mercredi 28 septembre 2016

Le conte. Le choc. Attention danger. Coup de foudre littéraire.

Bonsoir, ça alors, première fois que ça se produit. Je vous conte.
Je me tenais au bar de l'Artiste Assoiffé sympathique bar rennais, en fin de la scène ouverte du dernier mercredi de septembre cette fois-ci. Sous le chapeau de l'association Les Tisseurs de Conte et celui de la douce et agréable menée d'Aurélie.
Nous venions de conter. Quand un spectateur nous a rejointes précipitamment et plein d'enthousiasme et s'adressant à moi me dit 
"Elle était bien votre histoire, l'histoire du gars qui cherche comment payer la messe d'enterrement de son père" (Elle est répertoriée sous le nom "la princesse et la pantoufle")

Et il me la raconte. En entier, sans rien oublier, tout dans l'ordre, la "mienne" mais peut-être mieux encore, surtout la sienne. 
Un mot de plus et je me mettais à pleurer. 

Emue. 

Emotion.
Sait-il qu'il m'a offert un bel hommage celui du conteur qui a pu transmettre. Pourtant ce n'était pas simple. A cause du flipper !!! ouille ouille ouille. "La prochaine fois, je l'éteindrai" dit le gentil et attentif Barman. Décision appréciée.


Pour ma part je ne savais pas qu'il y avait un nouveau flipper. 
Et tout en écoutant avec difficultés, je m'imaginais le barman 
tirant sur les distributeurs de bière en me disant 
que je n'avais jamais entendu ce bruit, 
que je ne le reconnaissais pas, 
qu'il devait y avoir autre chose. 

La prochaine fois ? 
Ce sera le dernier mercredi d'octobre 
de 19 h 30 à 20 h 30.
 Jean-Mi à l'Artiste Assoiffé
 Lania à la Maison du Ronceray
 Aurélie à l'Artiste Assoiffé
Conteuse en chemin à l'Artiste Assoiffé
J'ai ressenti une autre émotion. Celle qu'un jeune homme m'a communiquée en me répondant "Je suis trop pauvre pour suivre des ateliers de contes" 

Hein, quoi trop pauvre, pour suivre des ateliers de contes (c'est vrai que maintenant tout se paie, surtout la transmission, au pays de l'école gratuite, je m'étonne toujours) : une hérésie, une vraie tristesse. La prochaine fois, je lui propose de le suivre moi-même. Pour le plaisir. 


Peu de public mais rien que de belles Zoreilles, qui ne sont pas parties malgré le bruit.  Toujours le même étonnement en ce qui me concerne. Le conte ? Un must. Qui ne demande que d'écouter. Non, je ne dirai pas "aujourd'hui pas simple" Mince, je l'ai écrit. Sourires.

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