dimanche 11 mai 2008

Etonnants Voyageurs doublement étonnants - 2-

La preuve qu'on y est allées à pied !

Plutôt fières du panneau les filles. Impossible que personne n'y tombe dedans. (C'est une expression bien sûr) La supposition s'illustre. Nous voilà embarquées avec le sourire et dès l'instant toutes les trois nous savons que les suivants seront aimables, agréables, simples et électifs à la fois : nous voilà sourires aux lèvres. Voiture déposée. On attend la navette. Je remarque un papa et son fiston. Des amis ? Il y a un moment qu'on ne s'est pas croisés, l'un les lunettes, l'autre les kilos en moins.... nous doutons. Le doute audacieusement levé par moi-même -c'est rassurant d'être un étonnant voyageur- nouvel échange excellent avec l'ami de l'ami, papa de l'enfant. On se souvient : le livre ? Ah oui, le livre, toujours en projet. Et si je m'y remettais ? Nous arrivons sur les quais. Billetterie. Le monde est beau : on me propose de profiter d'une place offerte. Peut-on refuser : le sourire et le regard sont si simples : je souris et j'accepte. C'est rassurant d'être entre étonnants voyageurs. Je ne voulais déjà pas regretter de n'avoir pu assister à la lecture de Trotro l'âne rigolo. Il ne peut plus en être question. Surtout que nous apprenons que nous reprendrons la même voiture.
On accorde les portables et tout est bon. Bon pour se précipiter sur l'hommage offert à Aimé Césaire. Porte fermée. Dommage mais pas de drame. Surtout que je croise l'organisatrice de la Fête de l'Association Nature Environnement : j'y conterai le 14 juin sous une tente. Sympathique. C'est bon d'être un étonnant voyageur. Un p'tit tour auprès des illustrateurs pour enfants : excellentes les illustrations du Petit Poussé. Un p'tit tour rotonde Surcouf et, bonheur : je reconnais, sauf erreur Alain Mackambou et Gilles Lapouge auprès de Michel Lebris. On y pointe l'actuel déficit d'écoute (A.M : "Quand on n'écoute pas on ne peut pas transmettre les rudiments du monde.... L'écrivain doit savoir que le monde existe") J'apprends que les responsables pourraient bien être la télévision et l'utilisation de l'anglais qui n'est d'ailleurs plus de l'anglais mais du global inglish ; j'y flashe, sur des panneaux présentés en hommage à Nicolas Bouvier , et je kidnappe un extrait de phrase de Nicolas Bouvier in "L'usage du Monde" : "Nous refusons tous les luxes sauf le plus précieux : la lenteur." Lenteur que j'évoquerai en la lisant dans sa substance enfantine, aux Champs Libres le 11 juin. D'où ma présence cette année encore aux Etonnants Voyageurs. J'ajoute quelques photos et j'arrête ici pour l'instant. A suivre.....

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