dimanche 25 septembre 2016

Une super chute au cours d'une super randonnée marche nordique

C'était l'été. Pour trouver le lieu de rendez-vous c'était simple. Quitter Rennes aller tout droit toujours tout droit et quand ça tourne à gauche, tourner à gauche. Après rouler jusqu'au port en sol. Une énigme le port en sol. Que nous finissons par rejoindre sans le savoir. Vu que nous reconnaissons la voiture des organisateurs. Nous les rejoignons.
Le port en sol 'est pas une partition, il se trouve de l'autre côté de la route. Et son explication est la suivante : les ports étant encombrés, les bateaux sont rangés en hauteur et un peu à peine éloignés du bord de mer. Moderne !
La rando nordique c'est partie. Premières photos

 Elle se poursuit le long des bords de Rance 
Elle est agréable et le bord réserve ses surprises
 une épave marine
 une porte qui s'ouvre sur un champ
 et une maison sans porte qui offre les richesses
 des lieux et alentours
Thomas, notre animateur Zenactiv qui surveille son groupe
 Madame la Présidente qui a organisé en collaboration avec Thomas le déroulé de la randonnée
 le paysage auprès de la 
 et petite nécessité humaine
qui me remet en mémoire un histoire rigolote que vous pouvez lire dans un ouvrage qui s'appelle "le murmure des Contes" de Gougaud/Delassalle deux super plus que conteurs.
 Je fais partie de la randonnée à ma manière. Présente !
 Quand les randonneurs se croisent qu'est-ce qu'ils échangent ? Des "bonjour" de randonneurs
 et je suis toujours là pour en témoigner
l'appareil accroche les lumières
 le paysage est magnifique
 inattendu
 étonnant de quoi prendre des notes. Nous sommes à La Landriais.
 La cale sèche de la Landriais très exactement
 et j'aurais presque envie de m'y baigner ::que tonta, olvidé mi trajet de "bagno"
 les notes se suivent
 et précisent le lieu, l'endroit
 je tente de photographier une immense épave. Je trouve la prise difficile.
 Je rebrousse chemin de peur de m'égarer
 et sans savoir ce qui m'attend prochainement me marre en découvrant ces deux pancartes.
 Trois pas plus loin apparaît l'oratoire de 
 Notre Dame des Miettes. Je le monte pour m'esbaudir sur les empreintes laissées par Gargantua...
... à son dernier passage.

 Et j'aurais pas dû, non non non j'aurais pas dû parce que photo prise me voilà déstabilisée et en partance pour la chute du siècle, une par an. Mes bâtons s'entrecroisent, mes mains tricotent, mon sac à dos bourlingue, je trébuche, je titube, je danse, vais-je tomber oui ou non, le sac de mon appareil photo danse à son tour et à cet instant je me rends compte que je vais tomber sur les rochers de la plage à trois mètres de haut de là. :-(  Un instant de lucidité me fait leur préférer un buisson d'épines. Je fonce et les épines me lacèrent le front, les joues, les mains, les bras. D'ailleurs trois s'implantent -mais je ne le sais pas encore- dans la chair de mon avant-bras droit. Sans aucun regret apparent. Cette constatation m'affaiblit. Je  m'effondre en hurlant au secours. Mais personne ne se manifeste. Je sais pourtant que ma propre fille est la dernière derrière moi. Mais je sais aussi qu'elle chasse les pokémons !!! Je hurle, si fort que je me dis que les voisins qui prennent l'apéro derrière la haie vont s'inquiéter et s'occuper de mon sort. Que nenni, ils continuent de trinquer. C'est bien ma veine. Fini les photos. Promis. Et je m'écroule en larmes, abandonnée par le sort, le destin, la baraka. C'est là que la tête de ma fille apparaît immédiatement consternée et pleine d'empathie, de même que l'animateur, un peu ahuri. Tous deux essaient de me désincarcérer des poignées, du point jersey, du point mousse; Je suis un peu groggy tout de même. Et silencieuse, je reprends le chemin en faisant bien attention aux racines et décidé à bien me régaler pour le proche picnic. Foutu Gargantua. Et encore je ne sais pas ce qui va m'arriver. Si j'avais su. Enfin je remercie Juliette qui aux petits soins m'offre de la crème à l'arnica et des pilules homéopathiques; Bougre de bougre ça fait de l'effet ces petites choses là.

 Et de là 
 à là, si je suis debout tout tient du miracle. Je poursuis ma mésaventure. Cale de Jouvente, je me souviens il y a une superbe histoire, que dire histoire, conte merveilleux avec sorcière, mécréants et nobles, plutôt marrante à dire, je vais vous la conter, dis-je à tous et toutes... quand l'idée d'aller voir cette fameuse cale me vient. Ma fille l'a déjà descendue. Je veux la rejoindre et là, au moment de poser le pied sur le plat descendant humide et "algueux" je file dans une glissade de tout mon long des pieds à la tête ou l'inverse. J'entends seulement le choc et le hurlement que pousse ma fille. Groggy de chez groggy la mère. Le silence m'habite. Dès lors je tente de bouger le moins possible. 
 Je réussis tout de même cahin caha mes exercices d'étirement
et me repose dans la belle allée du jardin de Montmarin
un jardin de belle beauté.
Ostéopathe bonjour.


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