Nuit. Il fait nuit. Il ne tintinnabule pas. Il tonitrue. Me réveille. Me voilà debout. Sur un ciel étrange ll valse, valdingue. Possédé.Je l'ôte.
Silence. Il silence.
S'avance le chat géant. Il ronronne. Foule. Feule.
S'avance la troupe. Roulements de tambours. Vagues de roulements.
L'assaut.
La charge longue, sourde, lourde, forte.
Incessant. Incessante.
J'ôte bambous et lanternes. L'énorme goutte d'eau écrase mes doigts. Signal.
Sur le sol elle claquette. Dans le ciel l'entier s'embrase. Un seul éclair . Clignotement blanc violet longue durée. Blanc éblouissant. Eternel.
Je pense Indiens. Sentiers de la guerre. Boléro, sarabande. Grondements, roulements. Vrai. Terre et Ciel. Conflit. Transe, violence, démesure.
Je pense Dieux, Déesses, étreintes, île de Chiloé, amoures, légende.
Est-ce ainsi qu'ils font ?
Nuit démente. Inhumaine. Silence
1 commentaire:
---> Bonsoir chère Lania,
Je retiens le silence au milieu des grondements,
je pense au silence au milieu des roulements,
je vis le silence au milieu de ta légende,
je repars avec le silence au milieu de la nuit...
Bien tendrement, Jack qui te souhaite une douce nuit silencieuse.
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