Malgré moi mes pas me mènent, pour cet évènement, des bords du canal de ma ville à son parc qui n'est pas celui de Montréal.
Ils se posent sur une terrasse hispanisante. Je suis témoin d'un enfer. Une musique amoureuse odieuse. Comment une jeune femme délicieuse peut-elle accepter de tels discours de la part d'un quarantenaire déjanté ? Pas fameux.
Un peu plus haut, guère d'écho
Rue de Thoëtpen, duo sympa
Place Tazen's, un DJ agressif
Rue de la Thionvitasi, par dessus la foule, des bras levés témoignent d'un rythme endiablé
Rue Lanimeu, ça tchatche aux terrasse
Place Tchif, une scène énorme très sonorisée et, "scotché", beaucoup de monde. La nuit tombe. Rue Lameuni, dans une encoignure, sous bulles de savon, un groupe guitare, percussions, flûte, saxophone, interprètent des airs années cinquante. Mes pas m'arrêtent. Je respecte leur choix. J'écoute puis, comme "appelés", ils poursuivent vers la cathédrale. Attaquent sans vergogne par l'escalier de sa face Nord, sans question, sans raison vaut parfois mieux qu'avec raison, preuve en est -pour ceux qui apprécient- un fameux duo piano-orgue à la partition bourrée de repères inattendus dans ce lieu. Clôture de l'événement sur les voix angéliques d'une chorale lyrique, toute de noir souligné d'un filet rouge ou or ! Le paradis.
Décollage, retour au Balconnier. "Zénithude"
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