samedi 28 juin 2008

Soirée musique arménienne et poésie


Une fée verte était là avec les filles d'Erevan. Elles attendaient la neige, s'envoyaient des bisous sous les rayons de soleil et l'une surtout à Gwen, le fils. Le train passa devant le jardin. Kavor se tenait debout. On écouta Karavan. la Fée et les filles du Karbagh dansèrent ierich.

vendredi 27 juin 2008

Quand les filles suivaient la fée verte de Erevan

Pas si mal tout de même : on a bien fait de venir. Ah la musique arménienne, c'est comme l'herbe éguerrante dirait Denise en moins effrayant Excellente l'idée de la diagonale









Comme elle est belle. Faudrait peut-être que j'accorde mon pas à son pas ! Suivez... suivez-suivez-moi, sui-vez sui-vez moi ......






Quand la fée apparut ce fut la stupéfaction et l'invitation : "Et s'il nous prenait l'envie de la suivre !"



Presque la fin mais pas encore

Soirée d'introduction à la musique Arménienne



Aux instruments : Nechean Manoukian (voix et percussion), Edgar Manoukian (clarinette)

Sur le chemin ils se rencontrèrent et se firent un bisou. Le soleil nous montra la direction et nous allâmes chez Gwenn (paroles de cette dernière : Nechean, musique : dgar)
Mon fils dit l'aîné en lui ouvrant ses bras "Ouvre la fenêtre". Et Le train passa devant le jardin (idem)
Les filles d'Erevan toutes habillées de vert dansèrent. Sous le soleil elles espéraient la neige. Kavor fut témoin au mariage et il joua Karavan (à la mémoire du génocide arménien de 1915).
On dansa une danse Ierich
et se présentèrent les filles du Karabagh.
Vous venez de les découvrir sur l'article précédent.

jeudi 26 juin 2008

dimanche 22 juin 2008

Gilles Lapouge




Je ne résiste pas à vous offrir ce lien -un peu commercial c'est vrai, mais après tout, ses livres existent en bibliothèque- Je suis contente de l'avoir vu, une fois, de lui avoir parlé deux fois. Chaque fois aux Etonnants Voyageurs. Je me sens très proche de son besoin de mirages.http://www.lire.fr/portrait.asp/idC=35821/idTC=5/idR=201/idG=3 Et si proche que j'aimerais"le recevoir" dans une bibliothèque of course, lire certains extraits de ses ouvrages et l'écouter parler. Il me fait sérieusement rire. J'ai toujours été ailleurs -surtout sans bouger- Je n'ai jamais été aussi près de mon rêve. J'ai ses coordonnées. Données par lui, en personne et sourire et toute proche de Rufus. Il me vient une idée à l'instant même. Chut. Vous la ferai savoir. En attendant, ne le lisez pas trop. Sinon. Quoique ! (Deuxième illustration : vue de mon balcon, station Les Arcs, les Alpes tout schuss hum, ça rafraîchit !)

Fête de la musique ? mais où est-elle ?


Malgré moi mes pas me mènent, pour cet évènement, des bords du canal de ma ville à son parc qui n'est pas celui de Montréal.

Ils se posent sur une terrasse hispanisante. Je suis témoin d'un enfer. Une musique amoureuse odieuse. Comment une jeune femme délicieuse peut-elle accepter de tels discours de la part d'un quarantenaire déjanté ? Pas fameux.

Un peu plus haut, guère d'écho

Rue de Thoëtpen, duo sympa

Place Tazen's, un DJ agressif

Rue de la Thionvitasi, par dessus la foule, des bras levés témoignent d'un rythme endiablé

Rue Lanimeu, ça tchatche aux terrasse

Place Tchif, une scène énorme très sonorisée et, "scotché", beaucoup de monde. La nuit tombe. Rue Lameuni, dans une encoignure, sous bulles de savon, un groupe guitare, percussions, flûte, saxophone, interprètent des airs années cinquante. Mes pas m'arrêtent. Je respecte leur choix. J'écoute puis, comme "appelés", ils poursuivent vers la cathédrale. Attaquent sans vergogne par l'escalier de sa face Nord, sans question, sans raison vaut parfois mieux qu'avec raison, preuve en est -pour ceux qui apprécient- un fameux duo piano-orgue à la partition bourrée de repères inattendus dans ce lieu. Clôture de l'événement sur les voix angéliques d'une chorale lyrique, toute de noir souligné d'un filet rouge ou or ! Le paradis.

Décollage, retour au Balconnier. "Zénithude"

Fête des Ânes à Saint Jacques de la Lande


Il y a toujours un pitchou que les mots hypnotisent, les mots ou le son ou le sens, allez savoir. .. ou lire avant lui Nazreddine (Les Petits Albums du Père Castor)

... Il était une fois une grenouille, une souris, une perdrix, un lapin -celui-ci- une taupe et un mouton qui s'inquiétaient à propos de leur copain l'âne.... Pourquoi avait-il l'air bizarre. "Ah c'est vrai ça disait....
Mais où sont-ils les ânes Dominique ?
:-(

vendredi 20 juin 2008

Aujourd'hui 20 juin 2008, j'ai rencontré Enora et son Papa


Encore toute imprégnée de mes recherches sur la lenteur pour traduire aux Champs Libres "Le bonheur de ne rien faire" à ma manière, il me saute aux yeux que le bonheur est là, devant moi. Il marche tranquillement "à quatre pattes". Il est un immense Papa et sa petite fille, toute vêtue de rose. A vue d'oeil et de dos, à peine deux ans.

Un Papa tranquille, qui d'une main légère respecte le pas de son enfant. Mignon. A leur hauteur je dis "Bonjour". J'apprends qu'elle s'appelle Enora.

Enora et son Papa. Vous savez quoi ? Il me demande en souriant si je sais où se trouve une boulangerie ! J'adore les boulangeries. Je serai capable d'aller à pied jusqu'au bout du Morbihan quand je m'appelle "La Petite Marie" (référence perso par rapport à une de mes interventions sur le pain, le temps, la vie) La boulangerie n'est pas tout prêt. Le projet est abandonné. Ils continueront leur promenade

Un brin de bout de paroles plus tard et ils me rappellent tous deux la merveilleuse randonnée coréenne intitulée "Quatre Points et demi" chez Picquier Jeunesse C'est un album charmant et délicat, une histoire sur le temps. Album ou histoire, ils racontent tout ce qui s'est passé ce jour où une maman a demandé à sa petite fille de demander au voisin "l'heure qu'il est" : pendule, voisin, poule qui boit, fourmis qui s'affairent, libellules qui volent. Et l'heure dans tout ça ?.... Comme aujourd'hui, bénie. Au revoir Enora, au revoir Papa d'Enora. Ici c'était Lania. http://www.editions-picquier.fr/catalogue/?cid=15

jeudi 19 juin 2008

Balconnier pêcheur de nuages pour vous


Et ça marche.
Objectif : un été sans nuages dès le 21 juin, fête de la musique.
Mais avant,
ce 20 juin
dès 20 h 45 rendez vous au bar Le Swan, quartier La Poterie, face au supermarché.
Pourquoi faire ?
Pour tendre l'oreille aux envolées de la chorale
Les P'tits Potes
OK ? Bonne idée.
J'irai aussi.

Contes, poésies, musiques d'Arménie avec l'association XAVIER GRALL

L'association culturelle Xavier Grall présente deux soirées

le mercredi 25 juin 2008
"Conte et poésie"
en compagnie du poète Beltram CARLO
et de la conteuse LANIA
&
Le jeudi 26 juin 2008
"Poésie et Musiques d'Arménie"
en compagnie du poète Beltram CARLO,
et de deux musiciens français d'origine arménienne
Les deux soirées se dérouleront
à la Maison de quartier de Villejean
dès 20 h 30

Entrée : 5 euros
Venez nombreux.
L'association Xavier Grall

Réservations : 0223467060 ou 0668106887

mercredi 18 juin 2008

Coup de foudre Carla Bruni chanteuse in Sol en cirque

Je ne peux m'empêcher de le conseiller aux mamans des petits rennais et pourquoi pas à leurs maris ou amis en leur compagnie (Pôle Jeunesse rez de chaussée cubes CD face au comptoir d'accueil N0 710 A.SOL, livret compris) : c'est un conte, tout ce que j'aime ; musical, un must ; il y a Baguian, (j'adore) et Daniel Auteuil (que j'apprécie : il est le narrateur) Francis Cabrel et Henri Dès, Catherine Lara et Maxime Le Forestier, Claude Nougaro et Alain Souchon, Anne Sylvestre, Laurent Voulzy et Zazie, presqu'une poésie supplémentaire rien qu'à l'énumération de leurs seuls noms. Puis il y a les autres que je découvre, dont Carla Bruni La Taupe modèle (rigolote ou sérieuse ? Ce n'est jamais la réponse qui est intéressante mais la question). Bref, pour revenir au conte, sachez-le
Eléphant est big malade... On ne sait pas ce qu'il a Mais ça va pas Il a plus la banane
L'affaire est sérieuse, appel sur radio, il faut trouver la pierre molle...
Pour le reste prenez les grands moyens faites un tour aux Champs Libres Pôle Jeunesse (ou d'autres bibliothèques et Médiathèques) Ou offrez-le. Rappel du titre
SOL EN CIRQUE

mardi 17 juin 2008

Tout est dans la question à Locuon


On ne faitpas que conter ou musiquer ou artisaner ou peindre à Locuon, le jour du peit patrimoine, : on se restaure aussi, et même on y boit. Preuve en st. Merci de nous avoir substanté.

.... L'enfant regarda le sculpteur plusieurs jours durant. Au septième il osa sortir les mains de ses manches pour attraper l'une des siennes..... "Comment as-tu deviné qu'il y avait un clocher dans cette pierre ?"
"Rejette-moi à l'eau tu auras un cadeau" dit le poisson à cet autre enfant qui n'avait pas de nom.... (Je remercie Yves Pinguilly pour son ouvrage "Les contes de Bretagne" chez Nathan
Depuis très peu de temps "vit" en ce lieu intime, une femme remarquable, longtemps cheville ouvrière de cette journée (en compagnie de Bernard mon hôte et bien d'autres -saladières et pâtissières...) d'après ce que mon petit doigt m'a dit. Pensée émue pour Jean.
Merci à tous ceux présents sur ces trois séries de photos, félicitations aux "gagnants" et à tous les participants.
A une autre fête des couleurs, avec des textes pour Pitchoux, promis et pour leurs Parents aussi. Pitchoux, Parents : même lettre majuscule pour avoir la Paix en ce lieu délicieux : Locuon.

Mais où va-t-elle ?

Il était question de peinture, elle conta des histoires de peintre, de peinture, de couleurs et de dragonsElle aurait aussi bien pu raconter l'histoire du Parrain du fils de Louarn. A envisager sur ce lieu, le portrait du serviteur de la Mort et celui de la Mort. Ne nous accompagne-t-elle pas au cours de notre vie ?

Clocher de Locuon nouvellement dressé


Qu'est-ce qu'elle montre ?

L'itinéraire pour visiter le 7ème ciel. Simplissime : emprunter les marches de pierre et s'appuyer sur la balustrade verte. Comme dirait le petit Wambat, c'est tout !

lundi 16 juin 2008

A Locuon il y a....


Un petit lieu merveilleux : le cimetière et son église, nouvellement recoiffée.

Ce dimanche 15 juin 2008, s'y rendirent, en famille ou solitaires, quelques peintres amateurs de Quimper, Guémené, ou d'ailleurs, n'ayant eut à propos de météo aucune peur. Inutile. Il existe sur ce patelin un exceptionnel micro-climat pour la Fête des Couleurs et celle du Pardon du mois d'août.

Amusant de remarquer que, comme dans le conte persan, il y avait deux équipes : celle des colorés et celle des obscurs. Les premiers demandèrent une multitude de pinceaux parmi les plus sophistiqués. Les deuxièmes ne demandèrent rien... -hi hi, comprennent ceux qui se reconnaissent sur les photos, ceux qui n'y sont pas -tout ne rentre pas dans un petit numérique ah ah ah- et celui qui les prend (Si quelqu'un rit à cet instant précis, c'est lui !)


Un p'tit tour du côté de Babar, le petit éléphant


http://www.anacrouse-betton.com/page3/page3.html et Isabelle Lecerf Dutilloy avec laquelle je reprends le fameux texte posé sur la musique de Gérard Poulenc.

dimanche 15 juin 2008

Où c'est Locuon ?

Réponse des uns et des autres : à 1 h 45 de Rennes -au pire- en partant de Pacé ! Bon j'ajoute un quart d'heure de plus vu l'endroit où j'habite et je regarde ma montre. J'ai mis trois heures ! Elève douée.
Il me faut un fautif
Qu'est ce que vous racontez, mais non ce n'est pas mon moteur : ma 309 is perfect, but Maryvonne don't. Elle, il lui faut un GPS. Pas de GPS. Alors il lui faut une carte. Pas de carte. Tu vas faire comment Lania ? Avec ma mémoire tiens pardi ! Elle marche encore. Mais elle se laisse influencer : à force de s'arrêter pour demander 'Où c'est Locuon ?" on a pris du retard. Faut dire qu'il y avait de quoi s'inquiéter, personne sut répondre à notre question "Où c'est Locuon ?"
Vous qui passez ici sans "mouvoir" désormais vous saurez : c'est à 175 km des Monts d'Arrrêe (ceux de Rennes bien sûr), par Pontivy, Gourin, Guémené et aussi Rostroenen, Loudéac, Rennes, aller-retour.
Que peut-on y découvrir : une bande de passionnés de pierres, ou moulins, ou calvaires, ou hauts-lieux, si particuliers qu'on ne peut que comprendre ces passionnés et répondre d'un ou plusieurs pinceaux au désir de leur offrir une trace colorée. The must : la chapelle St Yon, son nouveau clocher, et son délicat cimetière, et en contrebas deux fabuleux espaces "naturellement paysagés". Et maintenant que vous savez où c'est Locuon, rendez-vous-y ! Y a pas que la France tout de même. Y a Locuon, le jour du petit patrimoine, c'est grand. L'an prochain, tous à vos chevalets.

samedi 14 juin 2008

A partir de 10 mots travail d'élève Vietnamien de 11 ans

Un arbre fabuleux
D’après 10 mots pour conter et Huynh Thi Trang Ly

Autrefois, en Perse, un jeune prince monta sur le trône. Orgueilleux il devint un véritable despote. Rapidement il apprit que quelque part dans le monde un pays possédait l’arbre aux abricots d’or et aux feuilles d’argent : il n’eut plus qu’un seul désir, le posséder..

Il dépêcha plusieurs soldats dans de nombreux pays pour chercher ce trésor.Les uns après les autres ils revinrent bredouilles. Le roi furieux fit battre les soldats et les emprisonna. Certains, la plupart pleurèrent sur leur triste sort.

Parmi eux se trouvait un très jeune homme qui avait pour nom Bachi Bouzouk. Comme il avait plusieurs fois fait rire aux larmes sa majesté et toute la famille royale, il était devenu premier clown de la cour du roi. Ce n’est pas pour cela qu’il aimait le roi. Bien au contraire. Il le détestait. Et d’autant plus que lui aussi il avait eu connaissance de ‘larbre aux branches d’argent et aux abricots d’or. Sa grand-mère lui avait parlé de l’endroit merveilleux où il poussait. Lui aussi désirait le trouver.A force de faire marcher sa tête, il trouva le moyen de s’évadeer de la prison. Il ne fut plus possédait que par une seule idée : retrouver avant quiconque le fameux abricotier.

Il chevaucha longuement... de ville en ville… de hameau en hameau… Un soir, il erra dans une épaisse forêt… Il décida d’y passer la nuit et de repartir le lendemain dès l’aube. Mais avant il chercha un abri durant un moment… Il trouva une grotte assez profonde non loin d’une plaine sillonnée par un cours d’eau. Il alluma un bon feu dans la grotte et s’allongea pour se reposer … Il somnola… Quand il crut soudain entendre des rires…Il ouvrit doucement ses paupières…Une dame se tenait assise auprès du feu et là-bas, par l’entrée de la grotte, il pouvait voir deux petits enfants, garçon et fille, les pieds dans l’eau du cours d’eau. Ils se barvouillaient le visage. Il interrogea la femme.
-Qui êtes - vous ? Que faites- vous ici?
- Et vous-même jeune homme,lui répondit-elle, qui êtes- vous? Que faites- vous dans mon royaume?
-Dans votre royaume? Répéta-t-il d’une voix étonnée
-Oui, cette grotte est dans une forêt qui m’appartient. Alors, que me répondez-vous ?
-Je passais par ici. J’étais fatigué. La grotte tombait à point. Je suis à la recherche de l’arbre aux abricots d’or et aux feuilles d’argent.
- Si vous voulez le trouver jeune homme, il vous faudra beaucoup de courage. Il vous faudra manier l’épée d’une seule façon : lestement et rapidement. Vous devrez vaincre un étrange animal et venir à bout d’une très haute montagne.
-Si vous voulez me faire peur madame, sachez que vous n’y avez pas réussi. Indiquez-moi seulement l’endroit et je m’y rendrai aussitôt. Elle vit bien qu’il ne fanfaronnait pas. Il était seulement sûr de lui. Elle lui montra d’un doigt le début d’un sentier et déclara
-Demain, au lever du soleil, vous suivrez ce sentier.
Il la remercia. Comme ses paupières s’alourdissaient il s’endormit de nouveau. Quand il se réveilla, la femme et les deux enfants avaient disparu. Il se leva et emprunta le sentier indiqué. Il marcha longtemps. Tout au bout de ce temps il découvrit à l’horizon les contreforts d’une très haute montagne.
Il se mit à galoper le plus vite possible bien décidé à arriver au pied de la montagne. Comme il y arrivait il entendit comme un gémissement. Il tendit l’oreille. Quelqu’un appelait à l’aide. “Au secours! À l’aide!” Il tourna la tête de tous les côtés et aperçut soudain un petit oiseau blessé à l’aile qui gisait au bas d’un rocher. Il s’approcha et le ramassa. Quelques instants il lui avait pansé l’aile.
Je te remercie de m’avoir soigné jeune homme. J’ai à te parler maintenant, écoute-moi. Je sais que tu désires parvenir au sommet de cette montagne. Mais le maître de ces lieux ne le désire pas. Ce n’est pas après toi qu’il en a c’est après tout le monde. C’est pour cela qu’il a jeté une malédiction sur tous les chemins qui pourraient y mener. As-tu remarqué toutes les statues de pierre qui se dressent tout le long de ce chemin ?
Le jeune homme hocha la tête un doigt sur son menton. Loizo poursuivit « Ces pierres ne sont autres que les corps des jeunes audacieux qui désiraient parvenir au sommet de la montagne. Le maître des lieux les a statufiés. Il faut que tu m’écoutes. Si tu ne m’écoutes pas tu connaîtras le même sort que celui des audacieux jeune homme..

- Je comprends dit le jeune homme, parle Loizo, je t’écoute. Que dois-je faire ? -

- Suis-moi. Le maître des lieux est un démon. Il a gardé pour lui et pour ses serviteurs un petit sentier tout plein planté de ronces et d’épines. Tu dois savoir que je ne t’en indiquerai que la direction. Je ne t’accompagnerai pas. Tu devras le suivre tout seul. Mais si tu le suis, saches que tu parviendras à un château. Et si tu parviens qu portail du château saches qu’un monstre fabuleux t’attend pour combattre avec toi. Et tu devras le combattre. Alors soit tu mourras soit tu ne mourras pas. Mais dans ce dernier cas sache que tu devras détacher de son cou la clé passe-partout qui y pendra. Elle seule te permettras d’ouvrir le portail et de pénétrer dans le château.
Le jeune homme remercia Loizo mille fois et lui demanda de se mettre en marche « Je te suis » dit-il.
Ainsi, le petit oiseau emmena Bachi jusqu’à l’entrée du chemin de ronces et d’épines. Puis il s’envola. Bachi entreprit de suivre le chemin. Il dut lutter plusieurs fois contre els ronces et les épines qui lui lardaient le visage et le corps. Mais bientôt il arriva aux abords du château. Un feu d’artifice or et argent mêlés illuminait les entrailles du château. Mais en réalité ce n’était pas un feu d’artifice c’était un arbre lui-même qui brillait de toutes ses feuilles d’argent, de tous ses abricots d’or. C’était l’arbre que le roi cherchait et qu’il cherchait aussi. Bachi resta muet d’admiration devant son incandescence flamboyante. Mais un temps seulement. Car soudain un rugissement le fit sursauter à s’en retourner. Il se retrouva face à un monstrueux animal à trois têtes qui tenaient leurs lippes relevées pour montrer leurs affreuses dents longues et pointues. Ses longues pattes se terminaient par des griffes pointues et très acérées. De ses trois gueules sortaient des langues noires, infiniment longues et pointues, comme des lassos qui n’auraient d’autres objectifs que de saisir leur adversaire. Le monstre poussa un rugissement infernal et se précipita sur Bachi. Le jeune homme aussitôt, sans perdre de sang froid, s’empara de son épée et se rua vers le monstre pour lui donner un coup bien placé à droite et un autre coup bien placé à gauche. Il lui échappa de justesse en se faufilant entre ses pattes et sans perdre une minute il se retourna et coupa l’une des trois têtes de la bête. Celle-ci lança un énorme rugissement sous le coup de la douleur. Bachi était leste et adroit. Le monstre était gros et lourd. Bachi se déplaçait tantôt en avant, tantôt en arrière. Le monstre se retournait difficilement à cause de sa lourdeur et aussi de sa douleur. Bachi en rpofita pour envoyer un nouveau coup d’épée bien tranchant. La deuxième tête tomba.
Le monstre surpris poussa un nouveau cri de douleur et recula de quelques pas. Le jeune homme en profita pour bondir en avant et plonger son épée au milieu de la dernière tête du monstre. Des flots de sang se mirent à couler.… Le monstre chancela un instant puis il s’effondra, raide mort.
Bachi se précipita et de ses doigts chercha la clé passe partout. Quand il la trouva il ouvrit vivement le portail et s’avança pas à pas vers l’arbre miraculeux. Soudain une petite musique se fit entendre. Et ce qu’il vit lui fit se demander s’il ne rêvait pas. Il se frotta les yeux. Quand il les ouvrit de nouveau ce fut pour penser qu’il ne rêvait pas. L’arbre bougeait. Il se transformait sous ses yeux. Il prenait forme humaine. Il devenait jeune femme. Il devint belle jeune fille qui se mit à lui sourire et à lui parler. Comment l’appelait-elle ? Cette fois il crut que ses oreilles entendaient des voix. Mais non, elles n’entendaient qu’une seule voix et cette voix disait « Mon amour comme c’était long de t’attendre ! »
A cet instant précis Bachi reconnut à son doigt une bague qu’il n’y avait jamais vue. Il la retira et la passa à l’un des doigts de la jeune femme.
-“Accepte ce bijou belle enfant, lui dit-il, il appartenait à l’une de mes aïeules ! »
Veux-tu l’accepter?”
Pour toute réponse elle tomba dans ses bras en murmurant « oui, mon bien-aimé je l’accepte »
Et ils s’embrassèrent tendrement. Comme la musique entama une valse brillante, ils se mirent tous deux à valser, valser et valser encore.… Quand elle lui demanda « Comment t’appeles-tu ? » il répondit « Bachi Bouzouk ! »
Elle le regarda en répétant « Bachi Bouzouk ? » Elle éclata de rire et dit « mais c’est un nom de clown Bachi Bouzouk, alors à partir d’aujourd’hui amour à moi, tu seras mon Bachi Bouzouk de clown à moi ! »
Il la serra très fort dans ses bras et l’emporta dans une valse à mille temps qui peut-être ne s’est toujours pas arrêtée à ce jour.
Et s’ils ne sont pas morts, peut-être valsent-ils encore !…

mercredi 11 juin 2008

Aujourd'hui "Le bonheur de ne rien faire aux Champs Libres"

Shttp://www.google.fr/search?sourceid=navclient&hl=fr&ie=UTF-8&rls=GGLJ,GGLJ:2006-49,GGLJ:fr&q=les+champs+librese termina dans le grenier de Monsieur Nostoc pour découvrir son secret
Avant un inspecteur Sanglier visita l'école des Paresseux pour "les mettre debout"


Et avant encore, on compara deux façons de voyager : en travaillant pour payer son billet, ou à pied pour
récolter toute sorte de souvenirs et
pourquoi pas des mûres ? En veux-tu une, mon ami(e) ?


Déplacement sur place en trois heures pour ramener l'heure à maman "Maman, le monsieur a dit qu'il est qutre point et demi !"


Il s'en est passé des choses en chemin







Attention parfaite du public


Un peu de chiffres pour commencer c'est parfait pour flemmarder !
(au hasard : 3, 4, et 5 furent choisis, soient, le coquelicot, le lapin coucou coucou et le coquelicot)







Mais où va-t-il Wambat ? En haut de la colline pour voir sa maman qu'il a perdue !






Wambat creusa creusa creusa et le kookabura, le wllaby et l'émeu le rejoignirent pour échapper aux flammes. Il chanta sa berçeuse "je creuse des trous, des petits trous, je creuse pour vous, j'creuse des trous, des p'tits trous, je creuse pour nous !"



























Jacob était plus petit que son frère Sydney, sa soeur Rose, sa maman et son papa....














lectures prises sur le vif de la lenteur

samedi 7 juin 2008

R peinture, à Maurepas....

au cours de la semaine de l'amitié en Juillet, organisé comme chaque été par ATD QUART MONDE Rennes il y a trois ans.
A prendre sur le vif des sujets : effet de groupe réussi. Rires assurés. A bientôt.
Déposé aujourd'hui, parce que j'ai croisé l'une des enfants qui m'a rappelé son plaisir -et le mien aussi-
C'est un animal : à votre avis, lequel ?

Au bout de sa main...


le site de Franck Hamel, son meilleur ami rennais de longue date. Rendez lui donc visite

Quand Lania lisait à Maurepas


de la poésie le chat ouvrit les yeux et la lune y entra.... photo de Franck Hamel

C'est beau tout de même une conteuse dans un pré


il y a fort longtemps, un siècle déjà : brrrrrrrrrr ! Malgré tout, même pas froid dans le dos ! Sinon, comment expliquer un fiston de 34 ans et une frangine à lui, de près de 20 ans, n'est-ce pas ? Il n'empêche qu'elle était belle la pitchoun, adorablez-la (pouf pouf, ça lui reprend, elle se monte le jobinot de nouveau ! ) Oui, et à se marrer toute seule. Se marrer tout seul, c'est bien la destination d'un blog auquel on ne fait pas de publicité. Mais quand on y pense partir d'un pré pour arriver sur un balconnier : pas si simple mais distrayant.
Au fait, aujourd'hui j'ai appris que le chômage avait bigrement diminué surtout pour les 45-55. Tant mieuxpour eux car pour plus âgés, si par malheur ils connaissent l'ANPE, c'est portes ouvertes, dans le sens de la sortie "Voyez-vous à votre âge, c'est fini, vous ne travaillerez plus jamais, alors sortez du système !" Pas étonnant que le chômage baisse. Finalement, en dégageant ils font une bonne oeuvre et en plus ils pourront aller dans le pré pour rêver grâce aux nuages ! Et d'un nuage à l'autre, on parie : ils vont devenir conteurs. Un mal pour un bien quoi ! Pas si mal Petit Nicolas. Signé : Lajoëlle !

Photo-nostalgie: cinquante ans auparavant mas o meno

A ma droite, mon frère Serge ; à sa gauche sa soeur Joëlle, autrement dit, celle qui rédige aujourd'hui En ce temps-là
notre mère nous avait appris un fameux jeu vidéo : "Vous regardez les nuages mes chéris et vous imaginez qu'ils ne sont plus nuages : que sont-ils ?"
On restait des heures dans le pré. Aucun des deux n'y voyait la même chose, dans les nuages : on avait donc les options doublées, triplées, quadruplées et j'en passe. Nous opuvions déjà mettre au point les scénari les plus déjantés. Forcément Il s'est mis à écrire rapidement et Je lui ai emboîté le pas, dès que j'ai su correctement tenir un crayon sans effacer. Premier plaisir immense, quelques années plus tard, en cinquième précisément : lecture à haute voix ..... de ma propre phrase. "Un chef d'oeuvre" disait la professeur de français de son nom, Madame Castelnau. Femme fabuleuse, qui roulait des "r" gros comme les cailloux de la Garonne : à couper au couteau. Ceux-là même qui valurent à mon amie Evelyne tout droit descendu de son Alsace natale, 43 fautes lors de sa première dictée. Effondrée qu'elle était, elle, la meilleure de sa classe de français quand elle était dans l'Est. Mais...., un département différent et tout vous est troublé par faute d'accent ! L'accent ! Bon, revenons à la phrase. J'entends encore la professeure (on aurait eu une faute en ce temps là si on avait écrit "auteure" -et de vous à moi, franchement aujourd'hui cette féminisation à outrance, je la trouve déplaisante : ce mot me semble grossier écrit ainsi, idem pour écrivaine d'ailleurs : il y a de la défaite dans sa mise au féminin. Comme si ça changeait quelque chose) Mais bon je ne referai pas l'histoire des mots, revenons plutôt à ma phrase et au commentaire de la prof "tout y est : l'obserrrrrvation, la prrrrrrrrrrécision, le rrrrrrrrrrrythme ; on le voit le félin, on l'entend votrrrrrrre lion, c'est au point qu'on s'attend à ce qu'il nous saute dessus ! Rrrrrrrrrrr j'insiste pas sinon il va me sauter au visage. Conclusion : c'est à cause de ma mère que j'ai eu de l'imagination. Un temps, je lui en aurais voulu. Aujourd'hui je lui dis merci.

Soirée Mira Baï aux Champs de Mars







Mais pourquoi ai-je oublié mon appareil photo, zut zut et rerezut, car si je l'avais eu, j'aurais eu de belles, pardon, je voulais écrire "de somptueuses" photos à déposer ici-même. (oh la prétentieuse, je l'écris avant que vous ne le pensiez -sourire- Belle soirée. La musique indienne j'adore : mes oreilles se sont ravies -elles rêveraient d'instruments "en bois, cordes et sons"- et amusées à écouter les multiples cascades qui se déversaient ici et là grâce au bruissement des grelots. Mes yeux se sont plus ("s" ou pas, je ne sais plus soudain) à déguster les couleurs et les plissés, les bras levés, tendus, offerts et les jeux de doigts et de pieds -par exemple l'orteil droit du papa du bébé, époux de la maman de l'enfant, propriétaire de la sublime robe miroitante. Mes yeux se sont grisés à observer le travail à l'identique de Catherine et Yvon : dédoublement fantastique de leurs deux corps dans une symétrie parfaite malgré le rythme insensé de leurs déplacements. Excellent. Je suis bien contente d'avoir fait le stage en janvier grâce à Destination, déjà Dix Ans à Villejean. J'ai pu comprendre d'une autre façon les chorégraphies. D'où mon assurance pour dire que mes photos auraient été fameuses -oh la grosse tête. Mais oui, parfois j'aimeie me monter le jobinot comme on dit à ... T.....se. Ces commentaires, pour la partie dite "classique".

Pour la deuxième partie de la soirée, et l'ambiance Bollywood, bonjour le nouvel éblouissement : vives, les couleurs ; généreux, le sourire des danseuses. Celui du Maître de danse -papa du bébé si j'ai bien observé-, sa façon de se déplacer, sont remarquables. La danse des bougies était un délicieux régal, un intermède subtil. Comment ça c'est déjà fini ? Que le temps passe vite en votre compagnie Mira Baï.

Dernier témoignage sur le vif : l'émotion jusqu'aux larmes que m'a traduite l'amie qui m'accompagnait lors du dernier salut. Je suis d'accord avec elle. J'ai à l'instant pensé que je recevais un cadeau, mieux, une offrande, à la destination de chacun et chacune.






Plutôt fort non. Merci à vous tous et toutes de Mira Baï (Qui veut dériver vers les photos peut cliquer sur http://picasaweb.google.com/Yvon.Mira.Bai/PhotosSpectacles2008

vendredi 6 juin 2008

A l'africaine mais en Inde, un rendez-vous sublime au dernier moment

Bonjour à tous et toutes
Zut zut, j'suis en retard
Zut zut, ce billet était resté bloqué dans mes brouillons ! Mille pardons Yvon.
S'il reste de la place, c'est ce soir
Vendredi 5 Juin, à la Maison du Champ de Mars, (différent de la salle du 4Bis)
Tarif sur le site MIRA BAÏ -
Cette compagnie "Amateure" -qui fait parce qu'elle aime- vaut le détour : costumes, musiques, mouvements, déplacements, couleurs, profusion, foisonnement, constellations : une soirée magique, sûr et certain.
A ce soir la Cie, avec plaisir. Lania

mercredi 4 juin 2008

A partir de l'album "Les petits bonheurs du pré"

Quand Rose
arrose au soir
à l'arrosoir
elle fatigue
Fatiguée d'arroser Rose ?
Fais une pause !
Croque un radis rose Rose.


Artichaut
Blaireau
Coquelicot
Dodo
Escargot

ôoooooooo
rien que rimes en o !
Sauf pour toi ! dit Artichaut
et toi ! dit le Blaireau

Et toi qui lis ceci
sais-tu pourquoi ?

mardi 3 juin 2008

Los diez perritos, libre traduction française de Lania

Les dix chiots
J'avais 10 chiots
L'un s'en alla au salon Bio
N'en resta plus que 9
Parmi les neuf qui restèrent
L'un détala vers la ville d'Elboeuf
N'en resta plus que 8
Parmi les huit qui restèrent
L'un prit la fuite
N'en resta plus que 7
Parmi les sept qui restèrent
L'un partit danser à la guinguette
N'en resta plus que 6
Parmi les six qui restèrent
L'un disparut cueillir des myosotis
N'en resta plus que 5
Parmi les cinq qui restèrent
L'un rejoignit les ornythorinques
N'en resta plus que 4
Parmi les quatre qui restèrent
L'un entra chez le phoniâtre
N'en resta plus que 3
Parmi ces trois qui restèrent
L’un rejoignit le cheval de Troie
N'en resta plus que 2
Parmi ces deux qui restèrent
L'un me quitta franc-jeux
Ne resta plus que le dernier.
Il disparut en février

Ne me resta plus un seul...

.... De mes dix chiots
Lania
Pays des rennes, ce mardi 3 mai 2008

dimanche 1 juin 2008

Para Kahina ma nouvelle petite amie,

Elle a "crois" ans, elle parle anglais, espagnol et français. Elle s'appelle Kaïna. Quand elle voudra -aujourd'hui elle n'a pas voulu et parce que les enfants ne peuvent pas être enfants rois sans l'intervention erronnée des adultes qui les entourent, j'ai respecté son désir, donc quand elle voudra je la prendrai en photo si sa maman est d'accord. J'en profite pour lui offrir quelques paroles en espagnol : El titulo : "Diez perritos" o tambien Diez "Pim pon" como el de su abuelita francesa que conosco muy bien porque -es un secreto- a veces el hizo... en casa mia (pero no hay que decir mas : fue para que se rien... (merci d'excuser les "fôtes" d'accents : me hacen falta surtout sur les "o" et pour les "a" où il s devraient être dans l'autre sens)

Diez perritos
Yo tenia diez perritos diez (10)
Uno se metio en la nieve
No me quedan màs que nueve (9)
De los nueve que me quedan
uno se comio un bizcocho
no me quedan màs que ocho (8)
De los ocho que quedaban
uno se metio en un brete*
no me quedan màs que siete (7)
De los siete que quedaban
uno ya no lo vereis
no me quedan màs que seis (6)
De los seis que me quedaban
uno se mato en un brinco* (en sautant)
no me quedan màs que cinco (5)
de los cinco que quedaban
uno se quedo en un cuarto
No me quedan màs que cuatro (4)
De los cuatro que me quedan
uno se volvio al revéz
No me quedan màs que tres (3)
De los tres que me quedan
uno se murio de tos
No me quedan màs que dos (2)
De los dos que me quedaban
uno se volvio tuno* (il devint voyou)
No me quedo màs que uno (1)
Y el que me quedaba se fue al parque,
y ya no me queda ninguno (0)
de mis diez perritos.
Esa es para ti Kaïna y tambien con algunos besitos mios
Tata Lania

Jack and the Beanstalk

Once upon a time there lived a poor widow and her son Jack. One day, to pay the bills, the poor widow decided she would have to sell their cow. She gave it to Jack and told him to take it to the town market, where he could sell it. "And make sur you get a good price", she warned Jack.
On the road to the market, Jack met a man who offered to buy the cow for a handful of beans. The beans, claimed the stranger, were magic. Jack took the beans and gave the man the cow.
Jack went home and told his mother about the beans. She was very angry, for she did not think the beans were magic. She threw the beans out of the window and sent Jack to bed whithout his supper.../...

When Jack woke up next morning....

When Jack woke up next morning, he found that the beans had sprouted during the night, and a huge beanstalk had grown outside his window. It reached up into the clouds. Jack was an adventurous lad, and decided to climb the beanstalk. When he got to the top, he saw a country in the clouds, and a great castle in the distance.
Nearby stood a fairy, who told him that an evil giant lived in the castle. The giant had a treasure of gold coins, a hen that laid gloden eggs and a harp that sang by itsel -all of which the giant had stolen from Jack's father years earlier.../...

Jack knocked on the door....

Jack knocked on the door, which was opened by the giant's wife. "Good morning" he said "I wonder if you would give me somethin to eat" "Quick, boy," she cried, "get away from her ! Don't you know my husband is a giant who likes nothing better than eating little boys like you ?" Even as she spoke, the ground shook as the giant approached.
Te giant'wife hid Jack in the oven just as ghe giant opened the door and walked in. He sniffed the air and said, "FEE-FI-FO-FUM, I smell the blood of an Englishman, Be he alive, or be he dead, I'll use his bones to grind my bread !"
"But, there's no one here" said his wife.
The giant ate his supper and took out his sacks of golden coins, which he began to count. Then he became drowsy and fell asleep. Jack rushed out, grabbed the sacks and took them with him down the beanstalk to his mother.../...

The next day, Jack climbed back up....

The nex day, Jack climbed back up the beanstalk and hid himself in the giant(s castle. Once again the giant came in and said, "FEE-FI-FO-FUM, I smell the blood of an Englishman !" "Nonsense, dear", said his wife "Sit down and have your nice game pie." When the giant had finished, he brought out his hen. "Lay, hen" commanded the giant. And the hen laid one golden egg after another.
The giant grew drowsy and fell asleep. Jack rushed out, grabbed the hen and brought it down the beanstalk to his mother..../...

The next day, Jack once again....

The next day, Jack once again climbed the beanstalk and hid himself inthe giant's castle. The giant entered and said "Fee-Fi-Fo-Fum, I smell the blood of an Englishman !" But his wife assured him there was not one there and served him his supper.
When the giant had finished his supper, he called for his harp. The jarp was set on the table and began to sing. Soon the giant fell asleep to the harp's song.
Jack slipped out of his hiding place and snatched the harp. But as he was running off withe the harp, the harp cried out, "Help, master !" The giant awoke immediately and ran after Jack. Jack managed to keep ahead of the giant.

Jack ran to the beanstalk

Jack ran to te the beanstalk and climbed down as fast as he could, the giant right behind him. Jack reached the ground before the giant and ran into his house.
Jack grabbed an ax, rushed back to the beanstalk and began to chop away at it. He chopped and he chopped till he had choppet it right through. Then the beanstalk came tumbling down, the giant with it. He landed with a tremendous crash and was killed at once.
Jack and his mother kept the gold, the hen and the harp, and lived happily ever after.

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