dimanche 31 juillet 2011

Spectacle de Noël - ce qu'on peut en lire sur Ouest-France 17 déc 2010

PLEUMELEUC - Un spectacle pour les enfants à la bibliothèque.
Sous la photo : "les enfants, accompagnés par leurs parents, étaient nombreux à écouter la conteuse Lania"
A l'approche des fêtes de fin d'année, la bibliothèque proposait un spectacle de Noël pour les enfants, mercredi, en compagnie de la conteuse et comédienne Lania.
Le spectacle, intitulé "Le jour où le Père Noël a perdu les doudoux " a ravi les nombreux enfants et leurs parents"
L'histoire : "Quelque part dans le ciel la nuit sera longue : le Père Noël se prépare, les lutins remplissent la hotte, le traîneau fonce sur la voie lactée" Quand tout à coup tout bascule. Les enfants auront-ils leurs doudous à temps ?
Qu'on se rassure tout s'arrangera;
Lania a su susciter avec talent l'intérêt des enfants, rebondissant sur leurs réactions et les intégrant avec habileté dans ses récits : "Ce que je privilégie quand je conte, c'est le lien avec le public, la joie et le plaisir d'être ensemble" souligne la conteuse.

"Contes" comptines, mimes et chants, au clavier, ont procuré aux enfants 45 minutes de rêverie et de ravissement et Lania a transporté les enfants dans des endroits magiques en compagnie de la dame en robe rouge et manteau blanc. Et tout cela, dans une ambiance familiale et chaleureuse.
Ce dimanche 4 août 2011 Lania tient encore à remercier ce merveilleux papa qui a accepté, malgré la présence de son enfant, d'enfiler le costume du Père Noël en direct : mais tout le monde le sait et les enfants qui ne sont pas dupes le savent aussi "c'est pas faux !" le Père Noël ne se montre jamais.
02.99.38.67.57
ou lcomlania@gmail.com
ou Face Book Lania conteuse, pour me joindre si vous recherchez un spectacle de Noël, celui-ci ou une autre version, ou d'autres thèmes qui pourraient convenir (exemples : la naissance et la paix dans le Pacifique, ou en Russie, ou dans le Languedoc, ou en Bretagne, ou partout à la fois : C'EST POSSIBLE Gong et sérénité en main.

Ouest France, extrait du vendredi 17 décembre 2010 - Cantons de Monfort-sur-Meu- Plélan-le-Grand-Mordelles

jeudi 28 juillet 2011

Contée au petit parc de la Tauvrais Quartier de la Bellangerais à Rennes

Elle s'est montée impromptue, face à la déception de voir le bar qui nous reçoit habituellement (l'Artiste Assoiffé) fermé. Un message sur "OVS" (soit "on va sortir") et des adeptes présents ; ou sur "La Ruche à Rennes" pour la première fois mais sans résultat ; et une affiche pertinente déposée ici et là dans le quartier, et finalement le cercle s'agrandit. Partis du baobab de la Bellangerais, nous "gravissons" la rue Emile Bernard. Deuxième rue sur la droite en haut de la butte -surtout ne pas entrer en Saint-Grégoire- arriver au petit parc est déjà une aventure. Ouf, nous nous en tirons. Démarrage séance conte : une histoire de Carélie, et plutôt saugrenue à propos de l'amour maternel chez les corneilles (ou l'une d'elles, allez savoir) ; identification de l'arbre qui abrite le seigneur des lieux : un écureuil roux, à propos duquel on apprendra -hasard- comment il se procura un jour son magnifique panache (merci Daniel) ; l'instant suivant nous sommes tous assis en un rond impressionnant et c'est Daniel qui "s'y colle". Voilà qu'il nous parle d'une femme ben malheureuse car son mari l'a quittée. Il est en paradis. Attention l'est-il ou l'est-il pas ? J'vais tout de même pas vous raconter l'histoire. Fallait venir. Ouais je sais, j'suis un peu dure ! J'plaisante.
Après Daniel c'est Jean Pierre Mathias, Annie, Aurélie, moi-même, Marie (sacrée citrouille qui vous emporte dans une sacrée randonnée)qui enchaînent tout un festival d'histoires de toutes sortes : contes du terroir, merveilleux, éthologiques, de sagesse : pour ceux qui ne connaissaient pas le conte, superbe. Bel échantillonnage. Pour les autres, superbe aussi. Il n'y a qu'à entendre les rires fuser et voir les sourires se déposer sur les lèvres et peut-être même sur les joues ou le front (spécialité du petit parc de la Tauvrais). Le cidre désaltère, les chips circulent, les petits gâteaux de même. C'est clair, nous goûtons tous une soirée peut-être improvisée mais cependant tranquille, agréable : un bonheur délicieux, dans le grand pré du petit parc de la Tauvrais. Que peut connaissaient. Belle fin de soirée. Belles vacances prochaines. Pour ceux qui iront. N'oubliez pas : reprise des activités de l'association APC courant septembre 2011 SITE http://apc.lafilois.chez-alice.fr/ Et en attendant, faites la traversée de la baie du Mont Saint Michel en Compagnie de Jean-Pierre Mathias. La prochaine ? Le 6 août, forcément.
Et auparavant, courez vite découvrir son agenda sur http://www.contes-et-merveilles.com/accueil.php
Beau mois d'oût
Lania qui déposera d'autres photos ultérieurement. Ah mais au fait il y avait des moustiques sacrés moustiques. Souvenir. "ah si je tenais le moustique qui me pique qui me point dans mon pourpoint j'te le piquerais d'un si bon point qu'il se souviendrait du pique du point qu'il m'a piqué dans mon pourpoint !" Parfait.

jeudi 7 juillet 2011

Hummmmmm y a bon la croustade du Quercy

http://www.bouilloirebavarde.com/article-croustade-de-pommes-a-l-ancienne-78741071-comments.html#anchorComment
Mais elle me rappelle un soir de juillet
Déjà dans la journée une ambiance particulière était née. Comme lorsqu'il va se passer quelque chose de merveilleux et que personne ne doit être tenu au courant. Alors tout le monde attend. Interroge. Questionne. Personne ne répond. C'est sûr, il y a anguille sous roche.
Après la sieste derrière les volets italiens, on a dévalé les escaliers : serviette, maillots floqués qui gonfleraient dans l'eau à nous noyer, goûters, vite vite Vignals nous appellait. Nous avions remonté vers l'Eveillée, puis descendu à travers les talus, par un chemin ombragé plein d'espoir Tanellu -devine qui veut quarante ans plus tard- La poussette de la dernière s'accroche aux caillous. Et la mère regrette que le village soit sur une motte. Certains traînent avec eux une énorme chambre à air, noire, qui leur servira de bouée. Bientôt nous voilà déboulant sur le champ à Gallo, puis sur la route, passant devant la maison de la sorcière, comme un air Halloween avant l'heure. Enfin nous voilà devant la passerelle, devant la retenue d'eau, devant l'île aux cailloux blanc en son milieu. Et ce ne sont plus que cris joyeux. Les enfants, les ado, s'esplashent, s'esplouffent, s'esplongent. Les uns et les unes s'esrapprochent. Les mères ont étalé les couvertures et préparent les goûters. Et devisent de ce qui... de quoi parlez-vous ? Quand l'enfant arrive elles se taisent. C'est clair, il y a anguille sous roche.

Alors au soir l'anguille sous roche tenait l'enfant que j'étais aux aguets. La chaleur qui l'empêche de s'endormir l'aidera à rester éveillée. A l'affût. Chut, c'est quoi ce bruit dans la rue. A travers la persienne, elle surprend une procession sur lapointe des pieds, des ombres, des chuchotements, des rires étouffés, des chuchotis. Dans la salle du bas il se prépare quelque chose. Alors elle descend les quatre première marches. Et elle regarde. La pièce est obscure. Seule le dessus de la table carrée est éclairé. Il y a dans l'air comme une effervescence. Quelqu'un va venir c'est sûr. La porte s'ouvre. Ils sont quatre à pénétrer dans la pièce. Quatre à porter avec précaution quelque chose qui déposé sur la table prend toute la place. "On la découvre ?" dit une voix. "Découvrez-la" disent les femmes en riant. Et c'est ainsi qu'elle est apparue, ronde et dorée à souhaits, la tourtière du Quercy, la spécialité, après les macarons et les choux à la crème du Pierrot Bonnet le copain de son gourmand et gourmet de père. Une vraie pièce de musée. Par sa taille. La superficie de la table. Et par finesse de sa pâte excellente. Craquante à souhait sous la dent et fondante à ravir sur la lèvre. Hum quelle suavité.
Ah il n'avait pas son pareil le Pierrot. Une belle pensée à lui. Toujours vêtu de sa belle veste blanche et les trois-quart du temps chapeauté de son haut bonnet. Une autre pour sa tourtière lauzertine, déposée en grand secret, un beau soir de juillet dans la maison aux balcons et volets bleu pervenche d'une certaine rue de la Gendarmerie, aujourd'hui disparue.
Je peux la goûter ?
Coquine tu n'es pas endormie.
Sauf la petite dernière, aucun des trois ne l'était.
Maman posait sur la table à la nappe blanche brodée de coquelicots rouges profonds, les assiettes blanches et bleues sur lesquelles on apprenait à lire en découvrant les blagues, pas si fines, de Fernand et Marius
Blague à part, nous aussi eûmes droit à goûter à la nouvelle formule du pastis du Pierrot Bonnet.
Ah chère Annie, si tu savais combien je t'enviais d'avoir un père capable d'offrir tant de douceur. Aujourd'hui je me rends compte que ma mère n'avait rien à lui envier. A sa façon c'était une professionnelle, mais elle oubliait de le dire.

PS : Trouvée dans un forum actuel, une réponse qui illustre bien qu'il y a un secret dans la fabrication du pastis du Tarn et Garonne ou d'ailleurs : très conteur. Soit
As-tu la recette du pastis ?
"ben non malheureusement, j'en mange quand je vais à Mazerolles à côté de Pau. Le fabriquant tient la recette de son père,
qui la tient de sa mère,
qui la tient de........................
et c'est un secret de famille. Mais c'est un régal et les gens viennent de très loin lui en acheter"

Pourquoi ce soir-là ? Pourquoi chez nous ? Pourquoi tout court ? Pourquoi toujours.

http://youtu.be/lSvYGcUXNrM