dimanche 7 juillet 2013

Hier samedi 6 juillet "Coquine, Patate a la Frite..." était à la Maison Internationale de Rennes à l'auditorium

Pas si sûr.
Car justement, il faisait un temps si exceptionnellement beau que la décision a été prise avec le régisseur d'exploiter plutôt la cour du bâtiment qui est si belle.
Aussitôt dit aussitôt fait, les chaises blanches et le tapis rouge installés, il n'y eut plus qu'à tenter un filage puis à attendre les oreilles. Bon d'accord il y avait les Tombées de la Nuit et les départs en vacances et donc un certain stress, viendraient-elles ?




Finalement le public vint et les oreilles furent bien attentives et les lèvres bien rieuses.


Le tout terminé, un couple se présenta qui se montra bien déçu d'apprendre que la séance était terminée.
D'une consultation rapide auprès des dieux, Patate comprit qu'elle avait le temps de dire une de ses histoires, à la fois préférée et proche de son thème. Elle l'offrit. Nouveau succès.
Il y avait de jeunes enfants entre 9 et 12 ans. Ils questionnèrent Patate. Par exemple : 
"Est-ce qu'elles existent tes histoires ?"
Reformulation "Veux-tu dire "où peut-on lire les histoires que j'ai dites ?" Elle acquiesce.
Réponse "Je t'invite  crayon en main ou mieux encore, bouche ouverte sans craindre de te tromper. L'histoire de Cornelius est née de l'une d'elles" mais inventée l'histoire de la Panhard à 4 temps, inventé l'histoire du turban couleur jaune safran, inventé les mains qui distribuent en rouleaux plats les billets américains.
"Et celle de l'indien ?" questionne Ludovic aux côtés de sa soeur Nadège.

Patate répond que cette histoire-l0, elle l'a traduite d'un site espagnol et écrite à sa façon : inventée l'introduction, inventée la descente du Chili, inventée la présence des requins, inventé le combat avec la sorte de dinosaure de Commodo... 
Et Patate ajoute aujourd'hui que si le conteur avait une fonction première elle serait celle d'offrir des images aux oreilles. 
Et pour finir il n'est pas faux de dire que chacun, chacune avait la Frite en quittant Patate : ça c'est sûr
 Délicieuse petite Marie, tresses au vent et pastilles pastels en bouche, à écouter autant que goûter
Délicieuses et joyeuses spectatrices.

Aucun commentaire: