mardi 29 septembre 2015

les lieux du mystère....

Les lieux du Mystère rencontre avec un Artiste Photographe


Me fait réfléchir à mon atelier Light-painting.
La facilité n'est pas simple.

jeudi 17 septembre 2015

ITINERANCES - Rétrospective "l'Art dans les cités" dans le nouveau lieu culturel d'Exposition : Les 3 CHA -

une devise qui offre la liberté d'action

 La Chapelle du château de Châteaugiron récemment restaurée


 La chapelle du château actuellement


La magnifique voûte de la chapelle

 La nouvelle salle d'exposition de il et Vilaine


 Une restauration exceptionnelle ou l'absence est présence


La peinture, choisie pour annoncer l'exposition "ITINÉRANCES"

La conteuse, Lania pour la traverser avec vous : 

Vue de la galerie, lors du vernissage d'Itinérance

PS - aucune de ces photos ne sont de Lania - elles appartiennent aux 3 CHA

Bienvenue aux prochains Ateliers du samedi matin

samedi 26 septembre :  10 h 30 - 12 h - atelier d'écoute
"Reflets de pierre"     :   avec Lania conteuse (à partir de 15 ans)

samedi 3 octobre       :   10 h 30 - 12 h - atelier d'écoute
"Pinceaux de pierre" :    avec Lania conteuse (de 8 à 14 ans)


A vous retrouver dans le nouveau centre d'Art de Chateaugiron
nouveau lieu d'Exposition d'Ille et Vilaine :
Les 3 CHA
centre 
d'Art 

Châteaugiron
02 99 37 41 69 pour s'inscrire 
                                                   Photo + Catherine DROUADAINE 


Clémentine Julien, Marion et moi, nous vous attendons
dans le nouveau lieu d'exposition d'Ille et Vilaine :
Les 3 CHA
centre 
d'Art 
Châteaugiron

mardi 15 septembre 2015

SUR LE FIL - exposition "Les Halles" Médiathèque Chateaugiron

Bonjour à toutes et à tous, 


Cécile PRUNET, plasticienne, nous invite 

au vernissage de son exposition qui aura lieu le samedi 3 octobre 2015, dès 12 h 

et à la visite de son exposition intitulée

SUR LE FI

 LIEU : médiathèque  Les Halles de Chateaugiron - 35

Dates : du 2 au 30 octobre 2015 

Le vernissage sera illustré musicalement et accompagné d'une lecture de textes par Bernard Lelu. 


Tél de la médiarhèque : 02 99 37 00 65 65

Faites courir l'info;.Merci
Cette photo, prise par Lania, n'est pas contractuelle.

lundi 14 septembre 2015

Un très bon site pour les enfants et leurs parents : mamalisa.com

J'avais pourtant fait plusieurs recherches.

Enfin, grâce à mamalisa.com j'ai retrouvé un élément du canon Jean est un brave homme. (Bonjour à celui, jeune, que je connais et qui un temps fut surnommé par une jeune "Le Prince"

Jean est un brave homme
il dort sans souci
ses rames au repos et son bateau aussi

"Le vent se lève, réveille-toi
L'orage mugit, nous sommes pleins d'effroi


Jean est un brave homme
il dort sans souci
ses rames au repos et son bateau aussi

Le flot mugit, bientôt débordera,
vite, appelons Jean, ou trop il dormira"

de même pour le célèbre canon Vent Frais

Vent frais vent du matin
vent qui souffle au sommet des grands pins
Joie du vent qui souffle allons dans le grand

Vent Chaud vent du midi
vent qui souffle au sommet des épis
Joie du vent qui souffle allons dans le grand


Vent froid, vent de la pluie
vent qui souffle au plein coeur de la nuit
Joie du vent qui souffle
allons dans le grand VENT......

jeudi 10 septembre 2015

Un joli souvenir de Saint Suliac, été août 2015

Nous nous reposions.
Tant de choses vues, découvertes, re-découvertes, "suivies" et revues, nous goûtions au lieu, prenions plaisir à voir 
les promeneurs tenter un délicat toucher de l'eau d'un pied, 
le fragile décollage de cerf-volant par un papa et ses deux enfants, tous les trois vêtus de blanc, 


ou à entendre quelques conversations s'extasiant sur le beau temps ("un palmier et on finirait bien par se croire au Maroc, ou en Corse ! C'est pas beau la Bretagne ?)
et soudain la valse écossaise et le couple de danseurs qui a quitté son groupe visiblement pour notre seul  plaisir. J'étais suffisamment éloignée pour que vous ne les reconnaissiez pas. Droit à l'image oblige. En même temps, ils représentaient le "terroir" l'authentique d'antan donc ils sont tombés dans le "domaine public" en quelque sorte,
comme ces trois délicieuses dames, souriant à mon "Piak-ti" ne voulant faire de publicité à quiconque.
Juste deux souvenirs marquants parmi tant d'autres.
Fabuleux Saint Suliac 2015 au revoir.


A propos de danse, , il était une fois...
dans le palais de l'empereur qui pleurait sans cesse, à l'appeler l'Emplereur, celui-ci qui l'avait appelé ainsi eut l'idée, un jour, de lui offrir une soirée de divertissement. Pour le tirer de son malheur. Pour lui tirer quelques sourires.
La salle est belle, des miroirs, des piliers recouverts d'éclats de miroirs pour que chacun choisisse à son insu son chacun ou sa chacune, des magiciens, des fakirs, des musiciens, des chanteuses et une danseuse défilent toute la soirée.
Justement, la danseuse, elle met en émoi tous les regards, tous les coeurs masculins. Chacun bat  la chamade : son délicat visage, son bassin généreux, ses pieds tout fins ; ses bijoux, ses bracelets, de poignet ou de chevilles ; le mouvement de ses hanches ; celui de sa poitrine ; le jeu de ses doigts au bout desquels tintent de minuscules cymbales ; son regard, paupières fermés ; la musique qui s'arrête et ses hanches qui s'immobilisent, puis sa fuite légère qui laisse ses admirateurs encore davantage dans l'émoi. A tel que point, l'un de ceux-là la suit.
Elle est vive, dans l'escalier noir aux mille et une marches d'or ; elle est vive, dans les allées de la roseraie ; vive et légère, dans sa fuite les graviers chantent sous ses pieds ; bientôt elle s'arrête et s'allonge vivement sur la dalle de marbre auprès de la fontaine. Là, les yeux fermés, elle se remet de tout ce qu'elle a donné.
Soudain l'homme s'arrête et se penche. "Vous étiez merveilleuse et très voluptueuse"
Elle ouvre les yeux et répète "Comment dites-vous, "voluptueuse" ? je ne connais pas du tout ce mot-là. Elle referme les yeux. D'une main qui volète, elle lui fait comprendre qu'il doit la laisser seule.
A regrets... il l'a quittée.
Extrait du célèbre conte "La rose Bleue de Chine"

dimanche 6 septembre 2015

Rennes, samedi 26 septembre, l'Association des Tisseurs de Conte accueillera la conteuse Marie Chiff'mine son sourire et sa gouaille

La prestation se déroulera
à la Maison du Ronceray (Adresse conteuse : "parfois il faut accepter de se perdre", quartier POTERIE - traverser le passage piéton au rond point d'un célèbre Magasin City et d'une non moins connue Banque Régionale) 
dès 20h30 : 
Marie Chiff'Mine contera 
« Pommes en flagrant lices » 
Il était une fois, une graine au bois dormant.... et germe le pommier !

En trois coups de cuillères à mots, la pomme conteuse dévoile ses aventures et ses pépins. Délire savoureux de contes, chants et histoires parfumées d'humour et de sagesse merveilleuse autour de ce fruit de la connaissance... à déguster avec les oreilles !
Spectacle ouvert à tous, dès 6 ans (2,5€/5€) : n'hésitez pas à en parler à vos proches. 
Vous adhérez à l'Association Les Tisseurs de contes :  15 € 
vous avez accès à tous les spectacles* organisés par l'association, soit 1 spectacle par mois, au tarif de 2€50 -sauf en octobre-
Vous n'adhérez pas à l'Association Les Tisseurs de Contes mais 
vous êtes en recherche d'emploi, 
vous êtes un enfant,  
où vous avez la Carte Sortir, 
l'entrée au spectacle est à 2 € 50 par Korrigan.

De toutes les façons, toutes les oreilles sont les bienvenues Korrigan Korrigane ou pas.
(Adresse conteuse : "parfois il faut accepter de se perdre", quartier POTERIE - traverser le passage piéton au rond point d'un célèbre Magasin City et d'une non moins connue Banque Régionale) 

samedi 5 septembre 2015

Vent, vent oh la la quel vent !

mardi 30 juin 2009

Il était une fois

Sur le balcon d’une grande ville une petite Nina jouait avec son poupon. 
Soudain crac, le bras tombe. 
Pauvre poupon mais heureux le bras.

"Au revoir petite Nina, A moi les voyages, à bientôt"
Puis il réfléchit "Partir oui, mais comment ?"


Une voix dit "T'inquiète, je m'en occupe"
C'est Vent qui a parlé. Lebras laisse aller ! "Si tu le dis, d'accord Vent, je te suis !"



Le Vent saisit LeBras et hop là il l'emporte mène
mène-mène, tourne-mène-emporte-mène l'emporte.....  
surprise jusqu'en haut du plus haut des immeubles rennais, l'immeuble blanc diamant dit "les Horizons" 
hauts 
Là-bas tout là bas, tout au bout des étages il y aune terrasse et une fontaine. Sur le rebord de la fontaine  une enfant y tourne-danse et danse tourne, et tourne tourne danse danse, dans sa jolie robe blanche. danse-danse et tourne-tourne les bras hauts levés
Lebras admire l'enfant qui danse sur le rebord de la fontaine dans sa robe blanche. 

Mais déjà le vent s'en mêle, hop là, 
mène-mène, tourne-mèn, mène-emporte-mène 
Lebras sur la pointe de... de... de la montagne Himalaya


Lebras a le nez au frais et les joues rosies. Il se penche et découvre Le Gange, le plus célèbre des fleuves indiens. Le Gange  descend des neiges éternelles, il saute de rocher en rocher puis file, paisiblement, à travers les plaines pour s'unir en delta à l'Océan


Mais déjà le vent s'en mêle, hop là, 
mène-mène, tourne-mène, emporte-mène 
Lebras jusqu'au dernier étage de  Miss Toureiffel la jolie parisienne


Lebras  n'hésite pas. Lebras demande un baiser à la jolie demoiselle.
« Belle, belle demoiselle, joliment tête en l'air, donne-moi un baiser" dit Lebras.
Miss Toureiffel rit et se penche. Elle dépose un baiser de feu de fer sur la joue cramoisie de Lebras.
"Merci beaucoup Miss Toureiffel"et Lebras regarde le tout Paris « C'est beau ici »
Miss Toureiffel lui fait un cligne-l'oeil. Mais pas le temps de répondre.

Déjà le vent s'en mêle, hop là, 
mène-mène, tourne-mène-emporte-mène, 
Lebras, s'en va loin très loin, plus loin, 
au-delà du tout au bout de  l'Océan Atlantique, dans le port de New-York.
Il atterrit sur la main de la statue de la Belle et Verte Liberté


"Bonjour, petit Français de Paris" dit la belle femme apaisée, "Chatouille-moi s'il te plaît il y a longtemps que je n'ai pas ri" 
Bzizzzzzze, guili-guili les chatouilles enchantent la belle dame verte.

Mais déjà le vent s'en mêle, hop là, 
mène-mène, tourne-mène-emporte-mène 
Lebras s'envole et atterrit 
sur les hautes terrasses du Machu Pichu.

C’est un exploit. « Ha ha ha hi hi hi ainsi rit Pachamama la déesse de la Terre, Ha ha ha hi hi hi elle rit. 
"Ho c'est haut ici, j'ai le vertige" dit Lebras 
et il descend les escaliers 
il descend les escaliers les escaliers qui n'en finissent pas de descendre il les descend tout pentus qu'ils sont. 
Les rires s'éclatent d'un roc à l'autre. Dans la vallée profonde ils se répercutent. Valse d'échos jamais éteinte. 

Déjà le vent s'en mêle, hop la, 
mène-mène, tourne-mène-emporte-mène 

et Lebras s'envole et atterrit au bord des chutes du Niagara.
Un petit escalier descend le long de la roche. Attentions "marches glissantes" : ne pas chuter.  Les chutes font un bruit très puissant. Le bruit s'amplifie. Les oreilles se bouchent. Les cheveux prennent la douche, le visage s'humidifie. Lebras enfile l'imperméable jaune et son petit chapeau jaune. Lebras il monte dans le petit bateau qui danse sur le bouillonnement, moussu comme bière blanche, de l'immense et haut rideau d'eau. 

Mais déjà le vent s'en mêle, hop la, 
le mène mène, le tourne-mène-emporte 
et Lebras s'envole et atterrit sur le balcon de Petite Nina.

"Maman Maman" dit la petite Nina, "mon poupon a perdu son bras !!!" . 
"Qu'est-ce que tu racontes, Fiyette, ton poupon est dans tes bras" dit sa maman. Tel qu'il est, il est tout entier et il veut se remettre à jouer" 
Fiyette ouvre les yeux, Elle baille à tout va, comme un lion.
« Ah ah ah ah  comme j’ai voyagé dans les airs, si tu savais Fiyette ce que j’ai vu !"

« Qu’as-tu vu Poupon, dis-le moi ! »

« J’ai vu à Rennes
La haute tour blanche des Horizons
J’ai vu au Tibet
Les hauts sommets de l’Himalaya
J’ai vu à Paris
la belle Tour Eiffel
J’ai vu à New York
La statue de la Liberté
J’ai vu au Pérou
Les terrasses du Machu Pichu
J’ai vu du lac Erié
Les chutes du Niagara
Et je tai vu Toi
sur ton Balcon Nina
« Crois-tu que j'ai vu tout ça Nina ?
"Pour le balcon je sais que tu l’as vu Fiyette, tu es même dessus. Pour le reste toi seule sais, quant à moi qui ne sais pas, je sens que je vais savoir !" 
Et Fiyette raconte. 
Voilà, c'est fait. 
Et ri ri, la petite souris a tout pris. 

Et ri ri, le conte finit ici.


Tout petite histoire du jour : 5/09/15
Sur la dalle de Villejean Lania  a trouvé une jambe tout en entier, visiblement abandonnée. Presqu'une histoire vraie !
Le conte est tout, le conte est rien
la mensonge, le vérité
vous invitent à rencontrer
c'est fait.

vendredi 4 septembre 2015

Sur le bord des rivages, ceux qui savent voir peuvent voir le Peuple Breton de Pierre.

La photo me rappelle, un, deux, des contes. 
Petit conte court et rapide (découvert il y a des années dans Le Cercle des Menteurs et autrement écrit, tout de même, que par Jean-Claude Carrière)
Ce livre m'avait été suggéré par une jeune étudiante, alors que, de moi-même, j'allais conter au marché de Betton, le dimanche. Imaginez :
Du soleil, un ciel bleu, un pêcheur. 
Pêcheur va pêcher.
Qui s'amuse à répéter "Un pêcher à côté d'un pêcheur, le pécher empêché le pêcheur de pêcher" 
et ceci de plus en plus vite
"Un pêcher à côté d'un pêcheur, le pécher empêché le pêcheur de pêcher" 
"Un pêcher à côté d'un pêcheur, le pécher empêché le pêcheur de pêcher" 
"Un pêcher à côté d'un pêcheur, le pécher empêché le pêcheur de pêcher" 
"Un pêcher à côté d'un pêcheur, le pécher empêché le pêcheur de pêcher" 
"Un pêcher à côté d'un pêcheur, le pécher empêché le pêcheur de pêcher" 
bref dix fois. Vous savez comment sont les pêcheurs. Observateurs, joyeux et joueurs. 

Sur la plage, une ombre. Au sol d'une pierre.  Est-ce une pierre ? Pêcheur se penche. C'est un crâne.  Blanc, lessivé par les vagues, le sable. Un crâne Humain. Etrangement attirant.
Pêcheur a l'humeur allègre. "Crâne qui t'a mené là ?" Une fois. Deux fois. A la troisième fois, les mâchoires du crâne crissent et recrissent et s'entrouvrent en crissant et Pêcheur entend la voix sépulcrale 
"La parole !"
Il n'en croit ni yeux ni oreilles. Le crâne a parlé le crâne a parlé il danse de joie devant cet extraordinaire.
Il va le dire à son roi. 
Qui n'en croit rien.
Pêcheur insiste. Il n'a aucun doute. 
Roi le menace. Signe du sabre sous le cou. 
Pêcheur persiste. Bouclier SVP.Il y monte; Quatre soldats le soulèvent à bout de bras. Quatre soldats s'éloignent derrière Pêcheur. Bruits de pas de course de Pêcheur. Plage. Crâne. Invitation à parler. Crâne se tait. 

@lania
Pêcheur insiste. 
Roi s'énerve. 
Soldats piétinent. 
Geste du roi. Soldat obéit. Une tête tombe. Celle du Pêcheur. Dans le départ du roi et de ses quatre soldats, dans le chant du sable écrasé sous leurs pas, dans la chaleur sèche, Tête roule roule roule et s'arrête. Sous à deux narines de la mâchoire, sous le nez du crâne. Silence. La brise cesse, les crabes se terrent. Les poissons "bouchent bée". Les mouettes ne mouettent plus. Seules les mâchoires mâchoirent et la parole "sépulcrâne"  parole : 
"Tête.... qui t'a menée là  ?"


mardi 1 septembre 2015

Un conte merveilleux écrit par une douce Aurore celui de "Monsieur Boule-Haut et Mademoiselle Pleulouse"






Monsieur Boule-Haut et Mademoiselle Pleulouse




I - IL ÉTAIT UNE FOIS…

C’est une vieille histoire.
Il était une fois il y a longtemps au village de Patanksa


Un jour de grand vent fé…oz heu pardon féroce, Monsieur Boule-Haut fut poussé jusqu’à miss Pleulouse. Il était si content, si content qu’il pensait la prendre dans ses bras pour lui dire tout l’amour qu’il avait pour elle.

II - GRRRR UN OGRRRRRRE !

Mais voilà, soudain, sorti d’on ne sait où, un ogre!!!!!!!!! attrape Pleulous et l’emporte  dans sa caverne. Affolé et en colère, Monsieur Boule-Haut s’élance à la poursuite du RK, soit le Ravisseur-Kidnappeur.
Il allonge ses bras mais ses pieds, trop enfoncés, dans le sol le retiennent. 
« A l’aide » crie-t-il à ses amis de l’autre côté de la haie. 
« On t’aide » lui disent-ils en choeur. Mais leurs pieds trop enfoncés dans le sol les retiennent aussi.

Pauvre Boule-Haut. Il est consterné. Sa belle Pleulouse,  Monsieur L’Orgrelaid la serre dans ses bras et l'emporte. Ils ne sont plus. 


III - Boulo par ci, Boulo par là, et patati et patata, scratch» 

Le plus jeune de tous les Boulhaut se penche. Il dit« Comptez sur moi, les Boule-Haut, je vais vous aider ! »

Les vieux Boulhaut répondent « Nous aider ? Toi ? » répondent les Vieux Boulhaut, « pfff tu es trop petit, minuscule rikiki rabougri ! ».

Le petit Boulhaut sait que tout le monde l’appelle Minus d’un raccourci se vexe. « Pas du tout, il faut seulement que je répète trois fois ma phrase magique fort et haut comme une comptine ! » Voilà ma phrase magique ! 
« Boulo par ci, Boulo par là, et patati et patata, scratch» 

Et Minus répète haut et fort par trois fois la formule magique. Vous qui lisez aidez-le à répéter haut et fort !
« Boulo par ci, Boulo par là, et patati et patata, scratch» 
« Boulo par ci, Boulo par là, et patati et patata, scratch» 
« Boulo par ci, Boulo par là, et patati et patata, scratch» 
Bravo Minus

Tous les Boulhaut ont dit « SCRATCH ! » Bravo les Boulhaut et ils ont si bien dit « SCRATCH ! » que leurs corps frissonnent, que  leurs pieds se soulèvent, s’arrachent du sol et se  se mettent en marche; 
Monsieur Boule-Haut est tout  excité :  il hurle 
«Allons-y les amis, poursuivons  l’odieux Orgrelaid »


« Félicitation Minus, heu pardon SCRATCH ! » Tout le monde applaudit Scratch. Il sourit, heureux.

IV - QUELLE POURSUITE ! 

Toute la troupe se met en route bien décidée à retrouver Pleulouse.

Mais sur le chemin nos Boulhaut rencontrent un bûcheron. Il se précipite vers eux en agitant son arme fatale, une hache. Heureusement Scratch courageux, tend sa jambe aussi loin qu’il peut. Le bûcheron trébuche.  L’ennemi est assommé.Il ne bouge plus d’un pouce. Les Boulhaut reprenent leur chemin.

Mais sur le chemin une bande de chauves-souris voulut leur monter dessus. Une fois de plus Scratch intervient « Secouez-vous les gars » 
crie-t-il pour motiver tout le monde. Tous les Boulhaut secouent leur chevelure et les chauves-souris s’envolent. Scratch reprend sa formule magique, une fois, deux fois, trois fois. A la troisième fois scraaaaaatch elles oiseaux noirs s’immobilisent dans le ciel, agglutinées les unes aux autres elle deviennent de lourds nuages noirs totalement immobiles. 
Les Boulhaut reprennent la route.

Mais cette fois au bout de la route ils butent sur une rivière. Catastrophe, aucun Boulhaut ne sait nager. Rien d’autre à faire que de réfléchir. Comment passer l’obstacle ?
Alors ils entendent une voix

« Que voulez-vous ? »
La voix était celle de Saules-pleureurs qui ne pleuraient pas.

Les Boulhaut répondent 
  • « Nous voulons traverser la rivière »
  • « Nous pouvons vous aider » disent les Saules-Pleureurs mais à une condition ! »
  • « Laquelle ? »
  • « L’Orgrelaid est passé avec une prisonnière et il nous a volé notre mouchoir. Sans mouchoir nous ne pouvons plus pleurer : rapportez-le nous ! »
  • « Nous vous promettons de vous ramener le mouchoir, nous sommes justement à la poursuite d’Orgrelaid »

Alors à l’instant de ces paroles, les Saules-Pleureurs des deux rives  croisi crois croisa , ont croisé 
leurs branches créant un pont d’un seul tissage. La route continue  :   les BoulHaut traversent.

Peu après le chemin s’est mis à grimper sous leurs pieds, ils le suivent, précipice d’un côté, rochers de l’autre. La route est difficile. Soudain ils entendent des gémissements. Ils tendent tous l’oreille et dans le silence chacun comprend. Les  plaintes sortent d’un buisson. L’un des Boulhaut s’écrie 
« c’est une hirondelle ! elle souffre » 
Il plongea ses mains dans le buisson. L’oiseau obéit aux mille précautions délicates. Elle les remercie tous et déclare 
« si un jour vous avez besoin de quoi que ce soit, appelez-moi ! » 
Et la pauvre petite hirondelle s’envole, les ailes toutes froissées.

En la regardant s’envoler les BoulHaut découvrent l’entrée d’une grotte. Ils s’approchent. Quelqu’un pleure encore.
« C’est Pleulouse, sauvons-la ! »
Monsieur Boule-Haut a reconnu la voix de sa bien-aimée.

Entre la caverne et Boule-Haut il y avait un interstice. Monsieur Boulehaut regarde et chuchote à ses amis 
« Je vois Pleulouse, elle pleure et elle est tondue ! »

Malgré son chuchotement Pleulouse l’a entendu. Elle tourne la tête. Ses yeux et sa bouche s’illuminent d’une joie éclatante. A son tour elle chuchote « Seule une graine de volubilis peut me rendre mes cheveux, svp cher BouleHaut rapportez-la moi !»

Où se trouve-t-elle  cette graine ?
Pleulouse ne répond pas, elle ne sait pas. Monsieur BouleHaut est très ennuyé… quand il se souvient de la promesse de l’hirondelle. Il l’appelle.

Damirondelle ne tarde pas. Dans l’instant elle apparaît légère, fine, audacieuse 
« Ai-je eu un appel manqué ? Avez-vous besoin de moi ou ai-je mal lu votre SMS ? »
Monsieur BouleHaut est tout content 
« Merci d’être venue Damirondelle, smartphone ou sms j’ai une petite difficulté, je ne sais comment la résoudre ! »

Et elle de dire « Que se passe-t-il ? » 
Et lui de répondre ce que toi lecteur tu sais déjà.

« C’est pourtant simple » répond-elle, « il suffit de… » et sous les yeux ahuris de Monsieur BouleHaut et de tous ses amis, en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire, la disparue était revenue.
Du bout du bec elle donne à monsieur Boulehaut de petites graines noires, des graines de volubilis

« Toutes sont magiques, mais une seule condition aidera Mademoiselle Pleulouse à retrouver ses beaux cheveux verts. »

  • « Quelle condition ?» dit l’amoureux

« A la seule et unique condition suivante : que vous donniez vous-même les graines à mademoiselle Pleulouse »

Dans la main de Monsieur Boulehaut les graines sont soudain présentes. En deux trois pas il entre dans la caverne mais qui arrive sur ses talons  ? Monsieur L’Orgrelaid lui-même. Dans un rugissement effroyable il hurle « que faites-vous là, ces graines sont empoisonnées

  • « Mais non, mais non » chante Monsieur Boulehaut

  • « Je ne vous crois pas », hurle Monsieur L’Orgrelaid et il attrape toutes les graines pour les avaler d’un seul coup. Alors sa gorge gonfle gonfle et il éclate.

c’est la confusion, tout le monde se précipite pour trouver la graine unique, mais comment la reconnaître ?
Pendant ce temps une seule graine se pose sur la tête tondue de Mademoiselle Pleulouse. D’un seul coup elle retrouve tous ses merveilleux cheveux verts.

Elle passe une main légère dans ses longs cheveux verts. Monsieur BouleHaut ramasse sur le sol un morceau de tissu blanc.
« N’est-ce pas le mouchoir de nos amis Saules Pleureurs ? »


Tous les Boulhaut applaudissent sauf Scratch qui se réveille et demande

  • « Mais pourquoi applaudissez-vous ? » 

Ils lui répondent,

  • « Suis-nous et tu sauras le fin mot de l’histoire »


C’est vrai notre histoire n’est pas terminée.
Tous les BoulHaut rentrent chez eux. 
En chemin sur qui butent-ils ? 
Sur la rivière sans pont ! Comment faire ?
Monsieur Boule-Haut secoua le mouchoir.
Les Saules-Pleureurs qui ne pleuraient plus pleurèrent de joie et tout contents croisi croisa, ils croisent leurs branches  en créant un pont d’un seul tissage. 
Les Boulhaut traversèrent. Ils poursuivirent leur trajet. 

Ils passent sous les chauves-souris toujours  suspendus en l’air et immobiles comme des statues.

IIs passent prudemment près du bûcheron qui ne bouge toujours pas. 


V - La liesse, la joie, le bonheur

Arrivés au village de Patanksa c'est la liesse pour tous et toutes. Le clocher s'en empare, ses cloches sonnent à tout va et Monsieur Boule-Haut et Mademoiselle Pleulouse pénètrent dans la chapelle. C'est le mariage.  Scratch est très fier : il appose sa signature dans le Grand Livre des mariages : il est leur premier témoin.
Pan pan pan pan 
pan pan pan pan
pan pan pan PAN…..

Et la fête a commencé. Le tambour roule l'information rhâ rhârhârhâ rhâ rhâ   grand banquet pour tout le monde au village de Patanksa. Jusqu'au dernier des mendiants personne n'a été oublié, pas même, je crois bien, les chauves souris.
Kig ha far et Kouign aman, cidre doux et couchant  si vous tendez l’oreille les amis, je crois bien que Yann est monté sur sa barrique et qu'il joue de son accordéon ; je crois bien qu'il entame une gavotte et que tout le monde se met en place pour gavotte ! Allos-y les amis, entrons dans la danse, gavottons aussi. 


S’ils ne sont pas morts Pleulouse et BouleHaut sont toujours vivants : les Boulhaut et Scratch, auprès d’eux, tout heureux.

Oeuvre à deux voix et quatre mains et pas posthume de Aurore E. et Lania conteuse
Si la vidéo fonctionne, sachez qu'elle a été prise à Saint Suliac en août 2015 par moi-même, Lania, un très joli moment de bonheur.
25 août 2015