Ce même soir, la TV proposait "Les oiseaux" d'Hitchcock
Les oiseaux aiment les histoires noires, ça tombait bien. Imbrrrrressionnant à effrayer.
Les oiseaux aiment les histoires noires, ça tombait bien. Imbrrrrressionnant à effrayer.
Chacun sa place
Après LES MAL POLIS, jeunes et talentueux toulousains, caricaturistes et musiciens, aux allures trop traideuses pour être honnêtes, le conteur Achille GRIMAUD est apparu sur la scène des TRANSATS EN VILLE, nu. Nu de décor, nu de costume. Nu. Ou presque. Mais en deux mots, il habille la scène et en deux gestes il esquisse et plante. Le décor. Un village, une rue, une ferme, un cimetière, une charrette, une fosse à purin -vous savez ce que c'est une fosse à purin ? Et Achille Grimaud descend de scène et fait d'une confidence, une explication- une cuisine, un journal... apparaissent. Peut-être eût-il été aidé par un soutien plus microbolant. Peut-être eût-il été préférable qu'il parlât à voix nue ? [Tu rêves Lania, me dit Lodile échappée de sa terrasse, tu n'as pas entendu les pétarades des livreurs de pizza ? Ils devraient être interdits de passage, durant le spectacle ! - Heu, non, Lodile, j'écoutais ] Continuons à penser qu'il eût été préférable qu'il parlât à voix nue. Preuve en est, les oiseaux. Ils se sont rapprochés pour entendre le conteur. Oui. Ils ont quitté leur grue pour se poser sur le clocher si particulier de la mairie de Rennes et se sont tus. Pour écouter. ["C'est étrange Lania" dit Lodile, seule une moitié de Mairie est éclairée cette année ! Qu'en dis-tu ?" Comme elle, je m'étonne. Et ne m'étonne plus : les électriciens, eux aussi prennent des vacances.
A part cela, les histoires défilent, diverses et variées, entrelacées d'historiettes et de chansonnettes que tous pouvaient fredonner -public... laisse-toi aller, joue, fredonne avec le conteur, c'est une connivence, un jeu- : château à 72 chambres, portraits de roi, de père à grincer des dents, de Victor wouaf wouaf intelligent, de marins en bateau, de coucou et de retraités qui vous régalent en lisant, non pas les articles politiques, non pas les résultats boursiers, ni même les programmations culturelles, mais les a.... Les "a" quoi... ?
Si vous n'avez pas retenu le nom de ce conteur un peu astringent, relisez la troisième ligne de ce court billet et la prochaine fois, ne le manquez pas.
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