Il fallait faire quelque chose. Elle y pensait de plus en plus. Et à tout bien réfléchir, mieux vaut changer de tête que la perdre.
Quelque shampoing délectable et habiles coups de ciseaux plus tard, THE look d'enfer.
Quel salon ! Ambiance, décor futuriste rouge acier pour la pêche et personnel d'attaque. Une séance plaisir que très sincèrement elle n'avait pas vécu depuis ... le dire, ne pas le dire... depuis 1989. Réminiscence : l'année de la naissance de son 2ème, et du cadeau exceptionnel offert en l'attendant : coiffeur chaque semaine. La conteuse travaillait à cette époque 10 à 12 h par jour. Dans la grande distribution, on sait pourquoi on s'épuise.
La conteuse et les salons de coiffure, coiffeurs et coiffeuses : toute une histoire. Mais aujourd'hui, un beau coup. Merci Nathalie. Qui plus est, Nathalie n'est pas n'importe qui. Elle a de l'oreille. Elle repère au fond de ses mots la présence de ce fichu accent devenu un méchant complexe à ne plus savoir parler. Mais la conteuse ne saurait lui en vouloir, bien au contraire : Nathalie dit qu'il lui plaît beaucoup. Et de mise en pointe en mise en pointe ; de mise en plis en mise en plis ; de Toulouse, à un certain pigeonnier posé sur serre, voilà qu'elles échangent à propos du sud-ouest à parler d'un village et prononcer son nom "Lauzerte... mais vous ne devez pas le connaître ?"
Il ne faut jamais rien assurer avec assurance quand on ne connaît pas celui ou celle avec lequel ou laquelle on échange quelques propos. La preuve, Nathalie connaît Lauzerte.
Le millionième nombril du monde. Nathalie connaît. Et dans la foulée évoque Montbarla. Pommes, poires, raisins, brugnons, soleil, précèdent l'entrée du Tarn et Garonne dans le salon de coiffure. Trop drôle. C'est la Cour des Miracles !!! Tiens, s'il en fallait un, voilà un indice bienvenu pour situer le salon. Qui trouve est prié de laisser à titre de commentaire, une histoire à couper en quatre -de cheveux of course, ou de ciseaux, ou de bigoudis, ou de rouleaux, ou de brushing ou de laque, ou de perruque, ou de frisure, ou de couleur, ou de longueur-.
"Croyez-moi" dit une voix " c'est une "star" qui quitte le salon. Les miroirs répètent. Alors si les miroirs s'y mettent.
Merci à Kelly, et Carole et Nathalie. Belle fin de soirée, et belles futures journées. Ah, se faire laver la tête, masser le cuir chevelu en regardant les hirondelles traverser le ciel comme des lances, c'est le début du Septième. Goûtons, goûtons goûtons au septième ciel et même, allons plus haut oh oh !!!!
* Je ne sais pas pourquoi mais la conteuse pense à créer un jumelage entre Lauzerte et l'un des pitons de l'Ille et Vilaine. Comme un rêve. Et les rêves ils se rêvéalisent.
*(pas celle en verre de l'horticulteur bien sûr, mais plutôt l'un des plateaux qui s'appellent ainsi et découpent le paysage autour de la bastide)
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