vendredi 6 juin 2014

"Sans pétrole la vie est plus folle !" La Planète aux scarabées... c'était à Rennes, dimanche dernier, soit le 1er juin


Elles se rendaient à une porte-ouverte exposition de l'association Yad'lavie
Elles décidèrent de traverser l'esplanade Charles de Gaulle. 
Il faisait un temps magnifique. Leurs yeux remarquèrent très vite les étranges formes qui se déplaçaient lentement sur l'esplanade. Des coccinelles ? Non, des scarabées. Etranges scarabées  rouges, noirs, bleus, ils se mouvaient lentement, voûtés sur des pattes qui n'en finissaient plus.
Du coup, elles s'interrogèrent : c'est quoi ça ? que se passe-t-il ici ? 
Elles remarquèrent des zones d'essais de véhicules divers ; de ceux que certains sportifs handicapés portent pour se lancer dans la course à pied : des vélos couchés ; des échasses urbaines, que tout un chacun pouvait essayer s'il lui plaisait de le faire ; ainsi que des commentaires flottants au vent....
Résultat d'atelier d'écriture ou de témoignages spontanés. 
Elles s'arrêtèrent devant les panneaux et en lurent certains. Et découvrirent que l''éco-cité, le vélo dans la ville, le bio portent à l'engouement, ou à la retenue, et rappellent les souvenirs des grands-parents dont toutes deux font partie. C'est vrai qu'elles ne trouvent rien d'extraordinaire à cette façon de vivre puisque c'était déjà celle qu'elles connaissaient du temps de leurs 14 ans. Retour année 64.
Un animateur s'approche d'elles, pour leur demander leur avis. Il s'ensuit une discussion rieuse et chaleureuse. Biocoop ? Oui elles connaissent. Oui, depuis longtemps et elles viennent justement de remarquer l'installation d'une nouvelle boutique en plein centre ville. L'enseigne Biocoop est à l'origine de cette journée. 
Intéressante initiative.

Du coup pour l'une d'elles, l'idée vint il de reprendre contact avec la symbolique du carabée. Que voici.
D'après la symbolique du scarabée 
"En Egypte ancienne, le scarabée était le témoin moral du défunt. Il l'aidait lors du jugement de sa conscience. Il importait "à l'accusé", le défunt, de se concilier cette partie de lui-même qui pouvait décider de son salut ou de sa condamnation. Il était donc, de coutume de placer, sur le coeur du défunt, une amulette représentant un scarabée, pour empêcher son coeur de témoigner contre le mort.
Le symbolisme naît aussi des moeurs du scarabée pilulaire, ou bousier. Il roule sa boule des heures durant pour pouvoir, une fois son travail accompli, y pondre ses oeufs. 
Cette boule représente l'oeuf du monde où naît la vie.
Le scarabée dirige l'homme et le censure ; c'est un être indépendant, d'une essence supérieure, qui réside dans le corps
"le coeur de l'homme est son propre Dieu" 
Ceci peut-être lu sur un cercueil, dans un musée viennois. 

Cette phrase ramène l'une d'elles à une conversation qui aura lieu quelques jours plus tard, lors d'une soirée "contes Africains et autres d'auteur". Le musicien Sélifa accompagné de Sylvie, conteuse,




y dira à peu près ceci : "Nous devons développer l'amour, le coeur, le lien : ils n'ont rien à voir avec l'argent"



A vous qui venez de lire, je dirai qu'aujourd'hui il devrait faire au moins 30° en France et en Bretagne. Alors profitons de cette belle journée, y compris sur les lieux de travail. Je termine mes préparatifs pour mon déplacement sur Paris et ma prestation contée, intitulée #mariekikour. Elle aura lieu au restaurant la belle vie st Martin dès 14 h 30, dimanche 8 juin.
J'irai sans clavier. Et sous une autre apparence.


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