Je les retrouve. J'ai du plaisir. Joyeux, ils chantent "Bon anniversaire " à mon intention.
Ma chaise est prête. Avec un ballon rose et ce qui pourrait bien être un cadeau. Je me mets en condition et m'installe dans mes nouveaux vêtements. Pieds nus, pantalon noir et souple, tshirt lamé rose arc en ciel et perruque bleue. Silencieuse, j'attends assise tête baissée sur la chaise du ballon rose. Guillaume, Séverine, Chantal, Cédric, Almerinda... Tijanick et les autrEs entrent et s'installent peu à peu autour de moi. Au dernier assis, tout le monde fait silence. Il n'en faut pas plus pour que j'énumére "Alors il y avait il n'y avait pas... il y avait une plage". Et le tapis tatamis volant sort de mon sac et tutti cuanti, je vous le dis, "devient plage". Une plage... Et une vague. Et ma longue écharpe bleue devient, vague. Et d'autres écharpes, reflets de mousse. L'idée plaît à tous. Ils sourient. "Il y avait l'eau il y avait le ciel il y avait plongeon "-je le mime-, "il y avait coin coin, - le canard, je le mime- Et les résidents les miment aussi. Le conte s'emballe. Le poisson est bleu et il chante "je suis le poisson bleu tout bleu tout bleu je suis le beau poisson heureux !" Le fils chante aussi : le voilà dans l'aquarium bleu à son tour. L'histoire avance. Le poisson bleu est fort : il fait plonger la fille, le père, la mère et le ... oui, le chat. Mais moins fort que le chasseur de Sibérie. La randonnée qui vient emporte les Résidents.
A peine le temps de chanter Les Petites filles, poème de Victor Hugo, mis en musique par moi-même, il est déjà l'heure de se quitter. Oui, nous nous retrouverons. Avec plaisir. A bientôt, belles vacances. Lania. Anne Christelle à toi et à tous, à bientôt et merci. Belles vacances.
A bientôt, bel été.
vendredi 24 juin 2011
J'ai conté le Gange, Ganesh et les singes musiciens pour elle
L'association Mira Baï présente son spectacle 2010-2011
Ou ?
A la Maison des Associations , en plein centre de Rennes
Face à l'Esplanade Charles de Gaulle
Face à la sortie du Métro même nom
A peine décalé sur la gauche
Quand ? Ce dimanche 26 juin dès 16 h
J'ai pris moi-même l'autorisation d'emprunter leur affiche. Merci Mira Baï.
La voici, toujours inspirée.
J'irai. Rejoignez-les. Bonheur assuré.
Ou ?
A la Maison des Associations , en plein centre de Rennes
Face à l'Esplanade Charles de Gaulle
Face à la sortie du Métro même nom
A peine décalé sur la gauche
Quand ? Ce dimanche 26 juin dès 16 h
J'ai pris moi-même l'autorisation d'emprunter leur affiche. Merci Mira Baï.
La voici, toujours inspirée.
J'irai. Rejoignez-les. Bonheur assuré.
jeudi 23 juin 2011
22 juin 2011 dans un gymnase
Clôture conteuse d'une année de judo.
Les oreilles sont en grand nombre et d'âges mêlés. Ils ont vu " (Muriel Bloch - Gallimard) "le conte aller, le ciel sur la tête et la terre dans la main".
La terre dans la main ? Pas si sûr. N'gouo était à sa recherche. Il la fit chercher. Par Plongeon ? Pas si sûr. Mais par Canard, pas si mal. Après tout faut apprendre à vaincre ses peurs. Et côté Canard, ce fut tout bon pour aller à la chasse avec les trois fils de ma mère. Surtout celui qui aimait raconter les histoires. Dont celle de l'enfant qui voulait que le maître lui donne l'enseignement de l'épée.
P'tite chanson sur la liberté de choisir. Vrai, vaut mieux être un oiseau qu'un veau. Et apprécier celui qui ramène la rose blanche bleue plutôt que seulement la rose bleue. Ou Bérénice qui sait si bien troquer.
Répéter 10 fois "Du beau bon lait bien banc à boire à la bolée" (allitération revendiquée par moi-même) ou "Le bébé de René regarde le nez de son père et tête le lait de sa mère"
P'tit tour de manipulation du gong tibétain. Pas si simple.
Pour finir, belles vacances à vous, jeunes sympathiques TousToutes."Le Rameau Rouge" que j'avais emporté a attiré l'oeil d'un jeune lecteur.
Petit aparté entre nous deux. Il me le demande. Je lui conseille de se le procurer à la bibliothèque. D'un air gourmand, il dit qu'il le fera. Il ajoute "J'espère que je vous reverrai conter !" Sourires : ça fait plaisir, c'est vrai.
Les oreilles sont en grand nombre et d'âges mêlés. Ils ont vu " (Muriel Bloch - Gallimard) "le conte aller, le ciel sur la tête et la terre dans la main".
La terre dans la main ? Pas si sûr. N'gouo était à sa recherche. Il la fit chercher. Par Plongeon ? Pas si sûr. Mais par Canard, pas si mal. Après tout faut apprendre à vaincre ses peurs. Et côté Canard, ce fut tout bon pour aller à la chasse avec les trois fils de ma mère. Surtout celui qui aimait raconter les histoires. Dont celle de l'enfant qui voulait que le maître lui donne l'enseignement de l'épée.
P'tite chanson sur la liberté de choisir. Vrai, vaut mieux être un oiseau qu'un veau. Et apprécier celui qui ramène la rose blanche bleue plutôt que seulement la rose bleue. Ou Bérénice qui sait si bien troquer.
Répéter 10 fois "Du beau bon lait bien banc à boire à la bolée" (allitération revendiquée par moi-même) ou "Le bébé de René regarde le nez de son père et tête le lait de sa mère"
P'tit tour de manipulation du gong tibétain. Pas si simple.
Pour finir, belles vacances à vous, jeunes sympathiques TousToutes."Le Rameau Rouge" que j'avais emporté a attiré l'oeil d'un jeune lecteur.
Petit aparté entre nous deux. Il me le demande. Je lui conseille de se le procurer à la bibliothèque. D'un air gourmand, il dit qu'il le fera. Il ajoute "J'espère que je vous reverrai conter !" Sourires : ça fait plaisir, c'est vrai.
jeudi 16 juin 2011
Aux Champs Bleus, à Vezin le Coquet (35), pour la Médiathèque, hier, superbe.
Je suis encore confuse ce matin du retard que j'ai imposé aux Oreilles qui m'espéraient. Je me suis excusée. Bien sûr que j'ai trouvé un responsable. Le phasme de l'abri-bus de République. C'est drôle un phasme. C'est un animal étonnant un phasme. Pourquoi lui ai-je dit "oui" quand il m'a proposé de m'emmener plus vite que le 53 ? Pourquoi ? Sachant que dans cette famille ils sont plutôt lents ? Malgré tout, le sachant pertinemment, quand il s'installe et me dit "allez monte sur mon dos !" je suis montée. Avec mon clavier. Pour la chanson du siècle. Le poème de Victor Hugo, "Les petites filles" musicalement illustré par moi-même. Comment pouvais-je savoir que ce Phasme sauveur, comme la Petite Marie, aimait lui aussi à respirer, jusqu'à l'ivresse, le parfum des roses. Il s'est arrêté au-dessus de tous les bosquets quand il ne s'y est pas fourré -imaginez-moi- s'enivrant à tous les parfums de rosiers, ceux du Thabor, comme ceux de Vezin le Coquet, qu'il s'est plu à visiter à leur tour. Forcément, j'ai respiré comme lui les senteurs "diaboliques" et ce faisant, vous pouvez imaginer dans quel état il m'a déposée. Le clavier, à l'envers. Soudain orphelin de ses dièzes, bécarres bémols. Fort heureusement j'ai gardé le "la" diapason physiologique de Jules Vernes, et la clé de sol. Le cheveu gris, tourneboulé très frisé, à n'y pas croire. Taux d'humidité élevé hier 15 juin.
Malgré cela, les sourires de tous âges ont accueilli cette entrée en matière imprévue, suivie d'un cheminement qui n'avait pour but que d'offrir du plaisir. Et le plaisir existe, je l'ai rencontré hier.
Pour finir, une belle séance, vivante et émouvante, rieuse et réactive, subtilement partagée grâce à ma fée préférée, ma Petite Marie. Elle me pique toujours la vedette. Mais comment ne pas lui tendre la parole, quand elle est si bien reçue.
Vive le Caucase de Badan le Vieux ; vive le nouveau papa du n° 5 d'une certaine place de Coëtquen ; vive le barrage de Combourg -oui oui oui, je me souviens de mes séance d'enfant au confessional de Saint François d'Assises- ; vive la délicieuse Soizic, jeune bretonne aux prises avec une drôle de pénitence ; vive la petite lauzertine
qui, sans le savoir, réconcilie Jean son propre grand-père inconnu, au propre fils de celui-ci ; vive les petits-enfants ; vive enfin ce petit pain doux chaud et sucré de Monsieur Larroque le boulanger de la place des Cornières. Et pour finir, "Dis les rides, ça fait mal ?" même après avoir attendu 107 ans pour se retrouver, je dirai : "Meuh mais non, sinon nous n'aurions pu causer de tout ça en déclenchant de si beaux rires et de si belles rides rieuses. Alors... vive le temps qui passe, faisant les romans. Vive aussi le CD Bordelune et sa chanson "Les Rides".
Vive la poésie de Victor Hugo que voilà
REFRAIN, décidé par moi-même :
Dansez les petites filles, toutes en rond
En vous voyant si gentilles, les bois riront.
1er couplet
Dansez les petites reines, toutes en rond
les amoureux sous les frênes, s'embrasseront
(refrain)
2éme couplet
Dansez les petites folles, toutes en rond
les bouquins dans les écoles bougonneront
(refrain)3ème couplet
Dansez les petites belles, toutes en rond
les oiseaux avec leurs ailes clap clap clap applaudiront
(refrain)
3éme couplet
Dansez les petites fées, toutes en rond
dansez, de bleuets coiffées, l'aurore au front
(refrain)
4éme couplet
Dansez les petites femmes, toutes en rond
les messieurs diront aux dames... ce qu'ils voudront
(Dernier refrain)
Le barrage de Combourg serait-il celui-ci http://wikimapia.org/5141936/fr/Barrage-de-la-Cantache ? Il ne serait donc pas celui de mon imaginaire. Mille excuses pour les puristes. Après tout "Cantache tromper" autant inventer.
Passée par Combourg en Ille et Vilaine, le public aura appris l'existence de l'un de ses curés, de ses confessionnaux et de son presbytère, non loin du château.
Passée par Bouloc le Public aura connu l'existence du fameux petit cochon, mais pas celle, dans ce village du le Tarn et Garonne, où les amoureux du parachutisme s'en donnent à coeur joie, du Curé Rigal de Bouloc. Un curé superbe et si attentif à ses ouailles qu'il leur concocta une tisane de Santé. La voulez-vous ? Je la tiens à votre disposition. Il vous suffit de me la demander, au moyen d'un commentaire. Et puis, si vous êtes sages, revenez. Je l'aurai peut-être déposée à votre intention. A bientôt donc.
Malgré cela, les sourires de tous âges ont accueilli cette entrée en matière imprévue, suivie d'un cheminement qui n'avait pour but que d'offrir du plaisir. Et le plaisir existe, je l'ai rencontré hier.
Pour finir, une belle séance, vivante et émouvante, rieuse et réactive, subtilement partagée grâce à ma fée préférée, ma Petite Marie. Elle me pique toujours la vedette. Mais comment ne pas lui tendre la parole, quand elle est si bien reçue.
Vive le Caucase de Badan le Vieux ; vive le nouveau papa du n° 5 d'une certaine place de Coëtquen ; vive le barrage de Combourg -oui oui oui, je me souviens de mes séance d'enfant au confessional de Saint François d'Assises- ; vive la délicieuse Soizic, jeune bretonne aux prises avec une drôle de pénitence ; vive la petite lauzertine
qui, sans le savoir, réconcilie Jean son propre grand-père inconnu, au propre fils de celui-ci ; vive les petits-enfants ; vive enfin ce petit pain doux chaud et sucré de Monsieur Larroque le boulanger de la place des Cornières. Et pour finir, "Dis les rides, ça fait mal ?" même après avoir attendu 107 ans pour se retrouver, je dirai : "Meuh mais non, sinon nous n'aurions pu causer de tout ça en déclenchant de si beaux rires et de si belles rides rieuses. Alors... vive le temps qui passe, faisant les romans. Vive aussi le CD Bordelune et sa chanson "Les Rides".
Vive la poésie de Victor Hugo que voilà
REFRAIN, décidé par moi-même :
Dansez les petites filles, toutes en rond
En vous voyant si gentilles, les bois riront.
1er couplet
Dansez les petites reines, toutes en rond
les amoureux sous les frênes, s'embrasseront
(refrain)
2éme couplet
Dansez les petites folles, toutes en rond
les bouquins dans les écoles bougonneront
(refrain)3ème couplet
Dansez les petites belles, toutes en rond
les oiseaux avec leurs ailes clap clap clap applaudiront
(refrain)
3éme couplet
Dansez les petites fées, toutes en rond
dansez, de bleuets coiffées, l'aurore au front
(refrain)
4éme couplet
Dansez les petites femmes, toutes en rond
les messieurs diront aux dames... ce qu'ils voudront
(Dernier refrain)
Le barrage de Combourg serait-il celui-ci http://wikimapia.org/5141936/fr/Barrage-de-la-Cantache ? Il ne serait donc pas celui de mon imaginaire. Mille excuses pour les puristes. Après tout "Cantache tromper" autant inventer.
Passée par Combourg en Ille et Vilaine, le public aura appris l'existence de l'un de ses curés, de ses confessionnaux et de son presbytère, non loin du château.
Passée par Bouloc le Public aura connu l'existence du fameux petit cochon, mais pas celle, dans ce village du le Tarn et Garonne, où les amoureux du parachutisme s'en donnent à coeur joie, du Curé Rigal de Bouloc. Un curé superbe et si attentif à ses ouailles qu'il leur concocta une tisane de Santé. La voulez-vous ? Je la tiens à votre disposition. Il vous suffit de me la demander, au moyen d'un commentaire. Et puis, si vous êtes sages, revenez. Je l'aurai peut-être déposée à votre intention. A bientôt donc.
dimanche 5 juin 2011
Lania contera aux Champs Bleus, le mercredi 15 juin dès 15 h 30 à Vezin le Coquet
Sous le titre
Cette séance aura exceptionnellement lieu au sein de l'EPHAD, nouvellement créé à Vezin le Coquet et appelé "Les Champs Bleus".Côté paroles, Lania créera le lien entre les générations.
Entre les 6-90 ans on n'est pas loin de quatre générations et combien d'événements ? Les contes le diront. Grand père, grand mère, parents, petits enfants et famille en chantant. Grâce à Victor Hugo qu'elle osera mettre en musique. Grâce aussi à Yannick Anché qui offre à Lania le plaisir de faire découvrir un texte délicat et sensible, intitulé "Les années rides" Vous pouvez trouver ce texte -et bien d'autres- dans le CD intitulé "Ma Fleur du Mal" et vous le procurer, comme elle l'a fait, auprès de contact@bordelune.com
Amicalement et à vous retrouver le mercredi 15 juin aux Champs Bleus. A bientôt.
Lania pense aux enfants qu'elle rencontre tous les deux mois dans la Médiathèque."On n'attendra pas 107 ans"
Cette séance aura exceptionnellement lieu au sein de l'EPHAD, nouvellement créé à Vezin le Coquet et appelé "Les Champs Bleus".Côté paroles, Lania créera le lien entre les générations.
Entre les 6-90 ans on n'est pas loin de quatre générations et combien d'événements ? Les contes le diront. Grand père, grand mère, parents, petits enfants et famille en chantant. Grâce à Victor Hugo qu'elle osera mettre en musique. Grâce aussi à Yannick Anché qui offre à Lania le plaisir de faire découvrir un texte délicat et sensible, intitulé "Les années rides" Vous pouvez trouver ce texte -et bien d'autres- dans le CD intitulé "Ma Fleur du Mal" et vous le procurer, comme elle l'a fait, auprès de contact@bordelune.com
Amicalement et à vous retrouver le mercredi 15 juin aux Champs Bleus. A bientôt.
J'ai découvert les contes érotico-drôlatiques de Maëlle Sopena, conteuse
Conteuses toutes les deux, nous n'avons rien à voir. Une génération nous sépare et un sacré tempérament, à son actif, aussi. J'ai toujours apprécié sa créativité, sa façon personnelle de s'emparer d'un texte, celle physique de devenir elle-même le personnage dont elle s'empare. Sa particularité : détourner le conte.
Je n'en dirai pas davantage.
J'ajouterai seulement que lorsqu'elle annonce l'entracte, on aimerait qu'il n'y en ait pas. Cependant l'énergie que Maëlle possède l'exige.
Je préciserai cependant "Attention public masculin, ce spectacle est interactif Ado-Adultes. S'attendre à tout et surtout, se laisser faire et jouer le jeu! Wouahou
PS : anniversaire ou mariage, enterrement de jeune fille ou de vieux garçon, ce spectacle est un excellent sujet à prévoir pour délier langues et ambiance. Il suffit de la joindre 09 54 97 77 55Pour cela , rencontrez Maëlle Sopena conteuse sur le site du même nom.
Je n'en dirai pas davantage.
J'ajouterai seulement que lorsqu'elle annonce l'entracte, on aimerait qu'il n'y en ait pas. Cependant l'énergie que Maëlle possède l'exige.
Je préciserai cependant "Attention public masculin, ce spectacle est interactif Ado-Adultes. S'attendre à tout et surtout, se laisser faire et jouer le jeu! Wouahou
PS : anniversaire ou mariage, enterrement de jeune fille ou de vieux garçon, ce spectacle est un excellent sujet à prévoir pour délier langues et ambiance. Il suffit de la joindre 09 54 97 77 55Pour cela , rencontrez Maëlle Sopena conteuse sur le site du même nom.
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