mercredi 31 mars 2010

Petite promenade tonique et rose en mars guerrier jusqu'au poisson d'avril,

Rose of course !





Petit lien "rendez honnête, ce qui appartient au net" : http://www.aquabase.org/fish/view.php3?id=14 à propos de la photo du poisson rose

mardi 30 mars 2010

Être un souci c'est très difficile

Poussez pas, j'suis là ! Et toi Lania arrête de rire !
Parce que si vendredi il fait autant de vent, on aura du vent tout le temps, tout le restant de l'an ! Oh pécaïre ! Pauvre petit souci ! Oui, pauvre petit souci. Il n'y aura plus qu'à espérer qu'il fasse chaud comme il a fait chaud en 2003. Je le féliciterai de sa présence. Il me rafraîchira. Fichu vent va ! Tu me ferais espérer être un chêne. Mais, tu connais la fable ! Laniaaaaaaa arrête de rire !

Être un souci, c'est fragile

Mais où vont-ils ?

Un oiseau au bout de la branche et soudain trois

Quand je le distingue, il n'est pas tout prêt et je peinturlure. Pinceaux posés. Appareil attrapé. Il n'est pas tout prêt. Ouf l'oiseau ne s'est pas envolé. Clic et clic et clic, pas si simple, j'ai ouvert le télé objectif intégré, du coup pour faire ma mise au point, je vois tout.... sauf l'oiseau. Je clic je clic je clic et reclic et soudain trois oiseaux Je n'ai rien vu venir. Je clic clic clic et reclic, et plus rien que la branche. Envolés les zoizos. Rigolo. Enfin je trouve que c'est rigolo.
Indifférent voisinage. A quoi peut-il bien penser ?

Peut-être qu'ils vont venir par là ?

C'est qui ce photographe encore , j'avais pourtant bien dit "incognito !" Qui a moufté ? J'avais dit "au sommet du Varin" pour que personne n'en sache rien ! Qui a parlé ?

Conférence au sommet ! V'zavez vu les mecs, Lehulot, il a quitté la conférence. Qu'est-ce qu'on va devenir ?
Ben que se passe-t-il ? Hou hou hou hou ! Qu'est-ce que j'ai dit ? J'ai dit quelque chose ? Ai-je dit quelque chose ?
Ho les mecs n'me laissez pas tout seul !

Oh le" buzz" tout ça me "fout" le ramdam (A2 30 03 10)

Oui c'est vrai je peux écrire djeun' Mais ça ne me plaît pas. Oui c'est vrai, je peux slamer, mais dans ma bouche ça ne rythme pas, et ça "ne me croit" pas -je n'erreure pas d'erreur en écrivant ainsi- Aujourd'hui je ris car l'actualité vient à moi. Qui rencontre le seul texte pour enfant que j'ai jamais écrit. Titre "Grand ramdam sur le balconnier" Réaction : ça veut dire quoi "Ramdam" Lania ? Et me voilà sur la touche, comme si, une fois de plus je sortais un mot inconnu, voire inventé. Ce matin c'est le mot "buzz" qu'on tente de remplacer. Que je n'utilise jamais. Et par quoi, je vous le demande ? Par ramdam ! Je me meurs de rire. Et offre la traduction "bruit". Thème de mon petit, de mon opuscule, de mon minopuscule, de mon motopuscule -oui, je sais inventer des mots et m'amuser-* :

une petite graine de volubilis fraîchement plantée hurle à défrayer la nuit. Un poète se réveille, questionne et tente de répondre. Refus, refus, refus, refus et plus il y a de refus plus la petite graine craint de ne pas avoir la lumière qui pacifierait son endormissement. Vrai, ça sent la frustration, vrai sûrement la mienne, mais vrai, la frustration ne peut-elle être un moteur ? Dites-moi oui, sinon je fais un ramdam, euh pardon un buzz ! (de la part de Babygren'devolhubilis)
(légende photo prise sur mon balconnier : Chut j'ai à te parler Pitchou. Ecoute)

vendredi 26 mars 2010

Rencontre en salle d'attente

Elle est seule sur la plage. Qu'y fait-elle ? Elle s'interroge.

Elle a descendu l'escalier Marguerite Duras. Pas facile. Les marches sont hautes. La rambarde s'époumone à le remonter.
Elle avance. Pas de vent. Pas de vague. Ce sera plus facile. Tu vas le faire nigaude. Elle s'interroge. C'est plus prudent. Le ciel s'est mis aux couleurs de son corps, de son coeur. Elle avance, pas de vent, pas de vague, pas même l'ourlet blanc laiteux. Rien. Pas même une mouette. Rien. Pas même un chien. Pas même le chien du maître. Personne. Le jour s'est mis au diapason de son corps, de son coeur. Toutes ces mauvaises nouvelles qui la harcèlent depuis, depuis, de... peu importe.
Et les objets qui s'y mettent. Après le réveil, la radio, la TSF comme elle a toujours dit, la TV comme elle a appris à dire, après l'ordinateur, ben oui, quoi ça vous étonne, après la machine à laver, la cuisinère, le téléphone,le frigo. Ce matin dès l'aube.
Elle aime se réveiller tôt. Plus de lumière. ça c'est pas grave. Plus de froid. ça c'est trop. Elle adore les glaces. Elle ne mange que ça. Ou presque. Parce qu'elle rêve quand elle mange des glaces. Elle voit bleu, bleu absinthe, elle entend multicouleurs. Ces perroquets merveilleux qui vont par deux. Deux, ah deux, à deux ! C'est fini j'en veux plus.
Pas facile cet escalier. Surtout avec cette rambarde qui remonte. Descendre, je veux descendre. Elle lutte. Elle a toujours lutté. Elle ôte ses souliers. Ils pourront servir à quelqu'un d'autre.
Elle avance. Le ciel s'est mis au diapason de son corps, de son coeur. Gris souris. Souris souris. Elle ne peut plus. Elle avance. Elle avance, pas de vent, pas de vague, pas même l'ourlet blanc laiteux. Rien. Pas même une mouette. Rien. Pas même un chien. Pas même le chien du maître. Personne.
Rien ? Pourquoi nier. "Où vas-tu ?" dit-elle.
Je ne vais pas, j'attends.
Elle ne l'a ni vu, ni entendu venir. On dirait un ange. Les cheveux noirs, la bouille ronde. Quel âge a-t-il ? Il ne manquait plus que celui-là. Comment fera-t-elle ?
Je ne vais pas, j'y suis.
"Comment ça tu y est ?"
Je suis au rendez-vous ? Quel rendez-vous, de quoi parles-tu, tu devrais être à l'école ? Ah non Madame il .... Maggy, pas Madame. Il n'y a pas école Madame, pardon Maggy"Il a l'oeil rieur.

T'attends quoi ? Le thon de la tata du papa de mon papa !
Le thon de la tata du papa de ton papa ? Dis-m'en plus. Sa voix est douce, attentive.
Il hurle soudain en s'échappant, "le voilà, voilà le thon de la tata du papa de mon papa. Et dire que je n'y croyais pas à l'histoire de mon papa" Il fonce vers le rivage. Elle le suit. Quel enfantillage. Mais comment deviens-tu Maggy. Tu suis les petits enfants maintenant. Elle arrive. Elle est ébahie. Un thon un vrai sort de l'eau. Etrange, il porte des lunettes rouges sur le nez. Il rit.
L'efant trépigne à ses côtés, c'est toi, j'y crois pas, c'est toi, je m'ahuris de te voir. Tu es vraiment le thon de la tata du papa de mon papa ?
Incroyable. Le thon répond. Faut dire que c'est de bon ton de répondre quand on est interrogé. Il dit que non. Non quoi ? Je ne suis pas le thon de la tata du papa de ton papa. Je suis son fils. Moi je m'appelle Scaro. Lui il s'appelait Oscar. Quant à moi aujourd'hui j'ai rendez-vous avec L'enfant et Maggy. Je cherche un endroit. Vous les connaissez ?"
Maggy est hébétée, inteloquée, éberluée. Elle passe une main sur ses yeux, elle se penche pour toucher la vague, peut-être rêve-t-elle ? Mais c'est bien sa main qui a obscurci son regard, c'est bien la vague qui a touché le dos de sa main. Ce sont bien les yeux de l'enfant qu'elle croise. Il attend la réponse.
Alors j'attend la réponse, tu connais un endroit Maggy ?
Un endroit ?
Ben oui, un endroit ! Si je dis à mon papa que j'ai retrouvé le thon de la tata de son papa qu'il s'appelle Scarro et qu'il cherche un endroit, mon papa ne me croira pas.Maggy répète : un endroit ?
Le thon s'y met. Sans monter le ton. "Ben oui quoi, vous devez bien connaître un endroit où je pourrais baigner dans l'eau et raconter des histoires ?" Raconter des histoires ? répète Maggy rêveuse.
Ben oui, des histoires !
Elle a un flash. C'est ridicule ! Mais pourquoi pas ? "Suivez-moi" dit-elle. Ils la suivent. L'enfant derrière le thon, le thon derrière elle. L'enfant, Scarro, Maggy.
La rambarde s'ingénie à monter avec eux. C'est plus facile pour tout le monde.

La porte s'ouvre.
Grenadine ? Grenadine.
Et pendant que l'enfant et Scarro discutent et chantent autant qu'ils peuvent en se désaltérant -la grenadine, c'est la boisson préférée du thon et c'est pour cela qu'il a la peau rouge- et malgré elle, elle elle tronçonne, elle polit, elle bricole.
L'eau coule. Le Frigo devenu aquarium se remplit. Maggy invite Scarro à plonger dedans. Scarro plonge, nage et réapparaît. Il demande ses lunettes rouges. Sans elle il ne peut pas raconter d'histoire. Il veut raconter une histoire. L'enfant veut bien une histoire. Marguerite aussi. Il était une fois.
Pourquoi pas.
Quelques phrases plus loin,.... c'est vrai cette histoire de brouette, d'algue, et d'Oscar ?
Scarro répond "Je vous laisse imaginer". Et dans l'eau du Frigo il disparaît.

Une sonnerie. Maggy se réveille. Sourit. Enfile sa jolie tenue de jogging. Bonjour. Je ne vous attendais pas.
Je vous ai vu courir hier sur la plage. je m'appelle Scarro. Si nous allions courir ensembles ?
Elle cherche ses lunettes rouges.

On n'va pas les suivre tout de même. Il est temps de fermer l'ouvrage. FIN
Tout ça "Parce que la mer est partout, tu verras, même dans le coeur des gens qui vivent autour". Texte et Photos pour découvrir avec votre ou vos enfants une histoire émouvante.
Editions "Où sont les enfants ?" Derrière la rue. 46240 Vaillac
Mais c'est du côté de la bastide de la Petite Marie le 46. Non loin du 82.

bla bla bus 26 mars 2010 le bonheur une idée neuve

Amusant: assise devant moi, je surprends son lobe d'oreille ? Chewimgum ou oreillette ? Je vois. Elle mâche. J'en profite. Elle écoute.
Chacun son style : elle, elle étreint le composteur. Tilt, qui ne s'en plaint pas, il vibre.
Lecture : Il lit son journal. Je lis son journal : "Toujours ce vent turbulent" (vidéo sur facebook)
Publicité : Rouf&Carr Au rayon poissonnerie 5 € offert. Si loin pour 5 € ? Le temps c'est de l'argent.
A Rennes : Ambiance détendue et 1000 apéris-teuffeurs de plus qu'à Nantes. Record battu. Et si la classe 0 s'y mettait? Ou tous les gémeaux de la ville ? C'est une esplanade, il est vrai, qui en appelle au rassemblement. Déclinons les sujets.

Le bonheur est dans le bus. Je l'ai entendu ! Mais de quoi causent-elles ? J'ai beau tendre l'oreille je ne capte aucun mot. Par contre je capte leur rire et j'attrape leur fou rire, là, non loin, mais seule sur ma banquette, sans aucune raison apparente, pas même un livre ouvert. Elles éclatent, elles se tordent, elles pouffent comme deux adolescentes, rient comme des gamines. C'est communicatif. Je communique. A force de parler des difficultés des personnes âgées on s'étonne qu'elles puissent rire. Rire rassurant. Dans deux mois, baby boom oblige, pas besoin d'être sociologue ou statisticien pour le comprendre et l'imaginer, je bascule et fais partie de la catégorie Mamie Blue, pardon Mamie Boum. Pourvu que je sois comme mes deux octogénaires du jour. Fabuleusement rieuses. Un bonheur.

27 03 10 Présentation de la carte de bus : chacun son style : cette fois c'est version Mike Tyzon. Secoué, trente six chandelles dans le pif, le robot jaune en appelle à la Star.

De "Guerre à Paix" contes des Mille et un océans


sera dit par moi le 24 avril, sous chapiteau, dans la ville de La Barre de Mont Frometine en Vendée. Dans le cadre du Festival "Le Monde M'est Tissé"
"Il était une fois la Grande Mer part au marché. D'ordinaire, elle emmène les petits poissons. Un jour elle les oublie. Les gros poissons se frottent les nageoires. De coquillage, en arc-en-ciel, de perles de pluie en écharpe colorée, d'oiseau têtu à grand paresseux... Lania déroule de sa voix charmeuse un merveilleux fil de contes rusés et rieurs.
Destination Océan Pacifique et Indien et leurs mille îles.

Au programme voir, et sentir, noix de coco, gingembre, monoï et tiaré, entendre toucher et goûter requins crabes et poissons parfumés. Sûr qu'on y chantera

mardi 23 mars 2010

Histoire de Petite-Graine-Qui-Pleure


Sur un balcon au début de la nuit une petite graine pleure
Elle a peur. Du noir.

Pourquoi tu pleures ? Demande Lanterne Chinoise
J’ai peur du noir répond Petite-Graine-qui-Pleure

Demande à Carillon japonais de faire de la musique et je te ferai de la lumière
Petite-graine-qui-pleure interroge Carillon Japonais
"Carillon Japonais joue de la musique à Lanterne Chinoise, j’aurai de la lumière, j’arrêterai de pleurer et je m’endormirai."

Carillon Japonais est un loustic : il répond « demande à Jojo le Ventilo qu’il fasse du vent ! »
Petite-graine-qui-pleure demande
Jojo Leventilo donne du vent à Carillon Japonais, il jouera de la Musique à Lanterne Chinoise, j’aurai de la lumière, j’arrêterai de pleurer et je m’endormirai.

Jojo Leventilo est un petit rigolo,
il répond « demande aux Jolies Capucines de me jouer un spectacle ! »

Petite-Graine-qui-Pleure demande
"Jolies Capucines jouez-moi un spectacle, Jojo Leventilo donnera du vent à Carillon Japonais, il jouera de la musique pour Lanterne Chinoise, elle me donnera de la lumière et moi qui pleure parce que j’ai peur du noir, je m’endormirai heureux et apaisé"

Les Jolies Capucines sont des coquines, elles répondent
« demande à Laro Zouar qu’il nous douche, car nous sommes toutes froissées ! »

Petite-Graine-qui-Pleure demande
"Larro Zouar, douche les jolies Capucines, elles donneront un spectacle à Jojo le Ventilo, celui-ci soufflera le vent à Carillon Japonais, celui-là jouera de la musique à Lanterne Chinoise, celle-ci me donnera de la lumière et moi qui pleure, parce que j’ai peur du noir, je m’endormirai heureux et apaisé !

Larro Zouar est un bavard, il répond :
« quoi quoi quoi doucher les Jolies Capucines, il faudrait beau voir, demande à Miss Pluie qu’elle me verse à boire je suis assoiffé ! »

Petite-Graine-qui-Pleure demande
"Miss pluie verse à boire à Larro Zouar, il douchera les Jolies Capucines, elles donneront un spectacle à Jojo LeVentilo, il donnera du vent à Carillon Japonais, qui jouera de la musique à Lanterne Chinoise qui me donnera de la lumière et moi qui pleure parce que j’ai peur du noir, je m’endormirai heureux et apaisé

Chuuuuuut Miss Pluie est amoureuse. Elle répond
« Il faudrait d’abord inviter Lô Rage à me demander en mariage ! »

Petite-Graine-qui-Pleure demande
Lô Rage demande Miss Pluie en mariage, elle versera à boire à Larro Zouar, il douchera les Jolies Capucines, elles offriront leur spectacle pour Jojo LeVentilo, il soufflera le vent sur Carillon Japonais, qui jouera de la musique pour Lanterne Chinoise, qui me donnera de la lumière, et moi qui pleure parce que j’ai peur du noir, je m’endormirai heureux et apaisé

Lô Rage est inquiet. Il répond
« Il faudrait d’abord demander à Arkenssiel qu’il soit témoin de mon mariage ! »

En entendant ce nom Petite-Graine-Qui-Pleure pleure encore plus fort. Il comprend qu’il n’aura pas sa lumière pour le réconforter. En effet, c’est la nuit et de mémoire d’homme on n’a jamais vu Arkenssiel sortir de nuit. Quel dommage.

Pourquoi tu pleures encore plus fort ? disent d’une seule et même voix
Lô Rage,
Miss Pluie,
Larro Zouar,
Les jolies Capucines,
Jojo LeVentilo,
Carillon Japonais et
Lanterne Chinoise.

« Tu as raison, on ne l’a jamais vu, mais on le verra"

C’est vrai. Point n'est besoin de désespérer. Arkenssiel arrive. Tout le monde le voit. Tout se passe très vite.
Lö Rage a épousé Miss Pluie,
elle a versé à boire à Larro Zouar,
il a douché les Jolies Capucines,
elles ont offert un beau spectacle à Jojo LeVentilo,
il a fait du vent pour Carillon Japonais,
il a joué de la musique pour Lanterne Chinoise,
elle a donné de la lumière à Petite-Graine-qui-n’a-plus-pleuré. Heureux et apaisé, il s’est endormi.

Le lendemain, sur le Balconnier, Petite-graine-qui-ne-pleure-plus fleurit de toutes ses couleurs : bleu profond, bleu léger, rose, violet, blanc et saumon.
Devant tant de beauté le Poète s'est arrêté, pour la louer d'une poésie. Tout le monde applaudit. Surtout Petite-Graine-Qui-Rit, qui dit mon chagrin, il est fini.

lundi 22 mars 2010

Rennes, Débu2nuit, Fin2jour




22 mars 2010 Bonjour, bonjour, on me dit bonjour

... On me dit bonjour
Quel bonheur, quelle joie ! Dites-moi,
J'ai un rêve mais je ne sais pas faire

Si je savais faire

J'organiserai la journée du bonjour
ce jour-là...
Imaginons.
Nul lieu
de crèche en maison de retraite
dans lequel on n'entrerait sans dire bonjour
nul trottoir
sur lequel on se croiserait sans dire bonjour
nul regard sans bouche ne disant bonjour

Et ce
sur tous les tons
dans toutes les langues
patois ou idiomes

Je sais rêver
Organiser ne sais
Mais si je savais faire
J'organiserai la JOUrNEE DU BONjOUR
Elle deviendrait
HLMIENNALE
QUARTIENNALE
CITADIENNALE
REGIONALE
NATIONALE
EUROPIENNALE
NORDIALE
SUDIALE
AMERICANIALE
AFRICANIALE
PACIFIKIALE
CHINOYALE -que ça tu meurs- cette incise concerne tous les habitants des "Noyal sur"
RUSSIALE
ENFANTIALE
et j'en passiale
qu'on me pardonne

Et ce seul mot
pour n'oublier personne
MONDIALE

J'ai un rêve créer la journée mondiale du bonjour.
C'est fait.



J'imagine.
On en mourrait de rire
Imaginons
Ah la belle mort.

22 mars 2010

samedi 20 mars 2010

Quelle est la pire des choses pour l'homme (Conte née de la nuit de la francophonie)

Je ne savais pas que c'était la nuit de la francophonie. Un p'tit coup de radio avant de m'endormir. J'entends vaguement l'histoire, remémore quatre mots et la question (maladie, mort, ignorance, n'être jamais sorti de chez toi et Qu'est-ce qui est le pire pour l'homme)

Qu'est-ce qui est le pire pour l'Homme ?

Il fait si chaud dans le village africain que tout le monde s'est réuni autour du Baobab.
Kayililou le griot a raconté une histoire aux enfants. Ils sont aux trois quart endormis.
Kayililou dit "Passons aux choses sérieuses, si vous le voulez-bien, j'aimerais que vous me disiez quelle est la pire des choses pour l'homme (ou la femme) ?"

La nuit est noire, profonde. On entend Monsieur et Madame Perroquet : ils rejoignent leur forêt.
Au léger bruit que le gravier fait, on soupçonne Tortue en train de rentrer chez elle
Quelque part le Buffle beugle, certainement auprès de la mare. C'est l'heure pour les animaux de se désaltérer.

Sous le baobab, c'est le silence.
"Alors" dit Kayilillou,"personne ne sait ?"

Ayi se lance : il répond, "La pire des choses pour l'homme Kayililou, c'est la maladie !"

"Non" répond Kayililou "ce n'est pas la maladie. Ce n'est pas que la maladie soit une bonne chose, mais ce n'est pas la pire"

On n'entend plus les perroquets mais tout le monde comprend, au léger bruit que le gravier fait, que Tortue rentre chez elle
Au bord de la mare on entend le Gnou

Il coasse dans la nuit comme tous les gnous coassent auprès de la mare quand ils vont se désaltérer
Sous le baobab silence
"Alors" dit Kayililou "personne ne se lance"

Mamùba s'enhardit : "la pire des choses Kayililou, je vais te dire ce que c'est, c'est la mort ! la mort est la pire des choses pour l'homme !"

Kayililou répond que non. "Non ce n'est pas la mort. Ce n'est pas que la mort soit une bonne chose cependant ce n'est pas la pire des choses pour l'homme".

Sur le chemin Tortue s'est arrêtée, le gravier ne crisse plus. Au bord de la mare on n'entend plus le Buffle, on n'entend plus le Gnou, mais on entend le ricanement de Hyène

Elle cherche une place auprès de la mare.

Autour du Baobab grand silence
"Alors", reprend Kayililou, "quel est la pire chose au monde"
"J'ai trouvé" dit Bambo, "c'est l'ignorance !"

"L'ignorance", dit Kayililou, "l'ignorance pourrait être la bonne réponse. Pourtant ce n'est pas que l'ignorance soit une bonne chose, mais elle n'est pas la pire. Qui trouve ? La question reste posée".
Tous les enfants sont endormis. Tortue s'est arrêtée on n'entend plus le gravier crisser. Monsieur et Madame Perroquet sont couchés, Buffle est endormi. On n'entend plus le coassement du Gnou. Hyène ne ricane plus. Cependant l'éléphant barète auprès de la mare.



"Alors" dit Kayililou, "personne ne saura me dire quelle est la pire des choses pour l'homme ? J'attends"
Sous le Baobab gros silence.

Tous ceux qui sont là en ont assez. Ils demandent à Kayilillou comme en choeur
"Kayililou, si la maladie, la mort, l'ignorance ne sont pas la pire des choses, tu ne vas pas nous laisser là sans réponse. Tu vas nous dire toi, quelle est la pire des choses pour l'homme ?"

"Oui les amis, je vais vous dire : la pire des choses c'est de n'être jamais sorti de chez soi !

"Nous sommes heureux d'être venus t'écouter Kayililou !"


Tout le monde a entendu le sourire de Kayillilou.
"Allons les amis, rentrons chez nous, il est temps que chacun de nous aille se coucher.

Monsieur et Madame Perroquet dorment,
Tortue dort
Buffle dort
Gnou dort
Hyène dort
L'éléphant ne barète plus
Les hommes dorment.
Silence


Pour entendre un peu de musique : http://www.bing.com/images/search?q=%c3%a9l%c3%a9phant&FORM=IGRE4#focal=16f8226bc1ec505fe8ba49a7d23ffcd1&furl=http%3A%2F%2Fwww.mes-toiles.com%2FToiles%2Felephant1%2FImages_Elephant1%2FElephant1.jpg
http://www.bing.com/images/search?q=%c3%a9l%c3%a9phant&FORM=IGRE4#focal=02f38fc1006f73231e1a1c3fc492bdab&furl=http%3A%2F%2Fwww.photos-botswana.com%2Fwww.photos-botswana.com%2Fphoto%2Fportrait-animal%2Fimages%2Felephant-eau.jpg

un p'tit coup de foudre à saisir sur you tube

http://www.youtube.com/watch?v=vWSKlBYG6sw

Elisabeth Troestler : Conteuse Chamane


et "très Inouït" et très Troestler au lieu de .... j'vais pas le réécrire puisque ce n'est pas celui qu'il faut retenir. Troestler Elisabeth.

samedi 20 mars : il est né le joli Printemps


et il s'élance, bienvenue à lui

Ciel du jour

Asphalte du jour

Prémices : Boutons, ils sont. Parfum Fleurs freesias deviendront. Hummmmmmm et les imagine, posés sur table de chêne ciré. Hummmmmmmm

vendredi 19 mars 2010

Je ne connaissais pas ce poème de Jules Supervieille

Je vous le confie tiré de http://www.feelingsurfer.net/garp/

Un songe

Le laboureur m'a dit en songe: "Fais ton pain
Je ne te nourris plus: gratte la terre et sème."


Le tisserand m'a dit: "Fais tes habits toi-même."
Et le maçon m'a dit:" Prends la truelle en main."

Et seul, abandonné de tout le genre humain
Dont, je traînai partout l'implacable anathème,
Quand j'implorai du ciel une pitié suprême,
Je trouvais des lions debout sur mon chemin.

J'ouvris les yeux, doutant si l'aube était réelle;
De hardis compagnons sifflaient sur leurs échelles.
Les métiers bourdonnaient, les champs étaient semés.

Je connus mon bonheur, et qu'au monde où nous sommes
Nul ne peut se vanter de se passer des hommes,
Et depuis ce jour-là, je les ai tous aimés.


Sully Prudhomme

jeudi 18 mars 2010

Devenir femme, facile ? Heuh... à la réflexion, je m'y mets

Commençons par l'enfance. En ce temps-là Maman travaille tôt. Il n'y a pas si longtemps. Elle quitte la maison à 5 h 15. A pied. Et le réveil sonne à 7 h. Alors je me lève.
D'abord je déjeune : sur la table, mon bol, le beurre ramolli, le pain noir, le tanellu, mes deux oranges, mon chocolat à faire chauffer -pas de micro-ondes- Je suis fière de savoir allumer une allumette. J'adore la voir flamber d'ailleurs. Maman dit "plutôt que de te voir jouer avec, je préfère que tu l'allumes quand elle t'est nécessaire". J'aime bien Maman. C'est vrai j'adore jouer avec les allumettes. Alors elle gère. Ensuite, je me douche. Ensuite je m'habille. Tous mes vêtements sont en "prêt-à-mettre" sur le dossier de la chaise. Mais je sais ouvrir l'armoire. Alors si ça ne me plaît pas, je cherche autre chose. Surtout qu'elle fourre toujours une jupe et que moi je préfère les pantalons. J'ai onze ans tout de même. Ensuite, je m'offre un peu de feuilleton à la TV ou bien j'écoute un CD ou bien je révise et puis je m'en vais. Et l'hiver, c'est le moins drôle. Les lumières sur l'avenue sont inexistantes. Tout au long de mon chemin, il n'y a que des arbres et des buissons épais. Je remonte le trottoir avec mon cartable sur le dos et je me dis "t'as pas peur, t'es une fille, t'as pas peur, t'es une fille, t'as pas peur, t'es..." Enfin j'arrive à l'abri bus. Ouf, je ne serai pas seule. Finalement. Super, même pas peur la fille de 11 ans.
"Les Justes ?" Ça te dit jeudi
Tiens pourquoi pas. Elle s’apprêtait à les relire. En direct, en live, en vivant, c’est mieux. Cétoké.
Elle accepte.
« Té sûre, tu y seras, sinon… »
Sinon quoi ? Elle ne sait pas ; elle rassure.
La soirée ne la quitte pas de la journée. Il y a longtemps qu’elle n’a été au théâtre.
Un regard à la pendule aux cuillères et fourchettes d'acier. C'est le branle bas de combat. Elle a juste le temps. Plus de brushing plus de maquillage, pas de tal… si si, des talons aiguilles.
Elle adore. Qui plus est ils sont neufs.
l'escalier de béton avec les talons : pas coton
le parcours jusqu’à l’arrêt de bus : combattant
et l’info sur le papier orange : pas marrant.
Grève des bus. Désolant. L’heure tourne.
Trois bus défilent en sens inverse. Belote, trompe-couillon, bataille : ils ont le temps les chauffeurs. C’est leur jeu du jour. Passer le temps. Pourquoi pas.

Enfin l’un passe à temps. Catastrophe elle reconnaît son enfant. Clin d’œil. Motus bouche cousue. C’est ta mère ?? Oh les sourcils ! Du coup elle spleen, fait trop jeune ou trop vieille. Peu importe. Ne pas manquer l’arrêt.
Râpé. 19 h 45 sont bels et bien passés. Essayer, tenter, courir. Aïe, plus de cheville droite ! Souffrance ! Résistance. Tu as promis. Tu y seras. Fichue promesse. Satanés talons aiguilles. Quelle idée, mais quelle idée ces talons.
Terminée la soirée. Fermeture des portes annoncée. Essayer, tenter, grimper. L’imposant escalier. Satanés talons aiguilles. "Madame Madame, voulez-vous une place ?" Tête relevée. Eclat de rire. « Ah c’est toi ! » Fou rire. Pas le temps, pas le temps de rire. Allons-y. Juste le temps de se glisser derrière les deux portes. Mais pas celui d’aller sur leurs places respectives.
Va pour le strapontin les filles.
« Chutttt » disent les voisins.
Satané fou rire. C'est juste !

mardi 16 mars 2010

13 03 2010 le poète rejoint l'ether. Petit vrac, grande peine


Que serais-je sans toi, qui parle du bonheur a souvent les yeux tristes, des lèvres d'Eluard s'élèvent des colombes, le nid vivant du souvenir de Jean, d'une part la nature, mais sans les gens je ne me serais pas attaché, cette douleur de l'absence, entre deux eaux, Entraygues, vivre debout, refuser les situations de compromissions, aimer à perdre la raison, j'ai souvent pensé c'est loin la vieillesse mais tout doucement, la vieillesse vient, mourir c'est ne plus s'arrêter de rire et cette place de la Résitance noire de monde, qui a parfois traversé la France. Faut le faire. Faut le voir pour le croire. Il était dans nos têtes, dans la mienne, pour cause de radio. Ah ! la radio, j'ai toujours adoré la radio, cependant merci, la TV, aujourd'hui.

Pour découvrir la patate, petit clic sur janvier 2009

Courrez-y. "Faisez-le", cliquez vite

dimanche 14 mars 2010

13 mars Chants slaves en quatre voix de Femmes au Grand Cordel :

Elles sont quatre, mais trois pour ce dernier chant, tzigane Russe. Des musiciennes, chanteuses joyeuses, rieuses, et préciEUses. Un doux ré gal.

Un Chant Tzygane Russe
envoyé par skripka. - Clip, interview et concert.
http://www.dailymotion.com/video/xckhge_un-chant-tzygane-russe_music

samedi 13 mars 2010

Lui et Moi chansons d'humour

Pas de photo, pas de vidéo, restent les mots. Dès qu'ils apparaissent, ces deux zygottos bizarres, on s'interroge ? Que va-t-on voir ? C'est sûrement c... Ils prononcent le mot d'ailleurs et c'est du début à la fin toute leur finesse. Entrons dans leur sujet. Laissons-nous prendre. Aux sourires décontractés du public nul doute que la prestation n'ait été un succés. Y compris pour les 11 ans. Ces deux là, clowns cancanneurs, conteurs, diseurs, chanteurs entraînent, emmènent leur public où ils veulent. Ils y arrivent. Noir rayé de blanc, blanc rayé de noir, un p'tit blanc un p'tit noir, dans un p'tit grand bar résonnent bien. A les revoir ailleurs vraisemblablement. Bon vent. Et il s'agit bien de vent.

mercredi 10 mars 2010

CéKoaKonéKouTe Lania ? J'ne sais pas


Ils ont été de merveilleuses oreilles. Ils se sont prêtés à mes suggestions et je les remercie tous, enfin je vais essayer. Alors il y avait Héléna et Elodie, les deux plus petites ; Marie, Natacha, Sarah, Manon, et Maëlle, Jaézé (?), Nino, Alexis, Ewen, Anthony, Thomas et je crois que j'en oublie.
Qu'ils rajoutent leur prénom en cliquant sur commentaire.
Pas si facile que ça d'apprendre une liste par coeur, n'est-ce pas ? Mémorisation à moins de sept, on s'inquiète. Surtout moi.

Il y avait aussi François et Salomé sans oublier l'enfant qui veut du pain, le chêne vert de la Justice -chêne réputé de Vézin le Coquet, la gourmande de nioules, le pêcheur qui fait la gym du bourdon, le bourdon lui-même, le pêcheur qui a perdu sa tête, le forgeron de Vézin le Coquet qui offre une fuie à sa femme, et l'Océan. Qu'y avait-il encore, la reine heureuse, sa fille la petite Rosette et son père, l'époux de la reine qui veut tuer sa propre fille ! Bref, une heure rien que de contes sympathiques ! Qu'y avait-il encore ? Un buffet offert par le forgeron à sa jeune femme, le Buffet signé Raimbaud
C'est un large buffet sculpté ; le chêne sombre,
très vieux, a pris cet air si bon des vieilles gens ;
le buffet est ouvert, et verse dans son ombre
comme un flot de vin vieux, des parfums engageants ;

Tout plein , c'est un fouillis de vieilles vieilleries,
de linges odorants et jaunes, de chiffons
de femmes ou d'enfants, de dentelles flétries,
de fichus de grand'mère où sont peints des griffons *;

- C'est là qu'on trouverait les médaillons, les mèches
de cheveux blancs ou blonds, les portraits, les fleurs sèches
dont le parfum se mêle à des parfums de fruits.
- O buffet du vieux temps, tu sais bien des histoires,
et tu voudrais conter tes contes, et tu bruis
quand s'ouvrent lentement tes grandes portes noires. (Octobre 1870)

La photo du griffon, je l'ai prise en juillet 2009, place Dupuy à Toulouse. Aujourd'hui il y a la Halle aux Grains. Au tempsde mon enfance ce n'était qu'une salle inconfortable, la salle des Sports. Je me souviens y avoir vu un artiste breton ,qui vit à Betton , et dansé grâce à lui, mon 1er fest noz
*griffon : animal fabuleux de la mythologie, doté du corps du lion et des ailes et de la tête de l'aigle.

Mars guerrier et pourtant Journée de la Femme et Fête des Grand-Mères :







Les femmes sont sur la terre...
Victor HUGO (1802-1885) Recueil "Les Contemplations"

Les femmes sont sur la terre
Pour tout idéaliser
L’univers est un mystère
Que commente leur baiser

C’est l’amour qui, pour ceinture
A l’onde et le firmament,
Et dont toute la nature
N’est au fond, que l’ornement

Tout ce qui brille, offre à l’âme
Son parfum ou sa couleur :
Si Dieu n’avait fait la femme,
Il n’aurait pas fait la fleur.

A quoi bon vos étincelles
Bleues saphirs sans les yeux doux ?
Les diamants sans les belles
Ne sont plus que des cailloux ;

Et dans les charmilles vertes,
Les roses dorment debout



Et sont des bouches ouvertes
Pour ne rien dire du tout

Tout objet qui charme ou rêve
Tient des femmes sa clarté
La perle blanche, sans Eve,
Sans toi, ma fière beauté

Ressemblant, tout enlaidie,
A mon amour qui te fuit,
N’est plus que la maladie
D’une bête dans la nuit.






Recueil : Les Contemplations

samedi 6 mars 2010

La petite gousse de vanille : K d'hâvre ex kis




Il était une fois une petite gousse de vanille qui tomba d'un banc A quatre pieds. et l'oiseau l'emporta sur la rivière BLEUE.
C'est alors que tout à coup SURVINT
le gorgonzola enfariné, encapuchonné. Elle l'embrassa AVEC
fougue pour ensuite s'élancer à travers champs. DESTINATION
Casablanca. L'avion décolle au-dessus DU
désert de Gobi, le plus fascinant et dangereux qui SOIT.
De cette façon l'ouvrage fut signé et on enterra le grand PERE
qui était en fait le père fouettard du lézard de BAMAKO
tous les tambours résonnaient derrière le baobab. Dans le TROU,
à en chantonner des petits trous, des ptits trous toujours PTITS
et ptons et ptis épient dans les buissons . Les ficelles les entourent ET
aboutit tout penaud dans un champ de blé à côté d'un toucan. (un soir banal entre mère et fille)
Vanille, fille
de Manille
Verte anguille
de parfum
se bille
de résille
s'habille
En talons aiguilles
se tortille
se vrille
séguedille
s'enquadrille
Vertige d'ormille*
elle brille
Vanille la fille
de Manille
Signé La Gousse
*ormille (orme, ormeaux, botanique : arbre très grand, de la famille des ulmacées,
bois utilisé en menuiserie
bois de cet arbre