mercredi 28 mai 2008
Voilà le programme de la Fête de l'ÂNE à Saint Jacques de la Lande
lundi 26 mai 2008
dimanche 25 mai 2008
samedi 24 mai 2008
A toutazard : un p'tit coup d'foudre pour les enfants
lundi 19 mai 2008
Maison-Russie, un site que je ne connaissais pas
Faut-il vous amuser par un conte ? J'en* connais un d'étonnant, tout plein de merveilles et de miracles....
Sac-à-Malices
De serviteur plus malin que Sac-à-malices, vous n'en trouverez pas! Quand il s'attaque à quelquechose, rien ne lui résiste! Sac-à-malices s'embaucha comme valet de ferme, mais l'année était mauvaise:le blé ne poussait pas, les légumes non plus. Son patron qui ne savait comment joindre les deux bouts, était fort en peine.-"Holà, patron, ne te fais pas de souci! lui dit Sac-à-malices, de l'argent, je vais en trouver!"Et Sac-à-malices gagna la digue du moulin."- Avec un peu de chance,pensait-il, je vais attraper du poisson. Je le vendrai, cela fera toujours de l'argent! Tiens, tiens, mais je n'ai pas de fil pour ma ligne....Attends, je vais en trouver!" Il demanda au meunier une poignée de chanvre et commença à se fabriquer une ligne.
Tout à coup, un gamin vêtu de noir et coiffé de rouge émergea:
"-Que fais -tu ici, brave homme?-Tu vois, je fabrique une ligne.-Pour quoi faire?-Pour nettoyer l'étang et vous tirer hors de l'eau, diables maudits!-Arrête! Attends que j'aille prévenir mon grand pére"
Le diable plongea et Sac-à-malices se remit au travail."-Attendez un peu, songeait-il, maudite vengeance, je vais vous jouer un de ces tours, que vous allez m'en apporter de l'or et de l'argent!"
Et Sac-à-malices se mit à creuser une fosse au-dessus de laquelle il disposa une chapka trouée.
"-Sac-à-malices! Grand-père dit que je marchande avec toi! Que veux-tu pour ne pas nous tirer hors de l'eau?-Cette chapka, tu la vois?Bon eh bien remplissez-la d'or et d'argent!
Le diablotin plongea, ressortit:" Grand-père dit que je me batte d'abord avec toi!-Parce que tu veux te battre avec moi, blanc-bec! Mais tu n'es même pas capable de te battre avec mon petit frére Michka! -Et où il est, ton petit frére Michka?- Là-bas, contre le talus, regarde, il se repose sous un buisson.-Mais il faut le prévenir, comment faire?-Tu n'as qu'à t'approcher et le frapper sur le flanc, il sera vite levé!"
Le diablotin s'approcha de l'ours et lui donna un coup de gourdin. Michka se redressa et se mit à serrer le diablotin à lui faire craquer tous les os. Le malheureux eut du mal à échapper, et il retourna chez le vieux de l'onde.
"-Tu sais grand-père, annonça-t-il tout tremblant, Sac-à-malices a un jeune frére, Michka, qui a voulu se battre avec moi, et il m'a fait craquer les os! Qu'est-ce qu'il me serait arrivé si j'avais eu affaire à Sac-à-malices lui-même?-Hum, bon, eh bien, essaie donc de faire la course avec lui!"
Et le gamin au bonnet rouge remonta à la surface. Il transmit l'ordre du grand-pére à Sac-à-malices, qui répondit:
"-Parce que tu te figures l'emporter sur moi à la course! Mais même mon petit frére Levraut te laissera loin derrière lui!-Et où il est, ton petit frére Leuvraut?- Làs-bas, dans l'herbe, il se repose. Approche-toi de lui, saisis-le par l'oreille et il ne refusera pas de courir avec toi!"
Le diablotin s'approche du lièvre, lui touche l'oreille. L'autre bondit et détale. Le diablotin veut le suivre.
"-Attends, attends, Levraut, partons ensemble!...Il n'écoute rien!"
"-Eh bien, grand-pére, s'en fut-il raconter au vieux de l'onde, j'ai voulu me mettre à courir. Mais à quoi bon? Il ne m'a même pas laissé le rejoindre et, encore, ce n'était pas Sac-à-malices lui-même, mais seulement son petit frère!- Hum! marmonna le vieux en fronçant les sourcils, remonte, et voyez qui, de Sac-à-malices et de toi, sifflerez le plus fort."
"- Holà, Sac-à-malices! Grand-pére a dit que nous sifflions pour voir de nous deux sifflerait le plus fort!-Bon commence!"
Le diablotin se mit à siffler d'une voix tellement forte que Sac-à-malices eut du mal à rester debout et que les feuilles des arbres tombèrent.
"-Tu siffles bien, reconnut Sac-à-malices, mais pas aussi bien que moi! Si je m'y mets, tu ne pourras pas rester debout et tes oreilles ne le supporteront pas....Couche-toi face contre terre et bouche-toi les oreilles!"
Ainsi fit le diablotin. Sac-à-malices prit son gourdin et lui asséna coup sur coup, tout en sifflant à tue-tête.
"-Aïe, aïe, grand-pére! Sac-à-malices a sifflé si fort que j'en ai vu trente-six chandelles! Et quand je me suis relevé, mes reins et mon dos m'ont fait si mal que je crois bien que je suis cassé de partout!-Oh, oh, C'est donc que tu n'es pas bien fort, diablotin! Mais va donc dans les roseaux prendre ma canne de fer et essayez de voir lequel de vous deux la lancera le plus haut en l'air!"
Le diablotin prit la canne, la mit sur son épaule et rejoingnit Sac-à-malices.
"-Eh bien, Sac-à-malices, grand-pére a donné l'ordre de faire encore un essai pour voir lequel de nous deux lancerait cette canne le plus haut en l'air.-Bon, eh bien, vas-y, je regarde!"
Le diablotin jeta la canne en l'air, haut, haut, jusqu'à ce qu'elle ne fasse plus qu'un tout petit point noir. Il fallut attendre longtemps avant qu'elle ne retombe. Quand Sac-à-malices voulut la soulever,elle était lourde! Alors il la planta, s'appuya dessus, et se mit à fixer attentivement le ciel.
"-Eh bien, qu'est-ce que tu attends?, demanda le diablotin.-J'attends que ce gros nuage là-bas,sois au-dessus de nos têtes pour envoyer ta canne. Car, là-haut vois-tu, se trouve mon frére le forgeron et il a besoin de fer!- Non, non, Sac-à-malices, ne fais pas cela, grand-pére va se mettre en colére!" Le diablotin lui arracha la canne des mains et replongea.
Lorsque le grand-pére sut que Sac-à malice avait voulu faire disparâitre sa canne dans les nuages, il prit peur pour de bon et il ordonna que la rançon en argent lui soit versée. Le diablotin se mit à transporter l'argent, encore et encore, sans arriver à remplir la chapka.
"-Vrai, grand-pére, Sac-à-malices a une chapka merveilleuse. On a beau la remplir, elle est toujours vide! Et il ne reste plus que ton dernier coffre!-Cela ne fait rien, dépêche-toi! Est-ce qu'il fabrique toujours sa ligne?-Toujours grand-pére!- Alors, vite, vite!"
Et le diablotin tira hors de l'eau le coffre précieux du grand-pére, il se mit à en déverser le contenu dans la chapka de Sac-à-malices, enfin il parvint à la remplir.
Depuis ce temps-là, Sac-à-malices vit comme un prince. Il m'a invité à boire du miel et de la bière, mais je n'y suis pas allé:on dit que chez lui le miel est amer et la bière trouble.
POURQUOI, à VOTRE AVIS ?
* Ce n'est pas moi-même (Lania) peut-être Natacha RIMASSON
samedi 17 mai 2008
Quand j'y pense !
quand j'y pense mon coeur s'allonge comme une éponge que l'on plonge dans un gouffre où l'on souffre tant de tourments que quand j'y pense....
Quand j'y pense, quand j'y pense .... mon coeur s'allonge comme une éponge............................
que quand j'y pense
Quand j'y pense, quand j'y pense.... mieux vaut que je conte....
jeudi 15 mai 2008
Quand l'organisé se dérobe....
Finalement elle irait à pied ou pieshcom, comme prévu la veille, en compagnie de Marie Chantal.
Alors elle fonça chez Marie-Chantal.
Elle la trouva en train de créer le panneau pour indiquer leur destination : plutôt sophistiqué le panneau, une oeuvre d'art ! Comme elle lui passa le relais elle le termina.
Quelques quinze minutes plus tard, joyeuse et colorée, l'asphalte sec, la route les emportait toutes deux. A peine dix heures du matin et le soleil mordait déjà leurs épaules dénudées. Point juillet, ni même juin ; seulement mai.
L'une grapillait des photos : leurs ombres allurées, son allure conquérante, quelques fleurs ici et là, sur leurs visages la certitude qu'elles n'auraient pas l'obligation de faire toute la route à pied. C'était un challenge pour rire, bien sûr mais pourquoi se rendre à Etonnants Voyageurs autrement qu'étonnamment ? Impossible de le faire autrement.
Quelques centaines de mètres plus loin, c'était vrai. Un véhicule s'arrêtait et les emportait.
Le panneau avait séduit la conductrice.
Elles s'en régalèrent.
Entre elles trois, une indicible entente. Une conversation agréable et des références communes. La route défila sans peine. Et c'est le cas de le dire en ce qui concerne Saint-Malo : elles arrivèrent à bon port : tout au moins sur le bon parking.
Surprise : dans la file d'attente quelques visages qui auraient pu ne pas être inconnus. Petit effort de mémoire, localisation, reconnaissance, sourires, bonjours, bonne humeur. Bonne journée. A bientôt.
Autre surprise : dans la billeterie l'une se voit offrir l'entrée d'un regard bleuté et d'un sourire engageant. Seulement pour le plaisir. Le partage. Point final. Ni plus ni moins mais toutefois beaucoup. Il n'y a pas que le donnant-donnant dans la vie.
Nouvelle surprise : leur conductrice leur propose de revenir avec elles. Agréable. Les portables se règlent. Le rendez-vous est pris. Tout roule. Il n'y a pas que le donnant-donnant dans la vie. Et il ne s'agit ni de profiter, ni d'abuser, ni de se faire avoir, ni de se faire bien voir. Seulement de simplicité, de fluidité, de sympathie, de don.
A partir de là c'est un drôle de voyage, un parcours à tâtons même quand on a tout envisagé. Justement. Parfois on se croise, on se recroise. Le repas est copieux.
Pour l'une ce sera, dans le hall du salon du livre la rencontre avec un jeune et beau touarègue, les retrouvailles inattendues avec Pierre et Raïcha, deux sympathiques connaissances ; l'acquisition du plus grand petit livre, intitulé "L'homme qui ne possédait rien" de Jean Claude Mourlevat ; la lecture d'un album d'enfant à propos d'un crocodile ; le rendez-vous avec le conteur insaisissable ; celle étonnante de "La femme aux pieds nus" ; les slameurs émouvants ; le soleil et jusqu'à la déception : n'avoir pu pénétrer dans l'antre de Toutes Les Saveurs du Monde pour déguster surtout celles de la pomme de terre, dont c'est l'année internationale. Pour l'autre un globe terrestre lumineux à offrir à sa petite fille. Une invitation aux voyages futurs.
Puis le retour. Et la parole. Et la découverte d'intérêts communs et d'une prise de conscience : nous ne sommes pas seules à avoir la mémoire des noms de plus en plus périlleuse : nous en rions. Heureusement, nous retrouvons rapidement le même : Kenneth White. En route pour la géopoétique. Superbe. Pas si mal l'imprévu, en effet.
mercredi 14 mai 2008
L'éloge de la lenteur aux Champs Libres, le 11 juin....
A lire en plus des "Planches Courbes" que je tiens mais qui ne sont pas de lui, "L'usage du Monde" qu'il a écrit il y a 44 ans déjà. A vous retrouver à 15 h 30 au pied du grand escalier des Champs Libres si je ne suis pas en retard. Ce qui m'étonnerait fort, à moins que : ;-) nécessité oblige.
mardi 13 mai 2008
Patrick Ewenn : L'insaisissable conteur
A défaut de le saisir pour de vrai, tenter de le surprendre dans le miroir. Il aurait fallu que je me lève pour mieux l'y voir mais je ne suis pas photographe professionnelle et je pense que le public au milieu duquel j'étais n'aurait guère apprécié. Donc, que me soit pardonné cet amateurisme exceptionnel.
"L'âne en Chine" de Dimitri Bacro, conteur d'Ille et Vilaine
Il était une fois
... l'âne malouin au maître marin. Ces deux-là ne se quittaient pas. Jamais. Ils s'accompagnaient toujours. Passaient ensemble la quasi totalité de leur temps sur l'eau, sur les mers du monde, ensemble, roulant même bosses.
Mais voilà qu'un jour, en plein océan Pacifique -que ça- le bateau, où ils étaient embarqués, fait naufrage. Le bâtiment coule. Les balais, les ballots, les ballons des enfants coulent. Le capitaine, les marins, les parents, leurs enfants coulent. Tout le monde coule. Y compris le maître marin sauf son âne. Et pourquoi ne coule-t-il pas l'âne malouin de Saint-Malo ? Encore une histoire de nom. Parce qu'il s'appelait Sirène et que ce nom lui allait si bien qu'il nageait comme l'une d'entre elles. Les sirènes sachant nager Sirène nagea, nagea jusqu'à ce qu'il accrocha sabot sur terre !
Quand il se redressa, toutes quatre pattes tendues, il découvrit un éventail de mains qui le montraient du doigt. Il entendit des paroles étranges qu'il ne comprenait pas. Comment pouvait-il savoir qu'il avait posé sabots en Chine. Devenu malouin éloigné de sa terre natale, un chagrin l'envahit soudain. Comme chacun sait : Âne va loin,.... Bateau coule, Âne tombe à l'eau, pauvre âne malouin de Saint-Malo, si loin ne sait plus ce qu'il dit. Fait hi houin hi houin hi houin houin !
Or là-bas, en Chine, personne n'a jamais vu un âne ! Des singes, des renards, des tigres, des pandas, des koalas, des grues, des souris, des chats, des chiens, oui. Mais un âne, qui aurait ressemblé à un âne, que que que, que nenni, que niet ! Bu yao ! Forcément, quand les animaux remarquent pour la première fois le drôle d'animal avec ses grandes oreilles, sa touffe au bout de la queue, son museau tout luisant-beurré qui passe, dit-on, son temps à brouter et à réclamer des yaourts, ils sont si étonnés qu'ils s'étonnent: A voix haute : "Qui c'est celui-là, mais qui c'est celui-là !!!"
Puis ils s'inquiètent. L'animal vient-il en ami ou en ennemi ? Personne ne sait. Ils s'effraient. C'est toujours comme ça quand on ne connaît pas l'autre, on est craintif, voire on a peur. Les animaux ont peur. Même le tigre a peur, oui, répétons-le, le seigneur tigre lui-même. Il n'en mène pas large comme le dit l'expression. Il a peur. Il a les chocottes, il a les pouett pouett !
Mais c'était le tigre tout de même et il avait sa réputation à défendre ! Et s'il avait peur du nouveau venu, il avait encore plus peur des moqueries d'autrui. Il n'accepterait pas de s'entendre dire "ah la la lère, la pou pou la poule mouillée" ou encore " ah la la la la la.... le pau pau le pôvre tititgre.... à sa ma mounette !" Il n'avait pas du tout envie qu'on le désigne ainsi. Il ne voulait pas avoir honte. Entre nous, Il n'avait toujours pas compris que même un seizième de millimètre de honte demandé à l'épicier du coin, s'il l'avait demandé il ne l'aurait pas obtenu. La honte n'existe que si on y croit. Mais le tigre, qui n'en savait rien, ne savait qu'une chose : qu'il ne voulait pas avoir la honte.
Alors il s'arme de courage, il en prend plein les dents et et il s'approche du nouveau venu. Qu'est-ce qu'il fait l'âne, on dirait qu'il ne le voit pas ! On dirait qu'il est occupé ? Le tigre ne se trompe pas : l'âne malouin broute. Comme tout âne broute. Qu'ils soient de France ou de Chine. Le tigre prudent s'avance sur la pointe des pattes. Il fait très attention de faire le moindre bruit. Mais voilà qu'il marche sur une brindille, hé crac la brindille craque sinistrement ! Bonjour les braiments de l'âne. Ils sont puissants. Des "HI HAN! HI HAN !" tonitruants. Le tigre, qui n'a aucun repère, détale comme un lièvre ! Et s'arrête tout soudain car il entend dire des mots qui lui déplaisent
"oh la pou pou la poule mouillée, oh le pau pau pau, le pauv' titigre à sa mamounette". Il n'apprécie pas du tout qu'on puisse croire que lui, le tigre féroce ait pu avoir peur d'un petit touffu aux grandes oreilles! Il décide que ça ne se passera pas comme ça. Il reprend son courage entre ses dents et il retourne vers l'âne malouin qui continue tranquillement de brouter son brin. Le tigre s'avance doucement. Mais l'âne qui broute a du flair. Celui-ci dit-on pourrait sentir un prout de souris à trois kilomètres d'ici. Alors il sent venir le tigre. Et alors ? Alors il n'hésite pas. Ce n'est tout de même pas un inconnu qui va lui faire peur, non mais des fois ! Il se dresse tout droit, tend sa queue pour être encore plus long, lance ses oreilles vers le ciel, dilate ses naseaux un maximum et pousse trois fois de suite un cri remarquablement puissant ! Un cri tonitruant, un cri si puissant, si effroyable qu'un enfant de Pékin qui l'entend dans sa chambre dit à sa maman "Maman qu'est-ce qu'on entend ?" Elle répondrait bien un tre tre, un trem trem un tremblement de terre, quand l'âne se tait. Et pour cause. Le tigre persuadé que l'âne allait le dévorer fila de là et se retrouva plus vite qu'il ne l'avait jamais retrouvée, dans sa grotte.
Quant à l'âne.... revenons dans le pré s'il vous plaît. L'histoire n'est pas terminée.
Une sour, qui avait tout vu, pensa que le tigre était un idiot. Puisqu'elle n'avait pas peur de lui, bien au contraire, il allait voir ce qu'il allait voir. C'est elle qui lui ferait peur ! Déterminée, et doucement elle s'approche si près de l'animal qu'elle est à moins d'une moustache de lui. Une trébuche et elle lui touche le museau. Satisfaite, elle lui tourne le dos. Et se rapproche encore et pète au plus près de son museau. C'est inconcevable, c'est incroyable et pourtant c'est véridiquement vrai. La petite souris a pêté au nez de l'âne ! La réaction ne se fait pas attendre. L'âne pousse des HI HAN ! HI HAN terrifiants, et bien plus terrifiants que les précédents. Pourquoi donc ? Parce que non seulement il est en colère mais parce qu'en plus, il est jaloux ! Il a trouvé plus fort que lui. "Non de non, se dit-il, qui pête plus fort que moi dans ce pays ? Qui ? D'ordinaire je suis le seul à pêter dans les histoires !"
On imagine la souris, ti ti tri, tri tri ti elle rit sous cape et s'en va, bonjour la vie, le conte est fini ! A -t- elle eu peur ? En tout cas elle n'a fait que passer et tritri la petite souris le conte est fini ! Que nenni. Pas du tout. Il en manque un bout.
Figurez-vous que cette souris-là est "comédienne dans l'âne". Elle pense qu'elle tient là un premier rôle. Elle s'accroche à un roseau en attendant que la colère de l'âne s'affaiblisse. Et quand elle n'entend plus aucun son, quand l'âne se tait, du haut du roseau elle chicote très fort : "Bon d'accord le nouveau, tu cries fort, .... et après ?"
C'est la première fois qu'une souris tient tête à l'âne ainsi. La peur l'envahit. Il prend ses jambes à son cou et il court court court de plus en plus vite. Dans la foulée, sans jamais s'arrêter, il brait et parcourt le monde entier. C'est ainsi que partout on a su qu'un animal traversa le monde entier sans s'arrêter. Comment s'appelait-il ? Personne ne sait. Sauf vous qui avez lu l'histoire. Alors faites-le savoir. Et contez donc l'histoire à votre tour.
Vous avez répondu. Cette histoire est finie.
d'après Dimitri B lui-même d'après un conte tibétain.
lundi 12 mai 2008
Etonnants Voyageurs doublement étonnants -3-
Devant le Magic Mirror et en attendant Patrick Ewen nous lisons Jean Claude Mourlevat, la quintessence de la simplicité
Patrick Ewen remettra tout en ordre à sa façon merveilleuse. Qui, autant que lui, sait accepter de devenir ventriloque pour cause de difficultés techniques ? Aucune mauvaise humeur : le sourire. Dans le fil du jour. Cela fait combien de fois que j'écoute ce spectacle, toujours identique (mon oeil) et jamais le même (mon oeil) : quel plaisir de sursauter par trois fois et de connivence avec son voisin de droite, sa voisine de gauche et les enfants du devant. Excellent. Comme j'aimerai en faire autant. Faut que je me lance. C'est sûrement une question de crachat : pardon, je voulais écrire "chakra". Maryvonne lit "L'homme qui ne possédait rien" et moi "L'homme qui levait les pierres" : j'aime les petits bouquins de sagesse. Je sais si peu. Fin mais à suivre.... (la preuve, peut-on envisager une fin à suivre ? (Dans un sens, ça m'amuse)
dimanche 11 mai 2008
Etonnants Voyageurs doublement étonnants - 2-
Etonnants Voyageurs doublement étonnants - 1-
OK Maryvonne on y va à pied, heu ! je veux dire en stop ! OK répond-elle, je prépare le panneau ! Et le lendemain, à sa trame, j'ajoute mes suggestions et les siennes. Touche finale, collage emprunté à l'affiche du Festival et allez go ! Pieshkom, comme disent les cousins slaves. Photos à l'appui.
samedi 10 mai 2008
Séparation
Roses de marronniers rue inondée.
Urbaine étreinte Brasier Printanier Feux De Bises Baisées.
samedi 3 mai 2008
Tout schuss LENTEUR, avec lui et moi aux Champs Libres
pour savoir qui il est et ce qu'il fait.
N'est-il pas mignon ?
Promis ? Je vous attendrai pour vous lire leurs histoires
Lania
http://www.flickr.com/photos/stygiangloom/220992362/