jeudi 20 octobre 2011

De Vezin le Coquet les roulottes sont reparties .....

pour la Tsiganie
L'avant-dernière séance "Les mercredis contés" à la Médiathèque de Vezin le Coquet s'est terminée dans la joie et l'étonnement.

Les enfants, une petite quinzaine, ont vu les roulottes s'arrêter et former comme un cercle protecteur. Ils ont vu les brindilles, le bois, le trépied, la marmite -qui n'y étaient pas- "Tendez l'oreille !" ils ont entendu la soupe au maïs qui faisait bloup gloup blop, qui faisait bloup gloup blop.
Les enfants ont vu les Tsiganes-Oiseaux (légende offerte généreusement par Esméralda Romanez elle-même) alourdis par les cadeaux en or ; ils ont vu les pipidons et le houx et l'oeuf, gobe gobi goba, gobé.
Ils ont joué le jeu en répétant passée la troisième proposition "un pipidon, entre deux ongles et scrashhhhhhhhhh un pipidon de moins" Merci pour le bruitage. Et ceci 4 fois de plus, parce que 7 est un chiffre magique.
Ils ont vu Touchatou et son copain, Rien.
Ils ont vu le Tsigane qui voulait épouser la fille du roi. Ils ont assisté au bal du mariage et l'une a dansé avec la conteuse sur les airs du premier violon de légende.
Et pour terminer, ils ont vu la belle Esméral'diabl' dans sa robe rouge. Ils ont vu le forgeron mis au défi de briser la noisette par le p'tit bon'homme.
Et soudain, suite à une manipulation audacieuse du Forgeron,


ce n'est plus 16 ou 17 qu'ils se retrouvèrent dans les lieux, mais 1000, conteuse comprise.
Tout ça volti volta pour une noisette en un lieu sans noisetier trouvée et sur une enclume brisée, à en avoir "le diable au corps"

Prochaine intervention, le mercredi 21 décembre 2011
dès 15 h 30 pour une ambiance de Noël entre ailes blanches et orgues fantastiques.
A bientôt.

Miz du - le mois du conte par excellence d'après l'Institut Culturel de Bretagne

Pour découvrir le blog dont je vous donne l'article en entier ci-dessous.
[Et c’est reparti pour une septième édition des Veillées Contées de Bretagne ! Cette année encore elle s’étalera sur tout le mois de novembre. Miz du c’est le mois du conte par excellence… quand le jour tombe de bonne heure et que la nuit se fait plus sombre que d’habitude, rien de tel que de se retrouver en bonne compagnie pour écouter un conteur… Un lieu convivial avec « les gens du coin », voisins, amis…quelques chaises, et les portes de l’imaginaire s’ouvrent toutes grandes… que du bonheur !


http://blog.culture-bretagne.org/

Les histoires d’hier sont dites aujourd’hui pour demain et ceux qui viennent nous écouter, le savent bien. Ils savent que le conte c’est avant tout un art vivant à disposition de celui qui veut bien l’entendre. Le conte ouvre la porte du merveilleux à la rencontre de la pluie, de la nuit, du vent, des étoiles… à la rencontre des autres. Et dans ce monde du « rien » comme on pourrait le croire parfois et bien il y a encore des conteurs qui savent se servir de la petite clef magique de l’imaginaire à la façon des anciens conteurs qui commençaient par dire à leur auditoire « une fois il y avait… un jour il y aura… »

Que partout en Bretagne, cette année encore, puisse se tisser la grande toile des contes.
Françoise Cordeau
Conteuse et membre de la section Littérature & Expressions Orales de l’Institut Culturel de Bretagne

Que les conteurs qui veulent se joindre à l’évènement, prennent contact, il leur sera expédié des affiches. Institut Culturel de Bretagne Tél. 02 97 68 31 10 – Internet : arzela.roy@skoluhelarvro.org

mercredi 19 octobre 2011

Aujourd'hui, contes tsiganes en Médiathèque de Vezin le Coquet

Ce Mercredi 19 Octobre, les contes tsiganes se disent et se lisent à la Médiathèque de Vezin le Coquet -35-
Pour traîner sa carapace, de Rennes à Vezin-le-Coquet, il faut prendre le 53 Un peu aux alentours de 14 h 45 (voir site STAR-Keolys)"Voyage.
Pour que tout le monde descende en Tsiganie, il faut arrêter sa roulotte
*
sur le parking de la rue des Violettes. Rue sur gauche venant de Rennes, tout de suite après le petit jardin.
Si voler au-dessus de la mer vous plaît, si les oiseaux s'alourdissent, si vous n'aimez RIEN, si les pipiridons vous attirent ou s'ils ne vous attirent pas, venez, arrêtez-vous et vous descendrez Tsiganie. Nul doute que oiseaux, enclumes, pipiridons, rien, chat, cimetière, forgeron, violon et la célèbre Esmérald'iable accompagneront votre retour. "Voyage, tout le monde descend !" c'est cet après midi mercredi 19 octobre à la Médiathèque de Vezin-le-Coquet, en contes et légendes peu^-être lues, sûrement dites. A bientôt. Tchoum

Photo prise par Serge Palaric, photographe rennais fréquentant parfaitement la communauté tsigane au point, comme Jean Richepin de vivre une partie de ses temps auprès d'eux et d'elles.

vendredi 14 octobre 2011

AUTOMNE

en compagnie de Lania, entre autres,
le samedi 5 novembre, 16 h
pour une après-midi Châtaignes au sein de
l'école Primaire et Maternelle St Michel - St Helier
www.ecolestmichel-rennes.fr/
A bientôt, avec plaisir
"Combien de pommes de terre pour faire la soupe de ma grand-mère
Combien de pommes de terre pour faire la soupe de ma grand
Combien de pommes de terre pour faire la soupe de ma ....
Combien de pommes de terre pour faire la soupe de....
Combien de pommes de terre pour faire la soupe ...
Combien de pommes de terre pour faire la ....
Combien de pommes de terre pour faire...
Combien de pommes de terre pour...
Combien de pommes de terre....
Combien de pommes de.....
Combien de pommes....
Combien de...
Combien.... ?

mardi 11 octobre 2011

LIBERTE par Maurice Carême avec Camille

Elle est blonde comme les blés, elle est en CM2, elle m'a rejointe sur sa bicyclette et tout le long du chemin nous avons échangé. Elle m'a rejointe. Nous sommes voisines. En me ramenant un ouvrage. Elle en a sélectionné d'autres, dans ma bibliothèque et sur le moment de partir, elle me pose la grande question "Lania, comment on apprend une poésie ?"
La réponse se trouve dans la question, dit-on. C'était vrai. Camille devait apprendre une poésie. Celle-ci qui suit

Liberté
Prenez du soleil

dans le creux des mains

un peu de soleil

et partez au loin

Partez dans le vent

suivez votre rêve

partez à l'instant

la jeunesse est brève

Il est des chemins

Inconnus des hommes

il est des chemins

si aériens

Ne regrettez pas

ce que vous quittez

Regardez au loin

l'horizon briller

Loin, toujours plus loin

Partez en chantant

Le monde appartient

à ceux qui n'ont rien

Maurice Carême.


Camille et moi connaissons notre poésie par coeur -enfin pour moi, presque ; pour elle, sûr-
Ensemble nous décidons d'écrire que pour apprendre une poésie c'est facile. Il faut :
Lire la poésie, lire une strophe, lire la suivante ; évoquer des images ; les voir ; faire une pause ; chanter les strophes au clavier, lire les strophes suivantes, les unes après les autres, écouter les sons, les répétitions, remarquer les verbes et ensuite mimer et enfin réciter 7 fois de suite (7 est un chiffre magique) surtout avec Lania. Et ça marche ! Apprendre une poésie... Simplissime.
La découverte de ce possible par ma jeune voisine, la joie que cette découverte a entraîné sur le visage de Camille ont été le cadeau du jour. Un plaisir..

samedi 1 octobre 2011

Noël. Rencontre. C'est le sujet qui s'approche

A force d'en entendre parler, à force de l'imaginer, on finit par croire qu'on l'a rencontré. Comme certains auraient rencontré, de bon matin, sur une plage, non loin du Bosphore, un célèbre personnage Turc. Que faisait-il ? Etait-il devenu fou ? Se vengeait-il ? Et de quoi se vengeait-il ? Il frappait la mer. Avec un bâton. Peut-être une massue. Pour lui faire mal ? Mais pourquoi faire mal à la mer ?
Ceux qui l'ont rencontré ce jour-là lui ont posé la question.
"Pourquoi battre la mer, tu lui fais mal ?"
Il a répondu "Je bats la mer comme on bat le lait pour avoir du beurre !"
"La mer n'est pas du lait. Même battue elle ne donnera pas de lait" Un murmure blanc s'échouait sur le rivage et disparaissait, désaltérant les grains de sable.
L'homme, qui avait posé la question, s'éloignait. Il se retourna. La silhouette du batteur se découpait à contre-jour. Il battait la mer de nouveau, il battait la mer avec sa massue, de plus belle. Et il disait, à chaque gifle
"Et si c'était possible ?"
Et si c'était possible et si c'était possible....
L'homme s'éloignait. Il voulait rire mais quelque chose l'en empêchait.
A son tour il se mit à répéter "Et si c'était possible ?"
Ce matin je répète à mon tour "Et si c'était possible ?" . Et je souris.
Entre conteurs les contes se promènent. Je dois cette histoire à C. P.
et je la dépose ce jour, d'une invitation à transiter du côté de Pacé, pour me rendre, exceptionnellement, à Parthenay. Belle journée à toi Annie. Vive la harpe et le piano. A bientôt.