SOLDE
A vendre ce que les Juifs n'ont pas vendu, ce que noblesse ni crime n'ont goûté, ce qu'ignorent l'amour maudit et la problité infernale des masses ; ce que le temps ni la science n'ont pas à reconnaître ;
les Voix reconstituées ; l'éveil fraternel de toutes énergies chorales et orchestrales et leurs applications instantanées ; l'occasion, unique, de dégager nos sens !
A vendre les Corps sans prix, hors de toute race, de tout monde, de tout sexe, de toute descendance ! Les richesses jaillissant à chaque démarche ! Solde de diamants sans contrôle !
A vendre l'anarchie pour les masses ; la satisfaction irrépressible pour les amateurs supérieurs ; la mort atroce pour les fidèles et les amants !
A vendre les habitations et les migrations, sports, féeries et comforts parfaits, et le bruit, le mouvement et l'avenir qu'ils font !A vendre les applications de calcul et les sauts d'harmonie inouïs. Les trouvailles et les termes non soupçonnés, possession immédiate.
Elan insensé et infini aux splendeurs invisibles aux délices insensibles, -et ses secrets affolants pour chaque vice- et sa gaîté effrayan te pour la foule.
A vendre les Corps, les voix, l'immense opulence inquestionnable, ce qu'on ne vendra jamais. Les vendeurs ne sont pas à bout de solde ! Les voyageurs n'ont pas à rendre leur commission de si tôt !
dimanche 28 décembre 2008
vendredi 26 décembre 2008
Saint Malo, la belle journée de Noël
Bpûcheron des temps modernes
Il faisait gris mouillé. Un bruit retint mon attention. Que se passait-il ?
J'ai écouté mes oreilles et me suis rappelé que j'avais mon appareil photo sur moi.
Rien d'étonnant pour l'instant si ce n'est que cet homme travaille en pleine ville, en bordure d'immeubles et au-dessus d'une avenue. La preuve par X mètres au-dessus du sol.
Impressionnant mais peut mieux faire. Toutefois, laquelle choisir ?
Plutôt celle-ci. Allons-y
Tout a une fin, la preuve
Le vrai final, je l'ai vu de l'autobus. D'un dernier coup de lame l'arbre ne fut plus que mât se découpant sur le ciel. Prêt pour le printemps.
J'ai écouté mes oreilles et me suis rappelé que j'avais mon appareil photo sur moi.
Rien d'étonnant pour l'instant si ce n'est que cet homme travaille en pleine ville, en bordure d'immeubles et au-dessus d'une avenue. La preuve par X mètres au-dessus du sol.
Impressionnant mais peut mieux faire. Toutefois, laquelle choisir ?
Plutôt celle-ci. Allons-y
Tout a une fin, la preuve
Le vrai final, je l'ai vu de l'autobus. D'un dernier coup de lame l'arbre ne fut plus que mât se découpant sur le ciel. Prêt pour le printemps.
mercredi 24 décembre 2008
Quand la photo manque restent les mots
de Papiers Collés.
Pour un monde à choeurs ouverts, palpitations toutes.
C'est souvent ce que je me dis quand mes piles usées, me font défaut et qu'étourdie, je n'ai pas prévu d'emmener leurs remplaçantes.
Christine me fait la surprise de m'offrir mes premiers voeux.
Pour l'en remercier je vous invite à la découvrir :
http://images.christinedb.fr/
Pour un monde à choeurs ouverts, palpitations toutes.
C'est souvent ce que je me dis quand mes piles usées, me font défaut et qu'étourdie, je n'ai pas prévu d'emmener leurs remplaçantes.
Christine me fait la surprise de m'offrir mes premiers voeux.
Pour l'en remercier je vous invite à la découvrir :
http://images.christinedb.fr/
mardi 23 décembre 2008
Samedi 17 janvier au Melti-Potes, les Mille et une Nuits de Lania & Azedine
Bonjour
Soirée couscous du Maître des lieux auquel succédera le spectacle créé par Azedine, conteur, accompagné de Lania, conteuse.
Quand on goûte une datte, on a le sucré
Quand on mange une noix, on a l'amertume
Quand on mange une noix dans une datte, on goûte aux Mille et une Nuits.
Retenez la date : 17 janvier 2009
Soirée couscous du Maître des lieux auquel succédera le spectacle créé par Azedine, conteur, accompagné de Lania, conteuse.
Quand on goûte une datte, on a le sucré
Quand on mange une noix, on a l'amertume
Quand on mange une noix dans une datte, on goûte aux Mille et une Nuits.
Retenez la date : 17 janvier 2009
dimanche 21 décembre 2008
Il n'y a plus qu'à goûter,.... Rozenn et Joëlle y vont
arrêtez-vous avec nous : fameux et tout autour de nous, l'assent bon !
Excellent !
http://khassiopee.over-blog.com/photo-255306-Villeneuve-Sur-Lot-Pruneau-Roi-2-24-08-2007_JPG.html
Suffit juste de recopier le lien. Belle fin de dimanche à tous et à chacun
Excellent !
http://khassiopee.over-blog.com/photo-255306-Villeneuve-Sur-Lot-Pruneau-Roi-2-24-08-2007_JPG.html
Suffit juste de recopier le lien. Belle fin de dimanche à tous et à chacun
vendredi 19 décembre 2008
Quand le Père Noël a perdu les Doudous
Il a commencé sa journée en faisant de la gymnastique
il a choisi son plus beau renne, le p'tit renne au nez rouge
il a mis sa hotte sur son dos
et tous les calinous l'ont suivi d'un oeil
ou des deux
tous ensemble a éclater de rire en regardant le Père Noël déraper
ou a découvrir leur amie Sophie
Etoui, elle était là, l'amie des petits. Elle était là, dans la hotte et Hop là elle s'est accrochée à la trompe d'Elefanto.
La suite ? Le reste du petit conte, en rires, chansons et ronde du petit flocon.
Après toutes ses péripéties ce fut l'heure du goûter.
il a choisi son plus beau renne, le p'tit renne au nez rouge
il a mis sa hotte sur son dos
et tous les calinous l'ont suivi d'un oeil
ou des deux
tous ensemble a éclater de rire en regardant le Père Noël déraper
ou a découvrir leur amie Sophie
Etoui, elle était là, l'amie des petits. Elle était là, dans la hotte et Hop là elle s'est accrochée à la trompe d'Elefanto.
La suite ? Le reste du petit conte, en rires, chansons et ronde du petit flocon.
Après toutes ses péripéties ce fut l'heure du goûter.
Noël au Foyer de jour du Logis La Poterie
Je ne le passerai pas sous silence. Les résidents m'ont invitée à leur repas, fait par eux-mêmes et je les remercie très chaleureusement
Petites bouchées apéritives, feuilletées aux petites saucisses et à la feta, tajine sublimissime avec des pommes de terre à la fondue divine, osons le dire, sur les papilles. Anne-Christelle et Nathalie et Anna, la recette s'il vous plaît. Bûche traditionnelle pour terminer en beauté et participation de Guillaume à l'harmonica pour l'animation musicale et les traditionnels chants de Noël.
Pour ce bonheur partagé, grand merci à tous :
Serge, Catherine, Guillaume, Cedric, Nathalie, Sylvie, Gwenaël, Almerinda, Elodie, Steeve, Steevie, Séverine, Guillaume, Gilles et Marie, Mickaël et sa maélicieuse Maëlle : j'espère que je n'ai oublié personne
Petites bouchées apéritives, feuilletées aux petites saucisses et à la feta, tajine sublimissime avec des pommes de terre à la fondue divine, osons le dire, sur les papilles. Anne-Christelle et Nathalie et Anna, la recette s'il vous plaît. Bûche traditionnelle pour terminer en beauté et participation de Guillaume à l'harmonica pour l'animation musicale et les traditionnels chants de Noël.
Pour ce bonheur partagé, grand merci à tous :
Serge, Catherine, Guillaume, Cedric, Nathalie, Sylvie, Gwenaël, Almerinda, Elodie, Steeve, Steevie, Séverine, Guillaume, Gilles et Marie, Mickaël et sa maélicieuse Maëlle : j'espère que je n'ai oublié personne
jeudi 18 décembre 2008
Fabuleuse Coquine, la patate... à Visseiche V
Une nouvelle aventure. Olà mais où tu vas Lania, plus de lumière, c'est le trou noir. Tu as raison, prend l'autre route. Olà pire que trou noir, noir plus que noir. Remarque l'obscurité c'est quand même une partie du sujet. Mais retourne en arrière. Tu devrais frapper à la porte de cette maison, il y a de la lumière. Ok Conscience, tu as raison je m'arrête. Vitre baissée, je ne sais pas que je m'adresse à l'élu qui clé en mains doit ouvrir la salle. Conscience, tu ne pouvais mieux tomber. Remarque bien Lania, que sans moi tu te serais trompée de sapin. C'est vrai Conscience. Je te remercie. Me voilà dans la salle. Petit à petit le public vient. D'abord le chargé de presse, très chaleureux, puis d'autres élus, puis des habitants des lieux, rien que des adultes. J'allume un feu d'ambiance, on arrondit le cercle de famille, sympathique et je me lance.
Et je poursuis. Le public est attentif
A quelques secondes près quand je dis que la petite fille entre dans l'épicerie, la porte s'ouvre pour de vrai et la maman de Florène vérifie : est-ce seulement pour les adultes ? Pas question de frustrer des oreilles d'enfants : bien sûr que non. Je veillerai au grain sémantique. Mais entrez donc.
Bienvenue Florène : tu manquais à la séance et ta douce présence l'a rendue très intéressante. Bon anniversaire demain. Au fait, est-ce bien "trop bien ?" que tu m'as répondu quand je t'ai demandé si tu avais aimé les contes de l'après-midi dits par moi à la Médiathèque ?
Vue de mon côté, les soirées se suivant et ne se ressemblant guère, celle-ci fut un nouveau moment "punchy" à avoir la patate. Tout le monde l'a eu. Amicalement à tous, joyeuses Fêtes de Noël et à l'année prochaine.
Pour mes grands auditeurs de l'école primaire de Visseiche aujourd'hui
si excellents que je les remercie. Attentifs, vivants et réactifs, ils se sont prêtés à mes paroles, images, rebondissements sans arrière pensée. J'ai beaucoup apprécié ce moment. Je leur offre une photo du presque point de départ de la randonnée : la boulangerie de Monsieur Larroque, le boulanger au double petit pain chaud et sucré de la place des Cornières.
Je les ai quittés, ils choisissaient de nouveaux amis : des livres. Qu'ils soient petits ou grands, minces ou épais, de contes ou de romans, de documentaires ou d'art, de voyages ou de biographies, d'abécédaires en poésies, de bandes dessinées en photos, le meilleur du livre est qu'il est plein de meilleurs : le plaisir de regarder l'illustration de la couverture, de soulever une page, de découvrir le mot chapitre, d'attendre la suite, ou de lire le mot Fin et celui de le fermer et d'y revenir en pensée, pour un plaisir supplémentaire revivre ses émotions et peut-être les partager. Le livre aussi est convivial. Et plus on lit plus on acquiert de mots, plus on peut toucher tous les sujets, plus on peut fabriquer d'images et plus on peut échanger. Belles lectures à tous. Joyeuses fêtes de la part de Lania
Pour répondre au comment devient-on conteuse, question d'importance avec réponce fondamentale : en écoutant dans l'herbe d'ici ou d'ailleurs les nuages raconter les histoires de leurs voyages ; en en lisant ; en écoutant ceux qui parlent.
Et pour notre connivence, un petit rappel et un mode d'emploi pour déverouiller les langues :
Six six frères sont assis sur six chaises six cent six frères sont assis sur six cent six chaises
Le bébé de René regarde le nez de son père et tête le lait de sa mère -fous rires assurés- et encore avec les remerciements de Phil,
un pêcheur à côté d'un pêché, le pêché empêcha le pêcheur de pêcher.Mode d'emploi : les dire au moins dix fois et de plus en plus vite sans se tromper
ou en groupe comme si on était une chorale avec des moments forts et des moments faibles, et à chaque fois pour s'amuser.
Une anecdote émue : un jour d'été rare -car il y avait longtemps que je n'étais revenue dans ce lieu- je souhaitais saluer Monsieur Larroque et lui dédicacer cet enchaînement de contes. Quand j'entrai dans le village, j'ai nettement repéré le clocher du village. Il égrenait le glas d'une messe d'enterrement. Neuf jours plus tard j'apprenais que c'était l'enterrement de Monsieur Camille Larroque !
Je les ai quittés, ils choisissaient de nouveaux amis : des livres. Qu'ils soient petits ou grands, minces ou épais, de contes ou de romans, de documentaires ou d'art, de voyages ou de biographies, d'abécédaires en poésies, de bandes dessinées en photos, le meilleur du livre est qu'il est plein de meilleurs : le plaisir de regarder l'illustration de la couverture, de soulever une page, de découvrir le mot chapitre, d'attendre la suite, ou de lire le mot Fin et celui de le fermer et d'y revenir en pensée, pour un plaisir supplémentaire revivre ses émotions et peut-être les partager. Le livre aussi est convivial. Et plus on lit plus on acquiert de mots, plus on peut toucher tous les sujets, plus on peut fabriquer d'images et plus on peut échanger. Belles lectures à tous. Joyeuses fêtes de la part de Lania
Pour répondre au comment devient-on conteuse, question d'importance avec réponce fondamentale : en écoutant dans l'herbe d'ici ou d'ailleurs les nuages raconter les histoires de leurs voyages ; en en lisant ; en écoutant ceux qui parlent.
Et pour notre connivence, un petit rappel et un mode d'emploi pour déverouiller les langues :
Six six frères sont assis sur six chaises six cent six frères sont assis sur six cent six chaises
Le bébé de René regarde le nez de son père et tête le lait de sa mère -fous rires assurés- et encore avec les remerciements de Phil,
un pêcheur à côté d'un pêché, le pêché empêcha le pêcheur de pêcher.Mode d'emploi : les dire au moins dix fois et de plus en plus vite sans se tromper
ou en groupe comme si on était une chorale avec des moments forts et des moments faibles, et à chaque fois pour s'amuser.
Une anecdote émue : un jour d'été rare -car il y avait longtemps que je n'étais revenue dans ce lieu- je souhaitais saluer Monsieur Larroque et lui dédicacer cet enchaînement de contes. Quand j'entrai dans le village, j'ai nettement repéré le clocher du village. Il égrenait le glas d'une messe d'enterrement. Neuf jours plus tard j'apprenais que c'était l'enterrement de Monsieur Camille Larroque !
mercredi 17 décembre 2008
Une étonnante comptine vieillote qui aujourd'hui
pourrait bien être prémonitoire. Les temps changent en effet.
Une jeune fille de 90 ans
En mangeant de la crème s’est
cassée une dent
Ah !
lui dit sa maman
C’est pas étonnant !!!!!
Une jeune fille de 90 ans
En mangeant de la crème s’est
cassée une dent
Ah !
lui dit sa maman
C’est pas étonnant !!!!!
dimanche 14 décembre 2008
La générosité ça existe... pour les enfants
Un site généreux, celui d'un groupe de musique créant des spectacles pour enfants : pour y aller, copier-coller et déposer sur votre serveur préféré
http://www.stephyprod.com/spectacle-enfants/enfants_spectacle_conte_musical_enfant_ecole_centre_culturel_swing.htm
Quelque part sur une page le conte peut être écouté dans sa totalité : plutôt sympathique. Pour s'étonner, avoir peur, et attendre la fin, il n'y a plus qu'à écouter, é cou ter. Fastoche !
http://www.stephyprod.com/spectacle-enfants/enfants_spectacle_conte_musical_enfant_ecole_centre_culturel_swing.htm
Quelque part sur une page le conte peut être écouté dans sa totalité : plutôt sympathique. Pour s'étonner, avoir peur, et attendre la fin, il n'y a plus qu'à écouter, é cou ter. Fastoche !
Bonjour, auriez-vous faim ? Bon à savoir
Copier-coller sur votre serveur et visitez. Merci pour la visite. http://www.spectable.com/coquine-patate-entendez/d_68147-doc_156941-l_31.php
samedi 13 décembre 2008
Irish Myths and Legends Tir Na nOg and eternal youth
From the land of the living to a magical world, read the story of Oisin and enter the gateway to Tir Na nOg…..
The legend of Tir Na nOg, the land of youth, is one that every Irish person is familiar with and one that many of us wish was true! The quest for eternal youth has obsessed man through the ages and legends such as Tir Na nOg inspire us to dream.
Tir Na nOg was an enchanted land where the beautiful Tuatha de Danann lived. According to Celtic mythology, the Tuatha De Danann were the last generation of gods and goddesses to rule Ireland and they were possessed with magical abilities and great skills in the Arts. They were eventually conquered in battle but were allowed to stay in Ireland if they remained underground. From then on they became known as the Celtic fairies we read about in ancient myth.
The story of Tir Na nOg is closely linked to the story of Oisin, one of the great heroes and poets of ancient Ireland. Oisin was the son of Fionn Mac Cumhal and he became a member of Fionn’s band of legendary heroes, the Fianna. The Fianna possessed enormous courage, strength and skill in hunting and war and they also lived by a high moral code. One of the Fianna principles was to marry only for love - and not money!
Fionn and the Fianna were eventually defeated in battle but Oisin’s adventures were only beginning. One day while out hunting, a beautiful maiden approached him. Her name was Niamh of the Golden Hair, one of the Tuatha De Danann and the daughter of Manannan, the god of the sea. Niamh chose Oisin to be her lover and live with her in Tir Na nOg.
They travelled through many strange and wonderful lands on her magic white horse until eventually they reached Tir Na nOg. There they were married and lived a long and happy life together in this enchanted fairyland.
Nobody ever grew old or sick in Tir Na nOg and Oisin spent 300 years there without looking or feeling a day older! But even the land of eternal youth couldn’t banish memories and he began to miss his people and his home terribly. Niamh understood his need to visit the mortal world again and see his friends and she provided him with a fairy horse to take him there. She warned him however that he must not set foot on the earth – if he did, he would never be able to return.
Oisin arrived back in Ireland to see that much had changed over 300 years! Fionn and his men were long dead and the Fianna were by now the stuff of legends. Oisin didn’t like what he saw and decided to return to Tir Na nOg and his beloved Niamh. On his way back he came across some men trying to lift a heavy rock and bent down to help them. Tragedy struck when he slipped from the saddle and fell to the ground. Oisin fell on mortal soil and was instantly transformed into an old blind man.
He wandered Ireland for many years before St. Patrick took him into his house and tried to convert him to Christianity. Oisin told St. Patrick everything about Fionn and the warriors of ancient Ireland and Tir Na nOg. He eventually died without ever again setting eyes upon Niamh and Tir Na nOg.
And thus the story of Tir Na nOg ends with something that we all know well by now: Eternal youth is for fairies and not mortals - but that shouldn’t stop us dreaming!
Source: www.otherdays.com
The legend of Tir Na nOg, the land of youth, is one that every Irish person is familiar with and one that many of us wish was true! The quest for eternal youth has obsessed man through the ages and legends such as Tir Na nOg inspire us to dream.
Tir Na nOg was an enchanted land where the beautiful Tuatha de Danann lived. According to Celtic mythology, the Tuatha De Danann were the last generation of gods and goddesses to rule Ireland and they were possessed with magical abilities and great skills in the Arts. They were eventually conquered in battle but were allowed to stay in Ireland if they remained underground. From then on they became known as the Celtic fairies we read about in ancient myth.
The story of Tir Na nOg is closely linked to the story of Oisin, one of the great heroes and poets of ancient Ireland. Oisin was the son of Fionn Mac Cumhal and he became a member of Fionn’s band of legendary heroes, the Fianna. The Fianna possessed enormous courage, strength and skill in hunting and war and they also lived by a high moral code. One of the Fianna principles was to marry only for love - and not money!
Fionn and the Fianna were eventually defeated in battle but Oisin’s adventures were only beginning. One day while out hunting, a beautiful maiden approached him. Her name was Niamh of the Golden Hair, one of the Tuatha De Danann and the daughter of Manannan, the god of the sea. Niamh chose Oisin to be her lover and live with her in Tir Na nOg.
They travelled through many strange and wonderful lands on her magic white horse until eventually they reached Tir Na nOg. There they were married and lived a long and happy life together in this enchanted fairyland.
Nobody ever grew old or sick in Tir Na nOg and Oisin spent 300 years there without looking or feeling a day older! But even the land of eternal youth couldn’t banish memories and he began to miss his people and his home terribly. Niamh understood his need to visit the mortal world again and see his friends and she provided him with a fairy horse to take him there. She warned him however that he must not set foot on the earth – if he did, he would never be able to return.
Oisin arrived back in Ireland to see that much had changed over 300 years! Fionn and his men were long dead and the Fianna were by now the stuff of legends. Oisin didn’t like what he saw and decided to return to Tir Na nOg and his beloved Niamh. On his way back he came across some men trying to lift a heavy rock and bent down to help them. Tragedy struck when he slipped from the saddle and fell to the ground. Oisin fell on mortal soil and was instantly transformed into an old blind man.
He wandered Ireland for many years before St. Patrick took him into his house and tried to convert him to Christianity. Oisin told St. Patrick everything about Fionn and the warriors of ancient Ireland and Tir Na nOg. He eventually died without ever again setting eyes upon Niamh and Tir Na nOg.
And thus the story of Tir Na nOg ends with something that we all know well by now: Eternal youth is for fairies and not mortals - but that shouldn’t stop us dreaming!
Source: www.otherdays.com
mercredi 10 décembre 2008
Coquine, la Patate a la frite... Clap III
....Sous les sunlights à Chartres de Bretagne, mi-ombrée à La Guerche de Bretagne, sous l'éblouissement à Cesson Sévigné.
J'ai retrouvé ma conteuse préférée, bonsoir belle Camille*, les tables avancées et bien conviviales. Pendant la prestation le public déguste à loisir frites, boissons tropicales et mots à volonté. On est bien dans le sujet.
* Camille a près de 9 ans. Elle a écouté très régulièrement les contes durant les séances "heure du conte" à Cesson. Et elle a maintenant son jugement. Avant de partir elle est venue me dire "C'est beaucoup mieux qu'avant" et je lui offre ici de doux bisous.
Je remercie le public attentif : ernfants, adultes, que de belles oreilles et surtout belles bouches chanteuses. Ce fut un plaisir de chanter "Les épousailles" avec eux : je n'ai pas même eu besoin de jouer la chef de choeur. Il a enfilé les réponds d'une façon quasi professionnelle.
Je remercie aussi le photographe pour ses saisies que je ne tarderai pas à déposer ici
La prochaine séance aura lieu à Visseiche, direction La Guerche de Bretagne,
dans la salle multi-fonctions
dès 20 h 30,
le jeudi 18 décembre .
Le conteur observe les mots du quotidien
et aujourd'hui cette énumération sur un panneau publicitaire :
Content, heureux, enchanté, satisfait ou remboursé !
Donc mé-content, méZheureux, méZenchanté, méSatisfait, méRemboursé.
Il préfère enchanté tout court et rien de plus.
Content, heureux, enchanté, satisfait ou remboursé !
Donc mé-content, méZheureux, méZenchanté, méSatisfait, méRemboursé.
Il préfère enchanté tout court et rien de plus.
samedi 6 décembre 2008
vendredi 5 décembre 2008
Pour Petite Princesse Kaïna The Gingerbread Man
Un biscuit apprécié en ces temps froids et venteux et une petite histoire dans le texte amusante à lire en courant. Quel rythme !
Once upon a time, a little old lady made a Gingerbread man for a treat. She put him in the oven to bake, but after a while she heard a tiny voice crying,"Help! Let me out."So she opened the oven door.
The little Gingerbread man shot out of the oven and frightened the little old woman ... but she tried to catch him. The Gingerbread man was too fast. He ran up the road singing,
"Run, run as fast as you can.You can't catch me, I'm the Gingerbread man."
Soon the Gingerbread man met a duck. "Quack, quack. Stop little gingerbread man!
I would like to eat you," said the duck. But the Gingerbread man was too fast. He ran away singing...
"Run, run as fast as you can. You can't catch me ... I'm the Gingerbread man."
Soon the Gingerbread man met a cow. "Moo, moo! Stop little gingerbreadman! You would like to eat you," mooed the cow.But the Gingerbread man was too fast. He ran away singing...
"Run, run as fast as you can. You can't catch me ... I'm the Gingerbread man."
Further down the road the Gingerbread man met a horse. "Neigh, neigh! Stop little gingerbreadman! I want to eat you," neighed the horse hungrily. But the Gingerbread man was too fast. He ran away singing...
"Run, run as fast as you can. You can't catch me ... I'm the Gingerbread man."
The Gingerbread man ran faster and faster. Then he met an old fox."Stop little gingerbreadman, I want to talk to you!" he smiled.But the Gingerbread man ran away singing...
"Run, run as fast as you can. You can't catch me ... I'm the Gingerbread man."
But the sly fox said: "I don't want to eat you. I'm your friend."
Soon they came to a river. The fox said "I'll help you cross the river. Jump onto my tail." So the little Gingerbread man did.
Before long the fox said, "You are too heavy. Jump on my back." So the little Gingerbread man did.After a while the fox said, "You are too heavy for my back. Jump on my nose." So the little Gingerbread man did.
Finally they reached the other side of the river. The sly fox tilted back his head quickly, tossed the Gingerbread man into the air and opened his mouth. SNAP! That was the end of the Gingerbread man.
Once upon a time, a little old lady made a Gingerbread man for a treat. She put him in the oven to bake, but after a while she heard a tiny voice crying,"Help! Let me out."So she opened the oven door.
The little Gingerbread man shot out of the oven and frightened the little old woman ... but she tried to catch him. The Gingerbread man was too fast. He ran up the road singing,
"Run, run as fast as you can.You can't catch me, I'm the Gingerbread man."
Soon the Gingerbread man met a duck. "Quack, quack. Stop little gingerbread man!
I would like to eat you," said the duck. But the Gingerbread man was too fast. He ran away singing...
"Run, run as fast as you can. You can't catch me ... I'm the Gingerbread man."
Soon the Gingerbread man met a cow. "Moo, moo! Stop little gingerbreadman! You would like to eat you," mooed the cow.But the Gingerbread man was too fast. He ran away singing...
"Run, run as fast as you can. You can't catch me ... I'm the Gingerbread man."
Further down the road the Gingerbread man met a horse. "Neigh, neigh! Stop little gingerbreadman! I want to eat you," neighed the horse hungrily. But the Gingerbread man was too fast. He ran away singing...
"Run, run as fast as you can. You can't catch me ... I'm the Gingerbread man."
The Gingerbread man ran faster and faster. Then he met an old fox."Stop little gingerbreadman, I want to talk to you!" he smiled.But the Gingerbread man ran away singing...
"Run, run as fast as you can. You can't catch me ... I'm the Gingerbread man."
But the sly fox said: "I don't want to eat you. I'm your friend."
Soon they came to a river. The fox said "I'll help you cross the river. Jump onto my tail." So the little Gingerbread man did.
Before long the fox said, "You are too heavy. Jump on my back." So the little Gingerbread man did.After a while the fox said, "You are too heavy for my back. Jump on my nose." So the little Gingerbread man did.
Finally they reached the other side of the river. The sly fox tilted back his head quickly, tossed the Gingerbread man into the air and opened his mouth. SNAP! That was the end of the Gingerbread man.
Once upon a time, a little old lady made a Gingerbread man for a treat. She put him in the oven to bake, but after a while she heard a tiny voice crying,"Help! Let me out."So she opened the oven door.
The little Gingerbread man shot out of the oven and frightened the little old woman ... but she tried to catch him. The Gingerbread man was too fast. He ran up the road singing,
"Run, run as fast as you can.You can't catch me, I'm the Gingerbread man."
Soon the Gingerbread man met a duck. "Quack, quack. Stop little gingerbread man!
I would like to eat you," said the duck. But the Gingerbread man was too fast. He ran away singing...
"Run, run as fast as you can. You can't catch me ... I'm the Gingerbread man."
Soon the Gingerbread man met a cow. "Moo, moo! Stop little gingerbreadman! You would like to eat you," mooed the cow.But the Gingerbread man was too fast. He ran away singing...
"Run, run as fast as you can. You can't catch me ... I'm the Gingerbread man."
Further down the road the Gingerbread man met a horse. "Neigh, neigh! Stop little gingerbreadman! I want to eat you," neighed the horse hungrily. But the Gingerbread man was too fast. He ran away singing...
"Run, run as fast as you can. You can't catch me ... I'm the Gingerbread man."
The Gingerbread man ran faster and faster. Then he met an old fox."Stop little gingerbreadman, I want to talk to you!" he smiled.But the Gingerbread man ran away singing...
"Run, run as fast as you can. You can't catch me ... I'm the Gingerbread man."
But the sly fox said: "I don't want to eat you. I'm your friend."
Soon they came to a river. The fox said "I'll help you cross the river. Jump onto my tail." So the little Gingerbread man did.
Before long the fox said, "You are too heavy. Jump on my back." So the little Gingerbread man did.After a while the fox said, "You are too heavy for my back. Jump on my nose." So the little Gingerbread man did.
Finally they reached the other side of the river. The sly fox tilted back his head quickly, tossed the Gingerbread man into the air and opened his mouth. SNAP! That was the end of the Gingerbread man.
Once upon a time, a little old lady made a Gingerbread man for a treat. She put him in the oven to bake, but after a while she heard a tiny voice crying,"Help! Let me out."So she opened the oven door.
The little Gingerbread man shot out of the oven and frightened the little old woman ... but she tried to catch him. The Gingerbread man was too fast. He ran up the road singing,
"Run, run as fast as you can.You can't catch me, I'm the Gingerbread man."
Soon the Gingerbread man met a duck. "Quack, quack. Stop little gingerbread man!
I would like to eat you," said the duck. But the Gingerbread man was too fast. He ran away singing...
"Run, run as fast as you can. You can't catch me ... I'm the Gingerbread man."
Soon the Gingerbread man met a cow. "Moo, moo! Stop little gingerbreadman! You would like to eat you," mooed the cow.But the Gingerbread man was too fast. He ran away singing...
"Run, run as fast as you can. You can't catch me ... I'm the Gingerbread man."
Further down the road the Gingerbread man met a horse. "Neigh, neigh! Stop little gingerbreadman! I want to eat you," neighed the horse hungrily. But the Gingerbread man was too fast. He ran away singing...
"Run, run as fast as you can. You can't catch me ... I'm the Gingerbread man."
The Gingerbread man ran faster and faster. Then he met an old fox."Stop little gingerbreadman, I want to talk to you!" he smiled.But the Gingerbread man ran away singing...
"Run, run as fast as you can. You can't catch me ... I'm the Gingerbread man."
But the sly fox said: "I don't want to eat you. I'm your friend."
Soon they came to a river. The fox said "I'll help you cross the river. Jump onto my tail." So the little Gingerbread man did.
Before long the fox said, "You are too heavy. Jump on my back." So the little Gingerbread man did.After a while the fox said, "You are too heavy for my back. Jump on my nose." So the little Gingerbread man did.
Finally they reached the other side of the river. The sly fox tilted back his head quickly, tossed the Gingerbread man into the air and opened his mouth. SNAP! That was the end of the Gingerbread man.
jeudi 4 décembre 2008
La patate, à La Guerche de Bretagne
.... autant intime que voyageuse. Je sens que ce sera comme pour "Le boeuf en guenilles de Luisa" à propos de Cuba : à chaque fois une nouvelle ambiance. Je remercie chaleureusement le photographe qui a pris photos et vidéo et me les a offertes. Rigolo, l'effet parole : pendant que Lania conte l'origine de la Pomme de terre, le tubercule quitte l'obscurité andine et se profile ! Prochaine prestation à la médiathèque de Cesson Sévigné, mardi 9 décembre à 19 h : centre Culturel Bourchevreuil. Atmosphère ca-ba-ret. Petit lieu : mieux vaut confirmer sa venue : 02.99.83.52.24
mercredi 3 décembre 2008
Les jeunes hommes fidèles, ça existe, mesdemoiselles
Pourquoi mal finir une journée qui a si bien commencé : discussion avec le banquier : libératrice ; entretien avec le garagiste : à vous remettre sur roues ; dépannage d'une amie proche : retour joyeusement inattendu, le jour même ; courses rapides -comment les éviter celles-là- à vous réjouir les papilles et à vous permettre de retrouver et d'échanger quelques paroles sympathiques ; autre rencontre si spontanée qu'elle vous embrasse et merci... ça fait plaisir d'être embrassée; et pour finir s'étonner naïvement devant le nouveau lifting de la célébrissime Fiat 500. A s'entendre proposer "Si vous voulez je vous la fais visiter !" Pas mal la voiture, mais son propriétaire aussi. Donc la petite phrase taquine "Agréable pour draguer !" Et le petit sourire jubilatoire, sans amertume ni rancoeur, de souligner "Point besoin, je suis fidèle... ça existe !" Pactole Mesdemoiselles, ne vous laissez pas faire. Ils ne sont pas tous infidèles. Et de nous préciser qu'il n'est pas le seul. Qui s'assemble se ressemble -c'est cette phrase qui me faisait défaut sur le parking.
Et tout ça, à en oublier qu'il faisait froid et que le ciel, sec, soulignait comme un écrin l'étoile du berger.
Séparation sans nostalgie et retour à la caverne où il faisait bien chaud. Bonne soirée à tous, toutes, chacun, seul(e)s ou en couples. Rien n'est jamais figé. A bientôt pour lire vos commentaires.
Et tout ça, à en oublier qu'il faisait froid et que le ciel, sec, soulignait comme un écrin l'étoile du berger.
Séparation sans nostalgie et retour à la caverne où il faisait bien chaud. Bonne soirée à tous, toutes, chacun, seul(e)s ou en couples. Rien n'est jamais figé. A bientôt pour lire vos commentaires.
mardi 2 décembre 2008
Jeudi 4 décembre : sublimissime pomme de terre
samedi 29 novembre 2008
houps là quelle grisaille, un peu d'mparfait s'il vous plaît
Que se passe-t-il ici ?
On a fini de bosser nous, ce dernier il va se le faire lui !
Mince, dur à cuire celui-ci, je l'ai encore loupé
Et bien voilà mon gars, tu vois bien qu'on l'a eu ton ballot !
Au fait, c'était où ?
Au bas de mes escaliers : vous voyez bien que j'habite en ville ! Qui reconnaît le lieu en témoigne.
C'était quand ? C'est chaque année et je les remercie. Quand je les vois je fais un bond en arrière, et bascule dans le Tarn et Garonne. Je me retrouve à la ferme de la Raterie, en plein mois de juillet, en pleine moissonnade, j'entends rires et chants je surprends moultes efforts, mémorise à mon insu sueurs, odeurs, et sourires quand ils se mettent à soulever leurs bérets et à s'essuyer le front de leurs mouchoirs carrés blancs et bleus appuyés sur leurs fourches : ils vont s'arrêter et se désaltérer à l'ombre du saule auprès de la petite mare. Une interruption bien méritée.
Classe verte par Reza : no comment
Il y a une exposition à Paris
On dit de lui que c'et un conteur... persan
Je pense souvent, quand mon appareil me fait défaut, qu'il me reste les mots : "visiblement" Reza les utilise
Il existe des ouvrages et une visite virtuelle à défaut de se rendre à Paris : www.destincroisé.org.
Bonne route et belle journée
On dit de lui que c'et un conteur... persan
Je pense souvent, quand mon appareil me fait défaut, qu'il me reste les mots : "visiblement" Reza les utilise
Il existe des ouvrages et une visite virtuelle à défaut de se rendre à Paris : www.destincroisé.org.
Bonne route et belle journée
vendredi 28 novembre 2008
Passe passe passera, ... quelques dates de racontées à venir
Interventions contées de Lania à venir à propos de
"Coquine, la pomme de terre à la frite.... et vous l'entendez bien"
Centre Culturel La Guerche de Bretagne
le jeudi 4 décembre à 19 h
Médiathèque Cesson Sévigné
Centre Culturel Bourgchevreuil
Forme cabaret (public assis à table)
mardi 9 décembre à 19 h
Réservation préférable car petit lieu
Visseiche
Salle polyvalente télé séjour 02.99.76.53.26
1 rue Marcillé Robert
Toutefois à vérifier auprès de la Mairie : 02 9976 38 48
le jeudi 18 décembre à 20 h 30
jeudi 27 novembre 2008
Repas Breton-Gascon avec Occi-Tagne le vendredi 5 décembre : rejoignez-nous
L'association Occi-Tagne continue son chemin. Cette année elle a organisé un court séjour au coeur du Gers en compagnie de Rémy Baron gersois et de tut coeur rennais où il est bien intégré.
Les souvenirs seront là, pour ceux qui le connaissent, l'ont connu, voudraient le connaître : le Gers est une première porte d'entrée pour découvrir le Sud-Ouest. Il pourrait être question d'échange avec la Bretagne, de bastide en bastide par exemple.
Ce repas est ouvert à tous adhérent ou non adhérent. Il est l'occasion d'une rencontre conviviale et amicale. D'autres suivront dans le courant 2009. Ils pourront être ou ne pas être évoqués au cours du repas.
Soirée de khi ga farz à glace aux saveurs du sud ouest, il faut d'abord réserver auprès du restaurant le Gascon ou de l'association OCCI-TAGNE et pousser la porte. Bienveillance assurée.
(cliquer sur la photo pour obtenir ces informations)
http://fr.youtube.com/watch?v=9VjDTbpPDYQ
Les souvenirs seront là, pour ceux qui le connaissent, l'ont connu, voudraient le connaître : le Gers est une première porte d'entrée pour découvrir le Sud-Ouest. Il pourrait être question d'échange avec la Bretagne, de bastide en bastide par exemple.
Ce repas est ouvert à tous adhérent ou non adhérent. Il est l'occasion d'une rencontre conviviale et amicale. D'autres suivront dans le courant 2009. Ils pourront être ou ne pas être évoqués au cours du repas.
Soirée de khi ga farz à glace aux saveurs du sud ouest, il faut d'abord réserver auprès du restaurant le Gascon ou de l'association OCCI-TAGNE et pousser la porte. Bienveillance assurée.
(cliquer sur la photo pour obtenir ces informations)
http://fr.youtube.com/watch?v=9VjDTbpPDYQ
lundi 24 novembre 2008
Promenade asine à KER LANN ce 23 novembre
Chocolat et vin chaud m'ont incité, pour la première fois dans ce cadre, a évoquer "La Petite Marie" cette enfant année 50 qui se voit refuser son pain par sa mère si.... Alors, bien obligée d'agir la pitchounette, pour le plaisir de toutes les oreilles dont certaines, souvent surprises. "C'est vrai cette histoire ?" a demandé l'une des jeunes paires. Un garçon d'ailleurs, de nouveau. J'ai remarqué, depuis le temps que je la mets en mots et scénario, que cette histoire, cette course échevelée, cette divagation, interpellaient beaucoup les garçons. Après ce long périple le chocolat fut bienvenu.
Ensuite, sur le prétexte d'un chardon qui gratte le bras, le doigts, le pied et oblige à gratter jusqu'au bout le bout de son nez, j'ai choisi de faire entrer chacun dans un conte vert jardin, environnemental en quelque sorte, le conte merveilleux des frères Grimm, intitulé "La salade qui transforme en âne". On y trouve ne vieille qui s'extrait d'un buisson et dit des choses incongrues à un chasseur. Comment un tel homme pourrait-il croire à pareilles sornettes ! Et pourtant.
Les regards rêveurs et ébahis de Zoé, Maeva, Marion et les autres étaient comme le chocola bien réconfortants. Qui a dit qu'au prochain marché il regarderait les salades à deux fois ! Je remercie très chaleureusement ma sympathique et souriante assistante de droite.
Une nouveauté : http://www.lezane2lalande.blogspot.com
dimanche 23 novembre 2008
La ville où Lania est née : Andernach en Allemagne
Andernach est une ville du district Mayen-Koblenz, dans le land Rhénanie-Palatinat, Allemagne. Elle est située sur la rive gauche du Rhin, au nord de Coblenz (20 kilomètres).
C'est une des plus anciennes villes d'Allemagne, fondée par les Romains en -12,
son nom d'alors était Antunnacum, c'est-à-dire « le village ou le ferme d'Antunnus » (un homme celtique inconnu)*.
En 1988 la ville fêtait son bi-millénaire. Actuellement elle compte environ 30 000 habitants. Les touristes venant dans la région visitent les fortifications médiévales avec les ruines du château (entouré d'eau) électoral de Cologne, le lac de Laach (Laach (dialecte local allemand) signifie en français « lac » et « lac de Laach » signifie « lac du lac ») avec son monastère Maria Laach (Sainte Marie du Lac).
En 876, Charles II, roi de Francie occidentale et empereur d'Occident, y fut défait par les fils de Louis le Germanique.
Andernach est la ville de naissance du poète Charles Bukowski, et du médecin Gonthier d'Andernach (1505- 1574; allemand : Dr. Johannes Winter von Andernach, latin: Ioannes Guinterius Andernacus), professeur de médecine à la Sorbonne à Paris et à l'université de Strasbourg.
Et d'après un ami cela suffirait pour que Lania soit allemande ! Dans la foulée, elle pourrait revendiquer une triple nationalité ou au minimum rajouter dans son introduction préférée qu'elle est née d'un homme celtique inconnu qui n'avait pas de fille.... Presque si vrai que trop marrant le hasard.
C'est une des plus anciennes villes d'Allemagne, fondée par les Romains en -12,
son nom d'alors était Antunnacum, c'est-à-dire « le village ou le ferme d'Antunnus » (un homme celtique inconnu)*.
En 1988 la ville fêtait son bi-millénaire. Actuellement elle compte environ 30 000 habitants. Les touristes venant dans la région visitent les fortifications médiévales avec les ruines du château (entouré d'eau) électoral de Cologne, le lac de Laach (Laach (dialecte local allemand) signifie en français « lac » et « lac de Laach » signifie « lac du lac ») avec son monastère Maria Laach (Sainte Marie du Lac).
En 876, Charles II, roi de Francie occidentale et empereur d'Occident, y fut défait par les fils de Louis le Germanique.
Andernach est la ville de naissance du poète Charles Bukowski, et du médecin Gonthier d'Andernach (1505- 1574; allemand : Dr. Johannes Winter von Andernach, latin: Ioannes Guinterius Andernacus), professeur de médecine à la Sorbonne à Paris et à l'université de Strasbourg.
Et d'après un ami cela suffirait pour que Lania soit allemande ! Dans la foulée, elle pourrait revendiquer une triple nationalité ou au minimum rajouter dans son introduction préférée qu'elle est née d'un homme celtique inconnu qui n'avait pas de fille.... Presque si vrai que trop marrant le hasard.
samedi 22 novembre 2008
Un très joli site de figurines sur le thème des contes
http://nouveaugrain2sel.canalblog.com/archives/contes_et_comptines/index.html
Jolie visite et merci à grain2sel
Jolie visite et merci à grain2sel
Alors... la balade familiale contée sur les chemins de Ker Lann
à dos d’âne ou en carriole, c'est demain dimanche, pour la fête à ma tante ?
En effet, mais pas pour ma tante :: elle n'a jamais eu de nièce.
C'est plutôt pour la dernière Balade des Ânes de la Ferme de la Gautrais*
Ces doux animaux vous espèrent
devant la ferme, dimanche 23 novembre, à 14 h
(St Jacques aéroport pour être précise : deuxième rue sur la gauche avant le grand coude de l'Aire Libre ; puis tout droit sans omettre de bifurquer sur la droite tout au bout de cette rue, sinon vous seriez obligés à une marche arrière pour ne pas vous retrouver sur la rocade)
Programme
Balade de 8kms sur les chemins du campus de Ker-Lann,
retour à la Ferme vers 17h pour écouter, si le coeur vous en dit, des contes choisis par moi tout pour vous et eux. Ceci dans une ambiance amicale autour d'un chocolat ou d'un vin chaud
Conseils pratiques : Prévoir goûter et boissons, peut-être s'habiller chaud -Lania a écouté les prévisions météo- s'équiper de chaussures de marche.
Gratuit pour les enfants et les adhérents de l’ANE,
Sinon participation à hauteur de 1€/adulte (les ânes penseront à vous quand ils dégusteront leurs chardons)
Un petit chardon
ça fait des boutons
qui grattent le bras,(se gratter le bras)
qui grattent le doigt,(se gratter le doigt)
qui grattent le pied (se gratter le pied)
et le bout du nez
(se gratter... le bout du nez!)
Devinette : Qu'y a-t-il sur le chardon de la photo ?
Contact : l’Association Nature Environnement
au 0670211600 ou anenvironnement@orange.fr)
Site pour voir des photos de chardons : http://www.fond-ecran-image.com/photo-gratuite-fleur-chardon.php
En effet, mais pas pour ma tante :: elle n'a jamais eu de nièce.
C'est plutôt pour la dernière Balade des Ânes de la Ferme de la Gautrais*
Ces doux animaux vous espèrent
devant la ferme, dimanche 23 novembre, à 14 h
(St Jacques aéroport pour être précise : deuxième rue sur la gauche avant le grand coude de l'Aire Libre ; puis tout droit sans omettre de bifurquer sur la droite tout au bout de cette rue, sinon vous seriez obligés à une marche arrière pour ne pas vous retrouver sur la rocade)
Programme
Balade de 8kms sur les chemins du campus de Ker-Lann,
retour à la Ferme vers 17h pour écouter, si le coeur vous en dit, des contes choisis par moi tout pour vous et eux. Ceci dans une ambiance amicale autour d'un chocolat ou d'un vin chaud
Conseils pratiques : Prévoir goûter et boissons, peut-être s'habiller chaud -Lania a écouté les prévisions météo- s'équiper de chaussures de marche.
Gratuit pour les enfants et les adhérents de l’ANE,
Sinon participation à hauteur de 1€/adulte (les ânes penseront à vous quand ils dégusteront leurs chardons)
Un petit chardon
ça fait des boutons
qui grattent le bras,(se gratter le bras)
qui grattent le doigt,(se gratter le doigt)
qui grattent le pied (se gratter le pied)
et le bout du nez
(se gratter... le bout du nez!)
Devinette : Qu'y a-t-il sur le chardon de la photo ?
Contact : l’Association Nature Environnement
au 0670211600 ou anenvironnement@orange.fr)
Site pour voir des photos de chardons : http://www.fond-ecran-image.com/photo-gratuite-fleur-chardon.php
vendredi 21 novembre 2008
De Maison en Péniche, la Poésie au fil de 'leau
mercredi 19 novembre 2008
Qui veut du soleil fait un tour chez Khassiopée
Erreur ou pas, pro ou pas pro ? Je ne peux pas...
raconter aux enfants une histoire qui attribue à un enfant la capacité de faire que ses parents pourraient ne plus se disputer.
lundi 17 novembre 2008
J'ai rencontré le diable, wouaouh
à Betton
ce n'était pas celui de Satie, plutôt celui de Piazzola porté par le quartet Icare grâce à l'invitation de l'association ANACROUSE ! Enflammant.
Une belle façon de voir rouge et noir et de se brûler à la condition de reconnaître la Bête a précisé le plus grand -en taille- des violonistes. Reconnue.
Merci à tous quatre : un CD ?
Non du spectacle vivant s'il vous plaît !
C'était une nouvelle soirée du Lac : aucune ne sont à éteindre.
ce n'était pas celui de Satie, plutôt celui de Piazzola porté par le quartet Icare grâce à l'invitation de l'association ANACROUSE ! Enflammant.
Une belle façon de voir rouge et noir et de se brûler à la condition de reconnaître la Bête a précisé le plus grand -en taille- des violonistes. Reconnue.
Merci à tous quatre : un CD ?
Non du spectacle vivant s'il vous plaît !
C'était une nouvelle soirée du Lac : aucune ne sont à éteindre.
vendredi 14 novembre 2008
Celui qui partit à sa recherche
"Je suis né de l’union d'un homme et d'une femme"
C’est ce qu’il disait. Parfois, quelques fois, de plus en plus souvent
Aussitôt dit cela il précisait
Ils n'avaient pas d’enfant
et poursuivait
Mais à l'âge de vingt ans leur fils s'engagea à l'armée où il se plaisait
Au cours d’une bataille il perdit bras et jambe
Alors il 'enfuit s'enfuit s'enfuit
Et comme il n'y avait pas d'arbre il monta sur un épicéa
Il y cueillit deux fraises,
Tendit une pêche à deux femmes qui passaient par là
Elles répondirent qu'elles n'avaient jamais mangé de châtaignes aussi bonnes que ces noisettes l'étaient.
Autour de lui on s’inquiétait de l'entendre marmonner.
Et il y avait de quoi, il ne faisait rien comme tout le monde.
Il avait très tôt appris à lire et il lisait sans cesse, il s'enivrait à lire le Grand Livre des Evidences, et seulement le Grand Livre des Evidences.
Chaque jour il se rendait à la bibliothèque et il y lisait le Grand Livre des Evidences. Seul. Car ceux du village fréquentaient l'établissement uniquement après leurs travaux aux champs ou après leurs travaux dans leurs ateliers.
Et quand à la fin de la journée, tous ceux du village prenaient le chemin de la Grande Bibliothèque, pour lire à leur tour le Grand Livre des Evidences c'était pour en disséquer le moindre mot, la moindre tournure, afin d’en discuter entre eux. Mais Lui, il s'esquivait avant même qu'il puisse les croiser.
Ils le trouvaient très étrange. Ils se demandaient pourquoi il les évitaient ainsi. Et certains répétaient "Il n'y a pas à dire Faïvel nous évite, mais pourquoi donc !" Personne ne comprenait pourquoi.
Etonnamment Faïvel continuait d’apprendre dans la solitude et sans confrontation aucune, il avalait
mots, verbes, phrase, périphrase, paragraphe, chapitre, résumé
puis reprenait,
mot, verbe, phrase, périphrase, paragraphe, chapitre, résumé
recommençait
mot, verbe, phrase, périphrase, paragraphe, chapitre, résumé
et poursuivait à s'arrêter sur la position d’une virgule : n'aurait pas mieux valu qu'elle fût là plutôt qu'ici ? Il allait ainsi, d'interrogation en interrogation.
Au fur et à mesure de ses découvertes, Il arriva un jour une chose surprenante. Impossible de retrouver un mot. Bref, un oubli. Mieux, ou pire, deux oublis. Catastrophiques d'autres oublis successifs. Faïvel prit peur. De perdre la mémoire. Tout ce qu’Il avait engrangé allait partir, s'envoler, s'évanouir. Inquiet Il commença à tout noter et un soir avant de se coucher Il alla jusqu'à noter l'endroit où il posait chacun de ses vêtements. Pour être sûr de les retrouver le lendemain.
Ce soir-là quand il ôta son chapeau, il prit un crayon et un bout de papier et écrivit
Chapeau, posé sur l’étagère supérieure de l’armoire puis il écrivit
Manteau, posé sur le cintre dans l’armoire
Chemise, posée sur le dossier de la chaise
Pantalon, posé sur le plat de la longue table de chêne, avec sa ceinture
Chaussures et chaussettes, posées au pied du lit sur la carpette de laine
Puis il enfila une chemise de nuit taillée dans un tissu épais et un bonnet de même et il voulut s'allonger. Mais alors qu'il allait poser sa tête sur l'oreiller il se releva comme un pantin à ressort, saisit le crayon et écrivit sur un nouveau morceau de papier "Faïvel... dans son lit"
Il posa papier et crayon sur la jolie table de nuit, s'allongea, s'endormit, rassuré.
Et c'est ainsi que le lendemain matin, grâce à ces pense-bêtes, après s'être levé, lavé et avoir déjeuné, il s'habilla sans oublier un seul vêtement.
Comme il le lisait, il prit la chemise sur le dossier de la chaise
Le pantalon sur la longue table de chêne avec la ceinture
Les chaussettes et les chaussures sur la carpette de laine
Le manteau sur le cintre dans l'armoire
Le chapeau, sur l’étagère de l’armoire.
Mais au moment où il découvrit dans le miroir un homme tout content, satisfait, heureux, ravi de contrôler sa mémoire, il y remarqua, posé sur la jolie table de nuit, un papier oublié. Il le saisit et lut : "Faïvel … dans son lit" Il s'étouffa de surprise en voyant que Faïvel n'était pas dans le lit.
Une douleur s'accrocha à son coeur et il se prit à gémir :
« Oh mon dieu Seigneur, Faïvel n'est pas dans son lit ! Où peut-il bien être ?»
Il chercha Faïvel partout dans la pièce, y compris sous les marches de l'escalier, dans le cagibi. Il eut l'idée de le chercher dans le jardin. Quand il ne le trouva pas même dans le puits il décida de partir à sa recherche.
Il marcha, marcha, marcha à suivre sans la voir la voie du chemin de fer et c’est ainsi qu’un jour il parvint devant une magnifique demeure. Comme la faim l'étreignait il pensa qu’on ne lui refuserait pas quelque nourriture. Il n'était pas exigeant. Un bon bol bouillant de soupe au chou conviendrait parfaitement.
Quand il frappa là la porte,
Quand la porte s’ouvrit,
Quand se pencha vers lui un bon gros géant Maître des lieux et visiblement dans l'opulence,et
Quand il lui demanda de le faire dîner, l’homme lui répondit qu’on ne nourrissait pas un homme sans qu'il ne fasse rien. Et il ajouta
« Tu as de la chance. J’ai acheté ce matin même un magnifique pur sang. Si tu savais en prendre soin? cette seule condition méritera que je te nourrisse ?"
L’homme n’avait jamais gardé un seul cheval de sa vie.
Mais il avait faim. Il accepta.
Double chance, le maître lui fit servir un plein bol bouillant de cette bonne soupe aux choux dont il avait rêvé puis il le mena devant le box de sa nouvelle acquisition
« Donc je compte sur toi pour en prendre soin. C’est une pure merveille que je te confie ! Ce cheval est d’une valeur inestimable. Je vais faire des jaloux. Installe-toi ici et garde le bien, ne le quitte surtout pas des yeux »
L’homme acquiesca vivement de la tête, le Maître fit demi tour et rentra chez lui. Rassuré.
Pas tant que cela car dans la nuit il se réveilla en se demandant si l’homme lui gardait son cheval convenablement ?
Il ne trouva pas de réponse. Il préféra aller y voir de ses propres yeux.
Il resta confondu. Pour vérifier le box c’est devant un homme endormi qu’il passa. Le cheval heureusement était bien là, mais sa présence ne mit pas fin à la colère qui était née dans la tête du Maître.
Il s’approcha de l’homme et le réveilla sans ménagemen
« Ho, je ne t’ai pas donné à manger pour dormir, réveille-toi et garde mon cheval s’il te plaît »
L’homme se releva d’un bond et déclara vivement qu’il ne dormait pas.
Le maître s’étonna
-« Que faisais-tu alors ?»
-« Je réfléchissais »
-« Tu réfléchissais ?] dit-il un brin goguenard
et peut-on savoir à quoi tu réfléchissais ? »
« Je me demandais où allait le bois quand on y plantait un clou ! »
La pertinence de ce questionnement étonna profondément le Maître. Il déclara « En voilà, une de drôle de question. Mais il n’est pas tant de te questionner : il te faut garder mon cheval, ma merveille des merveilles. Fais-le ! Sinon…. !»
Et sur ce, le Maître s’en retourna.
La journée du lendemain se passa au mieux pour l’homme. A la nuit il reprit place devant le box. Le Maître lui, dans son lit. Rassuré.
Mais pas tant que cela. En plein milieu de celle-ci il se réveille : l’homme lui garde-t-il convenablement son merveilleux cheval ? Comme il n’obtient aucune réponse, il préfère aller y voir de ses propres yeux.
Il resta confondu. Pour vérifier le box c’est une nouvelle fois devant un homme endormi qu’il passa. Le cheval heureusement était bien là, mais sa présence ne mit pas fin à la colère qui était née dans la tête du Maître.
Il s’approcha de l’homme et le réveilla sans grand ménagement
« Ho, je ne t’ai pas donné à manger pour dormir, réveille-toi et garde mon cheval s’il te plaît »
L’homme se releva d’un bond et déclara vivement comme la veille, qu’il ne dormait pas.
Le maître s’étonna
-« Que faisais-tu alors ?»
-« Je réfléchissais »
-« Tu réfléchissais ? dit-il un brin goguenard, encore ? Et peut-on savoir à quoi tu réfléchissais cette fois ? »
-« Je me demandais où allait la cire quand la bougie brûlait ? »
« Tu as de drôles de questions mon garçon. Mais il n’est pas tant de te questionner : il te faut garder mon cheval, ma merveille des merveilles. Fais-le ! Sinon…. !» Et sur cette injonction, le Maître s’en retourna.
Et le lendemain le cheval sortit du box, l’homme le promena au bout de sa longe, la journée se déroula tranquillement, ce fut une merveilleuse journée et il put manger un nouveau bon bol bouillant de bonne soupe aux choux et quand il se rendit à l’écurie, le Maître lui se rendit dans son lit, rassuré.
Mais pas tant que ça. En plein milieu de la nuit il se réveilla de nouveau et sans même se poser la question il se rendit devant le box. Non seulement il passa devant un homme endormi mais il dut se rendre à l’évidence que le box était vide. Plus une seule trace de pur-sang. La colère l’empoigna. Il revint auprès de l’homme le réveilla sans aucun ménagement et lui demanda d’une voix qui s’étranglait
« Mon pur sang a disparu nigaud ! Ne viens pas me dire que tu ne dormais pas cette fois !"
Et si sa voix s’étranglait de colère elle s’étrangla aussitôt davantage car l’homme lui répondit
« Et pourtant c’est la vérité : je ne dormais pas ! »
"Comment ça tu ne dormais pas, mais mon cheval n’est plus là et tu n’as rien vu ni entendu vraisemblablement que faisais-tu ?"
« Justement, je me questionnais. Je me demandais comment un cheval aussi bien gardé pouvait bien disparaître ! »
Stupéfaction chez le Maïtre que la colère emport "Hein ? quoi, comment…." S’il ne se retenait plus, il tenait fermement Faïvel d’une main et lui donnait une belle secouée de coups de l’autre. Il le frappe partout et si fort et tant que bientôt Faïvel se mit à crier :
« Arrêtez, cessez, vous me faites mal, je souffre comme jamais Faïvel n’a souffert ! »
C’est à cet instant que l’homme s’écoute, mieux, s’entend. Il reformule
"Qu’est-ce que j’ai dit, que vous faisiez mal à Faïvel, que j'avais mal ! Mais si j’ai mal, c'est que je me sens, si je me sens, c’est que je suis moi , moi Faïvel qui s’était perdu !
Il se met à danser heureux et rieur en criant « J’ai retrouvé Faïvel J’ai retrouvé Faïvel" et il quitte le maître.
Et il s’en retourne au village.
Là bas, il salue tout ceux qu’il connaît et même ceux qu’il ne connaît pas. Il serre des mains et des mains en nombre, et il dit
« Faïvel a retrouvé Faïvel, dès demain je me remets à travailler, et le soir je vous rejoins à la bibliothèque pour parler avec vous du Grand Livre des Evidences !"
Et voilà tout un village ravit
Et Faïvel de dire,
Je suis né de l’union d’un homme et d’une femme
Je suis né de l’union d’un homme et d’une
Je suis né de l’u…
Je suis né
… pour faire CRIC
et vous CRAC
parce ce conte se finit aujourd’hui.
Rennes, le jeudi 13 novembre 2008
lANIA
"Je suis né de l’union d'un homme et d'une femme"
C’est ce qu’il disait. Parfois, quelques fois, de plus en plus souvent
Aussitôt dit cela il précisait
Ils n'avaient pas d’enfant
et poursuivait
Mais à l'âge de vingt ans leur fils s'engagea à l'armée où il se plaisait
Au cours d’une bataille il perdit bras et jambe
Alors il 'enfuit s'enfuit s'enfuit
Et comme il n'y avait pas d'arbre il monta sur un épicéa
Il y cueillit deux fraises,
Tendit une pêche à deux femmes qui passaient par là
Elles répondirent qu'elles n'avaient jamais mangé de châtaignes aussi bonnes que ces noisettes l'étaient.
Autour de lui on s’inquiétait de l'entendre marmonner.
Et il y avait de quoi, il ne faisait rien comme tout le monde.
Il avait très tôt appris à lire et il lisait sans cesse, il s'enivrait à lire le Grand Livre des Evidences, et seulement le Grand Livre des Evidences.
Chaque jour il se rendait à la bibliothèque et il y lisait le Grand Livre des Evidences. Seul. Car ceux du village fréquentaient l'établissement uniquement après leurs travaux aux champs ou après leurs travaux dans leurs ateliers.
Et quand à la fin de la journée, tous ceux du village prenaient le chemin de la Grande Bibliothèque, pour lire à leur tour le Grand Livre des Evidences c'était pour en disséquer le moindre mot, la moindre tournure, afin d’en discuter entre eux. Mais Lui, il s'esquivait avant même qu'il puisse les croiser.
Ils le trouvaient très étrange. Ils se demandaient pourquoi il les évitaient ainsi. Et certains répétaient "Il n'y a pas à dire Faïvel nous évite, mais pourquoi donc !" Personne ne comprenait pourquoi.
Etonnamment Faïvel continuait d’apprendre dans la solitude et sans confrontation aucune, il avalait
mots, verbes, phrase, périphrase, paragraphe, chapitre, résumé
puis reprenait,
mot, verbe, phrase, périphrase, paragraphe, chapitre, résumé
recommençait
mot, verbe, phrase, périphrase, paragraphe, chapitre, résumé
et poursuivait à s'arrêter sur la position d’une virgule : n'aurait pas mieux valu qu'elle fût là plutôt qu'ici ? Il allait ainsi, d'interrogation en interrogation.
Au fur et à mesure de ses découvertes, Il arriva un jour une chose surprenante. Impossible de retrouver un mot. Bref, un oubli. Mieux, ou pire, deux oublis. Catastrophiques d'autres oublis successifs. Faïvel prit peur. De perdre la mémoire. Tout ce qu’Il avait engrangé allait partir, s'envoler, s'évanouir. Inquiet Il commença à tout noter et un soir avant de se coucher Il alla jusqu'à noter l'endroit où il posait chacun de ses vêtements. Pour être sûr de les retrouver le lendemain.
Ce soir-là quand il ôta son chapeau, il prit un crayon et un bout de papier et écrivit
Chapeau, posé sur l’étagère supérieure de l’armoire puis il écrivit
Manteau, posé sur le cintre dans l’armoire
Chemise, posée sur le dossier de la chaise
Pantalon, posé sur le plat de la longue table de chêne, avec sa ceinture
Chaussures et chaussettes, posées au pied du lit sur la carpette de laine
Puis il enfila une chemise de nuit taillée dans un tissu épais et un bonnet de même et il voulut s'allonger. Mais alors qu'il allait poser sa tête sur l'oreiller il se releva comme un pantin à ressort, saisit le crayon et écrivit sur un nouveau morceau de papier "Faïvel... dans son lit"
Il posa papier et crayon sur la jolie table de nuit, s'allongea, s'endormit, rassuré.
Et c'est ainsi que le lendemain matin, grâce à ces pense-bêtes, après s'être levé, lavé et avoir déjeuné, il s'habilla sans oublier un seul vêtement.
Comme il le lisait, il prit la chemise sur le dossier de la chaise
Le pantalon sur la longue table de chêne avec la ceinture
Les chaussettes et les chaussures sur la carpette de laine
Le manteau sur le cintre dans l'armoire
Le chapeau, sur l’étagère de l’armoire.
Mais au moment où il découvrit dans le miroir un homme tout content, satisfait, heureux, ravi de contrôler sa mémoire, il y remarqua, posé sur la jolie table de nuit, un papier oublié. Il le saisit et lut : "Faïvel … dans son lit" Il s'étouffa de surprise en voyant que Faïvel n'était pas dans le lit.
Une douleur s'accrocha à son coeur et il se prit à gémir :
« Oh mon dieu Seigneur, Faïvel n'est pas dans son lit ! Où peut-il bien être ?»
Il chercha Faïvel partout dans la pièce, y compris sous les marches de l'escalier, dans le cagibi. Il eut l'idée de le chercher dans le jardin. Quand il ne le trouva pas même dans le puits il décida de partir à sa recherche.
Il marcha, marcha, marcha à suivre sans la voir la voie du chemin de fer et c’est ainsi qu’un jour il parvint devant une magnifique demeure. Comme la faim l'étreignait il pensa qu’on ne lui refuserait pas quelque nourriture. Il n'était pas exigeant. Un bon bol bouillant de soupe au chou conviendrait parfaitement.
Quand il frappa là la porte,
Quand la porte s’ouvrit,
Quand se pencha vers lui un bon gros géant Maître des lieux et visiblement dans l'opulence,et
Quand il lui demanda de le faire dîner, l’homme lui répondit qu’on ne nourrissait pas un homme sans qu'il ne fasse rien. Et il ajouta
« Tu as de la chance. J’ai acheté ce matin même un magnifique pur sang. Si tu savais en prendre soin? cette seule condition méritera que je te nourrisse ?"
L’homme n’avait jamais gardé un seul cheval de sa vie.
Mais il avait faim. Il accepta.
Double chance, le maître lui fit servir un plein bol bouillant de cette bonne soupe aux choux dont il avait rêvé puis il le mena devant le box de sa nouvelle acquisition
« Donc je compte sur toi pour en prendre soin. C’est une pure merveille que je te confie ! Ce cheval est d’une valeur inestimable. Je vais faire des jaloux. Installe-toi ici et garde le bien, ne le quitte surtout pas des yeux »
L’homme acquiesca vivement de la tête, le Maître fit demi tour et rentra chez lui. Rassuré.
Pas tant que cela car dans la nuit il se réveilla en se demandant si l’homme lui gardait son cheval convenablement ?
Il ne trouva pas de réponse. Il préféra aller y voir de ses propres yeux.
Il resta confondu. Pour vérifier le box c’est devant un homme endormi qu’il passa. Le cheval heureusement était bien là, mais sa présence ne mit pas fin à la colère qui était née dans la tête du Maître.
Il s’approcha de l’homme et le réveilla sans ménagemen
« Ho, je ne t’ai pas donné à manger pour dormir, réveille-toi et garde mon cheval s’il te plaît »
L’homme se releva d’un bond et déclara vivement qu’il ne dormait pas.
Le maître s’étonna
-« Que faisais-tu alors ?»
-« Je réfléchissais »
-« Tu réfléchissais ?] dit-il un brin goguenard
et peut-on savoir à quoi tu réfléchissais ? »
« Je me demandais où allait le bois quand on y plantait un clou ! »
La pertinence de ce questionnement étonna profondément le Maître. Il déclara « En voilà, une de drôle de question. Mais il n’est pas tant de te questionner : il te faut garder mon cheval, ma merveille des merveilles. Fais-le ! Sinon…. !»
Et sur ce, le Maître s’en retourna.
La journée du lendemain se passa au mieux pour l’homme. A la nuit il reprit place devant le box. Le Maître lui, dans son lit. Rassuré.
Mais pas tant que cela. En plein milieu de celle-ci il se réveille : l’homme lui garde-t-il convenablement son merveilleux cheval ? Comme il n’obtient aucune réponse, il préfère aller y voir de ses propres yeux.
Il resta confondu. Pour vérifier le box c’est une nouvelle fois devant un homme endormi qu’il passa. Le cheval heureusement était bien là, mais sa présence ne mit pas fin à la colère qui était née dans la tête du Maître.
Il s’approcha de l’homme et le réveilla sans grand ménagement
« Ho, je ne t’ai pas donné à manger pour dormir, réveille-toi et garde mon cheval s’il te plaît »
L’homme se releva d’un bond et déclara vivement comme la veille, qu’il ne dormait pas.
Le maître s’étonna
-« Que faisais-tu alors ?»
-« Je réfléchissais »
-« Tu réfléchissais ? dit-il un brin goguenard, encore ? Et peut-on savoir à quoi tu réfléchissais cette fois ? »
-« Je me demandais où allait la cire quand la bougie brûlait ? »
« Tu as de drôles de questions mon garçon. Mais il n’est pas tant de te questionner : il te faut garder mon cheval, ma merveille des merveilles. Fais-le ! Sinon…. !» Et sur cette injonction, le Maître s’en retourna.
Et le lendemain le cheval sortit du box, l’homme le promena au bout de sa longe, la journée se déroula tranquillement, ce fut une merveilleuse journée et il put manger un nouveau bon bol bouillant de bonne soupe aux choux et quand il se rendit à l’écurie, le Maître lui se rendit dans son lit, rassuré.
Mais pas tant que ça. En plein milieu de la nuit il se réveilla de nouveau et sans même se poser la question il se rendit devant le box. Non seulement il passa devant un homme endormi mais il dut se rendre à l’évidence que le box était vide. Plus une seule trace de pur-sang. La colère l’empoigna. Il revint auprès de l’homme le réveilla sans aucun ménagement et lui demanda d’une voix qui s’étranglait
« Mon pur sang a disparu nigaud ! Ne viens pas me dire que tu ne dormais pas cette fois !"
Et si sa voix s’étranglait de colère elle s’étrangla aussitôt davantage car l’homme lui répondit
« Et pourtant c’est la vérité : je ne dormais pas ! »
"Comment ça tu ne dormais pas, mais mon cheval n’est plus là et tu n’as rien vu ni entendu vraisemblablement que faisais-tu ?"
« Justement, je me questionnais. Je me demandais comment un cheval aussi bien gardé pouvait bien disparaître ! »
Stupéfaction chez le Maïtre que la colère emport "Hein ? quoi, comment…." S’il ne se retenait plus, il tenait fermement Faïvel d’une main et lui donnait une belle secouée de coups de l’autre. Il le frappe partout et si fort et tant que bientôt Faïvel se mit à crier :
« Arrêtez, cessez, vous me faites mal, je souffre comme jamais Faïvel n’a souffert ! »
C’est à cet instant que l’homme s’écoute, mieux, s’entend. Il reformule
"Qu’est-ce que j’ai dit, que vous faisiez mal à Faïvel, que j'avais mal ! Mais si j’ai mal, c'est que je me sens, si je me sens, c’est que je suis moi , moi Faïvel qui s’était perdu !
Il se met à danser heureux et rieur en criant « J’ai retrouvé Faïvel J’ai retrouvé Faïvel" et il quitte le maître.
Et il s’en retourne au village.
Là bas, il salue tout ceux qu’il connaît et même ceux qu’il ne connaît pas. Il serre des mains et des mains en nombre, et il dit
« Faïvel a retrouvé Faïvel, dès demain je me remets à travailler, et le soir je vous rejoins à la bibliothèque pour parler avec vous du Grand Livre des Evidences !"
Et voilà tout un village ravit
Et Faïvel de dire,
Je suis né de l’union d’un homme et d’une femme
Je suis né de l’union d’un homme et d’une
Je suis né de l’u…
Je suis né
… pour faire CRIC
et vous CRAC
parce ce conte se finit aujourd’hui.
Rennes, le jeudi 13 novembre 2008
lANIA
mardi 11 novembre 2008
Hi, han, hi han au fait c'est quand....
et où ?... la prochaine et dernière promenade asine 2008 de l'Association Nature Environnement ?
C'est le dimanche 23 novembre
en 8 kms à dos d'ânes, pied ou cariole
par les chemins de Ker Lann
Viens avec nous Lania, tu nous diras des contes et on boira avec toi chocolat ou vin chaud.
RDV à la Ferme de la Gautrais, 14 h. Goûter autour des contes pour le retour
"Hi han hi han... Mais c'est tout réfléchi les amis : j'y serai aussi. Alors
Am stram gram
pic et pic et colégram
bourre et bourre et ratatatam,
am stram gram... (Petite comptine qu'une femme de ménage fronalière -Alsace-Allemagne Rhénane et adaptablement bilingue nous disait en allemand)
Colporteurs un seul mot d'ordre : à vos mails pour le dire, le redire et le re-re-dire !
Hi han hi han, foi de miel et de cannelle, je sens que ça sentira bon là-bas aussi. A bientôt !"
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