dimanche 15 mars 2009
Tu aimes les olives ? Je t'en ramène promis.
Un siècle plus tard, dans l'oliveraie argentée, petit texte retrouvé, graphé sur l'un des oliviers
Les olives de Nice
Elle lui dit
"je solive des alives
pardon je salive des olives"
A quoi eLLe répond
"tu ne vas plus soliver, pardon, silover, pardon saliver longtemps..;
demain... vers quelle heure ?"
ça fait longtemps qu'Elle les attend.
Elle répond
"ah ah ah .... tes olives
je lessive, pardon lassive, pardon vasile, visale, pardon salive déjà...
Ah tes olives Fatche de Fatche, peu chère
Pour elles, je serai à lire, pardon à lors, pardon, à l'heure"
Me rappelle, un exercice qui m'était imposé très régulièrement en terminale en cours d'espagnol pour cause de faiblesse de diction concernant la "erré".
"la soudi dans la cousette
la souli dans la coulette
la souris dans la courette"
Combien de fois, mais combien de fois l'ai-je dite devant toutes mes copines mortes de rire et moi morte de honte, mais riant tout de même et du coup l'énervant. Son ultime abandon : les bras tombants ballotants lourdement : on ne peut plus rien pour toi cette fois.
Je ne sais toujours pas rouler la errrré mais je crois me souvenir que l'examinateur sympathique et bienveillant avait fait fi de cette incapacité orale et avait bien aimé ma conversation. Il m'avait tirée de l'exercice de belle manière. Ouf ! Il arrive que le démuni puisse s'en sortir. Le sidéré aussi, souvent par la poése ou l'écrit. Et tout ça pour des voiles, des violes, euh des lovies, non, des volies, des viloés, heu pardon des olives.
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1 commentaire:
J'adore et j'en prépare chez moi
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