mardi 31 mars 2009

Parce qu'ls adorent l'écriture et l'amitié....

parce, tout comme d'autre j'en conviens, ils sont fragiles, parce qu'on les reconnaît dans les classes de maternelles à leur regard vif et curieux, à leur retrait aussi, parce qu'ils sont nombreux à aimer les mots ou la musique : Platini, Françoise Sagan, Blaise Pascal, Johnny Halliday, Jean Paul Sartre, Maryline Monroe, Jean d'Ormesson et j'en oublie sûrement... j'ai commis un blog pour fêter leur anniversaire : ils n'oublieront pas le vôtre. Alors, faites passez SVP. Pour que ce blog deviennent international et remette en bouche ce refrain que ma mère fredonnait souvent "Si tous les gars (les filles) du monde..."
L'adresse du blog : gemeaudestes.blogspot.com
et le blog du jour : http://www.regards.asso.fr/Artistes/art-dau1.htm parce qu'il parle d'un vieil ami dont on a écrit :

Touche à tout, multi-tiroirs invétéré, Bernard DAUSSE vit la littérature comme une soif inextinguible de vivre par et avec les autres. Selon l’humeur du temps qui lui reste… Laquelle humeur le contraint plus qu'il ne le souhaiterait. La lecture est un soin préventif à la bêtise, à la dépression, au stress. il forge sa raison au feu coloré des mots, sur l’enclume qui martèle leur musique.

Bernard nous a quitté en cet été 2008. Une nouvelle étoile est née dans les cieux...

lundi 30 mars 2009

Il était une fois


quand j'allais à l'école, c'était là, à l'école des Filles. Du temps où l'on quittait l'école à 17 h.
Aujourd'hui je m'interroge. A propos du dilemme des mamans qui avaient à la fois un garçon et une fille, l'un à l'école des filles, l'autre à l'école des Garçons : simplissime. Pourtant pas si facile : obligation de hiérarchiser les attentes des uns et des autres, tour de rôle imposé mais à la fois, gestion efficace contre l'abandonnite possible. Entre les deux écoles et dans les deux sens, une rue plutôt petite -mais pas tout à fait une ruelle- et la grande avenue pour les uns et la place pour les autres.
Ce devait être un tiraillement surtout quand on ajoute la maternelle, Bach, je crois, en arrière elle, de l'école de Garçons. Voilà pourquoi, dans le temps, les femmes étaient des girouettes : parce qu'elles savaient déjà gérer.

Les soirées du Parc à Betton, spectacle vivant bienvenu

Ce samedi 28 mars on y parvient

Les bleus-verts, façon Van Dongen, nous interpellent

Triple accueil ! que nous voilà bien accueillis

La soirée sera voix et piano, soit mezzo-soprano
et double-mains

Le piano les attend

De quoi la soirée sera-t-elle faite ? Présentation du contenu du spectacle dans le cadre :

Isabelle et Odile, piano et voix, voix et piano, ce seront modulations toutes pour souligner avec grâce et étonnement -surprenante transformation de la voix dans la langue espagnole- entre joie et douleur, berceuse et séguédillas.... petites et grandes pièces de compositeurs tels que DVORAK, de FALLA, BIZET, ALBENIZ et RAVELCe choix au caractère nord-sud inattendu a offert un spectacle émouvant et entraînant à la fois. Il a parfaitement illustré, une fois de plus, la force de ce que l'on appelle aujourd'hui "le spectacle vivant".
Et bien vivant. Isabelle Lecerf-Dutilloy pianiste et Odile Thomas mezzo-soprano se sont prêtées avec sourires aux questionnements des spectateurs. Quelques en-cas plus tard, chorizo et pizzas, il était temps de se quitter. C'est avec regret que tout le monde l'a fait.


Au mois d'avril, même piano et pianiste, mais nouvelle voix pour la dernière des "Soirées du Parc 2009" de l'association ANACROUSE sise à Betton (35) 02 99 55 80 51/ 06 81 93 81 13 pour la joindre. On en reparlera.

B R E V E..... B R E V E.... B R E V E.... B R E V E..... B R E V E.....
Vous pourrez écouter ce concert en sa quasi totalité sur Radio Alpha le 2 mai à 10 h

samedi 28 mars 2009

Association ANACROUSE : 28 mars 2009 nouvelle "Soirées du Parc" Les soirées du Parc

BONJOUR


Rappelez-vous, c'est samedi 28 mars à
20h 17
rue du parc à BETTON

soirée TZIGANE-ESPAGNOLE

en compagnie de la mezzo-soprano Odile Thomas pour la voix
et la pianiste Isabelle Lecerf-Dutilloy

Seront proposées à votre oreille des pièces de
DVORAK, de FALLA, BIZET, ALBENIZ et RAVEL

A la suite de cette représentation, l'association ANACROUSE vous convie à un pot amical.

Rejoignez-nous

contact 02 99 55 80 51/ 06 81 93 81 13SITE: www.anacrouse-betton.com

prix des places: 15/13/10€

vendredi 27 mars 2009

Mars : l'actualité est au jardinage, à l'écriture et à la poésie

La nuit du grand bruit dans la cité
écrit par Lania, illustré par Cherkid

Il était une fois, c'était la nuit. Sous la lune toute une cité et un poète dormaient. Soudain, un cri traverse l'espace, puis un bruit, du boucan, un ramdam réveillent Lepoète.

Le poète reçoit de la terre sur la joue. Il ouvre l'oeil et se lève. Il aperçoit le petit Babygrain'devolubilis qui n'arrête pas de gigoter. Il a rejeté son édredon de terre et se tient debout, les mains sur les hanches l'air pas commode. Lepoète lui demande "Ben alors P'tibabi, que t'arrive-t-il ?" P'tibabi répond

"J'ai peur du noir, j'veux de la lumière !"
Lepoète demande à Lantern'chinoise d'éclairer P'tibabi

Elle répond
"J'ai peur du silence, j'veux de la musique !"
Lepoète demande à Karillonjaponé de tintinnabuler.

Il répond
"J'ai trop chaud pour chanter, je veux être éventé !"

Le poète demande à Léventail d'éventer Karillonjaponé
Il répond qu'il s'ennuie trop : il veut d'abord voir Lékapucines danser.

Lékapucines veulent d'abord se doucher.
Lepoète demande à Larrozoir de les doucher

Larrozoir veut boire l'eau de Mademoiselle Pluinuage
Lepoète demande à Mademoiselle Pluinuage de lui verser de l'eau

Mademoiselle Pluinuage veut d'abord épouser le beau Lhorage
Lepoète demande au beau Lhorage de se marier avec Mademoiselle Pluinuage

Monsieur Lhorage veut que ArKenciel Lebel soit son témoin.
Le poète perd confiance. Il est minuit passé. Il sait qu'on n'a jamais vu ArKenciel Lebel se lever au milieu de la nuit. Il comprend qu'il n'arrivera pas à rassurer P'tbabi qui pleure dans sa barbe. Lepoète ferme les yeux.

Et c'est alors que le miracle se produit. Soudain de tous côtés, des étoiles colorées naissent, éclatent, se serrent, se resserrent entre elles et ouvrent le chemin à ArKenciel Lebel. Sous un voile rouge, bleu, jaune, vert, rose, il apparaît

et c'est la folie, tout le monde bouge :
Monsieur Lhorage offre une oeillade à Mademoiselle Pluinuage qui
offre de l'eau fraîche à Larrozoir qui
douche Lékapucines qui
dansent pour Léventail qui
évente Karillonjaponé qui
tintinabule pour Lanternechinoise qui
lumine pour P'tibabi qui
retourne sous son édredon de terre et s'endort enfin apaisé.
"Bonne nuit P'titbabi à demain" dit Lepoète qui
s'allonge sur sa chaise longue. Il ferme les yeux et se met à rêver.

Dans le ciel bleu profond Dame Lune luit
On n'entend plus un bruit, plus un cri, plus aucun ramdam, plus un seul boucan. Seulement le silence.

Le lendemain matin sur le parking de la cité tout le monde se réunit. "Que s'est-il passé cette nuit ?" et blabla bla et bla bla bla "Le poète ? Quoi Lepoète"
"C'était chez lui le bruit, les cris, le ramdam, le boucan !"
"Noooooooon !!! Chez lui ?" disent-ils tous.
Et tout le monde lève les yeux vers le balcon du milieu.
Et tout le monde lève les mains pour cueillir les fins bouquets bleu-rose-violet que P'tibabi de Volubilis offre avec toute sa tendresse.
Et tout le monde tend l'oreille à la poésie fleurie que le poète dit.


FIN


PS : Mille merci à la souriante et délicieuse amie Mara qui m'a invitée à écrire au lieu de dire, et à Cherkid, mon jeune ami dessinateur et à Martine sans laquelle je n'aurais pas rencontré ce dernier.

jeudi 26 mars 2009

Recette cubaine, réelle, raisonnable et si trationnelle qu'en 10 ' seulement


Bon appétit ou buen provecho

Le Che et Rennes-Cuba étaient les invités du cinéma "La Bobine" de Bréhal sous Montfort.

C'était hier, j'y suis allée en compagnie de l'ami Papyluc. J'y ai retrouvé l'amie-conteuse Marie-Claire Marty, qui devrait parcourir sous peu et justement la Bolivie -pays d'accueil (!!) du Che.
A la fin du film il y eut, mené par la présidente de Rennes-Cuba, un info-question-réponse suivi d'une p'tite goutte conviviale offerte par les hôtes souriants et sympathiques de la Bobine.
Cuba sera de nouveau à l'honneur un certain jeudi d'avril, avec repas typique, contes de l'île et musiques in live (nous l'espérons) Pour en savoir davantage cliquer sur rennes-cuba.fr
Laissez-moi mêler mon grain de sel littéraire et rappeler la lecture du magnifique
"Parle-moi de Cuba" de Jésus Diaz, aux Editions Métaillié ;
celle de quelques histoires drôles ou moins drôles par Ana Menendez in "A Cuba j'étais berger Allemand !" aux Editions Flammarion ;
et l'extraordinaire conte et minuscule ouvrage intitulé "Bregantin Bregantino" par Lydia Cabrera (Éditions du Mercure de France, « Le petit Mercure », 1995, 64 pages, 2 €)ou "Les Contes Nègres de Cuba" éditions Gallimard, 1936, traduction de Miomandre.
Et la page proposée dans le billet ci-dessus précédent pour faire la différence entre le boeuf en guenilles dit et fabuleusement cuisiné -ou pas- par la fantasque Luisa, voici sa "véritable recette réelle, rationnelle et raisonnable en 10' seulement !" Où l'on fait la différence entre une cuisinière qui cuisine pour nourrir et un conteur qui cuisine pour distraire : rien à voir avec la littérature. (Amical clin d'oeil à tous et toutes : recette tirée de l'opuscule "Savoir cuisiner créole" : Salsa Cuisine Cubaine chez Orphie in Connaissance du monde LES CARAÏBES p.56-57)
Buen provecho et vive palmiers hamacs terrasses et mojito ! et pour la menthe attention : ne l'ajouter qu'au dernier moment : elle ne doit pas macérer. Et si j'ai bien entendu quelqu'un le disait dans le Che, deuxième partie hier au cinéma La Bobine de Bréhal sous Monfort.

lundi 23 mars 2009

www.rennes-cuba

J'assiste aux réunions et aux événements autant que possible.
Je retouche en ce moment mon répertoire sur la littérature cubaine contes et nouvelles (renaissance du Boeuf en guenilles de Luisa) : c'est important pour le peuple cubain comme j'ai pu le constater au cours d'une soirée cubaine organisée par l'asso Aparthé
Suggestion : visiter le site
et suivre les actions de l'asso. A bientôt

http://www.rennes-cuba.fr/

Soleil


brume, ouateur, blancheur, tulipe et épousailles
à la troisième heure,
printemps rougeur l'ardense.

dimanche 22 mars 2009

Contes au Bar le Panama

Un bar, envahi par des filles et des garçons, passées 20 h, étonnant.

L'heure est à eux et sera contée. Pour l'instant ils jouent, rient, se poursuivent ou discutent avec la conteuse.
L'instant suivant le comte de Foix regarde tomber la neige

Triboulet lui raconte une histoire drôle

et leur intérêt n'échappe à personne :

Aucun objet, aucun décor. Une chaise, mes mains, ma voix, mes voix : Triboulet, Wambat et le Tékitoa ?

Goulven et la belle Marc'harig,

Le roi Hardor et la fée Vivianne et pour lier tout ça la voyageuse marchande de foie. Et vous en voulez une autre : un nouvelle mouture de "la petite Marie"

Prochaine séance
"De bossu en babouches, de poissons en repas...
1000 et une histoires orientales au Panama"
avec moi.
La date est encore de l'ordre d'un "chuttttttttt mais ne tardera pas à être dévoilée.
ça va bouger

samedi 21 mars 2009

Je conte au Bar "Le Panama" ce soir

mais je dors en Bretagne aussi -clin d'oeil à une belle chanson-
Pour vérifier et appeler copiez-collez ce lien
http://www.webmaster-bretagne.info/sites/panama/index.html
après tout c'est mon prestataire net aussi

ou lisez ce qui suit


Bar "Le Panama" 28, rue Bigot de Préameneu
35000 Rennes
Tél : 02.99.50.75.80
E-Mail : lepanama@wanadoo.fr
Voir le plan d'accès...

Accès internet gratuit !

La séance conte est GRACIEUSE, mais un "chapeau", un panama uniquement, sera votre seviteur et cela, uniquement pour les adultes puisqu'elle s'adresse à la "délicieuse tranche des 8 - 11 ans" Les autres tranches sont délicieuses aussi mais celle-ci, précisément ni assez petite ni assez grande, mérite de ne pas forcément se coucher tous les samedis soirs à 19 h.

vendredi 20 mars 2009

Le blog d'une amie



http://terrasseentchat.blogspot.com/

et une photo tirée d'un spécial Libération de 1994 sur le sujet de la Gitane : La silhouette Gitane sous toutes ses coutures.

Un coup de foudre de Lania

J'avoue que je ne connaissais pas... bien
Il vous suffit de copier coller -sans danger, vérifié- ce lien-ci
http://ousontlesenfants.hautetfort.com/
et de visiter.


Toujours en amitié de mots : Lania

mercredi 18 mars 2009

Beautées

Prntemps étoilé
les fleurs d'aubépine se mirent
dans la voie lactée

8 h -18 mars Mimosa

"Mars
Et le soleil danse à flots bleus
la polka mimosa de Maya"

Photo de Jean Louis Venne (sur site photos gratuites)

mardi 17 mars 2009

Par ici et par là mais samedi 21 mars qui veut va au Panama

C'est à Rennes, Quartier Sainte Thérèse, rue Bigot Préameneu. Il y va en voiture, à pied, à cheval ou en métro sortie Clémenceau.
En haut de l'escalator, tourner à gauche toute pour traverser le boulevard ;
le remonter et virer sur deuxième rue à gauche après le magasin du fleuriste. Vous êtes dans la rue Bigot de ..... si vous passez devant la pharmacie, devant la maternelle devant l'agence Immobilière. Si vous remarquez avoir traversé le carrefour, sachez que le PANAMA se gondole : s'il vous a vu ne pas le voir, il n'a jamais vu ne pas avoir été vu.
C'est une séance pour les 8-11 ans, quoique. Elle s'intitule
"Il était une fois, deux fois, trois fois, la marchande de foies". Qu'en fera-t-elle ? C'est Lania qui le dira" et si vous remplissiez le Panama c'est seulement parce que vous avez entre 8 et 11 ans pour de faux. Et seulement dans ce cas-là.
Pour joindre LANIA : 02.99.38.67.57. Elle est reconnaissable. Ci-joint un portrait d'un ami italien qu'elle adore et remercie. Sourire à lui.

Alors on n'oublie pas :
Bar le Panama,chez Christelle et Christophe, Abana et Enzo et tous leurs amis,
les anciens comme les nouveaux
Samedi 21 mars
20 h 30 sauf rectification
Pour tous ceux qui ont entre 8 et 11 ans et ceux qui ne les ont jamais perdus. A bientôt et pour plaire à la conteuse il suffit -ma foi, pas si simple- de venir avec une fleur chut... de silence.
Un lien pour reconnaître le bar : http://www.linternaute.com/restaurant/restaurant/18167/le-panama.shtml
Et un autre lien pour les grands, s'ils voulaient lire davantage :
http://www.editionsdupanama.com/livre.php?id=270

Véridique

Ô temps suspends ton vol
17 mars, 7 heur' du mat'
une moitié de lune
suspendue aux bleus de l'aube
refuse de se coucher.
Pour cause de St Patrick pour sûre.
Ponne pière à Pous Pousssssssssssss

dimanche 15 mars 2009

Tu aimes les olives ? Je t'en ramène promis.


Un siècle plus tard, dans l'oliveraie argentée, petit texte retrouvé, graphé sur l'un des oliviers


Les olives de Nice

Elle lui dit
"je solive des alives
pardon je salive des olives"

A quoi eLLe répond
"tu ne vas plus soliver, pardon, silover, pardon saliver longtemps..;
demain... vers quelle heure ?"

ça fait longtemps qu'Elle les attend.
Elle répond
"ah ah ah .... tes olives
je lessive, pardon lassive, pardon vasile, visale, pardon salive déjà...
Ah tes olives Fatche de Fatche, peu chère
Pour elles, je serai à lire, pardon à lors, pardon, à l'heure"

Me rappelle, un exercice qui m'était imposé très régulièrement en terminale en cours d'espagnol pour cause de faiblesse de diction concernant la "erré".
"la soudi dans la cousette
la souli dans la coulette
la souris dans la courette"

Combien de fois, mais combien de fois l'ai-je dite devant toutes mes copines mortes de rire et moi morte de honte, mais riant tout de même et du coup l'énervant. Son ultime abandon : les bras tombants ballotants lourdement : on ne peut plus rien pour toi cette fois.
Je ne sais toujours pas rouler la errrré mais je crois me souvenir que l'examinateur sympathique et bienveillant avait fait fi de cette incapacité orale et avait bien aimé ma conversation. Il m'avait tirée de l'exercice de belle manière. Ouf ! Il arrive que le démuni puisse s'en sortir. Le sidéré aussi, souvent par la poése ou l'écrit. Et tout ça pour des voiles, des violes, euh des lovies, non, des volies, des viloés, heu pardon des olives.

vendredi 13 mars 2009

Lao Tseu ? Non, pas Lao Tseu, Tchouang Tseu : étrange message

La perfection est la tranquillité dans le désordre.


hummmmmmmmmmmmm,


Je rends à César ce qui est à César. Et que les réflexions se poursuivent.
Et pour ceux qui ne connaîtraient pas Tchouang Tseu, je propose de le découvrir, entre autres, dans le livre "Le cercle des menteurs" de Jacques Lacarrière ou de copier-coller sur le lien qui suit :
http://chroniquestaoistes.free.fr/html/tchouang_tseu001.html
Beau week-end de lectures ou de découverte du ciel.

jeudi 12 mars 2009

Lire dans le pré et découvrir L'Enfant de Jules Vallès

Envie de lire et de découvrir son texte intitulé "L'Enfant"
C'est dans le pré. Suffit de copier coller dans la barre
http://www.mediatheque.cg68.fr/livre_num/lenfant.pdf

mardi 10 mars 2009

Ioups là, la conteuse a changé de tête

Il fallait faire quelque chose. Elle y pensait de plus en plus. Et à tout bien réfléchir, mieux vaut changer de tête que la perdre.
Quelque shampoing délectable et habiles coups de ciseaux plus tard, THE look d'enfer.
Quel salon ! Ambiance, décor futuriste rouge acier pour la pêche et personnel d'attaque. Une séance plaisir que très sincèrement elle n'avait pas vécu depuis ... le dire, ne pas le dire... depuis 1989. Réminiscence : l'année de la naissance de son 2ème, et du cadeau exceptionnel offert en l'attendant : coiffeur chaque semaine. La conteuse travaillait à cette époque 10 à 12 h par jour. Dans la grande distribution, on sait pourquoi on s'épuise.
La conteuse et les salons de coiffure, coiffeurs et coiffeuses : toute une histoire. Mais aujourd'hui, un beau coup. Merci Nathalie. Qui plus est, Nathalie n'est pas n'importe qui. Elle a de l'oreille. Elle repère au fond de ses mots la présence de ce fichu accent devenu un méchant complexe à ne plus savoir parler. Mais la conteuse ne saurait lui en vouloir, bien au contraire : Nathalie dit qu'il lui plaît beaucoup. Et de mise en pointe en mise en pointe ; de mise en plis en mise en plis ; de Toulouse, à un certain pigeonnier posé sur serre, voilà qu'elles échangent à propos du sud-ouest à parler d'un village et prononcer son nom "Lauzerte... mais vous ne devez pas le connaître ?"
Il ne faut jamais rien assurer avec assurance quand on ne connaît pas celui ou celle avec lequel ou laquelle on échange quelques propos. La preuve, Nathalie connaît Lauzerte.

Le millionième nombril du monde.
Nathalie connaît. Et dans la foulée évoque Montbarla. Pommes, poires, raisins, brugnons, soleil, précèdent l'entrée du Tarn et Garonne dans le salon de coiffure. Trop drôle. C'est la Cour des Miracles !!! Tiens, s'il en fallait un, voilà un indice bienvenu pour situer le salon. Qui trouve est prié de laisser à titre de commentaire, une histoire à couper en quatre -de cheveux of course, ou de ciseaux, ou de bigoudis, ou de rouleaux, ou de brushing ou de laque, ou de perruque, ou de frisure, ou de couleur, ou de longueur-.
"Croyez-moi" dit une voix " c'est une "star" qui quitte le salon. Les miroirs répètent. Alors si les miroirs s'y mettent.

Merci à Kelly, et Carole et Nathalie. Belle fin de soirée, et belles futures journées. Ah, se faire laver la tête, masser le cuir chevelu en regardant les hirondelles traverser le ciel comme des lances, c'est le début du Septième. Goûtons, goûtons goûtons au septième ciel et même, allons plus haut oh oh !!!!
* Je ne sais pas pourquoi mais la conteuse pense à créer un jumelage entre Lauzerte et l'un des pitons de l'Ille et Vilaine. Comme un rêve. Et les rêves ils se rêvéalisent.

*(pas celle en verre de l'horticulteur bien sûr, mais plutôt l'un des plateaux qui s'appellent ainsi et découpent le paysage autour de la bastide)

lundi 9 mars 2009

J'ai perdu ma serpillère (nouvelle humide)

Etre seule, ce n'est pas facile, pense-t-elle
Elle ne parle pas d'être seule parce qu'elle ne serait pas mariée ou pas en couple ou pas pacsée ou sans travail ou sans activité : elle est rarement sans activité.
Etre seule, ce n'est pas facile. Au masculin elle ne sait pas ce qu'on devient, mais au féminin elle sait. "On devient une "mal b...ée" lui disait, à propos d'une Autre, un homme aux fonctions associatives très représentatives.
Etre seule ce n'est pas facile mais c'est possible.
On peut le devenir sans s'en rendre compte ; comme elle. Malgré son goût pour l'échange, le partage, le sourire, le lien. On peut le devenir parce que la vie, [non, pas la Vie, pas elle, la pauvre, elle n'y est pour rien. Libérons-là d'ailleurs celle-là de tout ce qu'on lui fait porter sur le dos] ou plutôt ses choix, oui, plutôt ses choix, l'ont peu à peu écartée d'une région, puis d'une autre, puis d'une autre, puis d'une autre et que dans ce nouvel endroit où elle a déposé ses valises, sans vouloir jouer la victime, on l'a écartée alors qu'à grands renforts d'audace elle avait pris contact ici et là et était entrée en lien. Entrer en lien : pas si facile. Et si peu facile que parfois les liens cassent.
Elle tient un dessin. La feuille ne cesse de faire des allers et retours et passe de sa main sous ses yeux. Qui pleurent. Qui lui a dit
"je déteste les femmes qui pleurent, je déteste tous ceux qui pleurent !"
Qui lui a dit
"je déteste ceux qui envien !"
Qui lui a dit "Ceux qui font des ateliers de poésie croient tous qu'ils deviendront poètes !"
Qui qui qui.... ? Elle ne veut plus savoir. Ce n'est plus le sujet.
Elle regarde le dessin et se souvient de l'enfant, adulte aujourd'hui, qui l'accompagnait dans ses tribulations titubantes et néanmoins non alcoolisées. Elle se rappelle comme elles avançaient, toutes deux sans famille, sans tuteur, sans appui. Elle avait tout identifié. Preuve en est ce dessin qu'avec son humour et sa vivacité elle avait créé, témoin de l'isolement de sa maman.
Douleur, ruminations, incompréhension, incapacité. Difficile. D'autant plus dur qu'elle ne comprenait pas qu'elle se désignait elle-même auprès de LEZÔTRES qui possédaient les codes à sa différence. Elle avait répondu positivement à leurs propositions. Puis soudain les choses se sont effondrées. Elle est devenue "un électron libre... et on n'aime pas les électrons libres !" lui déclara l'une parmi LEZÔTRES. A partir de là elle est devenue transparente. Elle tient bon, malgré tout ; allure tortue, lentement cheminante. Etonnée toujours quand elle entend des
"ZXY c'est vous ? J'entends parler de vous, pas plus tard qu'.... il y a enc ore....". Ces commentaires qu'on lui fait régulièrement, ne la rassurent pas.
Sur la chaise longue, elle médite. Elle s'interroge. Peut-on se défendre contre l'exclusion ? Peut-on se défendre de ce dont on n'a pas connaissance ou conscience ?
Ce jour c'est vrai, elle n'a pas trouvé de trèfle à quatre feuilles dans ses balconnières encore en jachères. Mais elle l'espère et décide avec force d'accorder du poids à un réseau underground qui lui fait confiance. Elle décide de mettre un terme à ses convictions politiques.
Les larmes reviennent, silencieuses et à grands flots. Rien ne semble vouloir les retenir. Tout un hiver en barrage. Pour trouver une autre peau, d'autres mots.
La voilà qui se lève. Pourquoi ? Pour où ?
Robert, quelque chose est passée devant la fenêtre, ce doit être ma serpillère, veux-tu bien descendre la chercher ?
La cuisinière du second se précipite. Etrange tout de même? pourquoi son mari crie-t-il aussi fort dans son portable ? Où est-elle sa serpillère ?

Les sirènes d'une ambulance s'y mettent.
Il se décale elle se penche davantage, leurs regards effarés se croisent devant le corps écartelé.

La porte d'entrée se referme. "Maman" crie l'enfant victorieusement. Puis laconique "Encore devant cette stupide série télévisée !"
"C'était seulement pour attendre la fin de la cuisson du marbré ma fille jolie"
"Wouahou ! un marbré................."
L'enfant file à la cuisine. Sa mère la suit. Elle lui sourit.

vendredi 6 mars 2009

Obsession

Xyphophore ?

Sais-tu quoi ? c'est quoi un xyphophore ?
Sais-tu quoi ? c'est quoi un xyphophore ?
Sais-tu quoi ? c'est quoi un xyphophore ?
Sais-tu quoi ? c'est quoi un xyphophore ?
Sais-tu quoi ? c'est quoi un xyphophore ?
Sais-tu quoi ? c'est quoi un xyphophore ?
Sais-tu quoi ? c'est quoi un xyphophore ?
Sais-tu quoi ? c'est quoi un xyphophore ?
Sais-tu quoi ? c'est quoi un xyphophore ?
Sais-tu quoi ? c'est quoi un xyphophore ?
Sais-tu quoi ? c'est quoi un xyphophore ?
Sais-tu quoi ? c'est quoi un xyphophore ?
ça se trouve où ?
Dans un aquarium ou un ordinateur ?
Dans un livre ou un parc zoologique ?
Sur la terre ou dans la mer ?
ça se trouve comment ?
ça se chasse se mâche se mange ?
ou
ça s'écrit et s'imprime ?
se chante et se cédise ?
se contemple , s'écoute, s'admire ?
C'est en couleurs ou en noir et blanc ?
long ou court ;
grand ou petit ;
maigre ou gros ;
avec ou sans pattes
avec ou sans ouïes
avec ou sans ailes
ou bien avec tout ?
C'est un humain idéal ou un improbable animal ?
C'est quoi un xyphophore ?
Le sais-tu toi ?
STP, Dis-le moi !