samedi 28 août 2010

Le, la, féminin, masculin... vaste sujet... Leçon de grammaire amusante

Un homme :

Leçon de grammaire amusante....
Pourquoi, dès que c'est UNE galère, c'est tout de suite au FÉMININ ?

LA pluie, LA neige, LA grêle, LA tempête, tout ça, c'est pour vous les FEMMES!
Nous, les hommes, c'est LE soleil, LE beau temps, LE printemps, LE paradis!
Vous, vous n'avez vraiment pas de chance : LA vaisselle, LA cuisine, LA bouffe, LA poussière, LA saleté, LA balayeuse
Nous, c'est LE café dans LE fauteuil avec LE journal en écoutant LE hockey et ça pourrait être LE bonheur si vous ne veniez pas semer LA discorde et LA chicane.
Pour retrouver LE calme, je crois que nous devrions laisser LE genre décider.
Vous pouvez regarder LA télé, mais Nous choisissons LE poste. Même si LA télécommande vous appartient, nous avons LE contrôle.
D'ailleurs dès que c'est sérieux, comme par hasard, c'est tout de suite au MASCULIN :
On dit UNE rivière, UNE marre d'eau mais on dit UN fleuve, UN océan.
On dit UNE trottinette mais UN avion à réaction! Et quand il y a UN problème dans UN avion, c'est tout de suite UNE catastrophe.
C'est toujours la faute d'UNE erreur de pilotage, d'UNE panne d'essence, d'UNE mauvaise visibilité, bref toujours à cause d'UNE connerie.
Et alors là, attention mesdames, dès que LA connerie est faite par UN homme ça ne s'appelle plus UNE connerie, ça s'appelle UN impondérable.
Enfin, moi, si j'étais vous les FEMMES, je ferais UNE pétition. Et il faut faire très vite parce que votre situation s'aggrave de jour en jour.
Y'a pas si longtemps, vous aviez LA logique, LA bonne vieille logique FÉMININE.
Ça ne nous a pas plu, nous les HOMMES, nous avons inventé LE logiciel.
Mais vous avez quand même quelquefois des petits avantages: Nous avons LE mariage, LE divorce; vous avez LA pension, LA maison. Vous avez LA carte de crédit, nous avons LE découvert.
Réponse d'une femme :

Cher Monsieur, si vous aviez consulté une femme avant de publier votre fameuse leçon, vous auriez sans doute renoncé à le faire bien que marrante soit-elle!
Mais quand même, voilà en retour la vraie leçon qui a dû vous échapper :
Pourquoi à chaque fois qu'il y a UNE réussite, UNE victoire ou UNE gloire, il y a toujours UNE FEMME derrière ?
Mais quand il y a UN drame, UN malheur, UN vol, UN viol et UN harcèlement sexuel, il y a UN HOMME derrière ?
Et voyons le masculin sur quelques plans :
Côté Météo :
LE mauvais temps, LE nuage, LE vent, L'orage, LE tonnerre, dans tout ça, LA visibilité n'a pas de place et boom, voilà UN accident! Quel drame!
Côté santé :
Quel malheur quand l'humanité a connu : LE cancer, LE SIDA, LE SARSE.
Au féminin, ce n'est que LA grippe, LA fatigue, et ça passe!
Côté social:
C'est LE crédit, LE chômage, LE malaise, LE stress, LE crime, LE vol, LE viol, LE suicide, LE terrorisme, et voilà LE massacre !
Ceci a tué LA tranquillité, LA sérénité, LA stabilité, LA paix et LA sécurité !
Côté Amour :
Au masculin : c'est LE coeur en fer, LE coup de foudre, L'abandon et LE chagrin d'amour causé à LA femme !
Au féminin : c'est LA fidélité, LA sincérité, L'honnêteté, LA stabilité, LA vigilance, LA responsabilité et LA veille de LA préservation de LA vie conjugale.
Côté travail :
Au masculin c'est LE retard, LE laisser-aller, LE café, LE prétexte, L'égoïsme et ....!
LA femme c'est LA ponctualité, LA rentabilité, LA responsabilité et LA conscience professionnelle!
LA preuve / c'est lors d'UNE réunion, on vous donne LA permission d'exprimer votre avis mais en conclusion, nous avons LA décision car on a LA bonne vision, LA précision et LA certitude !
Tout cela Vous dérange et en fin de jour, vous attendez impatiemment LA nuit pour vivre LA relaxation et LA détente.
Enfin, cher Monsieur, comme vous l'avez dit dans votre leçon :
Nous avons LA logique! Oui nous l'avons toujours et avec fierté, et si vous avez inventé LE logiciel, malheureusement vous avez toujours LE virus en parallèle car vous n'avez pas bien étudié L'affaire!
Pour clore mon message qui n'est autre qu'une réaction au votre cher Monsieur:

Si vous les hommes
désirez avoir un peu de privilèges que nous avons nous les femmes, alors c'est simple, on vous a accordé un terme pour l'utiliser :
Tout simplement ne dites plus : je suis UN homme....... .....
Dites plutôt : je suis UNE personne.... ..., vous auriez peut être une chance de nous ressembler; et encore une moindre de nous égaler!!!!!!! !!!!!!!!! !!!!!!!!! ! '
SOURIEZ QUAND MÊME, LES GARS!.... LE MONDE EST MAL, MAIS...LA VIE EST BELLE !

mercredi 25 août 2010

Ce soir pas de promenade avec Snoopy

Elle a retrouvé sa Maîtresse avec un grand bonheur. J'en étais émue.
Ce soir, lecture. Du Télérama de la semaine. Pour "les Rroms : Histoire d'un peuple toujours rejeté".
Incroyable. On dirait que cet exemplaire a été édité pour moi.
De quoi y parle-t-on ? De sujets qui m'intéressent.
Bertrand Blier de son père. La relation au père m'obsède.
Des boucs émissaires, le sujet de l'été. Bien pratiques les boucs émissaires. Et puis on m'a souvent reproché mon côté gitane. J'avais les cheveux frisés, des jupes à volants, un peau cannelle et je marchais pieds-nus. Je marche toujours pieds-nus. Et ça suffit ?
D'Esméralda Romanez

"Au nom de tous les miens". Qu'on le sache, Esméralda, qui a foulé le parc des Gayeulles alors que je proposais un moment conté pour ramasser quelque menue monnaie pour les roms aux caravanes dévastées dans le Var, reviendra à Rennes pour une conférence. Je donnerai la date.
Du peintre Claude Monet "Un Homme" dont je donnais un lien sur face book hier et sur l'article qui précède un peu celui-ci.
http://www.youtube.com/watch?v=i3dK2pDB9Fc
Les Indiens de Puerto Ayacucho une ville vénézuélienne où se rendait régulièrement le père de mon fils quand nous habitions dans ce pays...
Un amoureux de Debussy/ le pianiste cubain Chucho Valdès et le profil d'une grand-mère telle que je voudrais être et ne serai vraisemblablement jamais.
Et pour terminer le film "Le passager de la pluie" avec la photo -quel dommage- de l'instant qui m'a faite pousser le hurlement du siècle jamais entendu dans un cinoche en regardant Marlène Jobert, aujourd'hui conteuse.
Bref, un Télérama pour moi. Esméralda, merci.
Tchoum et à bientôt avec Serge Palaric

mardi 24 août 2010

Gris grise mine la journée de ce mardi d'août

Dame Mouette sur une cheminée perchée
cherchait d'un oeil le soleil


L'escalier d'acier spiralé jette un regard envieux

sur une douce laine verte

Le jeune touriste en appelle à l'Enchanteur empreint de compassion

Pendant que le mur braille
la réalité s'impose

Le bruit court : le soleil serait à Melesse. J'y vole. Les pétunias l'affirment : "Oui Lania, le soleil est bien là"

Lundi 23 08, jour de la Rose, Snoopy me promène

... mais je ne trouve qu'une Suzanne.

et si Snoopy c'était Suzanne ?
Me voilà qui chantonne un air et des paroles qui appartiennent à Léonard Cohen ce me semble. .
Suzanne

Suzanne t'emmène chez elle près de la rivière
Tu peux entendre les bateaux voguer(1)
Tu peux passer la nuit auprès d'elle
Et tu sais qu'elle est à moitié folle
Mais c'est pour ça que tu veux rester
Et elle te nourrit de thé et d'oranges
Qui ont fait tout le chemin depuis la Chine
Et juste au moment où tu veux lui dire
Que tu n'as aucun amour à lui donner
Elle t'entraîne dans ses ondes
Et laisse la rivière répondre
Que tu es son amant depuis toujours
Et tu veux voyager avec elle
Et tu veux voyager les yeux fermés
Et tu sais qu'elle aura confiance en toi
Car tu as touché son corps parfait avec ton esprit.

Et Jésus était un marin
Quand il marchait sur l'eau
Et il passa très longtemps à observer
Du haut de sa tour solitaire en bois
Et quand il eût la certitude
Que seuls les hommes sur le point de se noyer pouvaient le voir
Il dit tous les hommes seront des marins alors
Jusqu'au moment où la mer les libérera
Mais lui-même fut brisé
Bien avant que le ciel ne s'ouvre
Abandonné, presque humain
Il sombra sous ta sagesse comme une pierre
Et tu veux voyager avec lui
Et tu veux voyager les yeux fermés
Et tu penses que peut-être tu lui feras confiance
Car il a touché ton corps parfait avec son esprit.

Maintenant Suzanne prend ta main (C'est bien ce que je disais S = S)
Et te conduit à la rivière
Elle est vêtue de haillons et de plumes
Venant des guichets de l'Armée du Salut
Et le soleil coule comme du miel
Sur notre dame du port
Et elle t'indique où regarder
Au milieu des déchets et des fleurs
Il y a des héros dans les algues
Il y a des enfants dans le matin
Ils s'inclinent par amour
Et ils s'inclineront ainsi pour l'éternité
Pendant que Suzanne tient le miroir
Et tu veux voyager avec elle
Et tu veux voyager les yeux fermés
Et tu sais que tu peux lui faire confiance
Car elle a touché ton corps parfait avec son esprit.
(1) littéralement passer ( mais fallait éviter la répétition de passer )
Et une souriante Estelle.

Snoopy-Suzanne est coufoudrée par son charme évident et ces deux-là se laissent aller à l'amitié spontanée.

Incroyable Snoopy. Elle en a pourtant fait des rencontres.

Une longue causerie conmigo -il y a longtemps qu'on ne s'étaient vues- chacune reprend sa direction.
Le ciel est gris profondément morose.

S'il n'y avaient les lampadaires, le ciel tomberait par terre. La promenade est incertaine. D'ailleurs quelques grosses gouttes s'étalent ici et là. Mais quelque chose me dit, qui relève de l'intimité de l'animal, qu'il faut poursuivre. Poursuivre est le mot qui doit animer le jeune homme qui se rapproche et ne veut manifestement pas me doubler. Je m'arrête. Pour ce qui est de continuer, je remarque qu'il n'y montre aucune précipitation. Je m'étonne. De mon côté je n'ai pas le choix : heureusement qu'il n'y a pas de véhicule : tirée par Snoopy j'admire les cosmos roses et blancs qui m'évoquent ma Maman. Et Claudia. Parce que j'aime bien parler à l'abri bus. Pour de vrai. Et de Claudia j'apprends qu'elle vient de perdre la sienne très récemment. Alors je lui offre mon soutien. Vrai. Dans ce moment d'échange. Bon courage Claudia. D'autant plus qu'elle en était éloignée et qu'elle était plus jeune que moi-même votre Maman Claudia.
Un coup d'oeil en avant : le jeune homme rapplique. Finalement je lui trouve une drôle d'allure, sans sac, ni valise, sans pull et le cou dans les épaules. Pas même lesmains dans les poches ! Je me fais mon film. Demi-tour Snoopy. Non, tu ne renifleras pas cette fois. Allons pressons. Quelle chance serait-ce, si je rencontrais un carrosse.

Bof finalement c'est aussi bien d'y aller "piechkom". Dépêche Snoopy !
Pas si mal de se retrouver sur le Balconnier, n'est-ce pas Snoopy ?

Comment ça sur le tapis ? Tu veux t'allonger sur le tapis ? Parceque c'est Estelle qui l'a dit. Désolée Jolie Snoopy je n'ai rien entendu. Allez, sur le Balconnier. Bonne nuit, à demain, à Toustoutes.

dimanche 22 août 2010

22 août Inversion. Snoopy me promène quartier Bellangerais


Bonne pâte, Snoopy accepte que je photographie quelques flowers d'un magnifique rond-point. Celui de... celui des.... Tennis. Vous aviez deviné. Au pétale près, c'est facile. Bien sûr, il est tôt, le soleil, ami fidèle des photographes à nul autre pareil, fait la grasse matinée. Approchons-nous de plus près


Les oeillets d'Inde jouent les doublures.

Les marguerites géantes aussi. Qui connaît leur nom l'offre !
Une espèce inconnue écarquille les yeux devant tant de chaleur.

Ma main s'éloigne soudain. "Oui oui Snoopy, tu t'ennuies, j'ai compris. Je te suis"

Je te suis je te suis : Snoopy me promène : y a pas que les canards et le canal. Y a la friche

Y a le cercle, ou le diamètre, question de regard

Y a le jaillissement

y a un rassemblement

"Y a une réponse : "C'est à gauche !"

"Y a la contradiction "C'est par là, à droite"

"Y a verts collés-serrés"

"Y a verts très collés très serrés"

"Y a le commandement, style : "on y va de front et on avance sans se lâcher" !

"Y a le "Non mais elle va voir ce qu'elle va voir celle-là". Je vous laisse voir.

Bref, y a tout ça, pendant que Snoopy me promène.
Ma main se dérobe : oui da oui da Snoopy, je te suis.

Coureurs, canards, cyclistes, coggeurs Snoopy me promène du côté de St Martin

Oui da, oui da, je te suis Snoopy. Nous voilà sur le canal. Bicyclettes et joggeurs à tout va, s'en donnent à coeur joie. Depuis que nous nous promenons sur le bord du canal nous avons fait des connaissances. D'eux d'entre elles s'approchent de nous pour nous saluer. Le temps de nous cancaner quelques news façon "Radio Berges", elles s'éloignent avec allure. Pendant que Dame Nature arbore ses broderies de nuit certains s'astreingnent à des défis !
Snoopy est prudente. Ou intelligente. Elle choisit -je n'y suis pour rien- de suivre la berge, plutôt que d'être responsable de la chute d'un cycliste.
ec
Voilà un extrait de vélo Voilà quatre pieds à vélo
et un tango sur l'eau
Nous poursuivons notre promenade au bord de l'eau. Ce sabot vert appartient-il à une vache ?

Pauvre vache ? Soit il lui manque un sabot, soit il manque une vache à la terre ! Et pendant ce temps canes et canards cancanent, poules et poules d'eau s'épouldonnent" et les oiseaux s'égosillent. Pourquoi ne le font-ils pas quand je vidéotte ? On pourrait penser qu'il n'y a pas de voiture dans les parages. Qu'on se détrompe. Par dessus le canal enjambe le pont. (ça me rappelle un vers célèbre) Et passent les voitures.

Et devant le progrès les feuilles s'inclinent et arabesquent.

Auprès de la berge, devant les demeures de ragondins -ce serait bien si l'un d'eux apparaissait- canes et canards se préparent comme humains en salle de bain. Plutôt rigolo.
Force est de constater qu'il n'est pas facile de vidéoter, chienne, fût-elle intelligente, au poignet. Cependant j'anticipais comme une gourmandise le ballet que ce canard ferait sous mes yeux. Alors, j'ai usé.

Me rappelle la couverture d'un célèbre "Chasseur Français" auquel un certain père, était abonné.
"Finalement Snoopy ça n'te dirait pas d'aller chez Monet, dans l'heure ?" A peine a-t-elle compris que je suis déjà sur le dos de la belle Snoopy, qu'elle ouvre ses ailes'et que nous aterrissons dans le jardin d'eau du célèbre Claude Oscar Monet, peintre, né tout comme l'auteur, une année zéro. [Anecdotique mon cher Watson. Anecdotique. Je souris car je le conçois]. Photo pour preuve

S'il en fallait. Lien pour voler jusqu'au site, si vous le désiriez. http://www.fondation-monet.fr/fr/

Snoopy me promène, canal St Martin , encore plus loin on rentre

D'oreille : "Pendant que le monde bavarde à rien d'important" (Francis Cabrel que j'aime en dehors de tout accent)les plis des jupettes dansent sur les terrains de tennis et les balles de ping pong valsent sur la partition aquatique.
Mais chut, trois pierres tendent l'oreille au fil de l'eau. Contradiction, prise sur le vif : véloter en fumant son cylindre cubain. Luisa es-tu là ? Elle est là Luisa, mais elle ne m'entend pas, absorbée qu'elle est à découvrir celui-ci qui visiblement fait son "Kéké !" Moi je découvre cet autre qui fait aussi son "Kéké" en se promenant sous l'eau sans utiliser son masque de plongée. Prétentieux va. Snoopy s'affole. Toutes ces bulles ! Comme elle est intelligente, elle comprend, à n'en pas douter, que quelqu'un se noie. Je veille. "Non Snoopy, tu n'as pas à aller le chercher". Elle est mignonne la délicieuse, elle meurt d'envie de sauver l'imprudent cycliste, elle meurt d'envie de se jeter à l'eau. Sacrée chien des Pyrénées va, Catalan qui plus est. Ahhhhhhhh ma main va quitter son poignet. Snoooooopy, j'ai dit non. Je n'ai pas emporté mon maillot guépard. Assis ! je vais faire la photo du siècle. Pas facile de faire une photo chienne au poignet. J'y vais. D'abord je vous explique. Celle-ci, pour vous dire que je veux prendre dans l'ombre du jogger pour vous faire croire qu'il émerge de la bouche d'égoût et celles qui suivent pour vous démontrer que anticiper n'est pas simple. Question d'appréhension, de vision, de rapidité. Et la rapidité, je dois le dire, devient de moins en moins mon fort. (N'est-ce pas Amaury ? Danger. On n'est pas obligés de rire. Rappel : tout flatteur vit aux dépends de celui qui l'écoute. ça vous ennuie ? Moi aussi. De guerre lasse je me suis laissée aller au plus simple. Et juste après j'ai relevé la tête. Il me regardait l'air un peu surpris. J'ai tout de suite voulu le rassurer "Je n'ai pas pris votre visage" me suis-je égosillée. Il m'a souri et fait un signe de main en direction du canal. J'étais gênée. Comment traverser la rivière ? Je me suis relevée -j'étais comme qui dirait à ses genoux- et l'air de rien, j'ai fait demi tour. Et surtout je ne l'ai plus regardé. Alors que j'en mourrais d'envie. Il me rappelait un ange, un danseur, Nijinski. Il semblait être, comme lui, la légéreté personnifiée. Je l'imaginais faisant déjà 7, 8, 9 entrechats, dix pourquoi pas, comme Nijinski faisait en un seul saut. Moi qui rêvait d'être ballerine, moi qui usait toutes les pointes de mes souliers au grand désespoir de ma mère, moi qui.... soudain, là au bord du canal d'Ile et Rance, je fais quoi ? Je me prends pour la belle Anna Pavlova. Et je danse ? Non, trop la honte, comme disent les jeunes. Je laisse aller mon regard. Sans que je m'en aperçoive, il file la feuille au long de l'eau.
Heuh non bien sûr, Snoopy au poignet me ramène à la réalité. Je bats la retraite et fais semblant de m'absorber dans la contemplation d'une batterie de canards dont l'un descend étrangement la rivière al revez.
Je fais de même. Oui da Snoopy, ça tire autour de ton cou. Suis-moi un point c'est tout.

samedi 21 août 2010

Snoopy rentrons, cette fois, c'est toi qui me suis

Le pas est plus vif. Il n'empêche pas de découvrir ce beau tapis de fleur. Pas plus que ce petit bateau à la voile de plume. Le navire d'un lutin, d'une fée des eaux, d'une belle et rousse ondine. Pas plus que cette feuille d'écorce Pas plus que l'expression de ce tendre engouement Pas plus que cette symphonie rose et ailée
Pas plus que la très sympathique rencontre avec Plume, la mini chienne et son agréable maîtresse qui m'a donné des nouvelles du cerf de la Bellangerais. Elle l'a croisé sur la bretelle d'autyoroute en direction de Saint Malo. Fort, trop fort, je vous rappelle sa photo Pas plus que le beau liseron Pas plus que l'accordéon assoiffé. N'est-il pas déjà l'heure de l'apéritif ?

Passons le petit pont

Visiblement le parc est vide, les jeux en absence d'enfants
Les jeux en absence d'enfants

Le seul oiseau que je pouvais photographier s'est envolé. A défaut de ses plumes reste son chant et celui de ses congénères ou autres.
"Wouhaou Snoopy regarde un peu, quelqu'un a mis la table pour nous. Allez goûtons" Bon appêtit à Toustoutes.

Et....
A la prochaine