lundi 16 février 2009

Pour 2009, "Laissez-nous rêver....

que partout
tous les enfants du monde puissent avoir un cahier. Un lien sur lequel cliquer
http://crdp.ac-paris.fr/seanceplus/le-cahier/photos/


C'est quoi un cahier ?
Un cahier c'est
douze feuilles enliassées
ou 24 vingt quatre doubles lignes x 24
...qui ne servent à rien
sans crayon, sans stylo
alors que partout
tous les enfants du monde puissent avoir
un crayon

et une gomme ?
non pas de gomme? pas d'outil barbare : donnons aux écoliers le droit de se tromper
comme la petite croix, gomme des blog
qui laisse trace intéressante
Pas d'outil barbare,

pas de gomme,
pas plus que de brimade,
ou de réprimande
et encore moins de mépris
Offrons
des cahiers,
des crayons,
des cahiers, des crayons,
des sourires et des baisers, des bonbons et de l'attention




Cette photo a été prise par Reza photographe-conteur

"Le cahier" c'est le titre d'un film d'une jeune réalisatrice de 20 ans : et si on le diffusait dans les écoles, collèges et Lycée, MdQ et autres ?
Une deux trois quatre images et le public est saisi d'horreur sans qu'aucun mot soit vraiment prononcé.
A me rappeler ce que commentait une amie, comme une histoire

Il état une fois dans un pays, un homme et une femme et leurs enfants venus d'ailleurs: Anna et Thomas.
L'homme partait tôt tous les matins, parfois même ne rentrait pas. Il passait alors la semaine entière sans rentrer chez lui.
Chaque matin les enfants prenaient l'autobus jaune, vêtus de l'uniforme des petits écoliers, jupe plissée, pantalon noir et chemisier blanc avec foulard autour du cou. Ils se rendaient à l'école catholique, la seule disponible.
Et chaque matin après leur départ, leur maman s'étonnait : rêvait-elle ou voyait-elle vraiment des ombres furtives disparaître au moment où elle retournait dans la fabuleuse cuisine tropicale ? La maison était-elle hantée ? Elle finissait par en rire, par rire d'elle-même : Luisa et son cigare finissaient-ils par avoir raison de sa raison.
Elle avait beau vivre dans l'ambiance parallèle, dieux africains, religion Yoruba, dans laquelle l'entretenait Luisa, en fumant le cigare pour lui dire l'avenir, elle ne croyait pas aux fantômes.
Mais un matin, tout de même, elle fit seulement semblant d'accompagner ses enfants sur le trottoir. A grands pas doux elle retourna dans sa cuisine. Et comprit.
Ell surgit si vite que Gaspard et Julia, chacun un bol de lait suspendu au bord de leurs lèvres, la regardaient pétrifiés d'horreur. Auraient-ils aperçu un fantôme ils n'auraient pas été plus terrifiés.
Luisa, leur mère, la femme de ménage elle-même, d'ordinaire de personnalité très forte, se tenait derrière eux, muette et bouche grande ouverte.
C'est la jeune femme qui troubla le silence de plomb qui avait envahi la salle si fortement qu'on n'entendait plus chanter les merveilleux oiseaux bleus qui voletaient dans les feuilles vernissées des trois plus grand mejeyes du village qui se tenaient justement dans leur jardin.
Soudain rassurée elle le fit en riant. Pour déculpabiliser les deux enfants dont elle venait de comprendre qu'ils étaient ces ombres furtives qu'elle avait remarquées. C'étaient eux qui s'enfuyaient vivement après s'être repus du restant de lait que jamais ses enfants ne finissaient.
Elle a fait ce qu'elle pensait devoir faire : "Luisa si vos enfants doivent boire du lait, ils ne le feront pas en cachette : désormais ils le boiront en présence de Anna et Thomas et chacun aura son bol".
Le lendemain, comme elle avait promis, sur la table du petit déjeuner quand elle déposa les céréales elle déposa aussi deux bouteilles de lait et quatre bols sur lesquels elle avait peint quatre prénoms : Anna, Thomas, Gaspard et Julia.

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