dimanche 31 août 2008

1 - Cheveux d'Or le requin pacifique : Naissance

C'était au temps où le temps avait le temps
C'était au temps où une île était une île
C'était au temps où les enfants ne ressemblait pas forcément à leurs parents.

En ce temps là, très loin d'ici, loin de nos terres bretonnes, il y avait un volcan.
Sur les flancs du volcan, une forêt. Non loin de la forêt un palmier et au pied du palmier une hutte. A trois pas de là les vagues dansaient leur ronde sur le rivage et les rochers.


Un jour, dans la hutte, quelqu'un a poussé un cri. C'était le cri d'un enfant nuveau-né. Un bébé. Sa maman s'est penché sur lui. Elle a poussé un cri aussi. Son enfant n'était pas tout à fait un enfant. Il était un bébé requin d'humains. Elle a pleuré tout son chagrin. Son mari s'est penché à son tour sur le nouveau-né. Lui aussi a reculé. Puis il a dit "Cet enfant est différent il faut nous séparer de lui !"


  • "Cet enfant est différent de nous" a dit la Mère "mais il est notre enfant. Nous devons le garder !" a dit la Mère.  
  • "Tu as raison" a dit le Père "alors je dois aller lui chercher de l'eau salée. Les requins vivent dans l'eau salée" 

Le Père a pris un grand panier de feuilles de bananiers tressées serrées très serrées et il a quitté la hutte. Comme ses pas chuchotaient sur le sable en s'éloignant il est venu sur les lèvres de la mère un air doux et inconnu. Comme une berçeuse. Elle a pris l'enfant dans ses bras et elle l'a bercé tout en chantonnant  la la la la la la la la la la la la bébé requin !
Quand le Père est revenu....



la mère a glissé l'enfant nouveau-né dans le panier empli d'eau salée à ras-bord et le bébé requin a souri, ravi que ses ailerons et sa queue de requin puisent faire trempette. Père et Mère émus d'avoir un aussi beau bébé même étrange se sont mis à sourire à leur tour.


Soudain la mère s'est inquiétée "Je ne vais pas avoir assez de lait pour nourrir mon enfant !" "Ton enfant est aussi un bébé requin. Attends moi, je reviendrai et tu lui donneras à manger autrement" le Père s'est levé. IL s'éloigne, il entre dans la forêt. La Mère fredonne l'air que vous connaissez  :
"la la lala la la la la lalalala la bébé requin, bébé d'amouuuuuuur !"

Quand le père sort de la forêt, il tient entre ses mains une belle brassée d'herbe d'Awa. Il coupe, hache, malaxe et mêle le tout au lait de la mère qui nourrit l'enfant de cette boisson. Quand il a tout bu il glisse avec plaisir ailerons et queue de requins dans le panier  de feuilles de bananiers tressées, serrées, très serrées.
Le Père et la Mère sourient heureux de voir les progrès de leur étrange enfant. Et si nous l'appelions  Cheveux d'Or comme la Reine des Mers ?" demande la Mère.
Ainsi fut appelé le bébé requin d'humains.




Cheveux d'Or joue dans son panier. Il mange de l'herbe d'awa. Il grandit. Il grandit beaucoup grâce à l'herbe d'awa. Cheveux d'Or grandit tant qu'il dépasse bientôt son père et sa mère. Tête bêche allongés sur le sable ils sont plus petits que le panier de feuilles de bananier serrées tressées très serrées. Et dans l'eau salée du panier Cheveux d'Or ne peut presque plus remuer. C'est à peine s'il peut respirer. "Il est temps que cet enfant nous quitte" dit le Père de Cheveux d'Or. 
La mère pousse un cri. Elle ne veut pas. "Il ne faut pas y penser, un enfant doit rester auprès de sa mère ! Comment ferai-je pour l'aider s'il est loin de moi ?" Le père se met en colère. Il déclara qu'elle doit se raisonner. Il ajoute "Cheveux d'or ne peut plus vivre dans son panier ; il est temps qu'il fasse la connaissance de son île. Il emporte Cheveux d'Or et l'emmène jusqu'au bord des rochers. Il l'installe dans une caverne. La nuit s'approche. "Appelle-nous, si tu as besoin !"

Cette nuit-là fut pour Cheveux d'Or la première nuit loin de sa mère. Il s'endormit au chuchotis des vagues. Il crut qu'elles fredonnaient un air qu'il connaissait, un air qui faisait :
la la la la la la la la bébé requin bébé velours
la la la la la la la la bébé requin bébé velours.

Le lendemain le père déclara à sa femme "J'ai fait un rêve cette nuit. Un grand requin m'est apparu. Il m'a dit qu'il voulait connaître son île, rencontrer et faire la connaissance de ses frères. C'est Cheveux d'Or. Il est venu me dire qu'il devait nous quitter" . Cette seule idée fait fondre la Mère de Cheveux d'Or en larmes. Rien ne la réconforte. Alors le père de Cheveux d'Or déclare : "Attend-moi là, je reviens" Il disparut dans la forêt.


Quand le père réapparaît, il porte sur les bras une brassée d'herbe d'awa avec  une noix de coco, une poule et un poisson rouge. Il broie, concasse, mêle, mélangea, réduit tous les éléments qu'il avait apportés. Il obtient une crème délicieusement irisée souple et douce. "Allons voir Cheveux d'Or ma Femme" Elle le suit. Ils s'arrêtent au bord du rivage. Il appelle Cheveux d'Or. 
Elle chante le joli refrain. 

Quand Cheveux d'Or l'entend il entre dans les eaux et rejoint ses parents. Il se jeta dans leurs bras puis il s'allongea. Son père prend la crème irisée délicieusement souple et douce et masse son fils de la tête à la queue, de la queue à la tête, tout le long de son corps. Cheveux d'Or s'abandonne. Il se laisse faire. Il est heureux. Pourtant soudain, il quitte les bras de son père et disparaît brusquement dans les eaux tranquilles.

La mère poussa un cri et joint les mains. Le père la prend par la taille. "C'est la vie !" déclare-t-il "Notre enfant doit vivre sa vie loin de nous. Ce massage lui donnera la force de surmonter les épreuves et de poursuivre ses pérégrinations."

A ce moment-là Cheveux d'Or réapparaît. Il pirouette dans l'eau. Il brasse l'écume. Il montre sa force et sa puissance. Il rassure sa mère. "Admire sa force" dit le père à sa femme. Cheveux d'Or disparait  définitivement sous leurs yeux. Le Père et la Mère reprennent le chemin de la hutte en silence appuyés l'un sur l'autre.  




... à suivre

2 - Cheveux d'Or le requin pacifique rencontre ses frères requins, Kauhuhu Le Violent et le dieu des Requins

Et pendant ce temps là, de sa nage ample et souple, Cheveux d'Or entame son périple, son voyage autour de son île, la recherche de ses frère requins. Il aperçoit une première grotte. Il y pénétre. Il n'y trouve personne. Il décide d'attendre le propriétaire des lieux. Soudain une vague immense pénétre en force et s'écrase sur les murs de la caverne avec une violence inouïe. En même temps s'élève une voix tonitruante : "ça sent l'humain ici qui l'a mené chez moi, Kepanila, roi Requin !"

Cheveux d'Or se retourne. Il fait  face au premier de ses frères requins. "Kepanila" dit-il "Calme ta colère, tu as raison, ça sent l'humain ici. Je suis né d'un homme et d'une femme mais je suis aussi requin, comme toi, et je suis venu à ta rencontre pour aller chercher ensemble tous nos frères requins et veiller à la paix de notre île"

Cheveux d'Or a parlé d'une voix douce comme s'il avait bu une boisson au lait de coco. Sa voix envoûte Kepanila. Il répond "Je comprends Cheveux d'Or, je te suis !"

Kepanila et Cheveux d'Or quittent la grotte.

Ils s'arrêtent dans une seconde grotte, une troisième, une quatrième, cinquième, sixième grotte. A chaque fois ils y pénètrent à chaque fois le Roi Requin laisse éclater sa colère en reconnaissant l'odeur d'un être humain.

Il y a eu Kepanila. Il y a Hilo, Kau, Kua, Manokini et Kapunela. Tous les rois requins sont envoûtés par la magnifique voix de Cheveux d'Or. Ils se décident à suivre le doux requin.

La belle troupe de requins  longe les côtes rocheuses de l'île sur laquelle est né, d'un homme et d'une femme, le merveilleux requin Cheveux d'Or. Puis ils nagent par la grande mer et ils évitent les hauts fonds

Mais voilà qu'une patrouille les accoste soudainement
"Nous gardons le détroit. Ordre du roi Kauhuhu, personne ne passe  ! Si vous passez ce sera le combat !"
"Sommes-nous en guerre ?" demande Cheveux d'Or "Nous passerons et si tu insistes c'est moi qui me battrait contre vous pour tous les autres"
Le capitaine insulte Cheveux d'Or. Il le traite de "vieux rabougri",  il dit "allons-y"
alors Cheveux d'Or s'élance comme l'éclair et mord le capitaine sous ses nageoires ventrales. En peu de temps le grand requin Capitaine du roi Kauhuhu le Violent flotte ventre en l'air. La patrouille affolée se disperse. Kepanila, Hilo, Kau Kua Monokini et Kapunila suivent le sillon de Cheveux d'Or jusqu'à la grotte de Kauhuhu.

"C'est quoi cette  puanteur, ça sent l'humain ici !" Kauhuhu hurle
Calme-toi, Roi Kauhuhu, Cheveux d'or reprend sa douce voix, apaise ta colère, ô grand roi, comme toi je suis un requin mais mon père et ma mère sont des humains. Nous voulons faire connaissance avec tous les gardiens de la côte et obtenir leur amitié.
Kauhuhu hurle : j'ai donné un ordre, un ordre est un ordre, vous ne deviez pas passer, pourquoi vous laisserais-je passer ?
Sommes-nous en guerre Roi Kauhuhu, si tu veux te battre je vais me battre seul contre toi pour tous ceux qui sont avec moi
Le roi Kauhuhu éructe les pires insultes. Il traite Cheveux d'or de Ver de mer, de requin de la race des méduses, "je vais te réduire en bave d'une coup de mâchoire, il vaut mieux que tu fasses demi-tour, fais demi-tour et file avec les tiens dans tes propres eaux
Les six requins Kepanila, Hilo, Kau, Kua, Manokini et Kapunela  reculent de peur.  "Ne vous éloignez pas mes amis, Si je meurs revenez chez vous ; si je suis victorieux, nous poursuivrons notre voyage"leur conseille Cheveux d'Or.
"Tu mourras Cheveux d'Or !" hurle Kauhuhu. En quittant sa caverne Kauhuhu quitte sa caverne. Il entre en pleine mer la gueule tout ouverte, il s'approche dangereusement de Cheveux d'Or. Mais Cheveux d'Or réagit tel un éclair, il se glisse entres les rangées de dents très pointues dans la gueule du roi Violent ; il traverse le gosier et dégringole d'une glissade dans le ventre du requin. Et il ronge, ronge la chair et sort du corps de Kauhuhu. Le requin Violent flotte maintenant à la surface des eaux.

Les sept requins poursuivent leur voyage à la rencontre du Dieu des Requins.  Les gardes les invitent dans les cavernes, ils leur offrent de délicieuses nourritures et enfin le dieu des requins apparaît. Il est tout habillé de mousses vertes. Sa taille est impressionnante.. Il a une allure vénérable. Un cortège de chefs au corps ornementé. le suit et derrière eux suivent des serviteurs qui portent des récipients pleins d'onguents parfumés.
Cheveux d'Or le salue avec révérence. Dieu des Requins accepte-moi comme ton  petit-fils. Octroyé-Moi ta bénédiction, donne-moi la force et le courage. D'un signe de nageoire, le roi des Requins acquiesce. Les serviteurs   ouvrent les récipients et massent Cheveux d'Or avec leurs onguents parfumés.

Cheveux d'or je t'octroie aujourd'hui une force que personne d'autre ne possèdera jamais dans la mer immense.  Celui qui s'opposeront à toi tomberont au fond des mers et flotteront en sa surface. Ton rôle sera de défendre la paix entre les requins. Je t'offre aussi  le pouvoir de changer ton corps dès que tu le désireras. et de vivre  jusqu'à un âge très avancé. Et maintenant que la fête commence.
                                                                              .../...

Cheveux d'Or et sa troupe rencontre l'effrayant Kauhuhu

Cheveux d'Or rencontre le Dieu de la Mer

Cheveu d'Or rencontre la reine des mers

3 - Cheveux d'Or rencontre Pehue le requin mangeur d'hommes

4 - Cheveux d'Or rencontre la reine des Requins, et Pehue le mangeur d'hommes.

Après la fête chez le Dieu des Requins, les 7 requins Kepanila, Hilo, Kau, Kua, Monokini, Kapunela et Cheveux d'Or le requin né d'humain ont nagé nagé nagé jusqu'au royaume de la Reine des Requins qui se nomme Cheveux d'Or.
La reine des Requins comprend aussitôt la nature humaine du plus jeune des 8 requins. Elle reçoit la petite troupe avec magnificence. Elle leur propose les meilleures piscines, elles sont nombreuses autour de son palais Après leurs déambulations guerrières, les rois requins profitent de nombreux délices dans la joie. On leur offre des chants, des noix de coco, de l'awa enivrant  et ils jouent à de très vieux jeux. ils sont au paradis. Avant de partir la reine des requins offre à Cheveux d'Or qui porte son nom une couronne d'or.

Enfin la troupe quitte le royaume de la reine des Mers.
Elle nage de la belle nage douce et souple des requins.
Et soudain sur leur chemin voilà qu'ils rencontrent un requin inconnu, un requin étranger.
Cheveux d'or lui demande son nom. Le nouveau requin répond qu'il s'appelle PEHUE, il dit qu'il habite non loin de là, dans des eaux proches.  cheveux d'Or lui demande ce qu'il fait dans ces eaux. Pehue répond qu'il s'amuse à regarder des êtres humains s'amuser sur le haut des vagues, sur des planches de bois. Quand Cheveux d'Or lui demande qu'est-ce qu'il attend à les regarder ainsi, Pehue le requin blanc répond qu'il veut les manger "ces crabes" comme il les appelle.

Il vient d'en manger quelques uns et ses paroles colorent de rouge les eaux. cheveux d'Or voudrait bien se jeter sur lui mais il veut le prendre autrement :

"Si tu écoutes mes conseils tu mangeras ces crabes humains. Il suffit de nous suivre jusqu'au rivage où ils mettent leur planches à l'eau. Nous rabattrons les crabes que tu aimes et tu en attraperas autant que tu veux et très facilement".

Et loin de Pehue, il apprend à ses compagnons que ce personnage doit mourir, qu'il ne doit plus souiller les eaux de la Reine des Mers.
Nageons... ils nagent vers les plages ou les crabes humains jettent leurs planches de bois.  Mais alors que Pehue le mangeurs de crabes humains s'élancent une énorme vague passe et les requins poussent Pehue dedans. Tourné roulé boulé poussé par la vague Pehue est jeté sur la plage.  L'air traverse ses ouïes, le sable les bouche et bientôt une dernière convulsion le porte mort. Son corps au soleil s'assèche, il se déchire petit à petit, le soleil ronge son corps, le vent l'emporte,  bientôt il nereste plus que la lange de Pehue. étrangement elle bouge telle une anguille et retourne dans la mer. Dès l'instant où elle touche l'eau la langue devient de nouveau requin. Et il peut de nouveau souiller les eaux de la Reine des Requins. La Reine arme une armée pour lutter contre le nouveau Pehue. Elle demande à Cheveux d'Or et ses rois requins de la rejoindre. De son côté Pehue monte une armée effroyable avec tous les requins mangeurs d'hommes. Quand les deux armées se sont rencontrées, le choc  été effroyable. Les heurts violents, ont fait surgir des vagues insurmontables ; le sang s'est répandu, et les corps se sont mêlés. Qui allait gagner ? Qui serait victorieux ? Un grand nombre de requins sont tombés dans le fond de la mer mais ils sont remontés pour flotter au dessus de la mer. C'étaient les  cadavres de requins  de l'armée de Pehue et surtout celui là même de Pehue le requin blanc mangeur de crabes humains.

Tous ceux de l'île parlèrent de la terrible bataille.
Les mots passèrent du haut des dernières feuilles de palmier jusqu'aux fumerolles des volcans, qui s'élevaient jusqu'au nuages les plus hauts pour en parler encore jusqu'à retomber dans les vallées profondes pour en porter les derniers échos. Mais une information a couru cette île et les autres îles : grâce à Cheveux d'Or et à ses rois requins, les chemins de la mer étaient devenus plus sûrs. Chaque requin de la mer écoute la grande parole : les humains nagent et pêchent d'un côté ; les requins ne les attaquent plus.



C'est une vieille histoire
un très vieux conte de Polynésie.

samedi 30 août 2008

Qu'on se le dise et redise : Brassens en Bars à Rennes du 13 au 14 septembre



La jolie Caro, accompagnée du non moins beau Bertrand, en avait parlé :
entre le 11 septembre et le dimanche 14 compris, il y a la Ballade avec Brassens
(www.rennes.fr en parle 02.23.62.25.90 et www.la-maison-du-ronceray.info aussi 02.99.53.12.83
et bien sûr François AUROUZE et la chorale de la Poterie, fidèle à la Ballade depuis ses débuts.
Rejoignez-les au bar Le Terminus rue Riaval, non loin au-dessus de l'école élémentaire Quineleu.

Vous pourrez y retrouver le conteur Jean Michel Corbineau. Je parie qu'il nous offrira quelques textes comme s'ils étaient des histoires.
RDV dès 19 h 30 au bar Le terminus, le jeudi 11 septembre. Kenavo et à vous y voir. Qu'on se le dise et qu'on se l'ébruite.

jeudi 28 août 2008

Luisa ressortirait bien ses marmites avec ses nouvelles lectures !

*En préparant "le boeuf en guenilles"avec Lania

Il était une fois Lania ... Il était une fois Luisa ...Vous ne les connaissez pas, croisez les doigt, elles repasseront par là et vous verrez Cuba !

Vous avez manqué le Festival Salsa Bretana, lecture-spectacle au centre cultruel à Cesson-Sévigné avec Lania, ne vous désolez pas, ce spectacle reviendra.

Un décor tout en suggestion ... des voilages légers, colorés, des livres posés cà et là couverts d'un papier fin ocré, quelques feuilles brunes, comme des feuilles de tabac négligemment enroulées, une très vieille bicyclette perdue là, qui attend son histoire ... au centre, un tableau : le beau visage de Luisa

Et commence un spectacle tout en couleurs, tout en saveurs. Lania est là ...

Luisa, la Cubaine, du haut de son tableau, la guide, la regarde, l'inspire.

Lania va d'un livre à l'autre, d'un objet à l'autre, elle lit et sa voix fait se lever les sensations, effleure l'émotion. Un petit rire vous chatouille, une pointe d'amertume sourd au plus profond de vous.

Et pftt ... Lania interroge Luisa.

Que manque-t-il encore à notre boeuf en guenilles ? les oignons, le piment et ... une autre histoire.

Et Lania lit, raconte, effleure, effeuille de ses longs doigts, livres et papiers.

Ses bracelets se dessinent avec grâce sur son bras tendu tandis que les mots esquissent, sussurent, évoquent et vous laissent le voir, le dire, le créer ... Quoi donc ? Votre Cuba ! C'est un plaisir de choix.

Vous quittez le spectacle avec l'envie de l'essayer ce boeuf en guenilles ! et puis ... et puis ... avec un insinuant, gourmand, gargantuesque appétit de lire la littérature cubaine.

Un petit conseil, n'achetez pas la cuisine cubaine. Vous seriez déçus par la recette du boeuf en guenilles, un peu trop simple, à mon goût. Prenez celle que Lania vous offrira, peut-être, à la fin du spectacle sur une belle feuille de tabac... N'y voyez aucun un encouragement à la contrebande.

Marie Odile

"Les odeurs, les savoirs, les couleurs, la chaleur, tout nous transporte au milieu de la vie cubaine nous raconte encore Elisabeth, une spectatrice.

La marmite se remplit peu à peu d'ingrédients pimentés et d'assaisonnements de textes signés Zoé Valdès, Régine Déforge, Jesus Dias, Ruben Diario et Mimi Barthélémy ...

Le souffle des mots nous invite à sentir la dureté de la vie quotidienne, celle de l'exil. Très vite, à la manière Cubaine, cette réalité est transformée par le mystère et l'envoûtement .. la mer, le sang, l'au-delà imprègnent l'atmosphère, le rêve aussi ..."

Bibliothèque de Cesson les 18 et 22 novembre 03

http://www.1artiste.net/-avis aux conteurs

Ce site peut servir à tout un chacun pour se faire connaître. Je viens de déposer une annonce qui paraîtra sûrement dans quelques heures. A nous y côtoyer.
http://www.1artiste.net/

Transat en Ville ce mercredi 27 août 2008 Bertrand et Caro

Nous surgîmes deux et je fis une première prise de vue de la place de la mairie avec Azedine, comme les papillons légers que déjà le duo chantait. Ensuite, je parcourus sans viser l'ensemble des transats sagement rangés en arc de cercle. Il en restait. Chanceux nous prîmes chacun le nôtre. Installés nous dégustâmes ce qui se révéla être un régal, un plaisir raffiné. L'imper jaune s'intègrait parfaitement dans le décor. Cependant, je trouvais un rien insolite le petit côté pêcheur d'Islande. "Brassens au féminin ? Vous plaisantez mon cher Watson !" "Point du tout je confirme Sherlock ! et je me dis qu'Il aurait craqué Lui aussi et qu'il se la serait emporté à Sète, la délicieuse". Pas plus qu'il n'aurait renié Bertrand le guitariste. Gracieux visage, délicieuse souplesse, somptueuse gestuelle. Dommage que mon appareil grève et m'oblige à l'absence de mes prises de vue. Mais restent les mots, pour évoquer le geste horizontal et léger qui traduisait "Tous derrière tous derrière", cet autre qui terminait cette chanson les paumes ouvertes vers deux enfants présents, le bras levé avec force, le visage emporté ou rieur et le corps qui dansait avec subtilité. Elle réussit, ils réussirent à emporter le public dans le chant jusqu'à la fin et Fernande en bande comprise. Subtilités. Subtil été. Transat en Ville à Rennes. C'était hier. A ma vérité.

lundi 25 août 2008

Voleuse me suis faite comme la pie


J'aime trop le blog "les contes de la luciole" quelque part je serai coup foudrée si je rencontrais sa propriétaire : il paraît qu'il faut aimer être apprécié alors je le lui dis : je l'apprécie jusqu'à lui faire un emprunt. Qu'elle me pardonne. J'espère que j'ai bien choisi, car en fait, j'ai cliqué sur les petites mosaïques en me disant, en espérant, en priant pour que ce soit celle de La Place du Capitole. Connaît-elle "Les nuits de Toulouse" ? Je crois qu'elles sont sur ce blog, en plusieurs morceaux. Je vais tenter de les retrouver.

Ceuillette sur balconnier, ça sent la fin de l'été...

Pourtant Katrine de la Maitey-Hau-Outéba a dit hier qu'Il allait commencer. Je rappelle la date. Nous sommes le 25 a "oût" le 26 ? Peu importe, l'ourlet froissé du volubilis rose me dit qu'il fait à l'instant, un chouia seulement mais un chouia cependant, frisquet et humide. (N'oublie pas, toi qui écris, qu'il n'est que 7 heures du mat à l'astre solaire dichauffant-dissonnant ; oui je sais, ça peut faire frissonner celui qui lit)Mais j'ai laissé à portée de main sur le dossier de la chaise une certaine écharpe égyptienne. Elle est sienne. Atchoum ! Il était temps. Donc, il fait frisquet. Ceci ne m'empêchera pas de faire, d'un clic léger, ma cueillette du balconnier. Il y avait longtemps. Et terminer par une brassée de rayons chalheureux. Inévitâble mon cher Watson.

Bienvenue palme de palmier, voilà que le soleil s'est enflammé






Vous partez déjà ? Belle journée à vous.

Fil file s'étire se tord tourne et retourne... et le fil ?

D'après le souvenir d'un petit livre depuis longtemps égaré.

Il était une fois Amina une petite fille qui rit toujours.
Elle jouait à la balle, avec une pelote de laine rouge. Tout en chantonnant : A la balle, jolie balle elle la lance et la reprend en disant D'une main, de l'autre . Elle la relance et poursuit d'un pied de l'autre . Quand elle ajoute Petit Moulinet en faisant en même temps un geste, enroulé tourbillonnant, avec ses deux mains la pelote tombe aussitôt à terre et,
roule roule pelote rouge, la pelote de laine rouge déroule son fil.
Et le fil ? Le fil aime dessiner.Il s'étire, se tord, tourne retourne et dessine.... une souris.... rouge !

La souris rouge passe devant le chat d'Amina. Enfants n'oubliez pas, les chats aiment les souris. Le chat d'Amina il les adore. Il miaule. La souris rouge court : elle ne veut pas être croquée.

Le chat court après la souris
La souris court derrière la pelote de laine rouge
la pelote de laine rouge file file sans savoir où filer
Et le fil ? Le fil aime dessiner.
Il s'étire, se tord, tourne retourne et dessine cette fois un chien rouge !
Le chien rouge aperçoit le chat de Amina. Enfants n'oubliez pas, les chiens n'aiment pas les chats. Le chien d'Amina abwouah (je n'ai pas fait exprès, mais ça me plaît bien comme ça, je vais laisser ce mot qui bruite bien) le chien d'Amina

abwouah et court après le chat qui court.... après la souris qui court.... après la pelote qui,... pelote de laine rouge file file sans savoir où filer !
Et le fil ? Le fil aime dessiner !
Il s'étire, se tord, tourne, se retourne et dessine cette fois une grande femme avec un parapluie vert, un panier et une robe rouge à pois blancs

Quand elle voit le chien courir, la grande dame croit qu'il lui a pris le chou chantilly qu'il y avait dans son panier. Elle court derrière et dit
"Chien rends-moi mon chou chantilly ou tu auras du parapluie vert !
Le chien abwouah et court à son tour
après le chat rouge
qui court après la souris rouge
qui court après la pelote de laine rouge,
qui file file sans savoir où filer !
Et le fil ? Le fil aime dessiner.
Le fil s'étire, se tord, tourne, retourne et dessine cette fois un énorme oiseau Dodo blanc mauricien étonnamment à pois rouges cette fois



Quand il voit la grande dame avec le parapluie vert, le panier et la robe rouge à pois blancs il tombe raide amoureux d'elle. Il dit
"Pâtissière attends moi je t'aime"
Mais elle, elle court après le chien rouge
qui court après le chat rouge
qui court après la souris rouge
qui qui court après la pelote de laine rouge
qui file file sans savoir où filer !
Et le fil ? Le fil aime dessiner !

Il dessine... un camion citerne et son pompier tous les deux vêtus de rouge.
Le camion citerne hurle à Gros oiseau Dodo blanc à pois rouge
"Gros Oiseau Dodo, arrête toi où je t'asperge !"
Mais gros oiseau Dodo blanc à pois rouge court après la grande dame au parapluie vert
qui court après le chien
qui court après le chat
qui court après la souris
qui court après la pelote
pelote de laine rouge qui file file sans savoir où filer !
Et le fil ? Il aime dessiner
Le fil s'étire, se tord, tourne, retourne et dessine cette fois un énorme dragon à la gueule rouge toute enflammée



Il hurle "Soif, j'ai très soif, asperge-moi pompier du camion citerne !"

Mais le camion citerne court après gros oiseau dodo blanc à pois rouges
qui court toujours amoureux derrière la grande dame au parapluie vert
qui court après le chien
qui court après le chat
qui court après la souris
qui court après la pelote de laine rouge
qui file file sans savoir où filer !
Et le fil ? Il est en danger, le chat qui l'observe lui saute dessus. Et il s'est tout mêlé mêlé filé enfilé noué !
Plus de souris
plus de chien
plus de grande dame au parapluie vert, panier et robe rouge à pois blancs
plus de gros oiseau dodo blanc à pois rouges
plus de dragon à la gueule rouge enflammée
seulement un chat heureux devant une pelote de laine rouge toute de noeuds noués à griffer !

Maman ! Amina se réveille
Oui Amina ?
Maman le chat a fait des noeuds dans ta pelote de laine rouge !
Tu as rêvé Amina, le chat n'a rien fait il dort !
Amina observe le chat. En effet il dort.
Et sa Maman dit "Raconte-moi ton rêve Amina, il faut raconter ses rêves"
Alors Amina dit
Il était une fois
Une petite fille qui riait toujours. Elle jouait à la balle....

Il me semble que j'ai déjà écouté cette histoire dit la maman d'Amina. ...
Moi Lania je ne le pense pas, j'en suis sûre.
Je vais arrêter là, pour cette fois.
Bonne nuit à tous, toutes et à chacun. Este cuento se acabo

dimanche 24 août 2008

23 août 2008 : Les Transat avec Polo : so good

Polo tells little stories based on everyday life in a kind-hearted sort of way and in plain and simple language. He goes in for universal, popular acoustic songs. This lover of nomadic, Jewish, black and gypsy music also draws his inspiration from the blues and jazz. En clair les mots sont importants et simples : c'est un chanteur conteur la preuve, il cherche Clochette et plein de mots en "ette". Tout pour (me) plaire. Et le silence, offert par un public ravi, montre que l'écoute existe, bel(le) et bien là, ce soir.








Il y avait un moment que je n'avais pu m'y rendre. J'ai même hésité. Enfin donc, mais ça ne va pas, tu aurais manqué une jolie soirée tu sais. Oui oui, je sais, j'en ai ramené quelques extraits moins les sifflements, -je ne vous entends pas assez- les refrains, l'air jazzy et l'ultime et subtile impro pour rendre les transats. Chacun son style mais celui-ci fut, emballé c'est poétiquement jeté, réussi. Il y a eu quelque chose avant la mouche, mais la mouche et aussi la jolie négresse, et l'enfance des années 70 et des BD offertes à la station essence, et le grand-père amoureux de Mireille Mathieu -ma mère c'était Joe Dassin et en passant Pol pourrait être "mon" fils, son grand-mère serait donc ma mère : vous me suivez !!! Pas si difficile ?? Merci Je sais que je suis de plus en plus claire. Revenons à Polo : quand il chante il rattrape l'actualité et l'émotion est là : hommage à la Légion Etrangère dans un bar de Calvi le jour même où un autre hommage a été rendu à Castres pour les hommes du 8e Régiment dont le natif de Castres même. Mais revenons à Polo et à une autre cérémonie fabuleuse : celle du mariage passé la 7ème décennie. Joli. Et Polo invite un public timide à doubler son refrain. Ma foi, pas si mal. Il est tout seul, sur sa chaise, avec sa guitare (de Pigalle !!), il n'a pas même la sacro sainte bouteille d'eau, seulement son cordon clef aux couleurs de la municipalité et tout le monde l'écoute et répond à ses sollicitations. Une jolie soirée de plus. Les Transat avec Polo, Merci Bruno. (Pour les photos, je n'étais pas à mon optimum ce soir je l'avoue : c'est certainement la faute de mon superbe appareil : qu'il soit pardonné)

samedi 23 août 2008

Conte à Binic 20 août 2008,




Arthur (au fait, ça voudrait dire "Petit Ours" en breton, d'après Fabien le guide de l'exposition sur La légende du roi Arthur aux Champs Libres à Rennes) donc Arthur le papillon héros de la première histoire ne savait pas danser le tango mais il l'apprit quand les deux petites filles décidèrent de le lui apprendre. (Conte en 3D "Instant présent")
C'était la dernière séance de la saison tout au moins à la salle de l'Estran, il y avait moins de monde mais le public était chaleureux et à l'écoute. Je n'oublierai personne et surtout pas la jeune maman qui est venue manifester son contentement à la découverte de "mon univers" Je terminerai ce billet avec la randonnée de la petite fille, car elle semble s'en être régalée :
Une petite fille demande du pain à sa mère
D'abord donne-moi du lait
Du lait, quel lait ?
Le lait de la vache !
La petite fille va voir la vache
Vache donne-moi ton lait
d'abord donne-moi de l'herbe
De l'herbe, quelle herbe ?
L'herbe du pré !
La petite fille court voir le pré
Pré donne-moi ton herbe
D'abord donne-moi la faux
La faux, quelle faux ?
La faux du forgeron !
la petite fille court voir le forgeron
Forgeron donne-moi ta faux
D'abord donne-moi la graisse !
la graisse, quelle graisse ?
la graisse du petit cochon !
La petite fille court voir le petit cochon
Cochon donne-moi ta graisse
D'abord donne-moi les glands !
Les glands quels glands ?
Les glands du chêne !
La petite fille court voir le chêne
Chêne, donne-moi tes glands
D'abord souffle-moi le vent !
Le vent, quel vent ?
Le vent de la Manche !
La petite fille court vers la Manche
et.......................
La Manche souffle le vent sur
le grand chêne
il donne ses glands
la petite fille les porte au petit cochon
il donne sa graisse
la petite fille la porte au forgeron
il donne sa faux
la petite fille la porte au prè
il donne son herbe
la petite fille la porte à la vache
elle donne son lait
la petite fille le porte à sa mère
elle lui donne son pain
La petite fille part dans le jardin
Elle pose son pain sur la margelle du puits
La pie vient
y a une pie dans le jardin
j'entends la pie qui chante
y a une pie dans l' jardin j'entends la pie chanter
j'entends j'entends
j'entends j'entends
j'entends la pie qui chante
j'entends j'entends j'entends j'entends
j'entends la pie s'envoler
y a plus d'pain sur le puits
y a plus d'pie dans l'jardin
J'entends l'en fant qui rit.
Conte qui pleure, conte qui rit, comme l'écrit Yves Pinguilly, les contes sont finis.

Je veux répondre au point d'interrogation

donc allez voir
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Pierre_Vernant pour un survol et pourquoi pas ajouter celui-ci
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/dossiers/2007/vernant/
et pour en savoir davantage sur l'auteur du blog auquel j'ai piqué la phrase de Jean Pierre Vernant un autre lien
http://heloim.sinclair.over-blog.com/
Parce que j'aime bien les trentenaires engagés. Pourtant on n'est pas d'accord : il soutient la cause de Marseille-Provence 2013 et moi celle de Toulouse-Midi Pyrénées : bon à quelques accents près, on est quand même d'accord : il y a toujours un sud quelque part : l'europe culturelle ? Sans chauvinisme aucun, tout Suds.

Juste une phrase de Jean Pierre Verant (c'est qui ?)

"Pour être soi, il faut se projeter vers ce qui est étranger, se prolonger dans et par lui.
Demeurer enclos dans son identité, c'est se perdre et cesser d'être.
On se connaît, on se construit par le contact, l'échange, le commerce avec l'autre.
Entre les rives du même et l'autre, l'homme est un pont."

Jean Pierre Vernant, La traversée des frontières - Tiré du blog de Hélïm Sinclair

vendredi 22 août 2008

Souvenir toulousain ???? ,,,, ça c'est vrai con, et ça me rappelle bien....

bonjour ça ne te rappelle rien???
n'oublies pas d'y mettre l'accent
nini

poutou boudii!!!!!!!



> >


Tu sais que tu es Toulousain quand :
1. Pour le p'ti déj, tu demandes une chocolatine et pas un pain au chocolat : : ça c'est vrai con !
2. Dans les bars tu demandes un pastis "o maître" et pas une bouteille (putain, heu pas si sûr !)
3. Au supermarché tu demandes une poche et pas un sac ça c'est vrai con !
4. Chez le boucher tu demandes du jambon d'York et pas du jambon blanc et des coustellous et pas des travers de porc (j'ai fini par ne plus le demander)
5. Tu connais bien toutes les règle du rugby(heu, surtout mon pater)
6. Tu es convaincu qu'il n'y a qu'un seul stade : le stade Toulousain(g)(heu, je dois répondre ?)
7. Au moins une fois dans ta vie tu as mangé à l'Entrecôte ça c'est vrai je m'en souviens encore : hum la salde à l'huile de noix con !
8. Quand tu dis "on va chez Tonton" tout le monde sait que ce n'est pas chez ton oncle c'est vrai con je le sais encore!
9. De la même manière, la Tantina de Burgos n'est pas en Espagne : ouais ça c'est vrai encore con
10. Même si tu n'a s pas particulièrement l'accent, tu essayes de temps en temps de le prendre, surtout quand tu "montes à Paris" (c'est vrai mais je n'y arrives plus con !)
11. Quand tu dois donner rendez-vous à des amis, tu dis toujours les mêmes endroits : Castela ou le Mac Do place du Cap -ah oui, dans mon conte préféré "Les nuits de Toulouse) Virgin, la Fnac ou la place St Pierre, Gaumont ou UGC Wilson (à quelque chose près, cétoké con ! enfin, je translate today of course !)
12. Tu penses réellement que Toulouse est le meilleur endroit pour vivre (heu, je dois répondre ? En vrai, je m'interroge !)
13. Tu dis "Je monte à Paris" et "Je descends à Toulouse" : ah ça c'est toujours vrai con !
14. Tu penses que TLT est une grande chaîne de télé (surtout grâce à ‘Grand Tourisme’ et à son émission de relooking)?????
15. Les gens aiment à croire que tu manges quotidiennement du cassoulet... alors que tu en as mangé deux ou trois fois dans ta vie ça c'est vrai con !
16. Tu ponctues tes phrases par ‘Bouduuuuuu/Bouduuucon’ ou alors les variantes ‘Baaaducon’ ou ‘Putain, con’ sans même t'en rendre compte(j'ai jamais fait mais j'ai beaucoup entendu et quand ça m'arrive c'est pour en rire
17. Quand tu vois une voiture du 09 32 ou 81 (surtout 81) (on peut rajouter 12 et 65) c’est un ‘péïzoùs’ qui sait pas conduire (dans chaque région chacun ses départements, alors oui c'est vrai !)
18. Tu n'as jamais rencontré un seul bordelais dans ta vie ou rarement, mais de toute façon les bordelais est con par définition (ça va parce que je ne connais que des bordelaises : et elles sont différentes des bordelais !) ... heu
19. Tu sais que le Pont Neuf est en réalité un des plus vieux ponts de Toulouse (ça c'est vrai ça a même fait l'objet d'une conversation plutôt pointue du temps où je vivais en Gironchâteau)
20. Tu dis des mots ou des expressions bizarres, parfois, tels que : se biturer la gueule c’est bonnard, (pas souvent) il a mis une bouffe à la tataragne et l’a frappé comme un cabourd (ah oui, je vais recommence, trop drôle), le pitchou a la cagagne, il te fait un de ces cagnas, ça me donne la cagne ou au contraire : ou con, qu'il caille ! Je m'en souviens tant que ça me fait subitement rire à mort) Et au loto, y en a toujours un qui roumègue de pas avoir un numéro, et qui crie ‘boulègue" (ça c'est vrai con !)
J'ai toujours adoré les lotos !
Amusant, Merci Nini pour ce rappel du pays.

Promenons-nous dans les blogs

http://pirouettes.over-blog.com/article-21201396-6.html
celui-ci par exemple

mercredi 20 août 2008

Lania de nouveau à Binic






Personne pour la prendre en photo et en témoigner. Dommage. Restent les banderolles binicaises et quelques images de touriste. Cependant, remerciements à Inés, Aurélien, Yasmine, les deux Yannis, les deux Manon, la grande Françoise, l'aimable Vivette, Kilian, Maêl et Yael, le grand Cedric, Kevin et tous les autres que j'ai entrés dans ma mémoire visuelle par exemple la petite pitchounette que sa maman tenait fort bien dans les bras. je trouve qu'il n'y a pas meilleur endroit. Merci à tous pour s'être prêté(e)s au jeu de la course à la rame, à l'exercice périlleux du nouveau Tango en trio, d'avoir aperçu les cailloux sortis du bocal du Poisson Bleu, aidé vieux Kroco à compter, d'une main en ce qui concerne 150 et d'avoir étés attentifs au cours du conte breton du Seigneur de Kerblez.(Vous pouvez le retrouver écrit par Yves Pinguilly chez Nathan dans l'ouvrage intitulé "Contes et légendes de Bretagne" PS : en vous quittant je suis allée me promener au bout du port (ou au début d'ailleurs, tout dépend du pint de vue adopté) et devinez qui j'ai rencontré ? Vieux Kroko ! Je l'ai photographié pour chacun de vous. Je laisse à la mouette le dernier mot : KENAVO

mardi 19 août 2008

Conte du Dauphiné "à faire peur" : La main verte


LA MAIN VERTE

Texte original remanié par Lania

Il y a main et main. Il y a main à donner ou à serrer, main à tendre ou à prêter, mains de maître ou mains jointes, mains sales à laver, main de fer, ou main de velours, main droite ou main gauche et de la main à la main d'autres mains et demains.
Mais aujourd'hui il y a main verte. La main verte. Non pas celle qui donne de l'âme aux fleurs, mais celle qui donne des peurs à l'âme, l'âme des petites filles.
QUITTEZ VOS LUNETTES ENFANTS QUI EN AVEZ. FERMEZ VOS YEUX ENFANTS QUI N'EN AVEZ. L'HISTOIRE S'APPROCHE. L'HISTOIRE VIENT. L'HISTOIRE EST LA. Il était une fois une maman demanda à sa fille d'aller chercher sa bassine à laver. Elle lui expliqua qu'elle donnait le sein à son petit frère et qu'elle ne pouvait le faire elle-même. Elle lui indiqua où elle l'avait rangée et lui dit "Allez petite et ramenez-la moi !" L'enfant aussitôt accepta et sur l'instant elle s'en alla. Sa maman écouta le claquement de ses pas diminuer en direction de la cave, jusqu'à ce qu'ils ne fassent plus tacatac comme ils faisaient sur chacune des marches à claire voie qui descendaient à la cave. Alors la maman imagina les petits pieds. Elle les voyaient se poser sur le sol de terre molle et irrégulière qui étouffait les bruits. Elle imagina l'enfant en train de chercher la bassine en métal. Mais elle ne put imaginer ce que découvrit l'enfant quand elle la découvrit. Pas plus qu'elle ne put entendre le cri qu'elle poussa en sursautant devant une main verte qui se tenait debout tout raide devant elle en la regardant fixement. La petite fille fut dans l'incapacité de bouger. Elle voulait fuir mais elle ne pouvait ni décoller un pied du sol ni bouger un seul doigt de ses mains. Seules ses oreilles pouvaient écouter. Elles écoutèrent la Main Verte. Elle disait :"Attention fillette, ne raconte surtout pas à ta mère que tu m'as vue sinon ce soir je me régalerai d'une petite fille qui aura trop parlé !"
La petite fille comprit tout. Elle n'avait aucune envie de servir de repas au monstre qui la narguait à trois pas de son nez. Elle lui répondit en s'empêchant maladroitement de trembler : "Je je je ne pense pas que hoc hoc je le dirai à hoc hoc ma mama ma maman, c'est hoc promis !"

Sitôt cette promesse la Main Verte disparut. L'enfant retrouva peu à peu sa respiration.
Dans la cave il y avait très peu de lumière mais beaucoup de toiles d'araignées. Il ne ferait pas bon s'attarder, pensa-t-elle. Elle se pencha pour attraper la bassine à laver et fit un rapide demi-tour.


Déjà les petits souliers ne font plus taca tac tacatac sur les marches à claire voie de l'escalier qui surgit de la cave. Ils glissent sur le parquet ciré du couloir. Mais le coeur de l'enfant bat si fort la chamade que la maman l'entend dès qu'elle apparaît. Elle tourne la tête et s'exclame " Petite, vous pleurez ? Pourquoi donc, dites moi tout, je veux savoir : que vous a-t-on fait ?"
Aussitôt dans la tête de la petite fille apparaît la Main Verte dressée au-dessus de la bassine à laver. Elle voit l'index accusateur, elle l'entend dire "Attention Petite, ne dis pas que tu m'as vue sinon ce soir je te tue !" L'enfant ferme les yeux. Elle se souvient de sa promesse. Elle se taira. Mais sa maman insiste. Elle demande encore une fois "Pourquoi pleurez-vous mon enfant, pourquoi donc, parlez-moi ! C'est important Je dois savoir !" L'enfant en hoquetant répond "Si je vous le dis Ma Mère, la Main Verte me mangera !" Et dans sa gorge un nouveau hoquet trébuche. "C'est une histoire idiote fillette que vous me racontez-là, une Main Verte qui parle ! Si vous continuez ainsi avec cette parole, assurément vous serez conteuse plus tard ! Une main verte qui aurait envie de manger, ça n'existe pas ! Cessez de pleurez s'il vous plaît. Et n'oubliez pas que de toutes les façons je suis là pour vous garder, pour vous protéger ! Mademoiselle, tant que je serai là personne ne vous mangera !" Ce sont de belles paroles mais l'enfant se remet à pleurer et à hoqueter de plus belle. Elle est terrorisée. Elle voit la main verte, yeux fermés. "Alors fillette, racontez-moi tout !". L'enfant raconte tout ce qu'elle a vu de ses yeux vus "Maman il y a dans votre cave une affreuse Main Verte. Elle m'a sauté au nez du plus profond de la bassine à laver. J'ai eu très peur. J'ai sursauté. J'ai manqué tomber. Elle m'a parlée. Je l'ai écoutée. Elle m'a dit qu'elle me mangerait si je m'avisais de vous raconter !" Et l'enfant se remet à trembler. "Venez dans mes bras, calmez-vous, n'ayez pas peur" dit la mère tout en lui caressant les cheveux. " Montez vous coucher et soyez sans crainte j'irai vous voir dans le milieu de la nuit ! Allez bonne et douce nuit petite !" L'enfant embrasse sa maman qui la regarde avec tendresse. La voilà rassurée. Quelques tac tac tac rapides elle monte les marches deux par deux comme un jeu et au bout de l'escalier elle entre dans sa chambre. Vite je me déshabille et je me couche. La voilà endormie d'un bon sommeil d'enfant. Bientôt la nuit se fait profonde, épaisse, noire et une chouette hulule. C'est à cet instant précisément que dans l'escalier de la cave une planche gémit. Puis une autre et une autre encore. L'enfant est réveillée. Elle a entendu. Mais elle n'entend plus. Elle retient son souffle. Elle écoute le silence. C'est alors qu'une voix dit "Tu m'as désobéi fillette, tu as parlé, me voilà non loin de toi, en haut de l'escalier de la cave. Je viens te prendre et je te mangerai !" L'enfant bouche ses deux oreilles de ses deux mains et elle appuie bien fort sur elles. Mais cela ne l'empêche pas d'entendre de nouveau des pas. "Ni la voix : "Qui m'a désobéi fillette ? Je suis dans la cuisine, j'aiguise les couteaux et je prépare ma tartine pour t'étaler dessus !" Cette fois l'enfant se glace et se coule en entier sous le drap de lit qui est secoué de tremblements. La porte s'ouvre et la voix dit "Fillette qui a trop parlé me voilà arrivée !" Sous le drap le coeur de l'enfant bat de nouveau la chamade. Le lit bouge : son coeur va éclater. "Me voilà près de toi fillette, je vais te manger !" Le drap se soulève et l'enfant s'évanouit. Dans la pâle lueur de la lune, le lit n'est plus qu'une plaque blanche vide ! Dans l'escalier une enfant sidérée pend au bout d'une Main Verte ! Quand le coq chante le jour se lève et la maman aussi. Elle se précipite dans la chambre de son enfant et pousse un cri. Sur le drap blanc une tache de sang. Alors elle hurle puis soudain lui revient en mémoire tout ce que lui a dit l'enfant. Elle disait vrai. Cla cla cla cla cla ses pieds dévalent les escaliers en trombe ; glissent sur le plancher ciré à toute allure, dégringolent de nouveau vers la cave. La Main Verte est bien là. La Maman n'hésite pas. De ses deux mains voilà une Main Verte bel et bien tranchée. L'enfant, toujours vivante, quitte le coin où elle s'était cachée et se jette dans les bras de sa mère. Toutes les deux rient et pleurent de joie. Ouf, cette fois l'histoire est finie. Tout va pour le mieux sauf pour la main qui l'a écrite : elle est bleue de peur.




chamade : Batterie de tambour ou sonnerie qui annonçait l’intention de capituler dans une ville assiégée
• mais aussi, cœur dont le rythme s’accélère sous l’effet d’une violente émotion :
Au revoir
Et à bientôt
Le texte original de "La Main Verte" se trouve dans l’ouvrage intitulé
« 365 contes de la Tête aux Pieds » sûrement chez Gallimard sous la direction de Muriel Bloch (à vérifier)

LANIA retourne à Binic salle de de l'ESTRAN


sans Cheveux d'Or, sans Charlotte, sans volcan, sans baleine, sans vire-langue, sans leitmotiv. Ah bon ? Et oui. Mais avec quoi alors : avec un papillon, cinq poissons, 150 crocodiles, quelques barques et vagues, un seigneur breton et ses trois fils : tout simplement. Parole ! Croix de bois, croix de fer si.....

Quand on entre dans Binic en venant de St Brieuc, suivre la rue. Respecter le feu rouge. Laisser le port à droite, se garer sur le premier parking à votre droite ou à peine plus haut juste après le syndicat d'Initiatives : bâtiment sur la gauche. Ne pas aller plus loin : vous seriez obligés de faire demi tour. Le bâtiment est dans Binic

lundi 18 août 2008

Des images d'animaux que les enfants peuvent découvrir

en compagnie de leurs parents sur ce blog que le hasard s'est chargé de me faire découvrir : Bienvenue à http://khassiopee.canalblog.com/archives/2008/07/16/10262985.html

dimanche 17 août 2008

St Enogat... peintre, peinture, enfants et plus grands....





Ou l'on reparle de l'herbe de Kawa ! Excellent. Ou l'on entend une parole mâtinée d'accent nîmois -en avant les cigales, les pins noirs et la fameuse tour Magne Olllé- Ou avant de quitter St Enogat on encage et la mer et l'accent et ou l'on finit par reprendre la route et rentrer à Rennes sur un superbe fond de ciel argenté. Super journée

Du côté de St Enogat, peintres, peintures, enfants






Bonjour. Une jolie journée. De jolies rencontres et une belle retrouvaille. Un leitmotiv : Cesson-Sévigné, Cesson-Sévigné, Cesson-Sévigné.... Why not. Et parce que je m'y suis engagée, des photos que je dépose pour le plaisir. La première, en remontant l'article, celle de Julius et Marcus, deux jeunes frères saisis par le syndrome de stupéfaction devant les tableaux d'animaux de la charmante Marie-Annick". Faut voir, tout de même, la gravité ou les sourires surgir sur le visage des pit'choux et même des franchements plus grands. La deuxième, soyons sérieux, Marcus, peut-on choisir ? Lui demande son frère Julian. Troisième photo, toujorus en remontant : "Finalement, j'en pincerais bien pour la vache qui n'a pas de moustache et mange de la mâche ! Elle va comme un gant à mon pull-over n'est-ce pas Julian ?" "Si tu veux frérot, mais moi j'suis super content que Maman vienne nous donner un coup de main ! et aussi la spécialiste !!! Super super !" Bravo les amis et bravo aussi à Grégoire et Gwendoline et à leur Maman qui avait si beau sourire et jolie voix.

samedi 16 août 2008

A propos de Marcel Amont... et de pommes de terre


Le vinyle a dû rester à Toulouse. Je n'ai plus que la pochette. Qui aurait la gentillesse de me communiquer les paroles de sa chansons intitulée "Les Pommes de terre" ou encore "Gros sur la Patate" j'ai l'air encore dans la tête tant je l'ai seriné, Je crois que rien que l'idée me faisait rire. L'air, mais pas les paroles de J. DATIN ou M. PECARRERE, au choix. Mille mercis et chinoisement vôtre.

Qui c'est celui-ci qui dit "C'est où Binic !"



Pendant que je contais dans la salle de l'Estran, j'entendais parfois cette question. Mais étonnamment, j'étais la seule à l'entendre. Bizarre, Bizarre. La dernière fois nous lui avons tous dit que "Binic c'était ici et que les contes CRIC CRAC, ils étaient finis !" Vue de l'intérieur, super séance, public nombreux, enfants joueurs, chanteurs, répéteurs, écouteurs.... du meilleur. Et meilleur que meilleur, le soir même, à la crêperie. Miraculeux. A peine ai-je posé la main sur sa poignée, que la porte s'ouvre grand ! A ma droite un prince en T-Shirt gris rayé de blanc (Thur-Art)* m'ouvre en grand le lieu. En face de lui son Chevalier (VainGau)* sourit. Tout près de lui, une gracieuse princesse les accompagne tous deux. Comment faire pour ne pas être subjuguée par d'aussi belles manières. Comme ils me sourient, je leur écris sur une feuille de carnet ces quelques phrases : Dans le riz, un rat ridé rie, une raie raide raille, et le rat et la raie déraillent : ordonnance de conteuse : répéter de plus en plus vite au moins dix fois. Et précision du jour : au moins une fois par jour : le matin de préférence ou pendant un repas. Ce petit texte n'est pas de moi : c'est une version modernisée d'un très vieux virelangue. On peut le trouver dans un petit livre qui se met aisément dans la poche : entre copains et copines il peut être l'occasion de grands fous rires d'autant plus qu'il y a au moins trois livres en tout et que, bien sûr qu'il est important de ne pas se tromper mais qu'il est aussi important de rire de soi -plutôt que de l'autre, quoi que- quand on y arrive. Ce n'est pas fini. De la table où je me trouve, je surprends le prénom de la Princesse. Incroyable ! Alors je me lève et vérifie auprès de la maman. Elle s'appelle, quelle coïncidence, Charlotte, comme l'héroïne de la troisième histoire, mais victime celle-ci d'une colère que seul plus fort qu'elle pourrait éteindre. La mère, non ; le père, non ; le Docteur Sireau, non plus ; le Capitaine du bateau, point du tout. Mais qui alors ? Découvrir la photo qui suit ou venir écouter l'histoire, à Binic, à l'Estran, le mercredi 20, dès 17 h 30 -si l'idée me vient de la conter. Sinon vous la déposerai sur ce site, chers princes, princesse, et petits et grands auditeurs rencontrés ce 13 août dans la même salle de l'Estran à Binic. A bientôt. J'attends les dessins de Cheveux d'Or et de ses copains requins : Kepanila, Hilo, Kau, Kua, Manokini et Kapunela. Pour les plus courageux : Kauhuhu ou pire, Pehue ! Brrrrrrrrrrr Pour les plus doux : le dieu des Requins et la reine des Mers. Merci beaucoup. Lania (* - référence à propos de Arthur et son neveu Gauvain, le combat de ce dernier avec le chevalier Vert, et l'exposition qui peut être vue en ce moment aux Champs Libres à Rennes, centre ville près Gare)

Il était une fois... des oiseaux de graines musiciens



Je souhaite vous le faire connaître : c'est celui de "L'atelier l'Oiseau sur sa branche". Vous pouvez joindre L'oiseau au 06 80 73 63 91 7 Place du Bourg - 22200 TREGONNEAU. Impossible de manquer son stand : la moindre petite brise et même les tortues se mettent à voler et chantonner : un régal. Vous pouvez aussi tenter de la croiser sur les marchés de bord de mer. Vendredi 15 août, c'était sur celui du Val André après l'avoir croisée au marché de Dinard. Bon vent à tous et surtout nombreux jardins, balcons et vérandas à chacune de ses délicieuses graines de volatiles.