LcomLania
Le blog de la conteuse Lania
dimanche 28 juillet 2013
Tout sur les Celtes par la connaissance de leur art : Hasard subtil et audace de même, merci
Oui, encore une fois, j'ai cédé au hasard de la rencontre.
Je crois reconnaître dans l'autobus urbain, deux personnes délicieusement âgées, pourrait-on dire qui riaient un jour de telle façon fragile et heureuse que je m'étais dit qu'il fallait multiplier ce genre de conversations rieuses.
Du coup je leur adresse la parole. Elles m'apprennent qu'elles se rendent à une conférence sur les Celtes. Les Celtes ?
Je viens de re-finir, une xième fois
"Le rameau Rouge d'Irlande"
texte qui oblige à se pencher sur les Celtes. J'ose demander si je peux les rejoindre. Elles m'invitent à me libérer des poids qui m'encombrent bras et mains et à les retrouver. Elles en parlent au président.
Qui quelques minutes plus tard m'accueille avec grand plaisir. Il représente
l'Université du Temps Libre.
Et il semble un peu déplorer de ne pas avoir davantage d'oreilles en présence.
J'entre dans l'auditorium. Une trentaine de personnes s'intéresseront au sujet.
Maryse Lavocat
est le nom de la conférencière. Ne pas l'oublier.
Un micro sur la table, des fils sur le sol : il y aura des diapos.
Il y eut des diapos, pour illustrer les propos et la "foultitude" de mots, même nouveaux. Je suis contente. Je suis subjuguée par la pertinence de ma rencontre.
La conférencière évoque souvent des contes, elle les ébauche ; elle évoque aussi les conteurs. Je me désigne au cours d'une question qui se présente. Elle me regarde parfois en disant
"Madame La Conteuse"
. Ce respect porté aux conteurs, que je finis par remarquer depuis quelques temps est émouvant. Le conte, c'est bien et ce n'est pas rien. Et je le crois profondément.
Pour en revenir aux Celtes
, et si j'ai bien compris, leur art n' a pas de visée artistique. L'art Celte est religieux, point.
Et nous voilà partis dans l'obligation des Celtes de demander protection aux Dieux, d'où les objets jetés dans les lacs, les rivières, les fontaines pour se concilier leurs faveurs.
Nous voilà dans le puits, point de contact avec les dieux dits les Sidhs.
Les Sidhs, que découvre Moïra la jeune irlandaise, dès lors qu'elle a passé, au bord de la mer, la Caverne plus ou moins révélée dans un bois par le joueur de flûte. Elle est à la recherche de son bébé disparue. Et ne pouvait le retrouver sans leur apporter la harpe d'Eisirt et le Manteau de Nechtan.
Un conte que je raconte parfois avec d'autres contes irlandais, dont un où le saumon à un rôle particulier.
Justement, le saumon est un poisson significatif. Je l'apprends et pour avoir pourtant lu pas mal de contes irlandais je comprends que je vais devoir me tourner vers les contes gallois. Et par exemple le livre "réputé" du
Mabinogi
Maryse Lavocat offre son travail
. Je ne divulguerai pas davantage de choses reçues oralement, sans son autorisation. Un conseil : allez l'écouter si vous remarquez son nom.
Mais j'ai des notes en nombre au cas où vous désireriez en savoir davantage. Merci de lire. N'hésitez pas à glisser un commentaire : ça fait toujours plaisir.
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