jeudi 31 janvier 2008

A l'attention de ceux qui se "croivent" toujours jeunes


Pas plus tard que ce matin

Mais d'abord que je vous dise : j'ai cueilli hier mes quatre vingt printemps... Et j'y pense de plus en plus souvent.


L'autre jour on m'a emmenée dans un lieu d'enfance que j'ai beaucoup chéri. Je n'ai pas mis longtemps à m'étonner : pourquoi a-t-il rapetissé ?



Et de "ma maison" -elle ne m'appartient plus- je suis allée vers ce coin de rue où le boucher tuait ses cochons hier : ben dis-donc, ma petite, -me suis-je dis- il ne me semble pas qu'il en était aussi éloigné ! On dirait qu'il est presque deux fois plus loin qu'avant ...!
Dans la foulée je m'essouflle : et de me dire "mais comment se fait-il que tu t'essouffles autant : et d'où sort-elle cette montée qui affole soudain mes artères ? Elle n'y était pas avant, j'en suis sûre !"

Je ne veux pas en savoir davantage : "Retournons en ville" dis-je et on m'y ramène -depuis peu je ne conduis plus.


Comme je ne conduis plus, je prends le bus. Mais que se passe-t-il là encore ! A peine ai-je le temps de traverser le passage piéton, que je crois entendre son moteur tourner. Je me précipite, cours après lui, pour ne pas le manquer. Je ne le manquais jamais avant ! Les moteurs sont bien trop efficaces de nos jours. Ah cette fois c'est sûr, il s'agit bien là de modernités !

Modernités, modernités !
Et ces marches d'escalier : jamais je n'ai levé mes pieds aussi hauts pour les gravir ! Cette fois j'en suis sûr, les marches bien plus hautes qu'avant c'est plus moderne, plus design.
Tout d'un coup je me dis : tu lèves haut tes pieds ma vieille, mais tu tires drôlement tes bras : avant tu ne tendais pas autant les bras pour lire ton journal. C'est quand même bizarre de lire le journal les bras aussi tendus. Les imprimeurs feraient tout de même mieux de choisir des caractères moins petits. Même les gros titres sont difficiles à lire !
Mais ce n'est pas tout, il n'y a pas que les gros titres, il y a les gens aussi. Soudain il me saute aux oreilles qu'ils parlent tous bizarrement : je ne les entends pas. Faut voir comme ils parlent bas de nos jours : beaucoup trop bas. Si bas que je ne comprends quasiment plus rien !

Et les vêtements, ô les vêtements, ils les font beaucoup trop serrés : faut voir comme je suis boudinée dedans, c'est incroyable, ils me serrent aux hanches et à la taille : ç'en est presque un supplice. Ah modernités !
Et ce n'est pas fini. L'autre jour, j'étais assise sur un banc -depuis peu j'ai le temps- je regardais les jeunes aller, venir, courir. Comme ils ont changé : ils sont bien plus jeunes que quand j'avais leur âge. Du coup dans la foulée, quand parfois il y en a qui arrivaient, à petits pas, je regardais les gens de mon âge. Mais dis donc, ai-je pensé, ils sont tous plus vieux que toi ma vieille ! C'est vrai. C'est si vrai, que l'autre soir, en rentrant chez moi, je suis tombée sur une vieille connaissance. La pauvre, si elle savait comme elle a vieilli. Incroyable, elle a tellement vieilli qu'elle ne me reconnait plus.
Ce matin, je réfléchissais à tout ça. En faisant ma toilette. Soudain j'ai relevé la tête. J'ai aussitôt pensé qu'il était temps que je change mon miroir car vrimanet il reflète très mal la réalité. C'est seulement parce que je savais, pertinement, que ce ne pouvait pas être quelqu'un d'autre que moi-même que je me suis reconnue ! Quand j'y songe, les miroirs d'aujourd'hui sont beaucoup moins beaux que les miroirs d'antan ! En tout cas d'il y a soixante ans. Dans l'instant j'ai préféré changer de lieu. Cette salle d'eau était bien trop sordide à mon goût.

Je me suis obéie. J'ai tourné l'interrupteur et j'ai quitté la salle de bain.

C'était déjà l'heure de se coucher. Comme le temps passe vite aujourd'hui. Hier c'était très différent. "Va te coucher petite, ça ira mieux demain."

Maintenant, je cherche le sommeil. Bonne nuit à vous.

Quand j'y pense tout de même, mon coeur s'allonnnnnnnnge

comme une éponnnnnnnnnnnge

que l'on plonnnnnnnnnnge

dans un gouffffffffre

où l'on souffre tant de tourments

que

quand j'y songe...

Allez endors-toi petite, endors-toi,

dodo, l'enfant do, l'enfant ahhhhhhhhhhhhhhhhhh



Chut, elle dort. Bonne nuit, bonne nuit, c'est l'heure d'aller au lit.....



En fait cette réflexion n'est pas de moi , quoique chaque jour elle s'illustre davantage. Je crois me souvenir l'avoir lue justement dans ce petit village en... Déjàhhhhhhhhhhhhhhhh ! Ne pouvant rendre à César ce qui est à César je me suis permise quelques "arrangements".

Formule pour mieux écouter : 2ème

Je plonge dans le conte
j'enlève mes lunettes
pour mieux entendre
je ferme mes oreilles
pour mieux voir
je pose ma tête
sous mes fesses
je l'écrase bien
Mon corps ne bouge plus
il écoute, bouche ouverte.

Formule pour entrée en écoute

Surtout n'obliger personne
mais seulement suggérer
et chacun
d'enlever ses lunettes
ou de fermer ses paupières
ou de "claper" ses oreilles,
douce obéissance pour mieux entendre.
Prêts ? Chut, surtout ne pas répondre.
[.......] Merveilleux silence, nous voilà prêts.
Il était une fois

mercredi 30 janvier 2008

Destination Vents, Samovar, ours et troïka, mais pas de photo

dommage, car cette enfant de trois ans qui s'essayait (et y arrivait) à répéter
"Six six frères sont assis sur six chaises, six cent six frères sont assis sur six cent six chaises" fut un régal ;
des grands de sixième-cinquième, en retrait, cependant dans la pièce, s'y sont mêlés, appuyés par l'enfant de 2 ans et demi. Il n'y a pas d'âge pour entrer en conte. Pour aider, au tout début, j'ai donné une impulsion rythmée les mains : l'effet de groupe fut réussi et les sourires joyeux. (existe-t-il des sourires qui ne seraient pas joyeux ?)
Récapitulons : deux adultes "incognito" qui, minent de rien, participent, trois accompagnateurs, et 15 enfants au total, pas si mal,
pour écouter :
"Quand le héron voulut marier la cigogne et vice versa..",
"Quand le dragon noir et ailé voulut manger le bon gros ventre du vieux vacher Dalantaï"
pour voir :
Anasthasia Babouchka appeler à l'écrit (en phonétique) ses oies :
Goussi, goussi
ga, ga, ga
ieskatitié, ieskatitié
da da da
pour entendre :
les grands (ils se déplacent un peu gauches mais ravis), dire"façon rap", "le Coq d'Or "de Pouchkine terminé par moi, version contée
l'histoire du petit bielka* obligé de trouver la réponse de l'année 2008 : Février : 28 ou 29 jours ?

Pour ne pas décevoir quelques fillettes retardataires qui arrivaient sourire aux lèvres et au galop "pour le conte", j'ai dit "Le mariage du fils de l'ours" qui permet de chanter en russe. Alors ils ont tous assisté au mariage, chanté en russe et écouté la drôle de conclusion un peu toute à l'envers, façon russe aussi. Point Final. Tout conte fait, un joli déplacement !

* Cette histoire voudrait bien un illustrateur : faire suivre, découpage attend collaboration crayons.

Vents, ours, samovar en troïka... c'est la destination



du jour vers la Russie en mots

Décollage immédiat dès 15 h à la Maison de Quartier de Villejean, près de la cheminée pour se remettre de l'humidité du jour.

RDV avec Valentina et Lania,

qu'on se le dise, Co co ri co ! (il y a une raison bien sûr. Pour la connaître, nous rejoindre. A tout de suite ?)
Pour le petit bonhomme pas grand chose à voir avec la Russie, sauf la neige -il y en a - et les enfants patineurs, et la poupée et le petit chaperon rouge : ah non, pas pour le petit chaperon rouge... et la voix : c'est celle de Lania.
Un premier aperçu : www.microfaune.fr (ou com peut-être) : Vous pouvez l'offrir ou l'offrir : coordonnées sur le site. Je vous rappelle mes n° préférés de tel :
0299.3867.57 ou
029.938.6757 ou
02.99.38.67.57 : répondeur à votre disposition. Coucou à bientôt

mardi 29 janvier 2008

Preuves qu'elle était belle la soirée indienne avec Mira Baï



On continue ?

A retenir : du 14 au 21 mars le Festival Illoriental 2008 à Ercé-près-Liffré


Ercé-prés-Liffré, 1ère édition festival
"Fenêtre sur l'Egypte"

Dates à retenir sur vos agendas en mars 2008:

Stages de danse orientale, 15 et 16 mars avec Diana Tarkan,
professeur de renommée internationale qui viendra spécialement du Caire pour les animer ;

Soirée Conte et Mezzé égyptien le, 14 mars avec LANIA

Spectacle de la Cie Nefer le 22 mars "La danseuse orientale dans tous ses états"

samedi 26 janvier 2008

« La vie est comme une Ghaziya, elle ne danse qu'un instant pour chacun » (Proverbe égyptien).

Vrai ou faux avis de macho et rencontre
avec un griffonnage vieux d'il y a longtemps (1996) : "une femme qui porte des talons se déclare en état de vigilance sensuelle. Il ne lui déplaît pas d'être regardée" et une petite histoire vieille de plusieurs siècles, que je me permets de conter. Il était une fois : un Pacha dans sa merveilleuse Kasbahh offrait à ses seigneurs une merveilleuse soirée. De nombreuses bougies, cachées dans des lanternes de cuivre aux verres colorés vacillaient ici et là, au sol ou sur les tables basses incrustées d'éclats de nacre ou recouverte de plateaux de cuivre. Des ombres mouvantes parcouraient les visages des musiciens et des chanteurs. L'ambiance parmi les seigneurs présents était à la parole. Et les mains s'exprimaient autant que les lèvres. Elles gesticulaient. Soudain il y eut le silence au simple cliquètement de petits cercles de cuivre qui rehaussaient la ceinture d'une danseuse qui succéda aux musiciens et chanteurs. Les mains cessèrent de gesticuler. Les yeux des hommes prennent leur relais. L'attention est forte. S'ils ne se trompent pas la jeune femme entame la danse des quatre enchantements. Aucun homme ne résiste à cette danse. La jeune danseuse danse ainsi qu'elle doit danser. Elle renverse la tête, entrouvre la bouche. Elle tend les bras et sur la pointe d'un pied elle s'appuie sur le deuxième pour tourner en basculant le bassin, en avançant son bustier frangé pour offrir le spectacle de ses seins, tout son corps vibre d'un mouvement ondoyant qui pourrait bien ne plus avoir d'équivoque. Dans l'assemblée, les bouches sont entrouvertes, les gorges déglutissent et les corps frissonnent. D'amour. La jeune femme danse, les yeux fermés, ses cheveux ondulent, recouvrent son visage, le libèrent. Des perles de sueur coulent le long de son corps. Elle ralentit peu à peu le rythme de la danse. Elle s'arrête. On peut entendre son souffle saccadé. Elle s'incline. Les hommes se lèvent et l'applaudissent, elle, soulevant ses voiles pour ne pas trébucher s'échappe par la petite porte, descend l'escalier, le marbre est froid sous ses pieds, court le long d'une allée, vers une vasque sur laquelle flottent des pétales de rose. Mais elle ne trempe pas ses mains dans l'eau, elle pose son front sur le rebord froid et tente de reprendre sn souffle. Derrière elle les graviers crissent. Quelqu'un court, marche s'arrête : il est pris par le désir, il la désire, la veut, ne veut qu'elle. Il se penche, murmure quelques mots à son oreille : vous étiez merveilleusement belle, merveilleuse, je voudrais, laissez-moi vous, dites-moi... il s'arrête puis reprend la parole et à voix basse il chuchote "répondez-moi aimez-vous la volupté ?" Elle lève la tête, cherche son regard, secoue son visage, hausse les épaules. Remue les lèvres. Que lit-il, qu'entend-il, c'est impossible, il ne peut la croire :"Elle ne connaîtrait pas le mot Vo lu p té !" C'est pourtant bien ce qu'elle répète avant de tomber sur le sol "Non, Je ne connais pas le sens de ce mot !" Imaginons chacun comment pourrait se terminer l'histoire. Je m'arrête ici. Je ne dirai pas "Il ne lui déplaît pas d'être regardée" Non, je ne le dirai pas. (voir p.80 "Le Cercle des Menteurs : Contes philosophiques du monde entier : Jean Claude CARRIERE - j'aime à dire que ce livre-là m'a été généreusement conseillé par une jeune demoiselle qui aurait pu être ma fille : elle a eu raison)

vendredi 25 janvier 2008

Prochaine Destination à Villejean "CARNAVAL"



CARNAVAL
à Villejean
Samedi 26 janvier 2008
De 14h30 à 17h30
Rendez vous devant la Maison de Quartier pour un défilé tout en couleurs et en musique !!!!
Défilé par l’avenue W. Churchill,
rue du Bourbonnais, avenue de Guyenne, rue de Saintonge, rue de Gascogne et par la Dalle Kennedy.
Renseignement à la Maison de Quartier de Villejean
02 99 59 04 02
Partenaires : Maison Verte, Direction de Quartier, Ferme de la Harpe, Collectif Allée de Touraine, Kolla Breizh, Madikera Roazhon, Takadidoum, Brasil no Feminino

Soirée Indienne : elle était belle

colorée, -rouge, violet, jaune, or, émeraude, noir- musicale, frappée, dessinée, esquissée, suggérée, plissée, éclairée, ombrée, énigmatiquee, drôle, ponctuée, gestuellisée, dénudée, brodée, soulignée, peinturlurée, expliquée et ludique. Du sens et pas de sens, des sens, les sens, l'essence parolé.
Bon, je m'amuse un peu mais c'était une belle soirée. Du moins les échos se sontils faits rapidement positifs. Pour ma part, je suis entrée, depuis quelques temps déjà, dans le clan des dieux et dieu sait qu'ils sont nombreux en Inde. C'est la première fois que je ressens un tel trac : faut dire que vrai sari et micro.... J'ai tout de même fini par les perdre.
Merci Ganesh, ô toi qui réduit les obstacles à les faire sauter.
Merci au danseur et aux danseuse,
merci de m'avoir offert de vous côtoyer.
Je joins mes mains au dessus de ma tête, devant mon front, à la hauteur de ma poitrine, je m'incline et vous salue.

jeudi 24 janvier 2008

C'est ce soir, les danses indiennes et les contes


avec l'asociation Mira-Baï et à la salle de spectacle de la maison de Quartier de Villejean. A vous voir. Amicalement

houps là quarante cinq ans déjà !

Bonjour

C'était sur le site de l'Eveillé, pour la Fête de la Ville du Haut où regards virtuellement directs plantés sur le piton pentu de Beaucaire, on pouvait admirer de fabuleuses cascades de feu d'artifice. Sincèrement, je n'en ai, nulle par ailleurs vu d'aussi beau. Sinon ceux tirés dans les escaliers du Faubourg un mois avant, en juillet, 14 oblige. Je craignais toujours de voir s'enflammer les grands platanes
Retour en arrière, pur produit années soixante, fête de village.
Disons son nom : Lauzerte. Trop marrant.
On ne voit pas passer le temps
Belle composition et
Remarquable pays du midi :
"Huit femmes un "homme"

samedi 19 janvier 2008

Destination Brésil-Congo : Syncrétisme


Le choix de ce terme a soulevé bien des interrogations. Il semblait "effrayant", trop "intellectuel", ne ferait-il pas "peur" ? Hormis les amis, bénévoles et adhérents, il faut bien le regretter, le public n'est pas venu.

Que voulait dire ce terme : Syncrétisme : du grec sugkcrêtisme = union des Crétois ! Soit, système philosophique ou religieux qui tent à faire fusionner plusieurs doctrines différentes.

Simplissime ! Il faut finalement affronter nos peurs.

Moi aussi je crains les définitions dites intellectuelles.

Moi aussi je crains le côté "intellectuel" des "conférences"

En fin de compte hier, ceux qui ont craint ce mot ont manqué la compréhension des liens qui unissent le continent africain au continent sud-américain, et surtout le Congo au Brésil. Qu'à dit Nancy "Si le Congo n'a pas besoin des Noirs, le Brésil leur doit tout" (de tête). Ils ont manqué aussi une double rencontre, un moment, esthétique, joyeux, musical, bref, comme tout ce qui caractérise chaque rencontre à propos du Brésil avec Brésil No feminino et ce soir-là SOS Congo Brazzaville : convivial. Pour l'Afrique, pour le Brésil l'apprentissage est joie. Il faudrait que cela soit en France aussi : ça ne saute pas aux yeux il est vrai : en France en fait, avant d'apprendre, il faudrait déjà être dans la perfection.
Le Festival n'est pas terminé : reste l'atelier de danses indiennes, gracieusement gratuit, ce samedi 19 janvier

.... et tout ce qui est indiqué sur le dépliant déposé ci-dessus. A bientôt
Pour en savoir davantage : mqvadultes@hotmail.com - 02.99.59.04.02

vendredi 18 janvier 2008

Destination le vrai programme : recto

C'était hier la soirée Madagascar sur le développement et j'ai surement manqué quelque chose. Dommage
C'est ce soir, Brésil-Afrique : un syncrétisme culturel. J'y serai sur le mode personnel et j'y livrerai cependant une recette qui résonne merveilleusement toute pleine d'amour maternel : la recette pour avoir un bel enfant (extraite à ma manière de l'ouvrage intitulé "Bregantin, Bregantino" de Lilia Cabrera et dont Muriel Bloch, conteuse, a tiré un spectacle, que je n'ai malheureusement pas vu) A mon sens cette recette, à la fois prière, si on lui accorde de l'attention, est un hymne à l'Amour et une synthèse de l'intérêt accordé aux esprits ou à leurs croyances.
C'est demain : atelier danses indiennes : gratuit. RDV Maison de Quartier samedi 19 janvier de 15 h à 17 h

Destination : le vrai programme 1 - verso du 19 janvier au 2 février Soirée Clôture



Jeudi 24 janvier : soirée danses et contes de l'Inde de 20 à 22 h : certainement fascinant comme toutes les propositions de Destination. A vec l'Association Mira-Baï et votre voix

Satisfaction

Ce billet vient de l'ensemble des instituteurs-trices d'une école où j'ai très récemment "imposé" mon univers. Cette chose rare -qui conforte- se produit pour la deuxième fois en dix ans. Elle remonte mon moral et à la cumuler, je me plais à partager : ".... A notre tour de vous souhaiter une excellente année 2008. Merci encore pour votre prestation qui a plu à tout le monde. A bientôt. Sylvaine"
Me voilà enchantée.
Soyez-le, chacun chacune au cours de cette journée, du premier papillon que vous croiserez -une amie en a déjà rencontré un- de la poursuite, vers sa floraison, d'une orchidée, d'un rayon de soleil qui fleurterait avec vos balconnières, d'une goutte de pluie, d'un morceau de gâteau qui fondrait sur votre langue, d'un thé qui serait à la fraise, d'un bon mot, d'une belle image, d'une enfant qui, -sur votre parking ou le mien- jouerait soudain à sauter à la corde, comptine en bouche... à la salade je suis malade au célerie je suis guérie... huile ou vinaigre ? Belle journée à tous et toutes.

jeudi 17 janvier 2008

Vue (à découvrir) : délicieuse langue russe avec Valentina





passé dans l'endroit "Prêt à conter" de la Médiathèque du Triangle. Elle s'appelle Valentina. Elle est russe, of course, longue et mince. Elle porte de jolis cheveux blonds et courts, une ceinture nouée je dirai sur une tunique et un sourire sur le visage à faire craquer le plus désespéré des chagrins. Elle propose aux enfants d'origine russe des lectures d'histoires et de contes dans cette langue si musicale. Un régal.
Nous nous étions données rendez-vous à la bibliothèque, étage enfants. Ce jour-là côté météo : tempête, pluie et vent violent. Il fallait du courage pour s'y rendre. Au total, il y eut 7 enfants, dont deux, qui étaient français et deux mamans. Tous ensemble nous avons écouté Valentina lire, comment dire, avec le ton, avec les mimiques, avec les interrogations :



Le chat capricieux

Poussin et canard d'eau (ou caneton)

Le coq (Pitouchka)


et deux autres histoires dont l'une avec le miedviet, et même le bielka. Résultat : des enfants heureux de se prêter au jeu des proposition offertes. Et cet instant où Valentina lisait et l'un des enfants illustrait l'histoire, en collant sur un tableau, la maison, le jardin, les barrières.... et les personnages. Excellent.

Je reconnaissait dans sa voix, une voix proche et des airs souvent écoutés de Modeste Petrovitch Moussorgski ( Модeст Петрович Мусоргский, né le 21 mars 1839 à Karevo et mort le 28 mars 1881 à Saint-Pétersbourg) Je suis très fière, car : j'ai réussi à anticiper le "miaou" ainsi que faisaient les enfants à un certain moment : eux, parce qu'ils comprenaient, moi parce que je devinais le son qui précédait : le bon moment pour le dire ; et je reconnaissais de nombreux mots. Pas si mal et à comprendre d'où je tiens mon goût pour la musicalité d'une randonnée.


Valentina et moi nous nous retrouverons sur le Coq d'or de Pouchkine
http://pagesperso-orange.fr/jmgue/pagehtml/Pouchkin.htm

en lecture alternative franco-russe (entre autres instants contés)


le mercredi 30 janvier 2008,
à la maison de Quartier de Villejean
dès 15 h.
Vite à nous rencontrer,
A bientôt.
Lania

mercredi 16 janvier 2008

Une petite devinette (1 : je la pose)

Il était une fois.
Il faisait chaud.
Quoi de plus désaltérant que de se rendre à la rivière ?
Deux mamans et deux filles décidèrent de descendre à la rivière.
Pour profiter de la fraîcheur, pour regarder l'onde pure, pour pêcher quelques petits poissons. Pourquoi pas ?
Peut-être tendirent-elles leurs cannes à pêche ? Peut-être s'installèrent-elles à genoux pour les attraper de main vive.
Ce qui est sûr c'est que, d'une façon ou d'une autre, nos deux mamans et nos deux filles en attrapèrent chacune un.
Question :
combien mamans et filles ont-elles en tout, pêché de poissons ?????
(1 - je la pose, 2 - j'attends votre réponse : ?????) Merci.
A bientôt ?

Tout au fond de la mer les poissons sont assis
les poi ssons sont assis
attendant patiemment qu'les pêcheurs soient partis
qu'les pêcheurs soient partis ah ah ah
ohé......... du bateau........ du grand mat......... de la voi le
ohé............ du bateau........ du grand mat......... des huniers
tra.... la la la
tra........ la la la la

Le chat et le soleil - Maurice Carême (1899.1978)

Le chat et le soleil
Le chat ouvrit les yeux
Le soleil y entra.
Le chat ferma les yeux.
Le soleil y resta.
Voilà pourquoi, le soir,
Quand le chat se réveille,
J'aperçois dans le noir
Deux morceaux de SoleIl

Le poème du poète : La trompe de l'éléphant Alain Bosquet (Né en 1919

La trompe de l'éléphant,
c'est pour ramasser les pistaches :
pas besoin de se baisser.
Le cou de la girafe,
c'est pour brouter les astres :
pas besoin de voler.
La peau du caon,
verte, bleue, mauve, blanche,
selon sa volonté,
c'est pour se cacher des animaux voraces :
pas besoin de fuir.
La carapace de la tortue,
c'est pour dormir à l'intérieur,
même l'hiver :
pas besoin de maison.
Le poème du poète,
c'est pour dire tout cela
et mille et mille et mille autres choses :
pas besoin de comprendre.

dimanche 13 janvier 2008

Sept ans de contes prennent fin

Ainsi font font font, les cont' s'en vont et s'en viennent ; ainsi font font font, Les cont' font les bon' Zoreilles
Ainsi font font font, les comptines vont et viennent ; ainsi font font font, Autrement.... elles reviendront
Ainsi font font font, cont' et comptin' vont et viennent ; ainsi font font font, merci grand' et p'tit' Zoreilles
7, c'est un chiffre magique, c'est 7 ans de RDV mensuels, c'est 7 thèmes de recherche, c'est 4 séances sur commande, (Caraïbes, Cirque, Automne, Non voyance), c'est découvrir les contes d'Europe, ceux des cinq continents, c'est avoir dit plus de 70 contes merveilleux, de nombreuses randonnées, de nombreuses comptines, vire-langues, jeux de doigts et chansons.... 7 pouvoirs à piocher dans un sac empli de merveilles, de féeries, de poésies, de menteries, de fables, d'inattendus, de fantaisies collectionné(e)s grace au livre, à l'écrit, à la lecture, à la musique, au passé, à l'avenir, au présent, à l'invention, à la raison, la déraison, l'imaginaire. Rien n'aurait pu exister sans ce rendez-vous, sans votre confiance, sans votre écoute Public de Cesson Sévigné ; sans Nathalie Herpin, Céline Le Gouestre, Nathalie, Céline, Gisèle, Monique, Sylvie, Sandra, Christelle et aujourd'hui Dorothée et Emmanuel qui prennent le relais. (Pardon pour celles que j'aurais pu oublier)

Bonne et excellente année 2008
à la Médiathèque et au plaisir des livres et des mots,
à tous
à chacun et chacune.

Deux voeux pour ma part :
que le CD "Quand la musique nous est contée" puisse être choisie par les enfants qui m'ont écoutée durant ces années et figure sur une étagère de la Médiathèque ;
que l'histoire "Un grand ramdam sur le balconnier" puisse un jour être éditée soutenue par le logo de la Mairie de Cesson Sévigné : c'est là qu'elle a été créée à la suite d'une superbe séance, magique pour de vrai, sur les pelouses du jardin de Bourgchevreuil, très exactement, sous le tilleul. Merci.

vendredi 11 janvier 2008

Voyages voyages... Destination tout plein à Villejean

A l'inauguration de "Destination"
"10 ans, 10 pays"
du 11 janvier au 2 février 2008
Maison de quartier de Villejean, 2 rue de Bourgogne - 02.99.59.04.22 si vous voulez en savoir plusseuh !- mvqadulte@hotmail.com

Durant le festival :
Expo rétrospective -
Soirée Malgache ;
le jeudi 17 janvier de 20 h à 22 h
Soirée Brésil-Afrique ;
le vendredi 18 janvier (même heure)

Atelier danses indiennes
le samedi 19 janvier entre 15 et 17
gratuit et inscription à l'accueil
Soirée Antillaises ;
le samedi 19 janvier 2008 (même horaire que autres soirées)

Atelier construction instruments Malgaches
mercredi 23 janvier 15 h
Soirée Contes et danses de l'Inde
jeudi 24 janvier 20-22 h
Asso Mira Baï et Lania
Carnaval à Villejean
samedi 26 janvier
de 14 h 30 à 17 h 30
Contes russes avec l'asso BECEDKA et Lania
gratuit - 15 h - inscription à l'accueil
Diaporama Madagascar
vendredi 1er février : 20 h 30
Participation : 3 €20
Atelier cuisine et repas
La morue dans tous ses états - participation 8 €
Soirée Bolivie
vendredi 25 janvier (horaire soirée)
Film "Le chant des Oiseaux"
Soirée Chant pour un tour du monde des pirates "Filozofes"
jeudi 31 janvier : 20 h 30
Atelier cuisine Russe et Repas
vendredi 1er février - 9 à 14 h
participation : 8 € à l'accueil
CABARET DE CLÔTURE le SAMEDI 2 FEVRIER
19h
Repas, musique, spectacle
16 € adultes ; 8 € enfants
Inscriptions à l'accueil avant le 30 janvier
Grand choix : il n'y a plus qu'à appeler : 02.99.59.04.02

mardi 8 janvier 2008

Ré confortant - à propos du CD que j'ai "fait"-



.... de comprendre que l'on m'appelle pour savoir où on peut l'acheter "Tu sais, ma fille aime tellement le passer qu'elle l'a "rayé" et que je veux l'acheter de nouveau.


Ces paroles me rappellent une autre petite fille de six ans, qui, elle aussi, du côté de Toulouse, ne cesse de se le passer.


De vous à moi, je l'ai réécouté en effet et je me dis, que pour l'association Anacrouse, Isabelle Lecerf Dutilloy la pianiste, Philippe Pérou l'illustrateur et Drop Studio "Quand la musique nous est contée" N° 1 est un fort joli produit.


Cette année, vous pouvez lui adjoindre le 2ème nouveau-né, même si ce n'est pas ma voix qui l'accompagne, c'est une belle réussite qui met le répertoire de Debussy et sa fille Chouchou en valeur.


Pour vous le ou les procurer, allez donc à la Librairie Musicale sise rue de la Visitation à Rennes ou sur le site de l'Association ANACROUSE.