Il était une fois
Un matin Nano LANON trouva son pré trop petit. riquiqui rétrécci. Dès que son maître disparut derrière la rivière, Nano LANON tira sur la corde, terra le pieu et hop sur une ruade il prit la poudre d'escapette.
Rien n'échappa à son regard. Ni le paysage, ni l'herbe douce, souple et si haute qu'elle lui chatouillait les flancs, ni l'eau qui parfois douce qui lui caressait les flancs, surgissait du taillis tout au bout d'une feuille posée là pour la guider jusqu'aux lèvres du buveur promeneur, ni sa liberté d'aller ainsi sans coups de bâtons ni hurlements à lui tomber sur le dos. Plus besoin de se rendre là où il n'aurait pas envie d'aller. Rien que le goût de sa nouvelle liberté. Nano LANON était au paradis.
Hi han hi han hi hi hi de plaisir Nano LANON brait comme jamais il n'a brait.
Quelqu'un l'entendit. C'était Gaston LELION. Celui-ci n'avait jamais entendu un âne braire. Il voulut connaître celui qui poussait un cri si monstrueux. Il quitta le buisson sous lequel il se protégeait de la chaleur. Il trouva le nouveau venu plutôt rigolo. Il lui demanda qui il était, d'où il venait. Il lui déclara qu'il s'appelait Gaston LELION et lui demanda comment il s'appelait.
Nano LANON fut surpris par cette apparition inattendue -il se demanda à quoi pouvait bien servir l'étrange collier jaune orangé que cet être qui lui parlait portait autour de sa tête. D'instinct il lui trouva un air si effrayant qu'il trouva intéressant de lui faire croire qu'il s'appelait SUPERLION ! "Il répondit : "je suis SUPERLION : c'est mon nom !"
Pour le coup le lion fit une drôle de tête. Puis il répondit en se resaisissant "SUPERLION veut-il dire que tu es le seigneur de tous les lions de la terre ?"
Nano LANON n'hésita pas il déclara que c'était tout exactement la vérité. "Et non seulement je le suis mais j'ajouterai que personne ne peut se comparer à moi l'ami !" Sa voix était si ferme que Gaston LELION répondit "Tu me donnes une idée. Toi Superlion, moi Lion, toi très fort, moi fort, unissons-nous, nous serons encore plus forts et nous effraierons tous les animaux ; nous pourrons les chasser les doigts dans le nez !"
Nano LANON fit une drôle de tête. Il dressa ses jolies oreilles. Gaston LELION déclara "Ne t'inquiète pas, c'est seulement une expression. "Tant mieux" répond Nanon LANON "car si je suis prêt à chasser, je ne me voyais pas le faire les doigts dans le nez !"
"Ne crains rien, c'est impossible et surtout c'est interdit : tu n'aurais pas pu chasser de cette façon là, mais laisse-moi te montrer, suis-moi, en route !"
Sur la route dès l'instant un âne et un lion s'en vont chasser. Mais ils rencontrent une rivière. Gaston Lelion déclare tout de go qu'il faut la traverser et il entre dans l'eau et se met à nager. Quand il aborde l'autre rive, il s'étonne de n'avoir pas été suivi par SUPERLION. Que fait-il ? Gaston LELION se retourne. Ce qu'il voit le surprend : SUPERLION est toujours sur l'autre rive. On dirait qu'il hésite. Il regarde à droite, à gauche, devant lui, il tâte l'eau du sabot ! Gaston LELION va se mettre à rugir quand SUPERLION entre dans la rivière. Mais, subitement il disparaît pour réapparaître et disparaître une nouvelle fois. On dirait un bouchon ou un yoyo. Gaston LELION pense "je parie qu'il avale la tasse ce niais, qu'il ne sait pas nager, tu parles comme il est fort, il ment ! Celui-là n'est pas plus SUPERLION que moi !" Il s'apprête à rugir quand soudain il entend SUPERLION tousser, il voit l'eau tourner violemment à l'endroit exact où il a disparu" et il s'inquiète vraiment pour son sort. Il s'apprête à rugir avant de replonger dans l'eau quand d'un dernier regard il aperçoit la tête de SUPERLION au-dessus de l'eau : tant que faire se peut, il semble traverser la rivière. Et c'est vrai car il s'écroule à ses pieds. Et lui il se moque. "Tu fais une drôle de tête SUPERLION, on croirait que tu as eu peur ! A la vérité je me demande si tu t'appelles vraiment SUPERLION ! M'est avis que tu ne savais pas nager et que tu viens tout juste d'apprendre SUPERLION !"
Nanon LANON sent le piège. Il répond aussitôt que bien sûr que si, il savait nager avant de traverser la rivière.
et heureusement d’ailleurs, car sinon, il n'aurait pas pu résister au fabuleux poisson qui l’avait soudain saisi dans l’eau. Et il ajoute « Ce que tu as vu ce n’est pas mon agitation, ce sont les signes du combat que j’ai mené pour me sortir du danger d'être avalé. Quiconque aurait perdu la vie ; moi pas ! »
"Si tu le dis" répond Gaston LELION, je veux bien te croire. Et maintenant, poursuivons notre route, il est temps d'aller chasser !"... [...à suivre]
1 commentaire:
bonjour ca fait plaisir d'avoir de nouveau une visite de vous, merci pour les commantaires
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