Vent, vent oh la la la Quel vent !
Sur un balcon une fillette joue avec son poupon.
Tombe le bras du poupon. Pauvre poupon ! Mais, bravo Le Bras.
IL se dit "Chic, à moi les voyages, Vent emporte-moi"
Le Vent obéit. Lebras s'en va,
Lebras s'envole, le vent s'emmêle et hop là le mène mène, le tourne-mène, l'emporte. Où ? Sur la plus haute tour du Colombia.
Lebras admire l'enfant qui danse, bras tendus, sur le rebord de la fontaine.
Mais déjà le vent s'en mêle, hop là, mène mène, tournemène-emporte Lebras sur la plus haute pointe de l'Hymalaya
Nez au frais, joues rosies, Lebras regarde le Gange, le célèbre fleuve indien. Il descend des neiges éternelles, saute de rocher en rocher et file, paisiblement, à travers les plaines pour s'unir à l'Océan
Déjà le vent s'en mêle, hop là, mène mène, tournemène-emporte Lebras jusqu'au dernier étage de Miss Toureiffel
"Belle belle demoiselle joliment tête en l'air, donne-moi un baiser" dit Lebras. Miss Toureiffel rit et se penche et dépose un baiser de feu de fer sur la joue rosie de Lebras. "Merci merci" dit celui-ci en regardant le tout Paris, "c'est beau par ici"
Mais déjà le vent s'en mêle, hop là, mène mène, tourne-mène-emporte Lebras s'en va loin très loin, plus loin, au-dessus, au-delà, dans le port de New York, sur la main de la statue de la Liberté"Bonjour, petit français de Paris" dit la femme apaisée, "chatouille-moi s'il te plaît il y a longtemps que je n'ai pas ri" Bzizzzzzze, les chatouilles l'enchantent.
Déjà le vent s'en mêle, hop là, mène mène, tourne-mène-emporte Lebras qui s'envole et atterrit sur les terrasses du Machu Pichu"Ho ho, comme c'est haut ici" dit Lebras et il descend les escaliers.
http://www.mp360.com/index_fr.php [pour le voir]
Pachamama, la déesse de la Terre rit. Quel exploit.
Les rires jouent d'un roc à l'autre. Dans la vallée profonde ils se répercutent. Valse d'échos jamais éteinte.
Déjà le vent s'en mêle, hop là, mène mène, tourne-mène-emporte et Lebras s'envole et atterrit sur le bord des chutes du Niagara. Quel bruit, quelle pluie, quelle humidité, quel mouvement,
Lebras essuie son visage pendant que le petit bateau tourne-danse-remue sur la mousse blanche.
Déjà le vent s'en mêle, le mène mène, le tournemène-emporte et Lebras
s'envole et atterrit sur le balcon de Lania sous le nez du volubilis rose.
Fiyette est là. Elle somnole. Fiyette se réveille. Elle baille. Elle dit, la bouche grande ouverte, "J'ai fait un beau voyage Lania, écoute ça, j'ai vu
La plus haute tour du Colombia
Le plus haut sommet de l'Himmalaya
la Tour Eiffel
La statue de la Liberté
Les terrasses du Machu Pichu
Les chutes du Niagara
et ton balcon Lania !
j'ai vu tout ça Lania"
"Pour le balcon sûr et certain Fiyette puisque nous sommes assis dessus, mais pour le reste toi seule sais, et pour moi qui ne sais pas, tu vas bien me raconter ? "
Et Fillette raconte. Voilà, c'est fait.
Et ri ri, la petite souris a tout pris. Voilà le conte fini.
jeudi 29 juillet 2010
lundi 26 juillet 2010
Chants, musiques, quelques contes de Iakoutie à "La Vie l'Enchantiée" le jeudi 5 août 2010
Tout d'abord un lien pour un petit aperçu auditif (copier coller le lien)
Emilie Maj de l'Association "La Maison Européenne des Imaginaires" présente en RADIO : Chanteurs iakoutes sur Radio Campus Rennes http://data.radiocampusrennes.fr/podcasts/lvdm/lvdm100708.mp3. (http://eurimaginaires.canalblog.com/)
Une photo des artistes et quelques autres liens : http://eurimaginaires.canalblog.com/archives/2010/03/17/17263917.html
Zarina Kopyrina & Ilya Zhirkov
sont deux artistes de Yakoutie, qui présentent la musique traditionnelle de leur pays : chants diphoniques et guimbarde
Le Bar fort connu à Rennes "La Vie L'Enchantiée"
les accueillera dès 20 h le lundi 5 aoüt 2010. En la compagnie des artistes Lania contera quelques contes de Iakoutie, Estonie et Mongolie.
Entrée Libre. A bientôt.
Emilie Maj de l'Association "La Maison Européenne des Imaginaires" présente en RADIO : Chanteurs iakoutes sur Radio Campus Rennes http://data.radiocampusrennes.fr/podcasts/lvdm/lvdm100708.mp3. (http://eurimaginaires.canalblog.com/)
Une photo des artistes et quelques autres liens : http://eurimaginaires.canalblog.com/archives/2010/03/17/17263917.html
Zarina Kopyrina & Ilya Zhirkov
sont deux artistes de Yakoutie, qui présentent la musique traditionnelle de leur pays : chants diphoniques et guimbarde
Le Bar fort connu à Rennes "La Vie L'Enchantiée"
les accueillera dès 20 h le lundi 5 aoüt 2010. En la compagnie des artistes Lania contera quelques contes de Iakoutie, Estonie et Mongolie.
Entrée Libre. A bientôt.
dimanche 25 juillet 2010
Samedi 24 juillet : Transat en Ville à Rennes
Au programme, une soirée Tsigane. Excellent. Mais je m'y prends tard. Je manque le bus. Rares en horaire d'été. Je fais un bout de chemin à pied. Opte pour l'attente du transport. Arrive 45' en retard.
De juillet à Septembre place de la Mairie à Rennes, Jeux de mains, jeux de Transats
Me tiens un peu à l'écart. La chanteuse et les musiciens sont forts. Excellents. Le meilleur vient avec un mot magique prononcé côté voisinage : Toulouse. Ah ce mot. Mais il paraît que les choses y changent. Je n'irai plus. Restent mes souvenirs. Et cet accent, qui n'est pas tout à fait le mien et dont je prends conscience soudain. Hélène votre accent est magnifique à pleurer et une joyeuseté dont on se gourmanderait. En tout cas, moi. Cette rapide rencontre, un plaisir. Je remercie la patience d'Alex et espère, pour le plaisir revoir Cécile. De toutes les façons, bon séjour ici et bon retour.
De juillet à Septembre place de la Mairie à Rennes, Jeux de mains, jeux de Transats
Me tiens un peu à l'écart. La chanteuse et les musiciens sont forts. Excellents. Le meilleur vient avec un mot magique prononcé côté voisinage : Toulouse. Ah ce mot. Mais il paraît que les choses y changent. Je n'irai plus. Restent mes souvenirs. Et cet accent, qui n'est pas tout à fait le mien et dont je prends conscience soudain. Hélène votre accent est magnifique à pleurer et une joyeuseté dont on se gourmanderait. En tout cas, moi. Cette rapide rencontre, un plaisir. Je remercie la patience d'Alex et espère, pour le plaisir revoir Cécile. De toutes les façons, bon séjour ici et bon retour.
jeudi 8 juillet 2010
Préver-Chalais, Rennes : "Entrez à l'espace Parents, on y parle de tout"
Qui dira la peine des magnolias ?
Ce matin le chant
des magnolias monte
jusqu'à moi
Il pleure la mort de leur ami
Sur le parking chacun
prépare son week
end la mer pour
bronzer sa vie
les amis pour partager la
vie
tous in
différents au magnolia détruit
qui gît, non loin
personne ne s'en soucie
sauf ses amis
Muets de terreur
ils n'osent dire leur peur
Qui ? Lequel , Quand ?
Nul vent
Pourtant tremblent
les Magnolias
des magnolias monte
jusqu'à moi
Il pleure la mort de leur ami
Sur le parking chacun
prépare son week
end la mer pour
bronzer sa vie
les amis pour partager la
vie
tous in
différents au magnolia détruit
qui gît, non loin
personne ne s'en soucie
sauf ses amis
Muets de terreur
ils n'osent dire leur peur
Qui ? Lequel , Quand ?
Nul vent
Pourtant tremblent
les Magnolias
dimanche 4 juillet 2010
Ecole Guillevic : Les Cinq Continents : invitation au voyage
Ils ou elles sont nombreux à vouloir voyager loin.
Groupe plus étoffé, âge plus homogène, élèves et parents d'élèves attentifs. Thème "Contes des Cinq Continents"
On n'a pas pris le tapis volant. On a pris l'avion. Simplement évident. On est tous monté dedans.
Ceintures de sécurité oblige, -clic clac, un p'tit coup d'croco- on est parti droit direct en Afrique. Qui nous attendait sans nous attendre ? La gourmande délicieuse autant que courageuse Diabou N'Dao, foi de lion.
Ceinture de sécurité oblige -clic clac un p'tit coup d'croco- l'aviateur a remis les gaz et hop là direct l'Irlande. Qui nous attendait sans nous attendre sur le chemin du Château du Rameau Rouge ? Setanta le fils de la belle Detchiré, avec tous ses jouets : balle, crosse, épieu, bouclier de lattes graine de futur grand héros cher aux irlandais ? -Promis, je reviendrai vous le raconter- ;
Ceinture de sécurité oblige -clic clac un p'tit coup d'croco- on arrive juste au moment où M'Sissà rend le beau chapeau de mariage, paille et fleur rose, à Loizo Chapeau qui le lui avait prêté. C'est une longue histoire pour jouer le jeu. L'oiseau Chapeau (randonnée extraite à ma façon, du livre "Histoires autour d'un brin de Halfa" recueillies par Véronique LAGNY DELATOUR.
Vite vite l'avion nous attend.
Ceinture de sécurité oblige -clic clac un p'tit coup d'crocoile- chanteur cette fois- et quelques tours d'hélices plus tard nous voilà au Vietnam.
Foi de Tigre, l'enfant est sacrément dangereux et plus que dangereux, rusé et intelligent. Parole de Buffle qui y a perdu les dents à jamais. ça sent l'histoire ? Oui et si je l'ai dite, trois l'ont mimée
fous rires garantis. Remerciements aux acteurs et aux rieurs.
Dans l'écoute et l'interactivité, il paraît que j'ai fait oublier et la chaleur et le grand préeau et sa récente frise style Odorico, oeuvre des enfants pourtant inoubliable. Il faisait chaud ? Je n'ai pas remarqué. Mais bon sang, mais c'est bien sûr, évidemment. N'avions-nous pas les pieds dans l'eau ? Pardon, dans la vague. Comment donc ce n'est pas une vague ? Comment donc c'est une bouteille ? Public que me dis-tu ? J'insiste. Que Neni, plus que vague c'est même un tsunami.
Attttttttttttention. Promis la prochaine fois je viens avec mon baobab. Vague ou Baoba, "Les Contes des Cinq Continents" ça dit vague et ça rafraîchit.
Merci beaucoup à l'amie Odile pour les photos qui illustrent cet article et à Rebecca retrouvée, pour son super sourire. Merci à Laure et à Johanna. Merci aux parents qui se sont bien mêlés aux enfants.
Groupe plus étoffé, âge plus homogène, élèves et parents d'élèves attentifs. Thème "Contes des Cinq Continents"
On n'a pas pris le tapis volant. On a pris l'avion. Simplement évident. On est tous monté dedans.
Ceintures de sécurité oblige, -clic clac, un p'tit coup d'croco- on est parti droit direct en Afrique. Qui nous attendait sans nous attendre ? La gourmande délicieuse autant que courageuse Diabou N'Dao, foi de lion.
Ceinture de sécurité oblige -clic clac un p'tit coup d'croco- l'aviateur a remis les gaz et hop là direct l'Irlande. Qui nous attendait sans nous attendre sur le chemin du Château du Rameau Rouge ? Setanta le fils de la belle Detchiré, avec tous ses jouets : balle, crosse, épieu, bouclier de lattes graine de futur grand héros cher aux irlandais ? -Promis, je reviendrai vous le raconter- ;
Ceinture de sécurité oblige -clic clac un p'tit coup d'croco- on arrive juste au moment où M'Sissà rend le beau chapeau de mariage, paille et fleur rose, à Loizo Chapeau qui le lui avait prêté. C'est une longue histoire pour jouer le jeu. L'oiseau Chapeau (randonnée extraite à ma façon, du livre "Histoires autour d'un brin de Halfa" recueillies par Véronique LAGNY DELATOUR.
Vite vite l'avion nous attend.
Ceinture de sécurité oblige -clic clac un p'tit coup d'crocoile- chanteur cette fois- et quelques tours d'hélices plus tard nous voilà au Vietnam.
Foi de Tigre, l'enfant est sacrément dangereux et plus que dangereux, rusé et intelligent. Parole de Buffle qui y a perdu les dents à jamais. ça sent l'histoire ? Oui et si je l'ai dite, trois l'ont mimée
fous rires garantis. Remerciements aux acteurs et aux rieurs.
Dans l'écoute et l'interactivité, il paraît que j'ai fait oublier et la chaleur et le grand préeau et sa récente frise style Odorico, oeuvre des enfants pourtant inoubliable. Il faisait chaud ? Je n'ai pas remarqué. Mais bon sang, mais c'est bien sûr, évidemment. N'avions-nous pas les pieds dans l'eau ? Pardon, dans la vague. Comment donc ce n'est pas une vague ? Comment donc c'est une bouteille ? Public que me dis-tu ? J'insiste. Que Neni, plus que vague c'est même un tsunami.
Attttttttttttention. Promis la prochaine fois je viens avec mon baobab. Vague ou Baoba, "Les Contes des Cinq Continents" ça dit vague et ça rafraîchit.
Merci beaucoup à l'amie Odile pour les photos qui illustrent cet article et à Rebecca retrouvée, pour son super sourire. Merci à Laure et à Johanna. Merci aux parents qui se sont bien mêlés aux enfants.
4 - Picsou- Hardor : Tanguy est retrouvé
La vague court, court et au-delà il y a une île. Sur cette île deux garçons courbés se redressent et poussent une barque vers la mer. Ils sont comme des joyeux drilles : ils chantent, ils s'esclaffent, ils rient, ils battent des mains et hop-là en trois pas ils s'installent dans la barque. Leur joie est de courte durée devant l'immense vague qui vient vers eux. Ils vont mourir noyés. Quel dommage après tant d'effort pour remettre la barque en état. Mais leurs rires reprennent et ils n'en peuvent plus de s'embrasser quand ils remarquent que la vague entre dans l'aber, et les dépose juste derrière une chaumière. Silence.
"C'est la chaumière de mon père" dit l'un ; "c'est le hennissement de mon cheval" dit l'autre ; le fils du roi est de retour. "Le fils du roi est de retour" hurlent des soldats chargés de veiller auprès de la chaumière au retour du fils du roi. Les soldats tirent des coups de canon qui se font entendre par-delà la forêt de Brocéliande. Près de Paimpont au château, le roi cesse de pleurer, il tend l'oreille, "Mon fils n'est pas mort, Tanguy est vivant, Cuisiniers sortez la farine de sarrazin, cassez vos oeufs, du beurre de l'eau, galettes "faisez" ; héraults invitez tous ceux de mon royaume au château. Et les hérauts invitent. Que les tables soient mises. Et les gens courent, femmes et enfants mettent. Que le cidre coule à flots mes amis. Et bolée après bolée, le cidre coule. On accueille Tanguy Hourrah. On accueille l'enfant Hourrah. Les canons tonnent, les bouchons sautent, les galettes s'avalent, les musiciens jouent, les invités chantent. Le roi s'éloigne. Tant de joie ! Tant de joie. Le voilà auprès du feu. Sous le chêne. Sous la branche. Où soudain il entend un bruit. Il lève la tête. Il reconnaît une chouette. Il lui sourit. C'est la première fois qu'il sourit à une chouette. Mais est-ce bien une chouette ? Viviane lui sourit "Bonsoir Roi Hardor, Je suis venue te dire que le roi des Mers te remercie du don que tu lui as su lui faire. Il t'a rendu ton fils désormais il te rendra ton or. Chaque année que dieu fera. Au printemps, ton pays, ta Bretagne toujours verts jusqu'à ce jour en cette saison, se couvriront de l'or des fleurs d'ajoncs et genêts. Ainsi le roi des mers te rend-il l'or que tu lui as offert.
Pain blanc
banc peint
bain plein à redire autant que voudrez, cet or tout doré de Rennes à Douarnenez d'avril à mai, je l'ai si bien vu qu'au feu ma main l'y mettrai. Par souci de sécurité seul dans le sac ce conte mettrai. Puisqu'il est FINI.
"C'est la chaumière de mon père" dit l'un ; "c'est le hennissement de mon cheval" dit l'autre ; le fils du roi est de retour. "Le fils du roi est de retour" hurlent des soldats chargés de veiller auprès de la chaumière au retour du fils du roi. Les soldats tirent des coups de canon qui se font entendre par-delà la forêt de Brocéliande. Près de Paimpont au château, le roi cesse de pleurer, il tend l'oreille, "Mon fils n'est pas mort, Tanguy est vivant, Cuisiniers sortez la farine de sarrazin, cassez vos oeufs, du beurre de l'eau, galettes "faisez" ; héraults invitez tous ceux de mon royaume au château. Et les hérauts invitent. Que les tables soient mises. Et les gens courent, femmes et enfants mettent. Que le cidre coule à flots mes amis. Et bolée après bolée, le cidre coule. On accueille Tanguy Hourrah. On accueille l'enfant Hourrah. Les canons tonnent, les bouchons sautent, les galettes s'avalent, les musiciens jouent, les invités chantent. Le roi s'éloigne. Tant de joie ! Tant de joie. Le voilà auprès du feu. Sous le chêne. Sous la branche. Où soudain il entend un bruit. Il lève la tête. Il reconnaît une chouette. Il lui sourit. C'est la première fois qu'il sourit à une chouette. Mais est-ce bien une chouette ? Viviane lui sourit "Bonsoir Roi Hardor, Je suis venue te dire que le roi des Mers te remercie du don que tu lui as su lui faire. Il t'a rendu ton fils désormais il te rendra ton or. Chaque année que dieu fera. Au printemps, ton pays, ta Bretagne toujours verts jusqu'à ce jour en cette saison, se couvriront de l'or des fleurs d'ajoncs et genêts. Ainsi le roi des mers te rend-il l'or que tu lui as offert.
Pain blanc
banc peint
bain plein à redire autant que voudrez, cet or tout doré de Rennes à Douarnenez d'avril à mai, je l'ai si bien vu qu'au feu ma main l'y mettrai. Par souci de sécurité seul dans le sac ce conte mettrai. Puisqu'il est FINI.
3 - Picsou-Hardor - La disparition de Tanguy fils de roi
Depuis la mort de sa femme, le roi Hardor ne se préoccupait plus de son fils. C'est à peine s'il remarquait sa présence lors des repas qu'ils partagaient ensemble. Il paraît ne pas comprendre les paroles de son serviteur. Il les répète "que dis-tu, le cheval de mon fils a été retrouvé au bord de la mer ? Une barque a disparu avec un enfant de pêcheur à bord ! Pourquoi mon fils serait-il monté dans une barque !" Le roi ne veut pas croire au pire. Son fils, dans les flots déchaînés. Son fils soudain emporté, à jamais. L'intérêt qu'il porte à son argent disparaît. A quoi peut-il lui servir en l'absence de son fils, de sa femme. La douleur du roi s'aggrave. Il ne retient pas ses larmes. Il laisse aller sa peine. Secoué de sanglots, le roi s'effondre.
Le plus proche de ses écuyers se présente à lui. Il lui demande de garder confiance. De pas croire au pire. Il lui conseille d'aller dans la forêt de Brocéliande. Le roi s'étonne : "Pourquoi faire ? Je ne veux plus voir mon or, ne me parle plus de la caverne, je ne veux plus !" L'écuyer coupe le roi et lui dit que seule la fée Viviane pourrait l'aider. Il ne doit pas oublier qu'elle possède tous les pouvoirs que Merlin lui a donné. Il suffit de la rencontrer.
Le roi relève la tête. Il est prêt à quitter le château. L'écuyer prépare leurS chevaux. Ils pénètrent bientôt dans la forêt fabuleuse. Les arbres offrent au soleil leurs feuilles mordorées. L'humus exhale le parfum des champignons. Les deux hommes avancent. Pourquoi pas, pense le roi Hardor pourquoi ne pas rencontrer la fée Vivianne. Mais il doute. D'abord les saluent les enfants des charbonniers, puis les fumerolles qui s'échappent des fours à charbon de bois viennent chatouiller leurs narines ; bientôt ils croisent des cerfs, des sangliers et des castors ; bientôt ce sont les oiseaux qui les accueillent. Jamais le roi n'a pénétré aussi loin ces lieux. Il est fatigué, il a soif. "Courage Monseigneur, je sais une fontaine qui n'est plus loin !". A peine ces mots prononcés que les deux hommes entendent l'eau chanter. "Buvez mon roi, voilà la fontaine !" L'écuyer désigne d'une main la falaise devant laquelle il passe. Pendant que le roi se désaltère, l'écuyer allume un feu sous un chêne. Il est bienvenu, la nuit tombe. Elle sera fraîche. Les deux hommes tendent leurs mains vers les flammes. Au bout d'un temps un léger bruit attire leur attention. Le roi lève la tête. Il écarquille ses yeux devant un écuyer capable de s'adresser à une chouette.
"Bonsoir Fée Vivianne" Son écuyer a-t-il perdu la tête ? Mais il se demande s'il ne va pas perdre la sienne en voyant la chouette sauter auprès de lui et devenir une fort jolie personne vêtue d'une magnifique robe blanche. Et s'adresser à lui. "Bonsoir roi Hardor" La ravissante créature lui parle. Il reste bouche bée, L'écuyer raconte, la perte de Guénola, la disparition de Tanguy, sa mort probable en mer, les recherches qui n'aboutissent pas, le double chagrin du roi, inconsolable.
Silence.
Cette fois le roi Hardor n'en croit ni ses yeux ni ses oreilles : la blanche Viviane plonge dans le feu et s'il ne rêve pas, une chouette s'en envole. Dans la tête du roi roulent déjà les quarante trois chariots tirés par six boeufs chacun, chargés de tous les tonneaux pleins emplis de l'or de sa caverne. C'est ce qu'il doit faire, s'il doit en croire les paroles de la fée Vivianne, belle conseillère. Il les croit.
Il saisit la main de son écuyer "Pas de temps à perdre mon ami, faisons ce que Vivianne a dit !" C'est à bride abattue patacloc patacloc que les deux hommes quittent la forêt et remontent au château. C'est un grand branle-bas de combat. Il en faut du monde pour réunir quarante trois carrioles, deux cent boeufs et davantage, envoyer une estafette demander au Conquet que trois vaisseaux se préparent pour recevoir tout le chargement d'or du roi Hardor. Se rendre à la caverne, traverser la forêt et charger, charger, charger des tonneaux encore des tonneaux encore des tonneaux plein emplis d'or.
Le convoi se déplace la nuit. La terre tremble sous les pas des boeufs. Dans les villages qu'ils traversent, dès qu'on entend la terre trembler on ferme les volets et on se dit, derrière, qu'il doit y avoir quelque diablerie à passer dans si grand bruit. Enfin on atteint le port du Conquet. Trois vaisseaux avec pavois et oriflammes se tiennent à quai. Le convoi s'arrête au premier et tous les marins se précipitent : et les tonneaux passent de carriole à vaisseau, de carriole à vaisseau, de carriole à vaisseau. Enfin le roi Hardor lui-même dépose le dernier tonneau dans le troisième vaisseau. Et en avant, pleine mer toute, pour offrir au roi des mers la plus belle cargaison d'or jamais vue, et retrouver un fils disparu.
C'est le roi lui-même qui verse le dernier tonneau. Une vague naît aussitôt fabuleuse. Qui se met à ondoyer courir à la surface des eaux. Le roi et les trois équipages s'interrogent. Où va-t-elle ? .... .../....
Le plus proche de ses écuyers se présente à lui. Il lui demande de garder confiance. De pas croire au pire. Il lui conseille d'aller dans la forêt de Brocéliande. Le roi s'étonne : "Pourquoi faire ? Je ne veux plus voir mon or, ne me parle plus de la caverne, je ne veux plus !" L'écuyer coupe le roi et lui dit que seule la fée Viviane pourrait l'aider. Il ne doit pas oublier qu'elle possède tous les pouvoirs que Merlin lui a donné. Il suffit de la rencontrer.
Le roi relève la tête. Il est prêt à quitter le château. L'écuyer prépare leurS chevaux. Ils pénètrent bientôt dans la forêt fabuleuse. Les arbres offrent au soleil leurs feuilles mordorées. L'humus exhale le parfum des champignons. Les deux hommes avancent. Pourquoi pas, pense le roi Hardor pourquoi ne pas rencontrer la fée Vivianne. Mais il doute. D'abord les saluent les enfants des charbonniers, puis les fumerolles qui s'échappent des fours à charbon de bois viennent chatouiller leurs narines ; bientôt ils croisent des cerfs, des sangliers et des castors ; bientôt ce sont les oiseaux qui les accueillent. Jamais le roi n'a pénétré aussi loin ces lieux. Il est fatigué, il a soif. "Courage Monseigneur, je sais une fontaine qui n'est plus loin !". A peine ces mots prononcés que les deux hommes entendent l'eau chanter. "Buvez mon roi, voilà la fontaine !" L'écuyer désigne d'une main la falaise devant laquelle il passe. Pendant que le roi se désaltère, l'écuyer allume un feu sous un chêne. Il est bienvenu, la nuit tombe. Elle sera fraîche. Les deux hommes tendent leurs mains vers les flammes. Au bout d'un temps un léger bruit attire leur attention. Le roi lève la tête. Il écarquille ses yeux devant un écuyer capable de s'adresser à une chouette.
"Bonsoir Fée Vivianne" Son écuyer a-t-il perdu la tête ? Mais il se demande s'il ne va pas perdre la sienne en voyant la chouette sauter auprès de lui et devenir une fort jolie personne vêtue d'une magnifique robe blanche. Et s'adresser à lui. "Bonsoir roi Hardor" La ravissante créature lui parle. Il reste bouche bée, L'écuyer raconte, la perte de Guénola, la disparition de Tanguy, sa mort probable en mer, les recherches qui n'aboutissent pas, le double chagrin du roi, inconsolable.
Silence.
Cette fois le roi Hardor n'en croit ni ses yeux ni ses oreilles : la blanche Viviane plonge dans le feu et s'il ne rêve pas, une chouette s'en envole. Dans la tête du roi roulent déjà les quarante trois chariots tirés par six boeufs chacun, chargés de tous les tonneaux pleins emplis de l'or de sa caverne. C'est ce qu'il doit faire, s'il doit en croire les paroles de la fée Vivianne, belle conseillère. Il les croit.
Il saisit la main de son écuyer "Pas de temps à perdre mon ami, faisons ce que Vivianne a dit !" C'est à bride abattue patacloc patacloc que les deux hommes quittent la forêt et remontent au château. C'est un grand branle-bas de combat. Il en faut du monde pour réunir quarante trois carrioles, deux cent boeufs et davantage, envoyer une estafette demander au Conquet que trois vaisseaux se préparent pour recevoir tout le chargement d'or du roi Hardor. Se rendre à la caverne, traverser la forêt et charger, charger, charger des tonneaux encore des tonneaux encore des tonneaux plein emplis d'or.
Le convoi se déplace la nuit. La terre tremble sous les pas des boeufs. Dans les villages qu'ils traversent, dès qu'on entend la terre trembler on ferme les volets et on se dit, derrière, qu'il doit y avoir quelque diablerie à passer dans si grand bruit. Enfin on atteint le port du Conquet. Trois vaisseaux avec pavois et oriflammes se tiennent à quai. Le convoi s'arrête au premier et tous les marins se précipitent : et les tonneaux passent de carriole à vaisseau, de carriole à vaisseau, de carriole à vaisseau. Enfin le roi Hardor lui-même dépose le dernier tonneau dans le troisième vaisseau. Et en avant, pleine mer toute, pour offrir au roi des mers la plus belle cargaison d'or jamais vue, et retrouver un fils disparu.
C'est le roi lui-même qui verse le dernier tonneau. Une vague naît aussitôt fabuleuse. Qui se met à ondoyer courir à la surface des eaux. Le roi et les trois équipages s'interrogent. Où va-t-elle ? .... .../....
2 - Picsou-Hardor
En entendant le bruit Tanguy remarque une chaumière au bord de l'aber. Le bruit vient de la façade qu'il ne voit pas. Tanguy descend de cheval. Accroche l'animal à un piquet et apparaît derrière la demeure. Il découvre un jeune enfant. Il colmate une barque avec de l'étoupe barbouillée de goudron. Tanguy le salue et lui dit qu'il est trop jeune pour faire ce travail. L'enfant est très maigre. Il paraît si fragile. Tanguy a pitié de lui. Il lui propose de le faire à sa place. Mais l'enfant répond qu'il ne saura pas. Il lui fait remarquer la finesse de ses mains, de ses doigts. Il ajoute qu'ils ne sont pas habitués à travailler. Il dit "Laisse-moi faire, j'ai l'habitude" Tanguy s'étonne que ce jeune enfant ait déjà l'habitude de travailler. C'est ainsi qu'il apprend que c'est la faute du roi Hardor. Le père de l'enfant a tant travaillé qu'il ne peut même plus se lever pour gagner trois francs six sous et régler ses impôts. C'est l'enfant lui-même qui ira pêcher et les gagnera. "Voilà pourquoi je rafistole moi-même cette vieille barque" Tanguy n'a jamais entendu parler de son père ainsi. Il est tout penaud. Il propose de nouveau son aide. L'enfant accepte et c'est ainsi que quelques heures plus tard, tous deux voguent sur la rivière, entrent en mer, s'avancent en pleine mer. Tanguy remarque le regard de l'enfant levé vers le ciel. Il semble inquiet. L'enfant répond qu'il va devoir s'accrocher car, dit-il, "Vois-tu ce vilain nuage noir ? C'est un gros grain qui s'annonce" Quelques leçons de filets à tendre plus tard, l'enfant ne s'est pas trompé, et le vent éloigne dangereusement le frêle esquif de la terre. .../...
1 - Picsou serait-il d'origine bretonne ? S'il y a du Brocéliande par ici, allons-y
Pourquoi pas ? Disons qu'il pourrait tenir de ce roi-là.
Qui vivait il y a bien longtemps tout auprès, pas trop loin de Paimpont et par extension, tout auprès, pas très loin de la célèbre forêt de Brocéliande. Célèbre forêt bretonne.
Certain, dit que ce roi-là était gentil. Ce roi-là était surtout avare. Il aimait l'or étonnamment. Et si fort qu'il le "collectionnait". Dans une caverne sise dans la dite forêt brocéliandaise. A force d'impôt. Il le fait entasser dans une caverne connue de lui seul et il y court certains soirs pour l'admirer, le voir, le toucher. Et le prenant à pleines mains, il entrouvre ses doigts et se régale de la musique qu'il fait. En clair et do majeur, pendant qu'elle alourdit celle de son peuple, cette musique apaise son âme.
Heureusement pour le peuple, le roi avait pour épouse une jolie personne qui répondait au doux prénom de Guénola. Les paysans, harcelés par l'avarice du roi, lui demandaient d'intervenir pour eux, quand ils ne pouvaient donner la somme qu'ils devaient au roi. Belle et douce, presque silencieuse, quand la reine intervenait auprès du roi, le roi ne lui résistait pas. Et les paysans la remerciaient de leurs plus beaux sourires.
Malheureusement, une année, en plein hiver, -on dit que cette année-là, il avait neigé en Bretagne de Quiberon à Rennes et de Nantes à Fougères- Guénola croisa quelques méchants courants d'air dans les couloirs du château mal chauffé. Elle en tomba si malade qu'elle en mourut. Hardor en tomba si chagrin qu'il se mit -dit-on- à inventer des impôts tout au long de l'année. Solstice d'été*, solstice d'hiver, à chaque fois un petit impôt supplémentaire, ne lui suffisent plus. Certains soirs le roi court à sa caverne et touche son or pour le rassurer mais son or ne le rassure pas. Le lendemain, impôt supplémentaire. Il en oublie son fils, sauf aux repas. Et il offre à l'enfant, lui aussi meurtri, une compagnie froide et silencieuse.
Tanguy souffre de son indifférence. Il lutte à sa manière. Il apprend à monter à cheval et dès lors qu'il sait il parcourt les terres du royaume par leur quatre coins. C'est ainsi qu'un jour, il en sort. Il galope tant qu'il arrive sur les côtes du Trégor, sur les rives d'un aber*. Il surprend un bruit. .../...
*solstice : Epoque de l'année à laquelle la hauteur du Soleil au-dessus du plan équatorial (déclinaison)dans son mouvement apparent sur l'éclipse est maximale (21 juin hémisphère Nord) ou minimale 21 décembre (hémisphère Nord toujours)
* aber : régional : petite ria en entonnoir ouverte sur le large, en Bretagne
Des idées : http://www.paganisme.fr/paganisme/fetes-celtiques/litha
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