dimanche 4 juillet 2010

1 - Picsou serait-il d'origine bretonne ? S'il y a du Brocéliande par ici, allons-y


Pourquoi pas ? Disons qu'il pourrait tenir de ce roi-là.
Qui vivait il y a bien longtemps tout auprès, pas trop loin de Paimpont et par extension, tout auprès, pas très loin de la célèbre forêt de Brocéliande. Célèbre forêt bretonne.
Certain, dit que ce roi-là était gentil. Ce roi-là était surtout avare. Il aimait l'or étonnamment. Et si fort qu'il le "collectionnait". Dans une caverne sise dans la dite forêt brocéliandaise. A force d'impôt. Il le fait entasser dans une caverne connue de lui seul et il y court certains soirs pour l'admirer, le voir, le toucher. Et le prenant à pleines mains, il entrouvre ses doigts et se régale de la musique qu'il fait. En clair et do majeur, pendant qu'elle alourdit celle de son peuple, cette musique apaise son âme.


Heureusement pour le peuple, le roi avait pour épouse une jolie personne qui répondait au doux prénom de Guénola. Les paysans, harcelés par l'avarice du roi, lui demandaient d'intervenir pour eux, quand ils ne pouvaient donner la somme qu'ils devaient au roi. Belle et douce, presque silencieuse, quand la reine intervenait auprès du roi, le roi ne lui résistait pas. Et les paysans la remerciaient de leurs plus beaux sourires.
Malheureusement, une année, en plein hiver, -on dit que cette année-là, il avait neigé en Bretagne de Quiberon à Rennes et de Nantes à Fougères- Guénola croisa quelques méchants courants d'air dans les couloirs du château mal chauffé. Elle en tomba si malade qu'elle en mourut. Hardor en tomba si chagrin qu'il se mit -dit-on- à inventer des impôts tout au long de l'année. Solstice d'été*, solstice d'hiver, à chaque fois un petit impôt supplémentaire, ne lui suffisent plus. Certains soirs le roi court à sa caverne et touche son or pour le rassurer mais son or ne le rassure pas. Le lendemain, impôt supplémentaire. Il en oublie son fils, sauf aux repas. Et il offre à l'enfant, lui aussi meurtri, une compagnie froide et silencieuse.

Tanguy souffre de son indifférence. Il lutte à sa manière. Il apprend à monter à cheval et dès lors qu'il sait il parcourt les terres du royaume par leur quatre coins. C'est ainsi qu'un jour, il en sort. Il galope tant qu'il arrive sur les côtes du Trégor, sur les rives d'un aber*. Il surprend un bruit. .../...


*solstice : Epoque de l'année à laquelle la hauteur du Soleil au-dessus du plan équatorial (déclinaison)dans son mouvement apparent sur l'éclipse est maximale (21 juin hémisphère Nord) ou minimale 21 décembre (hémisphère Nord toujours)
* aber : régional : petite ria en entonnoir ouverte sur le large, en Bretagne
Des idées : http://www.paganisme.fr/paganisme/fetes-celtiques/litha

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