Chapitre IX
Le jeune poète apporte la rose bleu de Chine à la jeune princesse de fille
Sur le chemin qui le mène au palais impérial, il cueille une simple fleur d'aubépine blanche. Les gardes s'étonnent en le voyant. Cependant, ils le laissent passer.
Devant l'empereur le jeune homme s'incline, se redresse et dit d'une voix claire :
"Empereur, veuillez montrer à la princesse cette rose bleu de Chine. Elle est celle qu'elle désire"
Celle qu'elle désire, celle qu'elle désire. L'empereur pense avant tout que ce jeune homme se moque de son impériale personne. Qu'il est audacieux. Du genre insolent.
L'empereur appellerait bien les gardes mais quelque chose l'en retient. Perplexe, il choisit de frapper à la porte des appartements de sa fille. Quand elle se présente, c'est tout penaud qu'il lui dit
"Ma fille, vous pouvez enfin faire préparer vos noces. Ce jeune homme dit que cette fleur blanche est la rose bleu de Chine que vous désirez !"
Pauvre père. La jeune princesse éclate d'un fort joli rire perlé et répond, le regard perdu dans le regard du jeune homme :
"Mon père, ce jeune homme dit la vérité. Vous tenez bien là, en effet dans vos mains, la rose bleu de Chine que je souhaitais"
Le pas décidé, elle s'avance vers le jeune homme et glisse son bras sous le sien. Bras dessus bras dessous, les yeux dans les yeux, ils n'attendent, tous deux pas davantage pour descendre les milliers de marche de l'escalier aux célèbres entrelacs d'or et d'argent. Ils pénètrent dans la roseraie impériale. Ils s'éclipsent dans une pergola recouverte des plus beaux rameaux de rosiers. Leurs parfums sont propices à l'ivresse...
Comment cela qu'y font-ils ? Retirons-nous !
à suivre.....
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