jeudi 18 décembre 2008

Pour mes grands auditeurs de l'école primaire de Visseiche aujourd'hui

si excellents que je les remercie. Attentifs, vivants et réactifs, ils se sont prêtés à mes paroles, images, rebondissements sans arrière pensée. J'ai beaucoup apprécié ce moment. Je leur offre une photo du presque point de départ de la randonnée : la boulangerie de Monsieur Larroque, le boulanger au double petit pain chaud et sucré de la place des Cornières.

Je les ai quittés, ils choisissaient de nouveaux amis : des livres. Qu'ils soient petits ou grands, minces ou épais, de contes ou de romans, de documentaires ou d'art, de voyages ou de biographies, d'abécédaires en poésies, de bandes dessinées en photos, le meilleur du livre est qu'il est plein de meilleurs : le plaisir de regarder l'illustration de la couverture, de soulever une page, de découvrir le mot chapitre, d'attendre la suite, ou de lire le mot Fin et celui de le fermer et d'y revenir en pensée, pour un plaisir supplémentaire revivre ses émotions et peut-être les partager. Le livre aussi est convivial. Et plus on lit plus on acquiert de mots, plus on peut toucher tous les sujets, plus on peut fabriquer d'images et plus on peut échanger. Belles lectures à tous. Joyeuses fêtes de la part de Lania

Pour répondre au comment devient-on conteuse, question d'importance avec réponce fondamentale : en écoutant dans l'herbe d'ici ou d'ailleurs les nuages raconter les histoires de leurs voyages ; en en lisant ; en écoutant ceux qui parlent.
Et pour notre connivence, un petit rappel et un mode d'emploi pour déverouiller les langues :


Six six frères sont assis sur six chaises six cent six frères sont assis sur six cent six chaises
Le bébé de René regarde le nez de son père et tête le lait de sa mère -fous rires assurés- et encore avec les remerciements de Phil,
un pêcheur à côté d'un pêché, le pêché empêcha le pêcheur de pêcher.
Mode d'emploi : les dire au moins dix fois et de plus en plus vite sans se tromper
ou en groupe comme si on était une chorale avec des moments forts et des moments faibles, et à chaque fois pour s'amuser.
Une anecdote émue : un jour d'été rare -car il y avait longtemps que je n'étais revenue dans ce lieu- je souhaitais saluer Monsieur Larroque et lui dédicacer cet enchaînement de contes. Quand j'entrai dans le village, j'ai nettement repéré le clocher du village. Il égrenait le glas d'une messe d'enterrement. Neuf jours plus tard j'apprenais que c'était l'enterrement de Monsieur Camille Larroque !

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