lundi 11 août 2008

les racines

On ne sait jamais où trouver les hommes. Le vent les promène. Ils manquent de racines, ça les gêne beaucoup.

Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince

C'était l'introduction d'une première présentation de "Ma petite Marie" qu'à la réflexion, je pourrais nourrir aujourd'hui de la réflexion d'un père à sa fille de soixante ans !! "Tu pourrais arrêter de faire des bêtises : tu es une femme tout de même maintenant !!!"
Celle qui me raconte ça est un peu émue. Elle me dit "je ne savais pas qu'il pensait que je faisais des bêtises ; je ne savais pas que je faisais des bêtises. Je suis restée silencieuse pour ne pas le retourner à lui-même : n'en a-t-il pas faites, des bêtises ? Parfois, il faut savoir clore. C'est fait. C'est l'été de la "closure". ça rajeunit !" Et en la regardant attentivement, je me dis, qu'elle n'a pas tort. Je lui propose de fêter les anniversaires à l'envers, à partir de ce jour ? Elle sourit, : pas une mauvais idée, dit-elle, et d'ajouter "mais je crains d'entrer en collision avec mes filles. Restons prudente, elles sont si mignonnes queje ne le voudrais pas. Nous nous sommes quittées sur une superbe tartine bruccio, miel et noix : un plaisir.
Et pour revenir à l'extrait de Saint Exupéry, on peut se demander si ça les gêne vraiment de ne pas en avoir ou si ça ne gênerait pas plutôt plutôt ceux qui ne peuvent comprendre qu'ils n'en aient pas.

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