jeudi 16 juin 2011

Aux Champs Bleus, à Vezin le Coquet (35), pour la Médiathèque, hier, superbe.

Je suis encore confuse ce matin du retard que j'ai imposé aux Oreilles qui m'espéraient. Je me suis excusée. Bien sûr que j'ai trouvé un responsable. Le phasme de l'abri-bus de République. C'est drôle un phasme. C'est un animal étonnant un phasme. Pourquoi lui ai-je dit "oui" quand il m'a proposé de m'emmener plus vite que le 53 ? Pourquoi ? Sachant que dans cette famille ils sont plutôt lents ? Malgré tout, le sachant pertinemment, quand il s'installe et me dit "allez monte sur mon dos !" je suis montée. Avec mon clavier. Pour la chanson du siècle. Le poème de Victor Hugo, "Les petites filles" musicalement illustré par moi-même. Comment pouvais-je savoir que ce Phasme sauveur, comme la Petite Marie, aimait lui aussi à respirer, jusqu'à l'ivresse, le parfum des roses. Il s'est arrêté au-dessus de tous les bosquets quand il ne s'y est pas fourré -imaginez-moi- s'enivrant à tous les parfums de rosiers, ceux du Thabor, comme ceux de Vezin le Coquet, qu'il s'est plu à visiter à leur tour. Forcément, j'ai respiré comme lui les senteurs "diaboliques" et ce faisant, vous pouvez imaginer dans quel état il m'a déposée. Le clavier, à l'envers. Soudain orphelin de ses dièzes, bécarres bémols. Fort heureusement j'ai gardé le "la" diapason physiologique de Jules Vernes, et la clé de sol. Le cheveu gris, tourneboulé très frisé, à n'y pas croire. Taux d'humidité élevé hier 15 juin.
Malgré cela, les sourires de tous âges ont accueilli cette entrée en matière imprévue, suivie d'un cheminement qui n'avait pour but que d'offrir du plaisir. Et le plaisir existe, je l'ai rencontré hier.
Pour finir, une belle séance, vivante et émouvante, rieuse et réactive, subtilement partagée grâce à ma fée préférée, ma Petite Marie. Elle me pique toujours la vedette. Mais comment ne pas lui tendre la parole, quand elle est si bien reçue.
Vive le Caucase de Badan le Vieux ; vive le nouveau papa du n° 5 d'une certaine place de Coëtquen ; vive le barrage de Combourg -oui oui oui, je me souviens de mes séance d'enfant au confessional de Saint François d'Assises- ; vive la délicieuse Soizic, jeune bretonne aux prises avec une drôle de pénitence ; vive la petite lauzertine

qui, sans le savoir, réconcilie Jean son propre grand-père inconnu, au propre fils de celui-ci ; vive les petits-enfants ; vive enfin ce petit pain doux chaud et sucré de Monsieur Larroque le boulanger de la place des Cornières. Et pour finir, "Dis les rides, ça fait mal ?" même après avoir attendu 107 ans pour se retrouver, je dirai : "Meuh mais non, sinon nous n'aurions pu causer de tout ça en déclenchant de si beaux rires et de si belles rides rieuses. Alors... vive le temps qui passe, faisant les romans. Vive aussi le CD Bordelune et sa chanson "Les Rides".
Vive la poésie de Victor Hugo que voilà
REFRAIN, décidé par moi-même :
Dansez les petites filles, toutes en rond
En vous voyant si gentilles, les bois riront.
1er couplet
Dansez les petites reines, toutes en rond
les amoureux sous les frênes, s'embrasseront
(refrain)
2éme couplet
Dansez les petites folles, toutes en rond
les bouquins dans les écoles bougonneront
(refrain)3ème couplet
Dansez les petites belles, toutes en rond
les oiseaux avec leurs ailes clap clap clap applaudiront
(refrain)
3éme couplet
Dansez les petites fées, toutes en rond
dansez, de bleuets coiffées, l'aurore au front
(refrain)
4éme couplet
Dansez les petites femmes, toutes en rond
les messieurs diront aux dames... ce qu'ils voudront
(Dernier refrain)

Le barrage de Combourg serait-il celui-ci http://wikimapia.org/5141936/fr/Barrage-de-la-Cantache ? Il ne serait donc pas celui de mon imaginaire. Mille excuses pour les puristes. Après tout "Cantache tromper" autant inventer.

Passée par Combourg en Ille et Vilaine, le public aura appris l'existence de l'un de ses curés, de ses confessionnaux et de son presbytère, non loin du château.
Passée par Bouloc le Public aura connu l'existence du fameux petit cochon, mais pas celle, dans ce village du le Tarn et Garonne, où les amoureux du parachutisme s'en donnent à coeur joie, du Curé Rigal de Bouloc. Un curé superbe et si attentif à ses ouailles qu'il leur concocta une tisane de Santé. La voulez-vous ? Je la tiens à votre disposition. Il vous suffit de me la demander, au moyen d'un commentaire. Et puis, si vous êtes sages, revenez. Je l'aurai peut-être déposée à votre intention. A bientôt donc.

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