dimanche 1 février 2009

Comme antan, un dimanche-après midi au cinéma


Ce n'était pas pour Travelling -on ira- mais dans le nouveau complexe et pour l'un des derniers films sortis : "Slumdog millionaire".
Il y a foule dans le hall
Nous prenons les billets en même temps que d'autres prennent aussi des bonbons ou des pops-corn
Foule dans le grand escalier, foule à s'engouffrer dans les salles, ambiance pressée d'une usine à plaisir. Soudain noir absolu ; mais repérage immédiat des marches d'escalier, nouvelles ouvreuses lumineuses ; et dans les oreilles l'habituel Dolby excssif, y compris pour des oreilles affaiblies.
Le film : excellent, plein d'humour et d'horreur, savamment dosés par le stratagème de l'histoire dans l'histoire et les allers retours entre temps passé et temps présent. Le héros, ressemble à Jean le Sot, héros malgré lui d'une trame de conte qui toujours ravit : ce plus faible qui risquerait de gagner .... on pourrait mourir de rire mais les descriptions et l'enjeu intérieur sont trop forts et bien menés. On ne voit pas passer le temps, on croit à l'intrigue, on espère, on voudrait bien que ; j'aime, cette ode à la motivation. La salle est très silencieuse, jusqu'à la fin. Plus d'adultes que d'enfants : les adultes aiment rêver, y a pas film. Pardon, y a pas photo.
On fait des critiques discrètes ou pas sur ce pays qui nous dépasse et nos pays occidentaux.
Tout finit bien. Ouf, chacun l'espérait.
Au générique, personne ne se lève. Comme les images reprennent, personne ne bouge. Chacun reste assis jusqu'à la dernière, confirmant les silences qui ont eu cours durant la projection. A voir, si on a gardé son âme d'enfant.

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