Je marche tout simplement dans la rue et qu'est-ce que je vois ?
Un Autobus sans chauffeur
Deux Baignoires débordées
Trois Crayons de couleur en cavale
Des accords sur le piano de ma soeur
Quatre Escargots Thons
Cinq Ficelles au gruyère
Six Gougères en colère
Sept Haricots verts obèses
Un Iguane aux sept dons
Huit Jars dits niais
Neuf Koala KséKsa ?
10 Loups morts de peur
DEVANT LA MAIN VERTE
Onze Nez vert Titi
Douze Olives rouge
Une Peur morte de loup
Quetsche alors !
Quinze Ressorts tissants
Seize Salles timbrantes
Thor et Adhor
Ustralo Tipèque
Dix neuf Vertes peines
Vingt Wagues ondolent***
Vingt et un Xypho forts
Vingt deux Yatagans*
et soudain vingt-huit signes duZodiaque en ciel....
Boul' de gom'et mystère,
je zinzinule** et
d'un driiiiiing de ouf
le réveil me libère de tout cet étrange abécédaire.
Un peu de voca-bulle-R
* Yatagan : sabre incurvé en deux sens opposés et en usage il ya longtemps chez les Turcs et les Arabes
** zinzinuler : du cri de la mésange ou de la fauvette
*** Wagues ondolent construit à partir de "des vagues "ondulent" pour obtenir "des wagons dolent" : Il suffit d'être à peine un peu poète et on peut, pour s'amuser, inventer des mots
vendredi 27 février 2009
jeudi 26 février 2009
"Laissez-nous rêver"
La voix les attendait, allongée, comme le bonheur, dans le pré du Grand Cordel.
Avec elle, ils ont
Chantonné "quatre points et demi" pour accompagner
la petite fille fillette sur le chemin de l'heure ;
Récité avec Patience Jacob, le plus petit, quand il mangea des légumes à gogo pour grandir plus vite
"Velouté de potiron, carottes, radis, huuuuuuum
fondue de poivrons hum huuuuuuuuuuum que c'est bon que c'est bon,
potée à la rascasse, purée de pommes de terre, poêlée de champignons !!!!
céleri salsifi Sapristi
Maman,.... je me lasse, je n'ai toujours pas grandi !"
Creusé, et pensé beaucoup avec le petit Wambat pour sauver le Kookaburra, le Wallaby, l'Oppossum, l'Emeu, le Garçon et le Koala et fredonner de plus en plus doucement la berçeuse que sa maman lui avait apprise.
"Un p'tit trou, deux p'tits trous, je creuse des gros trous,
un p'tit trou, deux p'tits trous, je creuse beaucoup
Obéi à Bougeotte quand elle leur demanda de se mettre debout devant Monsieur l'Inspecteur
Vive les cousins ! Pardon, vive les coussins colorés de Sylvie leur hôtesse. Vive le regard réconfortant de Catherine, l'Oeil des lieux. Vive le soleil qui était délicieusement lumineux. Vive les Chocolats Littéraires et pour de vrai fumants et mentholés.
L'appareil photo remercie le doigté léger de la jeune stagiaire. Cinq clics l'ont comblé. Preuve en est que voilà déposée.
"Le bonheur est dans le pré cours-y vite, cours-y vite !...." Touché.
mercredi 25 février 2009
Grand Cordel Rennes ce jour : Laissez-nous rêver"
C'est avec Lania
ce mercredi 25 février
à 14 h 30et sera suivi de la découverte des ouvrages et du goûter comme pour chaque Chocolat Littéraire
02.99.38.67.57
Le bonheur est dans le pré cours-y vite, cours-y vite
le bonheur est dans le pré cours-y vite mince, il est sur ton balcon !
A propos du charmant petit Wambat, sachez qu'il tire son nom d'une langue indigène d'Australie ; qu'il est un marsupial et qu'on parle du même animal si on l'appelle le phascolome.
Livres dont je me suis inspirée
Quatre points et demi
La sagesse du petit Wombat
Patience Jacob
Debout les paresseux
Et au passage je recommande à tous, parents et enfants, de découvrir le fameux et superbe (le) " Voyage d'Henry"
Rififi au jardin public
Tout le monde a peur. Au jardin public il sévit. Qui ? Poiro MONSTRUEUX. Il n'est pas seul. Il a pour ami Célery PLEIN, si plein qu'il ne se tient pas bien. Les accompagne, une pleine de haine, Létue ROMAINE. Céleri PLEIN chante sans cesser une chanson absurde "Romaine l'es-tu, l'es-tu" Pleine d'humour Létue répond : "Je le suis je le suis !" Et lui poursuit : "Té Ki, Té Ki" Pauvre Céleri PLEIN, savait-il à qui il chantait : elle répond "Je suis Létue, la Romaine qui tue !" Et voilà Céleri PLEIN d'une seule strophe à la casserole. Le sage Loignon, Loignon DESVERTUS n'y a rien pu et ne voit pas combien RomAine lorgne maintenant sur Poiro MONSTRUEUX. Il y aura encore du rififi au jardin public. De Carentan.C'est son jardinier qui vous le dit.
vendredi 20 février 2009
Tour petit tour de main : Secret de pastis quercynois du côté de Lauzerte
Une place aux belles cornières et aux maisons à pans de bois
Un été chaud à soleil de plomb ;
si de plomb que dès 9 heures du mat' les ombres ne sont plus
En avant et entre autres, un auvent coloré pour protéger les pastis de la dame
Quelques morceaux disposés dans une belle assiette pour y goûter
Un fondant si divin qu'on achète
et qu'on ose
DEMANDER LE SECRET
Fatche, le rire qui fuse
Les oreilles qui s'étonnent
"A partir du moment où vous le glissez dans le four,
installez-vous sur votre vélo d'appartement
et vélocipédez !
Quand vous êtes fatigué, levez-vous et courez ôter le pastis du four. Laissez le refroidir ! Découpez-le adroitement et tendez les parts autour de vous"
Simple, simplissime, d'abord le vôtre Madame, pour retrouver, ensuite le mien car à mon tour de main, découvrir le secret. Mon secret.
Celui de Lilith, du côté de Cahors sa région natale (soit à trois pas de ma bastide à moi, la région paternelle)=
Voici le lien de sa recette
http://www.kyela.com/fr/forums/les-bons-desserts/le-pastis-quercynois-forummess699-t-t-110-0-0.html?search=.
C'est un gâteau de ma région natale (Cahors).
J'avais envie de vous faire partager cette recette mais c'est très dur à faire....J'ai pas encore testé... lol
Pour 6 personnes :
450 gr de farine
125 gr de beurre
100 gr de sucre
1 verre d'eau tiède
2 oeufs
1 pincée de sel
une cuillière à soupe de rhum
une cuillière à soupe d'huile de noix.
Mélanger farine, oeuf, sel en ajoutant peu à peu l'eau tiède.
Obtenir une pâte molle et laisser reposer 2 heures.
Sur un grand linge fariné, étirer la pâte jusqu'à l'obstention d'une couche aussi fine qu'une feuille de papier. Laisser sécher. Enduire la pâte du beurre fondu, asperger de rhum, et saupoudrer de sucre.
( Option : ajouter quelques pommes, c'est encore meilleur).
Plier la pâte comme une nappe.
Cuire dans un moule huilé environs 40 min
(four préchauffé th. 6 )
Avis aux "amatteurs" !!
Lilith.
Conseil : la pâte doit avoir la finesse du tulle du voile d'une mariée, celle de celui d'une sultane : au choix mais impératif !
(trouvée sur ce lien toulousain http://www.ladepeche.fr/article/2008/12/12/506712-Le-Pastis-Gascon-va-regaler-les-gourmands-du-SISQA.html)
Un été chaud à soleil de plomb ;
si de plomb que dès 9 heures du mat' les ombres ne sont plus
En avant et entre autres, un auvent coloré pour protéger les pastis de la dame
Quelques morceaux disposés dans une belle assiette pour y goûter
Un fondant si divin qu'on achète
et qu'on ose
DEMANDER LE SECRET
Fatche, le rire qui fuse
Les oreilles qui s'étonnent
"A partir du moment où vous le glissez dans le four,
installez-vous sur votre vélo d'appartement
et vélocipédez !
Quand vous êtes fatigué, levez-vous et courez ôter le pastis du four. Laissez le refroidir ! Découpez-le adroitement et tendez les parts autour de vous"
Simple, simplissime, d'abord le vôtre Madame, pour retrouver, ensuite le mien car à mon tour de main, découvrir le secret. Mon secret.
Celui de Lilith, du côté de Cahors sa région natale (soit à trois pas de ma bastide à moi, la région paternelle)=
Voici le lien de sa recette
http://www.kyela.com/fr/forums/les-bons-desserts/le-pastis-quercynois-forummess699-t-t-110-0-0.html?search=.
C'est un gâteau de ma région natale (Cahors).
J'avais envie de vous faire partager cette recette mais c'est très dur à faire....J'ai pas encore testé... lol
Pour 6 personnes :
450 gr de farine
125 gr de beurre
100 gr de sucre
1 verre d'eau tiède
2 oeufs
1 pincée de sel
une cuillière à soupe de rhum
une cuillière à soupe d'huile de noix.
Mélanger farine, oeuf, sel en ajoutant peu à peu l'eau tiède.
Obtenir une pâte molle et laisser reposer 2 heures.
Sur un grand linge fariné, étirer la pâte jusqu'à l'obstention d'une couche aussi fine qu'une feuille de papier. Laisser sécher. Enduire la pâte du beurre fondu, asperger de rhum, et saupoudrer de sucre.
( Option : ajouter quelques pommes, c'est encore meilleur).
Plier la pâte comme une nappe.
Cuire dans un moule huilé environs 40 min
(four préchauffé th. 6 )
Avis aux "amatteurs" !!
Lilith.
Conseil : la pâte doit avoir la finesse du tulle du voile d'une mariée, celle de celui d'une sultane : au choix mais impératif !
(trouvée sur ce lien toulousain http://www.ladepeche.fr/article/2008/12/12/506712-Le-Pastis-Gascon-va-regaler-les-gourmands-du-SISQA.html)
mardi 17 février 2009
1 CD 1 CD destination enfance et plus, pianiste et voix de conteuse
lundi 16 février 2009
Lania lira-dira "Laissez-nous le temps de rêver" au Grand Cordel mercredi 25 février 14 h 30
Appeler pour ne pas vous déplacer pour rien
Le rêve éveillé sera là : spécialité familiale
Less Kargo, la petite fille fillette, Wambat le sage, quelques poésies, une ou deux chansons à chantonner, orteils et oreilles bien écartés... soit une heure de passage piétons à traverser en pré à rêver
Bienvenu à vous.
http://www.grand-cordel.com/
Pour 2009, "Laissez-nous rêver....
que partout
tous les enfants du monde puissent avoir un cahier. Un lien sur lequel cliquer
http://crdp.ac-paris.fr/seanceplus/le-cahier/photos/
C'est quoi un cahier ?
Un cahier c'est
douze feuilles enliassées
ou 24 vingt quatre doubles lignes x 24
...qui ne servent à rien
sans crayon, sans stylo
alors que partout
tous les enfants du monde puissent avoir
un crayon
et une gomme ?
non pas de gomme? pas d'outil barbare : donnons aux écoliers le droit de se tromper
comme la petite croix, gomme des blog
qui laisse trace intéressante
Pas d'outil barbare,
pas de gomme,
pas plus que de brimade,
ou de réprimande
et encore moins de mépris
Offrons
des cahiers,
des crayons,
des cahiers, des crayons,
des sourires et des baisers, des bonbons et de l'attention
Cette photo a été prise par Reza photographe-conteur
"Le cahier" c'est le titre d'un film d'une jeune réalisatrice de 20 ans : et si on le diffusait dans les écoles, collèges et Lycée, MdQ et autres ?
Une deux trois quatre images et le public est saisi d'horreur sans qu'aucun mot soit vraiment prononcé.
A me rappeler ce que commentait une amie, comme une histoire
Il état une fois dans un pays, un homme et une femme et leurs enfants venus d'ailleurs: Anna et Thomas.
L'homme partait tôt tous les matins, parfois même ne rentrait pas. Il passait alors la semaine entière sans rentrer chez lui.
Chaque matin les enfants prenaient l'autobus jaune, vêtus de l'uniforme des petits écoliers, jupe plissée, pantalon noir et chemisier blanc avec foulard autour du cou. Ils se rendaient à l'école catholique, la seule disponible.
Et chaque matin après leur départ, leur maman s'étonnait : rêvait-elle ou voyait-elle vraiment des ombres furtives disparaître au moment où elle retournait dans la fabuleuse cuisine tropicale ? La maison était-elle hantée ? Elle finissait par en rire, par rire d'elle-même : Luisa et son cigare finissaient-ils par avoir raison de sa raison.
Elle avait beau vivre dans l'ambiance parallèle, dieux africains, religion Yoruba, dans laquelle l'entretenait Luisa, en fumant le cigare pour lui dire l'avenir, elle ne croyait pas aux fantômes.
Mais un matin, tout de même, elle fit seulement semblant d'accompagner ses enfants sur le trottoir. A grands pas doux elle retourna dans sa cuisine. Et comprit.
Ell surgit si vite que Gaspard et Julia, chacun un bol de lait suspendu au bord de leurs lèvres, la regardaient pétrifiés d'horreur. Auraient-ils aperçu un fantôme ils n'auraient pas été plus terrifiés.
Luisa, leur mère, la femme de ménage elle-même, d'ordinaire de personnalité très forte, se tenait derrière eux, muette et bouche grande ouverte.
C'est la jeune femme qui troubla le silence de plomb qui avait envahi la salle si fortement qu'on n'entendait plus chanter les merveilleux oiseaux bleus qui voletaient dans les feuilles vernissées des trois plus grand mejeyes du village qui se tenaient justement dans leur jardin.
Soudain rassurée elle le fit en riant. Pour déculpabiliser les deux enfants dont elle venait de comprendre qu'ils étaient ces ombres furtives qu'elle avait remarquées. C'étaient eux qui s'enfuyaient vivement après s'être repus du restant de lait que jamais ses enfants ne finissaient.
Elle a fait ce qu'elle pensait devoir faire : "Luisa si vos enfants doivent boire du lait, ils ne le feront pas en cachette : désormais ils le boiront en présence de Anna et Thomas et chacun aura son bol".
Le lendemain, comme elle avait promis, sur la table du petit déjeuner quand elle déposa les céréales elle déposa aussi deux bouteilles de lait et quatre bols sur lesquels elle avait peint quatre prénoms : Anna, Thomas, Gaspard et Julia.
tous les enfants du monde puissent avoir un cahier. Un lien sur lequel cliquer
http://crdp.ac-paris.fr/seanceplus/le-cahier/photos/
C'est quoi un cahier ?
Un cahier c'est
douze feuilles enliassées
ou 24 vingt quatre doubles lignes x 24
...qui ne servent à rien
sans crayon, sans stylo
alors que partout
tous les enfants du monde puissent avoir
un crayon
et une gomme ?
non pas de gomme? pas d'outil barbare : donnons aux écoliers le droit de se tromper
comme la petite croix, gomme des blog
qui laisse trace intéressante
Pas d'outil barbare,
pas de gomme,
pas plus que de brimade,
ou de réprimande
et encore moins de mépris
Offrons
des cahiers,
des crayons,
des cahiers, des crayons,
des sourires et des baisers, des bonbons et de l'attention
Cette photo a été prise par Reza photographe-conteur
"Le cahier" c'est le titre d'un film d'une jeune réalisatrice de 20 ans : et si on le diffusait dans les écoles, collèges et Lycée, MdQ et autres ?
Une deux trois quatre images et le public est saisi d'horreur sans qu'aucun mot soit vraiment prononcé.
A me rappeler ce que commentait une amie, comme une histoire
Il état une fois dans un pays, un homme et une femme et leurs enfants venus d'ailleurs: Anna et Thomas.
L'homme partait tôt tous les matins, parfois même ne rentrait pas. Il passait alors la semaine entière sans rentrer chez lui.
Chaque matin les enfants prenaient l'autobus jaune, vêtus de l'uniforme des petits écoliers, jupe plissée, pantalon noir et chemisier blanc avec foulard autour du cou. Ils se rendaient à l'école catholique, la seule disponible.
Et chaque matin après leur départ, leur maman s'étonnait : rêvait-elle ou voyait-elle vraiment des ombres furtives disparaître au moment où elle retournait dans la fabuleuse cuisine tropicale ? La maison était-elle hantée ? Elle finissait par en rire, par rire d'elle-même : Luisa et son cigare finissaient-ils par avoir raison de sa raison.
Elle avait beau vivre dans l'ambiance parallèle, dieux africains, religion Yoruba, dans laquelle l'entretenait Luisa, en fumant le cigare pour lui dire l'avenir, elle ne croyait pas aux fantômes.
Mais un matin, tout de même, elle fit seulement semblant d'accompagner ses enfants sur le trottoir. A grands pas doux elle retourna dans sa cuisine. Et comprit.
Ell surgit si vite que Gaspard et Julia, chacun un bol de lait suspendu au bord de leurs lèvres, la regardaient pétrifiés d'horreur. Auraient-ils aperçu un fantôme ils n'auraient pas été plus terrifiés.
Luisa, leur mère, la femme de ménage elle-même, d'ordinaire de personnalité très forte, se tenait derrière eux, muette et bouche grande ouverte.
C'est la jeune femme qui troubla le silence de plomb qui avait envahi la salle si fortement qu'on n'entendait plus chanter les merveilleux oiseaux bleus qui voletaient dans les feuilles vernissées des trois plus grand mejeyes du village qui se tenaient justement dans leur jardin.
Soudain rassurée elle le fit en riant. Pour déculpabiliser les deux enfants dont elle venait de comprendre qu'ils étaient ces ombres furtives qu'elle avait remarquées. C'étaient eux qui s'enfuyaient vivement après s'être repus du restant de lait que jamais ses enfants ne finissaient.
Elle a fait ce qu'elle pensait devoir faire : "Luisa si vos enfants doivent boire du lait, ils ne le feront pas en cachette : désormais ils le boiront en présence de Anna et Thomas et chacun aura son bol".
Le lendemain, comme elle avait promis, sur la table du petit déjeuner quand elle déposa les céréales elle déposa aussi deux bouteilles de lait et quatre bols sur lesquels elle avait peint quatre prénoms : Anna, Thomas, Gaspard et Julia.
vendredi 13 février 2009
Pour un p'tit coup de Nougaro copier ce lien svp
http://wawaa.canalblog.com/archives/sud_ouest/index.html
Qu'est-ce que tu as .... "Tête de faune"
Tête de Faune - Raim de plus baud
Dans la feuillée, écrin vert taché d'or,
Dans la feuillée incertaine et fleurie
de fleurs splendides où le baiser dort,
Vif et crevant l'exquise broderie,
Un faune
effaré montre ses deux yeux
et mord
les fleurs rouges de ses dents blanches.
Brunie et sanglante
ainsi qu'un vin vieux sa lèvre
éclate en rires
sous les branches
Et quand il a fui -tel qu'un écureuil-
son rire tremble encore à chaque feuille
et l'on voit épeuré par un bouvreuil
le Baiser d'or du Bois, qui se recueille.
Dans la feuillée, écrin vert taché d'or,
Dans la feuillée incertaine et fleurie
de fleurs splendides où le baiser dort,
Vif et crevant l'exquise broderie,
Un faune
effaré montre ses deux yeux
et mord
les fleurs rouges de ses dents blanches.
Brunie et sanglante
ainsi qu'un vin vieux sa lèvre
éclate en rires
sous les branches
Et quand il a fui -tel qu'un écureuil-
son rire tremble encore à chaque feuille
et l'on voit épeuré par un bouvreuil
le Baiser d'or du Bois, qui se recueille.
jeudi 12 février 2009
le chat moi
Sur un rocher elle se plaisait à chanter
dans l'encoignure d'un créneau
il se plaisait à frissonner
Miaule chat, dans mes bras tu chanteras
La lueur d'or quitta l'ourlet de lait
s'éleva
Trace
sillage dans le vent frais
le chador doux et fou
prend le chat au cou
le rond corps s'effilocha
mordora
voluptua au fil du rempart
reptil à
s'abreuver de lait blanc
enivré dans la mousse
Cette nuit-là un chat dispara !
Remparts et toits silencent
Chassirène chante.
Les chattes s'affolent
leurs ronds corps s'effilochent
se voluptuent au fil du rempart
reptilent à ...
L'aube se lève
La ville bruit
Le chat s'étire
Quitte l'encoignure
L'attendent le frais breuvage blanc,
Le coussin d'or
rond
ronne
ronne
ronne.
dans l'encoignure d'un créneau
il se plaisait à frissonner
Miaule chat, dans mes bras tu chanteras
La lueur d'or quitta l'ourlet de lait
s'éleva
Trace
sillage dans le vent frais
le chador doux et fou
prend le chat au cou
le rond corps s'effilocha
mordora
voluptua au fil du rempart
reptil à
s'abreuver de lait blanc
enivré dans la mousse
Cette nuit-là un chat dispara !
Remparts et toits silencent
Chassirène chante.
Les chattes s'affolent
leurs ronds corps s'effilochent
se voluptuent au fil du rempart
reptilent à ...
L'aube se lève
La ville bruit
Le chat s'étire
Quitte l'encoignure
L'attendent le frais breuvage blanc,
Le coussin d'or
rond
ronne
ronne
ronne.
mercredi 11 février 2009
Poésie cadeau pour conteuse
Oh combien de conteuses,
et diseuses de vies,
qui voulurent enchanter Brest
par leurs contes jolis
mais les matelounets
de ce port aguerri
ne rêvaient ni de princes
ni de fées alanguies,
ils se voulaient pirates,
conquérants du mystère
et de ses brumes denses.
Oh, qui est la conteuse
qui s'est posée sur ce port ;
avec un parapluie en chalut
et un chapeau de méduse
pour ramener des filets d'histoires
dans les yeux des matelounets
qui sont devenus aussi sages
que leurs châteaux de sable
avant la marée !
Oh, qui est la conteuse,
et diseuse de vie,
qui tisse les mots,
et borde les nuages
dans le ciel de Brest
ou d'ailleurs ?
Martine
Brise les vagues
Royal
Esquif,et
Sabre, la
Tempête
lundi 9 février 2009
Dimanche convivial avec Occi-Tagne et profil de conteuse
Après midi réussie. Il faudra prévoir une salle plus grande la prochaine fois. Car il y aura une prochaine fois contée. Les oreilles étaient sans frontière. Les premières s'appelaient Loïs, Gwendal, Alice, Marie... Les contes, étaient articulés autour de cette heureusement insatisfaite marchande fuxéenne -dame de Foix et leitmotiv repris de façon bon enfant par le public- qui vendait du foie pour la première fois. Il l'a entraîné de Nouvelle Calédonie en donjon du château célèbre, de Tréguier en Arabie, et en passant par la Romieu, célèbre ville aux chats gersoise (Merci Gersicotti Gersicotta et bla bla bla et Wa Wa miaou !
et sur le trajet de la Petite Marie, dans la forge du Forgeron, deux mètres quatre vingt de haut, cent quatre vingt centimètres de barbe, une moustache frisottante et son tablier de cuir qui pue. Mais heureusement, le diable au corps, chacun s'est désaltéré et substanté dans la joie et la bonne humeur surtout quand on sait que peu se connaissait. Au niveau de l'association, Rémy Baron, entre autres, charmant mousquetaire tenace, a su parler de ses activités naissantes : quelques courageux ont laissé leur coordonnées et nous les remercions. Un prochain RDV se prépare : il aura lieu dans le cadre du Thabor, cet endroit où l'on s'enivre de bonheur à découvrir le vent de l'Océan avec 4 mousquetaires et surtout les autres.. Sourire.
samedi 7 février 2009
Rappel : Après-midi conviviale Occi-Tagne dimanche 8 février
une rencontre amicale autour de l'Ouest et du Sud Ouest.
La parole sera libre et tchatcheuse
Pourra etre vu le Gers, tel qu'il aura été découvert par un groupe de rennais partis en juin 2008 dans le cadre de l'association
Des contes seront dits par Lania sur le thème de la gourmandise
L'entrée est gratuite
Lieu : Maison des Associations, derrière le 4BIS
Salle : Brécilien, sous réserve : 02.99.38.67.57. N° Lania
Horaire : de 15 h à 17 h
jeudi 5 février 2009
Drôle, cet oiseau des Îles... en souvenir de Papillotes
à Brest
Mais avant un extrait de courrier agréable SVP et j'en profite pour le déposer immédiatement. Gregory peut être joint au N° de téléphone, si vérifications et précisions souhaitées pour m'inviter à conter ici et là ou ailleurs. Ma tortue est prête au départ.
Bonjour Lania,
Nous avons encore eu de bons retours de votre spectacle.
Gregory
Secteur Culturel MJC de l'Harteloire Brest 02.98.46.07.46
Il dormait la nuit, c'était bien ;
il dormait le matin, passe encore ; il dormait l'après midi, pas si mal ;
il dormait tout le temps, étonnant. Pas vraiment. Il était paresseux.
Tout le monde l'appelait "le Paresseux"
En réalité il s'appelait Pakingo Adipen
Une après midi où il dormait profondément allongé à même le sol sur sa natte, une petite voix dit
Pakingo Adipen, tue-moi
Pakingo Adipen n'entend pas. Il dort pofondément.
La petite voix insiste,
"Pakingo Adipen tue moi !"
Pakingo Adipen se retourne sur sa natte
La petite voix insiste deux fois. Deux fois, cette fois, c'est une fois de trop.
"Pakingo Adipen" se retourne Le paresseux se retourne. S'assied. Ouvre un oeil. Il n'en croit pas ses yeux. Celui qui parle est un minuscule oiseau perché sur la branche du manguier !
"C'est toi l'oiseau qui m'empêche de dormir ?"
Pour toute réponse le minuscule oiseau
dit
"Pakingo Adipen, tue-moi !"
"Et pourquoi tuerais-je un oiseau ?" répond le Paresseux, "il est bien plus plaisant de dormir, laisse-moi dormir !"
et "Pakingo Adipen" s'allongea sur sa natte
L'instant suivant la petite voix dit
Pakingo Adipen, tue-moi
Pakingo Adipen tue moi
Pakingo Adipen tue-moi
Cette fois trois fois c'est une fois de trop.
Le paresseux se lève. Il est très en colère.
"Tu veux que je te tue minuscule oiseau ? Tu en es bien certain ? Tu ne vas pas changer d'avis" L'oiseau se tait. "Alors tu vas être content, je vais te tuer cette fois" et le Paresseux attrape son arc, prend une flèche et vise !" Ce qui devait arriver arrive
Ploc l'oiseau tué tombe au sol
Le Paresseux s'écroule sur sa natte bien content de savoir qu'il ne sera plus dérangé.
Hum c'est bon la paresse
Pas si sûr.
A peine entré dans son premier sommeil voilà que la petite voix dit
"Pakingo Adipen, ramasse-moi !"
Le dormeur entend. Il pense qu'il rêve. Il se retourne
La petite voix dit
"Pakingo Adipen, ramasse-moi !"
Le Paresseux ne veut pas en croire ses oreilles même dans son rêve.
Mais la petite voix dit et redit et reredit.
Quatre fois, cette fois c'est une fois de trop.
Pakingo Adipen se réveille, se retourne et répond
"Et pourquoi ramasserais-je un oiseau mort ? Tais-toi l'oiseau et laisse-moi dormir" !
Et vlan Pakingo Adipen s'écroule sur sa natte tout heureux de n'êre plus dérangé. Hum c'est bon la paresse !!!
Pas si sûr
La petite voix aussitôt dit
"Pakingo Adipen, soulève-moi !"
Pakingo Adipen fait semblant de dormir
La petite voix dit et dit et re re dit
Pakingo Adipen soulève-moi,
Pakingo Adipen soulève-moi
Pakingo Adipen soulève-moi
une fois deux fois trois fois
Quatre fois, cette fois c'est une fois de trop
Pakingo se relève et dit
Il est très en colère
il récapitule
mais quel drôle d'oiseau es-tu toi qui m'ennuie,
Tu voulais que je te tue, je t'ai tué
tu voulais que je te ramasse...
et maintenant tu veux que je te soulève ! Tu es sûr de toi, parce que je vais le faire. Et sans hésiter, le voilà penché qui soulève l'oiseau, le fait sauter dans sa main, referme son poing, inspire profondément, tourne plusieurs fois son bras tendu, et vlan, l'envoie dans cuisine ! "Voilà,l'oiseau" dit Pakingo Adipen, "tu voulais être soulevé, je t'ai soulevé !" Satisfait Pakingo Adipen se recouche sur sa natte Hum c'est bon la paresse ! Il dort d'un sommeil de plomb sûr qu'il ne sera plus réveillé
Pas si sûr.
La petite voix dit
"Pa kin go A di pen cuis-moi maintenant !"
Pakingo Adipen croit qu'il fait un cauchemar. Dans son rêve un oiseau lui demande de le cuirz. Pakingo Adipen préfère sortir du cauchemar, le voilà réveillé et ahuri car la petite voix dit :
Pakingo Adipen cuis-moi maintenant
"Te cuire ? Mais "té ki toi ?", quelle sorte d'oiseau es-tu ?
Tu voulais que je te tue, je t'ai tué
tu voulais que je te soulève, je l'ai fait et maintenant tu veux que je te cuise ?
Et bien, quoi qu'il m'en coûte, il va t'en coûter aussi : je vais te cuire crois-moi, tu l'auras voulu
et de mémoire d'homme on n'a jamais vu oiseau si bien plumé, si bien découpé, si bien accompagné, oignons en rondelles, ananas en cubes, gingembre en lamelles, eau de coco.... hum a dit Pakingo Adipen, je vais me régaler, mais avant j'ai tout de même bien le temps de dormir un long moment ... et il s'est allongé une nouvelle fois sur sa natte. Hum c'est bon bon de paresser.
Pas si sûr
La petite voix remet ça. Elle dit
"Pakingo Adipen, pose-moi sur le sol et recouvre-moi d'un drap de toile !"
Dans la tête de Pakingo Adipen qui s'est mis à ronfler, un tas d'idées se croisent
est-ce que l'oiseau me parle encore ? Tu dois rêver Pakingo ! Non, pire, tu cauchemardes ! Allez dors, il est mort, il cuit, il mijote, un oiseau qui mijote ne peut pas parler !
Pas si sûr ! La petite voix répète
"Pakingo Adipen pose-moi sur le sol et recouvre-moi d'un drap de toile, pose-moi sur le sol et recouvre moi d'un drap de toile,
pose-moi sur le sol....
Une troisième fois serait une fois de trop ! Pakingo Adipen se redresse, attrape l'oiseau dans la casserole -aïe, ça brûle- le pose sur le sol et le recouvre d'un drap de toile et cela fait,... il s'allonge sur sa natte
Mais pas longtemps.... Sans attendre la petite voix dit
Pakingo Adipen, découvre-moi !
Pakingo Adipen n'en peut plus. Il cache ses oreilles de ses mains.
Mais ça n'empêche rien
La petite voix dit
Pakingo Adipen, découvre-moi !
Pakingo Adipen, découvre-moi !
Pakingo Adipen, découvre-moi !
Pakingo Adipen, découvre-moi !
Pakingo Adipen, découvre-moi !
Pakingo Adipen, découvre-moi !
Pakingo Adipen n'en peut plus. Il pense que sept fois... cette nouvelle fois c'est une fois de trop. Il se lève, se redresse, se précipite, se penche, attrape le drap de toile et tire sur lui. Le voilà muet.
Un silence de plomb envahit la hutte. Dehors la brise et les perroquets et les cacatoès, et les chiens, les moustiques et les guêpes se taisent. Ces dernières, bayonet au derier... ne mu zonn plus comme interroge le sirandâne (la devinette).
Que se passe-t-il ?
Pakingo Adipen n'en croit pas ses yeux. Celui qu'il vient de découvrir n'est pas un petit oiseau. C'est une fille. La plus belle fille qu'il ait jamais vu sur l'île. Il ne peut plus bouger.
Elle tend sa main vers lui et dit
"Pakingo Adipen, épouse-moi !"
Que pensez-vous qu'il ait fait Pakingo Adipen ?.....
Il y a eu le mariage
La mariée portait un fabuleux paréo, de merveilleux colliers de fleurs d'hibiscus melées aux fleurs d'Ylang Ylang et orchidées
un feu à même le sol grésillait.
Les femmes ont fait une délicieuse sauce à la vanille. Les hommes ont crevé la carapace du crabe en son milieu et dans un entonnoir de feuilles de palmier ils ont versé la délicieuse sauce à la vanille puis ils ont posé tous les crabes sur la cendre chaude. Ceuxèlà ont rougi de bonheur.
Tout le monde a dégusté, hummmmmm c'était bon. Le jus coulait sur les doigts, les lèvres luisaient et les dents riaient. Heureuses les mains s'y sont mises à leur tour : elles ont frappé,
un,
un deux trois quatre,
un deux trois quatre cinq six sept huit neuf dix onze.....
E ma li ié tami fa
E ma li ié tami fa
E ma li ié tami fa sso sso a toutou lépa
aïe aïe ssé la ssié
oua né aïe lo lé fé aïe.....
Ce 29 janvier chez le Grand chef Harteloire qui recevait dans sa grande hutte dressée sur pilotis, ce fut un excellent moment.... à illustrer, chers enfants.
Mais avant un extrait de courrier agréable SVP et j'en profite pour le déposer immédiatement. Gregory peut être joint au N° de téléphone, si vérifications et précisions souhaitées pour m'inviter à conter ici et là ou ailleurs. Ma tortue est prête au départ.
Bonjour Lania,
Nous avons encore eu de bons retours de votre spectacle.
Gregory
Secteur Culturel MJC de l'Harteloire Brest 02.98.46.07.46
Il dormait la nuit, c'était bien ;
il dormait le matin, passe encore ; il dormait l'après midi, pas si mal ;
il dormait tout le temps, étonnant. Pas vraiment. Il était paresseux.
Tout le monde l'appelait "le Paresseux"
En réalité il s'appelait Pakingo Adipen
Une après midi où il dormait profondément allongé à même le sol sur sa natte, une petite voix dit
Pakingo Adipen, tue-moi
Pakingo Adipen n'entend pas. Il dort pofondément.
La petite voix insiste,
"Pakingo Adipen tue moi !"
Pakingo Adipen se retourne sur sa natte
La petite voix insiste deux fois. Deux fois, cette fois, c'est une fois de trop.
"Pakingo Adipen" se retourne Le paresseux se retourne. S'assied. Ouvre un oeil. Il n'en croit pas ses yeux. Celui qui parle est un minuscule oiseau perché sur la branche du manguier !
"C'est toi l'oiseau qui m'empêche de dormir ?"
Pour toute réponse le minuscule oiseau
dit
"Pakingo Adipen, tue-moi !"
"Et pourquoi tuerais-je un oiseau ?" répond le Paresseux, "il est bien plus plaisant de dormir, laisse-moi dormir !"
et "Pakingo Adipen" s'allongea sur sa natte
L'instant suivant la petite voix dit
Pakingo Adipen, tue-moi
Pakingo Adipen tue moi
Pakingo Adipen tue-moi
Cette fois trois fois c'est une fois de trop.
Le paresseux se lève. Il est très en colère.
"Tu veux que je te tue minuscule oiseau ? Tu en es bien certain ? Tu ne vas pas changer d'avis" L'oiseau se tait. "Alors tu vas être content, je vais te tuer cette fois" et le Paresseux attrape son arc, prend une flèche et vise !" Ce qui devait arriver arrive
Ploc l'oiseau tué tombe au sol
Le Paresseux s'écroule sur sa natte bien content de savoir qu'il ne sera plus dérangé.
Hum c'est bon la paresse
Pas si sûr.
A peine entré dans son premier sommeil voilà que la petite voix dit
"Pakingo Adipen, ramasse-moi !"
Le dormeur entend. Il pense qu'il rêve. Il se retourne
La petite voix dit
"Pakingo Adipen, ramasse-moi !"
Le Paresseux ne veut pas en croire ses oreilles même dans son rêve.
Mais la petite voix dit et redit et reredit.
Quatre fois, cette fois c'est une fois de trop.
Pakingo Adipen se réveille, se retourne et répond
"Et pourquoi ramasserais-je un oiseau mort ? Tais-toi l'oiseau et laisse-moi dormir" !
Et vlan Pakingo Adipen s'écroule sur sa natte tout heureux de n'êre plus dérangé. Hum c'est bon la paresse !!!
Pas si sûr
La petite voix aussitôt dit
"Pakingo Adipen, soulève-moi !"
Pakingo Adipen fait semblant de dormir
La petite voix dit et dit et re re dit
Pakingo Adipen soulève-moi,
Pakingo Adipen soulève-moi
Pakingo Adipen soulève-moi
une fois deux fois trois fois
Quatre fois, cette fois c'est une fois de trop
Pakingo se relève et dit
Il est très en colère
il récapitule
mais quel drôle d'oiseau es-tu toi qui m'ennuie,
Tu voulais que je te tue, je t'ai tué
tu voulais que je te ramasse...
et maintenant tu veux que je te soulève ! Tu es sûr de toi, parce que je vais le faire. Et sans hésiter, le voilà penché qui soulève l'oiseau, le fait sauter dans sa main, referme son poing, inspire profondément, tourne plusieurs fois son bras tendu, et vlan, l'envoie dans cuisine ! "Voilà,l'oiseau" dit Pakingo Adipen, "tu voulais être soulevé, je t'ai soulevé !" Satisfait Pakingo Adipen se recouche sur sa natte Hum c'est bon la paresse ! Il dort d'un sommeil de plomb sûr qu'il ne sera plus réveillé
Pas si sûr.
La petite voix dit
"Pa kin go A di pen cuis-moi maintenant !"
Pakingo Adipen croit qu'il fait un cauchemar. Dans son rêve un oiseau lui demande de le cuirz. Pakingo Adipen préfère sortir du cauchemar, le voilà réveillé et ahuri car la petite voix dit :
Pakingo Adipen cuis-moi maintenant
"Te cuire ? Mais "té ki toi ?", quelle sorte d'oiseau es-tu ?
Tu voulais que je te tue, je t'ai tué
tu voulais que je te soulève, je l'ai fait et maintenant tu veux que je te cuise ?
Et bien, quoi qu'il m'en coûte, il va t'en coûter aussi : je vais te cuire crois-moi, tu l'auras voulu
et de mémoire d'homme on n'a jamais vu oiseau si bien plumé, si bien découpé, si bien accompagné, oignons en rondelles, ananas en cubes, gingembre en lamelles, eau de coco.... hum a dit Pakingo Adipen, je vais me régaler, mais avant j'ai tout de même bien le temps de dormir un long moment ... et il s'est allongé une nouvelle fois sur sa natte. Hum c'est bon bon de paresser.
Pas si sûr
La petite voix remet ça. Elle dit
"Pakingo Adipen, pose-moi sur le sol et recouvre-moi d'un drap de toile !"
Dans la tête de Pakingo Adipen qui s'est mis à ronfler, un tas d'idées se croisent
est-ce que l'oiseau me parle encore ? Tu dois rêver Pakingo ! Non, pire, tu cauchemardes ! Allez dors, il est mort, il cuit, il mijote, un oiseau qui mijote ne peut pas parler !
Pas si sûr ! La petite voix répète
"Pakingo Adipen pose-moi sur le sol et recouvre-moi d'un drap de toile, pose-moi sur le sol et recouvre moi d'un drap de toile,
pose-moi sur le sol....
Une troisième fois serait une fois de trop ! Pakingo Adipen se redresse, attrape l'oiseau dans la casserole -aïe, ça brûle- le pose sur le sol et le recouvre d'un drap de toile et cela fait,... il s'allonge sur sa natte
Mais pas longtemps.... Sans attendre la petite voix dit
Pakingo Adipen, découvre-moi !
Pakingo Adipen n'en peut plus. Il cache ses oreilles de ses mains.
Mais ça n'empêche rien
La petite voix dit
Pakingo Adipen, découvre-moi !
Pakingo Adipen, découvre-moi !
Pakingo Adipen, découvre-moi !
Pakingo Adipen, découvre-moi !
Pakingo Adipen, découvre-moi !
Pakingo Adipen, découvre-moi !
Pakingo Adipen n'en peut plus. Il pense que sept fois... cette nouvelle fois c'est une fois de trop. Il se lève, se redresse, se précipite, se penche, attrape le drap de toile et tire sur lui. Le voilà muet.
Un silence de plomb envahit la hutte. Dehors la brise et les perroquets et les cacatoès, et les chiens, les moustiques et les guêpes se taisent. Ces dernières, bayonet au derier... ne mu zonn plus comme interroge le sirandâne (la devinette).
Que se passe-t-il ?
Pakingo Adipen n'en croit pas ses yeux. Celui qu'il vient de découvrir n'est pas un petit oiseau. C'est une fille. La plus belle fille qu'il ait jamais vu sur l'île. Il ne peut plus bouger.
Elle tend sa main vers lui et dit
"Pakingo Adipen, épouse-moi !"
Que pensez-vous qu'il ait fait Pakingo Adipen ?.....
Il y a eu le mariage
La mariée portait un fabuleux paréo, de merveilleux colliers de fleurs d'hibiscus melées aux fleurs d'Ylang Ylang et orchidées
un feu à même le sol grésillait.
Les femmes ont fait une délicieuse sauce à la vanille. Les hommes ont crevé la carapace du crabe en son milieu et dans un entonnoir de feuilles de palmier ils ont versé la délicieuse sauce à la vanille puis ils ont posé tous les crabes sur la cendre chaude. Ceuxèlà ont rougi de bonheur.
Tout le monde a dégusté, hummmmmm c'était bon. Le jus coulait sur les doigts, les lèvres luisaient et les dents riaient. Heureuses les mains s'y sont mises à leur tour : elles ont frappé,
un,
un deux trois quatre,
un deux trois quatre cinq six sept huit neuf dix onze.....
E ma li ié tami fa
E ma li ié tami fa
E ma li ié tami fa sso sso a toutou lépa
aïe aïe ssé la ssié
oua né aïe lo lé fé aïe.....
Ce 29 janvier chez le Grand chef Harteloire qui recevait dans sa grande hutte dressée sur pilotis, ce fut un excellent moment.... à illustrer, chers enfants.
lundi 2 février 2009
Dimanche 8 Février : Occi-Tagne vous invite à partager un moment
une rencontre amicale autour de l'Ouest et du Sud Ouest.
La parole sera libre et tchatcheuse
Pourra etre vu le Gers, tel qu'il aura été découvert par un groupe de rennais partis en juin 2008 dans le cadre de l'association
Des contes seront dits par Lania sur le thème de la gourmandise
L'entrée est gratuite
Lieu : Maison des Associations, derrière le 4BIS
Salle : Brécilien, sous réserve.
Horaire : de 15 h à 17 h
dimanche 1 février 2009
Festival Papillotes, la tortue, le retour
Dans cette tortue, et d'une natte à l'autre, les gros poissons ont fait la guerre aux petits, Pakingo Adipen n'a pas fait la sieste qu'il voulait faire et peut-être bien que tant mieux, Ilo anga a redonné le sourire à l'Homme Heureux et sa femme Fayelle-Pokoua, le petit Pirate a lutté contre les éléments et Cheveux d'OR a défendu de toutes ses forces ce bien fou qu'est la Paix. De la guerre à la paix par Lania, la franco russe.
L'heureux tour. Les enfants semblent s'être ravis à la succession des contes indiens-océaniens. Ils m'ont quittée joyeux, souriants et bavards. Je crois bien avoir rencontré pour de vrai Pakingo Adipen, et Cheveux d'Or la reine des Mers en personne, blonde comme rarement on peut trouver.
Voyages, échanges, ailleurs, visions diverses et différentes étaient quelques uns des axes de ce festival qui allait à la rencontre d'autres cultures. J'ai bien apprécié la multitude de valises et à l'intérieur les bocaux grands ou petits, témoins d'univers propres à emporter l'imagination.
Le lendemain à mon réveil j'ai cru rêver : n'ayant aucune connaissance de l'heure j'ai cliqué direction la TV : je me suis retrouvée sur une plage prête à déguster une sauce à la vanille délicieuse, glissée à travers un entonnoir de feuille de bananier, à l'intérieur d'un crabe posé quasi vivant sur la cendre à même le sol : je n'avais pas quitté l'Océan Indien. Excellent surtout que pour terminer, comme dans la séance, tout le monde frappait des mains en chantant des onomatopées et que surtout Pakingo Adipen et sa fiancée disparaissaient derrière les palmiers. Le rêve quoi. De quoi donner envie de repartir ou de revenir à la MJC Harteloire à Brest
Vive les haubans
Comme antan, un dimanche-après midi au cinéma
Ce n'était pas pour Travelling -on ira- mais dans le nouveau complexe et pour l'un des derniers films sortis : "Slumdog millionaire".
Il y a foule dans le hall
Nous prenons les billets en même temps que d'autres prennent aussi des bonbons ou des pops-corn
Foule dans le grand escalier, foule à s'engouffrer dans les salles, ambiance pressée d'une usine à plaisir. Soudain noir absolu ; mais repérage immédiat des marches d'escalier, nouvelles ouvreuses lumineuses ; et dans les oreilles l'habituel Dolby excssif, y compris pour des oreilles affaiblies.
Le film : excellent, plein d'humour et d'horreur, savamment dosés par le stratagème de l'histoire dans l'histoire et les allers retours entre temps passé et temps présent. Le héros, ressemble à Jean le Sot, héros malgré lui d'une trame de conte qui toujours ravit : ce plus faible qui risquerait de gagner .... on pourrait mourir de rire mais les descriptions et l'enjeu intérieur sont trop forts et bien menés. On ne voit pas passer le temps, on croit à l'intrigue, on espère, on voudrait bien que ; j'aime, cette ode à la motivation. La salle est très silencieuse, jusqu'à la fin. Plus d'adultes que d'enfants : les adultes aiment rêver, y a pas film. Pardon, y a pas photo.
On fait des critiques discrètes ou pas sur ce pays qui nous dépasse et nos pays occidentaux.
Tout finit bien. Ouf, chacun l'espérait.
Au générique, personne ne se lève. Comme les images reprennent, personne ne bouge. Chacun reste assis jusqu'à la dernière, confirmant les silences qui ont eu cours durant la projection. A voir, si on a gardé son âme d'enfant.
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