et déjà une petite histoire.
Nous sommes en attente. Pépite vient nous rendre visite. Nous la garderons une semaine. Enfin, c'est ce que l'on nous demande Nous sommes contentes. Nous prenons tous les conseils, la laissons prendre quelques repères, écoutons, mon amie, sa maîtresse, plus attentives que jamais, lui assurons que nous veillerons sur son indomptable en or pur comme sur le diamant du Grand Mogol et nous y croyons "ne t'inquiète pas, pars dans le Sud sans souci" et la voilà qui nous quitte. Sa chatte aussi. Au même moment où la porte se referme je prends conscience d'un mouvement rapide sur le balcon. Je me précipite. Pépite, Pépite, Pépite. Rien, ni un tronçon de queue, ni un effet miaulant. Rien, nada, el silencio à me faire crainte.
Nous nous mettons à chercher partout. Incroyable nous faisons chou blanc. Notre taux d'adrénaline augment d'une façon dangereuse. D'accord, elle a beaucoup de cachettes, mais tout de même, elle ne miaule plus. Nous imaginons tous les scénari. Nous nous interrogeons. Faut-il appeler sa maman ? Ou pas ? Ecrire déjà des avis de recherche ! Chance, nous possédons la photo du trésor ! Nous soulevons tout partout. Rien, le néant, le "nada", el silencio, à nous faire crainte, nous croiser les regards, à penser "tout de même elle ne s'appelle pas le Grand Mogol ! Qui a si bien disparu qu'on ne le retrouve plus"
Responsables, nous parcourons, la coursive, l'escalier, les terrasses, les escaliers, bref nous footinguons -merveilleuse petite chatte qui nous fait démarrer notre programme sportif avant l'heure. Ou l'horreur : car tout de même, il n'y a rien qui se promène, déambule ou buissonne et ressemblerait à la belle.
Nous nous résignons. Reprenons escaliers et coursive et nous décidons à prévenir. C'est là que le hasard, ou la chance, s'en mêle : le n° de portable reste introuvable.
La chance. Parce que soudain, un bruit, un boucan, un feulement bref un miaulement... de plaisir parvient à nos oreilles. Nous nous précipitons. Mademoiselle gymnase sous la couette. Comme elle est mignonne ! Comme elle est belle blanche avec ses beaux yeux bleux. On dirait la chatte du conte.
Ouf, ça va beaucoup mieux.
A me rappeler la tête déconfite d'une autre amie. Je lui avais proposé de garder, en notre rare absence, Orphée, mon cocker d'il y a longtemps (cocker with pedigree, s'il vous plaît) Le jour de notre retour, il était passé sous les roues d'un tracteur beauceron, c'est dire la hauteur des roues ! Mon amie n'arrivait pas à me dire qu'il était chez le vétérinaire.
Risqué, le gardiennage d'animaux.
Donc vive la chance, surtout que la tête déconfite, pour faire "terroir", ne me convient pas. Dernière nouvelle : Pépite vient de sauter sur le bureau et me regarde en ronronnnant. Comme je suis depuis ce jour une experte en langage chat, je comprends qu'elle me demande "Tu parles de moi ?" Mais oui, Pépite, je parle de toi et photo suivra.
Wouaouh c'est fou comme elle ronronne.
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