On a manqué y aller en troïka pour de vrai. Remerciements à Pierre pour sa conduite. Je me rappelais bien qu'il y a dans ce village une descente très prononcée et de ce fait une remontée qui se parerait d'un tire-fesses sans démériter au premier niveau alpin.
Les photos sont en attente. Dommage. Restent les mots : Quelles belles tirées sportives et rieuses pour tâcher d'extraire le navet du sol gelé ; quel beaux rires à propos du Bielka (traduisez Ecureuil) philosophe qui s'inquiète de savoir s'il y a 28 ou 29 jours en février. Il semble que je sache personnifier l'écureuil comme si j'étais lui-même. L'idée ne me déplaît pas. Et quelle belle écoute à propos du conte merveilleux intitulé "L'eau de Jeunesse". Je trouve d'ailleurs à ce conte de plus en plus de sens cachés et pertinents. Particularité de la soirée : un public adulte ; des oreilles masculines en nombre, intéressant. Une délicieuse adolescente qui a su accepter la perche -voire le bras- que je lui offrais. Et à propos de la Perche, rappelons celle qui témoigne auprès du Silure Moustachu que "non non non le lac de Rostov n'a jamais brûlé de la Saint Pierre à la St Elie, autant dire de juin à août !" Belle histoire.
Merci à Anne pour nous avoir réchauffées de ses belles et bonnes soupes de légumes, et à Myriam, responsable de la bibliothèque, pour m'avoir si bien transmis son enthousiasme à propos de ma façon de faire.
Après "Coquine la pomme de terre a la frite et vous l'entendez bien " à Visseiche en 2008, restera dans la région de La Guerche "Quand le Moujik..." un enchaînement de contes russes qui déambule.
lundi 20 décembre 2010
"À l'approche des fêtes de fin d'année, la bibliothèque proposait un spectacle de Noël pour les enfants, mercredi, en compagnie de la conteuse et comédienne Lania.
Le spectacle intitulé « Le jour où le Père-Noël a perdu les doudous » a ravi les nombreux enfants présents, accompagnés de leurs parents.
L'histoire : quelque part dans le ciel, la nuit sera longue : le Père Noël se prépare, les lutins remplissent la hotte, le traîneau fonce sur la Voie Lactée.
Quand tout d'un coup, tout bascule. Les enfants auront-ils leurs Doudous ? Qu'on se rassure tout va s'arranger.
Lania a su susciter avec talent l'intérêt des enfants, rebondissant sur leurs réactions, et les intégrant avec habilité dans ses récits. « Ce que je privilégie quand je conte, c'est le lien avec le public, la joie et le plaisir d'être ensemble » souligne la conteuse Lania.
Comptines, mimes et chants, ont procuré aux enfants 45 minutes de rêverie et de ravissement et Lania a transporté les enfants dans des endroits magiques en compagnie de la dame en robe rouge et manteau blanc, et tout cela dans une ambiance familiale et chaleureuse."
Article Ouest-France paru le 17.12.2010
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Un-spectacle-pour-les-enfants-a-la-bibliotheque-_35227-avd-20101217-59567296_actuLocale.Htm
vendredi 17 décembre 2010
Quand le Père Noël a perdu les Doudous, c'était à Pleumeleuc, hier
La séance était étonnamment courue. Des enfants, tout plein d'enfants à foison. Des enfants heureux et souriants. Qui visiblement aiment les livres.
Stéphanie Lemière Responsable des lieux avait bien informé ses petits et grands lecteurs lectrices. C'était un plaisir.
Le sujet : genre thriller enneigé. Un partenaire de poids, en chair. Et en os.
Et toute inventivité pour faire sa gymnastique au rythme de ma composition personnelle.
Oui, le Père Noël entretient sa forme pour faire sa grande livraison de décembre. Il était si beau qu'on lui a pardonné d'avoir versé sur la voie lactée pour vitesse excessive. A en perdre tous ses points. Sacré Père Noël
,
et pauvres Doudous. Enfin tout finit bien qui finit bien.
Stéphanie Lemière Responsable des lieux avait bien informé ses petits et grands lecteurs lectrices. C'était un plaisir.
Le sujet : genre thriller enneigé. Un partenaire de poids, en chair. Et en os.
Et toute inventivité pour faire sa gymnastique au rythme de ma composition personnelle.
Oui, le Père Noël entretient sa forme pour faire sa grande livraison de décembre. Il était si beau qu'on lui a pardonné d'avoir versé sur la voie lactée pour vitesse excessive. A en perdre tous ses points. Sacré Père Noël
,
et pauvres Doudous. Enfin tout finit bien qui finit bien.
mercredi 15 décembre 2010
mercredi 15 décembre c'est à Pleumeleuc qu'on peut écouter Lania
parler de "La nuit où le Père Noël a perdu les Doudous !"
Quelle nuit, mais quelle nuit. Quel étourdi ce Père Noël. Heureusement les pires cauchemars ont une bonne fin. M'est avis qu'un petit point rouge mettra fin à celui-là.
Alors venez donc. 14 rue de Bédée
Tél : 02.99.06.17.91
bibliotheque.pleumeleuc@wanadoo.fr
lundi 13 décembre 2010
Contes des mille et une îles à St Pern, samedi 11 décembre.
Mes contes ne sont pas faciles, c'est vrai. Les contes océaniens, mélanésiens, sont longs et imprégnés de sens. Ils sont longs, c'est vrai. Mes "oreilles" doivent avoir plus de cinq ans, c'est vrai. Je n'oublierai pas cette fillette venue me dire "c 'était bien tu sais, et tu es très belle" C'est pour elles, pour eux que je m'habille. Je lui ai demandé son âge. Quatre ans.
J'espère toutefois avoir apporté le voyage, et le déplacement immobile, celui que je préfère, grâce aux mots et aux sons, aux chansons et aux claquements de mains, comme là-bas, quand on mange sous les cocotiers.
Je déposerai quelques photos ultérieurement. Quiconque a assisté à ce spectacle est invité à laissé un commentaire, sévère ou radieux et anonyme ou pas.
J'ai vu des parents et des enfants heureux. Je répondrai. Amitié à tousToutes. A bientôt à St Pern et surtout sachez-le, votre Marché de Noël était très conteur : une entrée à la Narnia, le souffle de Merlin dans la tisanière, une sorte de trogglodisme surprenant et amusant, de beaux bijoux, des poèmes encadrés, des invitations à se rendre au Pérou, à goûter du foie gras, des chapeaux et écharpes, du chocolat blanc et noir.
Et votre père Noël, superbe avec sa cour de lutins, et quel traîneau, mais quel traîneau. Jamais vu plus beau.
Et puis quel panier de bonbons, non, de sachets de bonbons pleins à ras bord. Il a même accepté de m'en offrir un que j'ai moi-même offert à .... n'est-ce pas Elliot ?
Merci à Accueil Paysan.
J'espère toutefois avoir apporté le voyage, et le déplacement immobile, celui que je préfère, grâce aux mots et aux sons, aux chansons et aux claquements de mains, comme là-bas, quand on mange sous les cocotiers.
Je déposerai quelques photos ultérieurement. Quiconque a assisté à ce spectacle est invité à laissé un commentaire, sévère ou radieux et anonyme ou pas.
J'ai vu des parents et des enfants heureux. Je répondrai. Amitié à tousToutes. A bientôt à St Pern et surtout sachez-le, votre Marché de Noël était très conteur : une entrée à la Narnia, le souffle de Merlin dans la tisanière, une sorte de trogglodisme surprenant et amusant, de beaux bijoux, des poèmes encadrés, des invitations à se rendre au Pérou, à goûter du foie gras, des chapeaux et écharpes, du chocolat blanc et noir.
Et votre père Noël, superbe avec sa cour de lutins, et quel traîneau, mais quel traîneau. Jamais vu plus beau.
Et puis quel panier de bonbons, non, de sachets de bonbons pleins à ras bord. Il a même accepté de m'en offrir un que j'ai moi-même offert à .... n'est-ce pas Elliot ?
Merci à Accueil Paysan.
"Сказка о Золотом Петушке", А.С.Пушкин, часть 1
Excellent, je ne savais pas que je pouvais partager directement de jolies choses sur mon blog. Alors j'en profite pour déposer une des nombreuses variation du fameux conte de Pouchkine intitulé "Le Coq d'Or"
Cette langue que je me suis empêchée de travailler, par respect pour ma mère, me saute aujourd'hui aux oreilles. J'en distingue bien les lettres. J'en distingue soudain bien les sons. Auparavant c'était la confusion. Je sens que, ainsi que la Tarn et Garonnaise Petite Marie qui m'a créée, cette langue m'appelle. Et je vais lui répondre. Ce sont deux éléments de mon existence conteuse. Après avoir manqué le professorat de français. Amitié à TousToutes.
jeudi 9 décembre 2010
La Russie contée à Moulin c'est avec Lania le 17 12 2010
"Quand le Moujik.... " a vu son hameau déambuler, il s'en est passé des choses. Qu'il n'a pas vues.
Quelques chansons tirées du CD Mamouchka (Chansons russes pour enfants www.arbmusic.com)
Un enchaînement de contes appuyé sur une poésie anonyme Et en photo une version toute personnelle de Baba Yaga dans son mortier !!!
Donc je rappelle,
le 17 décembre 2010 La Bibliothèque de Moulin et la Communauté de Communes du Pays Guerchais proposent une soirée familiale Russe.
La Russie contée en compagnie de lania et surtout "Quand le Moujik...."
à partir de 20 h 30
Moulin c'est où ? Aux alentours de Domalain, Visseiche, Boistrudan, et d'autres villages. Et peut-être même au centre de ces villages ? Bref, prendre votre pilon et mortier et surtout la direction de Chateaugiron, La Guerche, soit tout droit.
Au fait, si le petit vieux aux cheveux blancs vous attendait par hasard au carrefour de la petite chapelle, à la place des gendarmes, s'il vous pose la question suivante "Cherches-tu l'épreuve ou la fuis-tu ?" surtout répondez correctement.
Dasvidania - Lania
Quelques chansons tirées du CD Mamouchka (Chansons russes pour enfants www.arbmusic.com)
Un enchaînement de contes appuyé sur une poésie anonyme Et en photo une version toute personnelle de Baba Yaga dans son mortier !!!
Donc je rappelle,
le 17 décembre 2010 La Bibliothèque de Moulin et la Communauté de Communes du Pays Guerchais proposent une soirée familiale Russe.
La Russie contée en compagnie de lania et surtout "Quand le Moujik...."
à partir de 20 h 30
Moulin c'est où ? Aux alentours de Domalain, Visseiche, Boistrudan, et d'autres villages. Et peut-être même au centre de ces villages ? Bref, prendre votre pilon et mortier et surtout la direction de Chateaugiron, La Guerche, soit tout droit.
Au fait, si le petit vieux aux cheveux blancs vous attendait par hasard au carrefour de la petite chapelle, à la place des gendarmes, s'il vous pose la question suivante "Cherches-tu l'épreuve ou la fuis-tu ?" surtout répondez correctement.
Dasvidania - Lania
dimanche 28 novembre 2010
A domicile "La pomme de terre à la frite et vous l'entendez bien" ...
ça réchauffe par ces temps d'hiver. Pendant la randonnée de Beauregard, les oreilles ont suivi le Cacique Indien qui descendait des Hauts Plateaux pour savoir enfin comment les dieux font ? Font quoi, à qui, avec qui ? Vous pourriez vous poser la question si vous me demandiez de conter chez vous, à domicile "La pomme de terre a la frite et vous l'entendez bien". Rire, chansons, émotion, chaleur assurées. Merci aux organisateurs de la randonnée de Beauregard pour m'avoir donné la parole. Merci au vice-Président de la MIR. Pour m'avoir fait confiance. Merci à la MIR, Maison Internationale de Rennes. Merci au groupe LLAPAKU
Hasta luego
samedi 27 novembre 2010
Centro cultural espagnol samedi 27 11 10 - Buenos dias
los amigos y bravo. Usted cantó bien. Usted puede escucharse aquí.
jeudi 25 novembre 2010
Jour de la Jupe, 25 novembre 2010 Peit papotage
Pati tapo
topi pata
Deux femmes
belles
rieuses
un brin zinzins
se sont croisées
sur le chemin
Tapa poti
Pota tipo
papotant
rentrent chez elles.
Ne remarquant
dans l'autobus
qu'elles portaient
jourd'hui
papo tipa
topa pati
de beaux chapeaux
Papo pito
pota papa
aussi beaux
que 1er jour de neige
papi topi
poti pita
chapo chapi
C'est On qui l'dis
Dany
topi pata
Deux femmes
belles
rieuses
un brin zinzins
se sont croisées
sur le chemin
Tapa poti
Pota tipo
papotant
rentrent chez elles.
Ne remarquant
dans l'autobus
qu'elles portaient
jourd'hui
papo tipa
topa pati
de beaux chapeaux
Papo pito
pota papa
aussi beaux
que 1er jour de neige
papi topi
poti pita
chapo chapi
C'est On qui l'dis
Dany
lundi 22 novembre 2010
Oiseaux Oiselos Oiselettes
Ce ne sont fauvettes
1, 2, 3, 4...
Quelle aisance voyez comme elles
balancent sur Balconnier
comme elles
rambardent
rythmes rompent ruptent sûres
scansent
s'évaderaient
à bicyclette
s'envoleraient
de bois
en bambous
sotillements
sovives
so légères
so so
green
yellow
mousses
and white galons blancs sur bustiers
soulignés
sur filés
Face à face
Dos tournés
agitation
élégance
Bal de mésanges
pour Balconnier
to much to much
this week end
For me
1, 2, 3, 4...
Quelle aisance voyez comme elles
balancent sur Balconnier
comme elles
rambardent
rythmes rompent ruptent sûres
scansent
s'évaderaient
à bicyclette
s'envoleraient
de bois
en bambous
sotillements
sovives
so légères
so so
green
yellow
mousses
and white galons blancs sur bustiers
soulignés
sur filés
Face à face
Dos tournés
agitation
élégance
Bal de mésanges
pour Balconnier
to much to much
this week end
For me
samedi 20 novembre 2010
20 novembre 2010 :Semaine de la solidarité à Beauregard, quartier rennais.
Il était une fois, il y avait il n'y avait pas, c'est déjà du passé. C'était beau c'était bien.
Côté LLAPAKU, un répertoire bolivien des Aymaras et côté Contes un répertoire sud américain, slave, oriental, africain. Une alternance en lien. Un public attachant : 4 adultes et une bonne trentaine d'enfants !!!! Clin d'oeil.
Ascension du Machu Pichu
Hommage au Soleil. Hommage à une célèbre sculptrice des lieux.
Symposium de sculptures pour un hommage à Aurélie Nemours.
BaoBaB grand fort beau haut et prétentieux "Courbez-vous ! Admirez-moi !"
Nous foulons le cadran solaire en musique avec LLAPAKU et leurs instuments de musiques flûtes de pan et tambours avec German, Miguel, Marie, et les trois autres musiciens du groupe LLAPAKU.
Arrêt devant les jardins associatifs situés derrière la Maison du Parc.Il est bon d'apprendre pourquoi l'Epouvantail assis sur le banc semble effondré. Où l'on voit qu'il n'est pas drôle d'être jeune grand, beau, riche, et toujours célibataire, mais qu'il est bon d'avoir un jardinier et avec son aide de se salir histoire de trouver chaussure à son pied. Tout du moins en Géorgie.
Mot-clé Jardinier, le mot est lâché. Emilie notre guide, nous invite à rencontrer Rémi, un des jardiniers associatifs des 17 parcelles. Nous écoutons ses explications passionnées.
Légende de l'oiseau brésilien Uirapuru, oiseau difficile à remarquer au milieu de la forêt amazonienne du fait de son plumage terne. Quand il chante, tous les autres oiseaux et animaux se taisent. Celui qui a la chance de l'entendre ne peut plus jamais être malheureux. (D'après la conteuse et écrivaine Béatrice Tanaka in "La Fille du Grand Serpent" Contes du Brésil)
J'ai pour ma part, adoré apprendre qu'on pouvait améliorer la terre en semant un mélange de graines de moutarde et autres. Quand le semis opusse, le jardinier coupe le tout mais le laisse sur place à pourrir pour nourrir la terre.
Nouvelle direction : les serres de l'Epi et les Jardins du coeur.
Bienveillante représentation de la Pacha Mama Déesse de la Terre
Passage au-dessus de la rocade. Les rythmes des Hauts Plateaux Andins nous entraînent sur le chemin. Les musiciens sont excellents. C'est un plaisir que de les écouter et de nous laisser aller à danser derrière eux. APP : arrêt plaisir paroles.
Les pommes de terre sont nées des plateaux andins, mais il est international qu'ont se fatigue à les ramasser, surtout en pays Lissou (à deux pas du Thibet, quatre du VietNam). Mots-clé : grand-père et tambour. German nous apprend que le chant que le groupe vient d'exécuter concernait justement la pomme de terre.
Arrêt sous les serres de l'EPI. Insertion par le maraîchage, vente de paniers de légumes bio, toutes les explications sont transmises sur les contraintes et les techniques issues du Bio et la nécessité de l'existence de telles structures.
Et l'on reprend le chemin. Les rencontres se croisent. On papote avec celui-ci,
On papote avec celle-là. L'ambiance est très agréable. Chacun découvre et constate que Beauregard n'est pas seulement constitué d'immeubles, d'un "phare" et d'un centre commercial. Beauregard est un quartier ouvert sur la campagne.
Retour à la Maison du Parc.
Le groupe LLAPAKU nous offre une partition rondement menée et frappée : nous la suivons avec plaisir, sourire et mains qui claquent.
Toutes les bonnes choses ont une fin. Une bonne fin. Conclusion café et jus de fruits marché équitable pour ne pas les nommer. Excellente idée chaleureuse car il faisait frais et humide ce jour.
Une dernière parlote destinée aux quatre adultes [dont celui au penbazh] Grand Chef Cacique descendant des Hauts Plateaux pour lever le doute et savoir non pas pourquoi, mais "Comment les Dieux font avec les Déesses"
Parlote pour eux comme pour TousToutes
La dernière histoire nous entraîne sur le continent Africain. C'est celle d'une petite gourmande courageuse. Mots-clés : papa, maman, mon frère et le lion. Face à moi, deux panneaux. Quelques mots : Sénégal, Bamako, la Famille. Roââârh, foi de lion dévoré. Cerise sur le gâteau. Mais pas la dernière.
Retour par l'autobus. Je parle avec mon beau voisin. Il est géorgien, comme l'histoire du jardinier. Cool ! Et de deux.
Et de trois, un livre de contes du Niger devrait prendre place sur mes étagères. Merci beaucoup Madame l'aimable Professeure de Français. Sans oublier l'évocation inattendue de Gigi Bigot et Pépito Matéo ! Excellent. Merci Nadège. Reste à féliciter les initiateurs de cette randonnée. La boucle est bouclée, comme bien souvent dans le conte. Il y avait. Il n'y avait pas. Qui l'a dit ? Pas moi ! dit la conteuse. FIN
Côté LLAPAKU, un répertoire bolivien des Aymaras et côté Contes un répertoire sud américain, slave, oriental, africain. Une alternance en lien. Un public attachant : 4 adultes et une bonne trentaine d'enfants !!!! Clin d'oeil.
Ascension du Machu Pichu
Hommage au Soleil. Hommage à une célèbre sculptrice des lieux.
Symposium de sculptures pour un hommage à Aurélie Nemours.
BaoBaB grand fort beau haut et prétentieux "Courbez-vous ! Admirez-moi !"
Nous foulons le cadran solaire en musique avec LLAPAKU et leurs instuments de musiques flûtes de pan et tambours avec German, Miguel, Marie, et les trois autres musiciens du groupe LLAPAKU.
Arrêt devant les jardins associatifs situés derrière la Maison du Parc.Il est bon d'apprendre pourquoi l'Epouvantail assis sur le banc semble effondré. Où l'on voit qu'il n'est pas drôle d'être jeune grand, beau, riche, et toujours célibataire, mais qu'il est bon d'avoir un jardinier et avec son aide de se salir histoire de trouver chaussure à son pied. Tout du moins en Géorgie.
Mot-clé Jardinier, le mot est lâché. Emilie notre guide, nous invite à rencontrer Rémi, un des jardiniers associatifs des 17 parcelles. Nous écoutons ses explications passionnées.
Légende de l'oiseau brésilien Uirapuru, oiseau difficile à remarquer au milieu de la forêt amazonienne du fait de son plumage terne. Quand il chante, tous les autres oiseaux et animaux se taisent. Celui qui a la chance de l'entendre ne peut plus jamais être malheureux. (D'après la conteuse et écrivaine Béatrice Tanaka in "La Fille du Grand Serpent" Contes du Brésil)
J'ai pour ma part, adoré apprendre qu'on pouvait améliorer la terre en semant un mélange de graines de moutarde et autres. Quand le semis opusse, le jardinier coupe le tout mais le laisse sur place à pourrir pour nourrir la terre.
Nouvelle direction : les serres de l'Epi et les Jardins du coeur.
Bienveillante représentation de la Pacha Mama Déesse de la Terre
Passage au-dessus de la rocade. Les rythmes des Hauts Plateaux Andins nous entraînent sur le chemin. Les musiciens sont excellents. C'est un plaisir que de les écouter et de nous laisser aller à danser derrière eux. APP : arrêt plaisir paroles.
Les pommes de terre sont nées des plateaux andins, mais il est international qu'ont se fatigue à les ramasser, surtout en pays Lissou (à deux pas du Thibet, quatre du VietNam). Mots-clé : grand-père et tambour. German nous apprend que le chant que le groupe vient d'exécuter concernait justement la pomme de terre.
Arrêt sous les serres de l'EPI. Insertion par le maraîchage, vente de paniers de légumes bio, toutes les explications sont transmises sur les contraintes et les techniques issues du Bio et la nécessité de l'existence de telles structures.
Et l'on reprend le chemin. Les rencontres se croisent. On papote avec celui-ci,
On papote avec celle-là. L'ambiance est très agréable. Chacun découvre et constate que Beauregard n'est pas seulement constitué d'immeubles, d'un "phare" et d'un centre commercial. Beauregard est un quartier ouvert sur la campagne.
Retour à la Maison du Parc.
Le groupe LLAPAKU nous offre une partition rondement menée et frappée : nous la suivons avec plaisir, sourire et mains qui claquent.
Toutes les bonnes choses ont une fin. Une bonne fin. Conclusion café et jus de fruits marché équitable pour ne pas les nommer. Excellente idée chaleureuse car il faisait frais et humide ce jour.
Une dernière parlote destinée aux quatre adultes [dont celui au penbazh] Grand Chef Cacique descendant des Hauts Plateaux pour lever le doute et savoir non pas pourquoi, mais "Comment les Dieux font avec les Déesses"
Parlote pour eux comme pour TousToutes
La dernière histoire nous entraîne sur le continent Africain. C'est celle d'une petite gourmande courageuse. Mots-clés : papa, maman, mon frère et le lion. Face à moi, deux panneaux. Quelques mots : Sénégal, Bamako, la Famille. Roââârh, foi de lion dévoré. Cerise sur le gâteau. Mais pas la dernière.
Retour par l'autobus. Je parle avec mon beau voisin. Il est géorgien, comme l'histoire du jardinier. Cool ! Et de deux.
Et de trois, un livre de contes du Niger devrait prendre place sur mes étagères. Merci beaucoup Madame l'aimable Professeure de Français. Sans oublier l'évocation inattendue de Gigi Bigot et Pépito Matéo ! Excellent. Merci Nadège. Reste à féliciter les initiateurs de cette randonnée. La boucle est bouclée, comme bien souvent dans le conte. Il y avait. Il n'y avait pas. Qui l'a dit ? Pas moi ! dit la conteuse. FIN
vendredi 19 novembre 2010
Samedi 20 novembre, initiative Québécoise, journée du Bonjour
Si vous croisez des distributeurs disant bonjour en vous tendant des carrés verts, ce seront leurs ambassadeurs.
Prenez, répondez. Répondez et prenez. Continuez en passant le tissu et disant ou ne disant pas ou ne passant pas. Chacun fait ce qu'il veut. Mais disant ou pas disant la date est là. Demain 20 novembre, de BONJOUeRez à BONJOUeRons. Il fera bon dire BONJOUR, BONJOUR, BON JOUR.
Prenez, répondez. Répondez et prenez. Continuez en passant le tissu et disant ou ne disant pas ou ne passant pas. Chacun fait ce qu'il veut. Mais disant ou pas disant la date est là. Demain 20 novembre, de BONJOUeRez à BONJOUeRons. Il fera bon dire BONJOUR, BONJOUR, BON JOUR.
Demain samedi 20 novembre à Beauregard Randonnée en Jardins Urbains
Dans le cadre de la Solidarité si Villejean fait Salon, Beauregard à Rennes fait Jardins. Jardins associatifs, jardins du coeur, jardins du Breil, jardins communs, seront sur le trajet.
Rendez-vous à 13 h 20,
départ prévu à 13 h 30 à partir de la place d'Aulnette.
Si pas voiture, comment se déplace-t-on ?
Prendre le Métro direction Villejean à Rennes République ou St Anne ou autre.
Descendre Villejean Terminus.
Emprunter la ligne STAR du 30.
On descend à la hauteur du centre commercial. Arrêt prévu. Je n'ai pas repéré le nom.
Parapluies, bottes et imperméables ? Mais oui pourquoi pas ? En tout cas, bienvenus. Qu'en pensent les nuages ? Même Maithéo ne sait pas ce qu'en pensent Miss Nuage.
On parlera Jardins entre amateurs et professionnels, on écoutera, en alternance, le groupe LLAPAKU et la conteuse Lania, le long du trajet prévu.
Remarquera-t-on les oiseaux ? Pourquoi pas ? C'est prévu. La preuve.
Retour vers 16 H 30-17 h à la Maison du Parc pour une petite collation.
Suivez-nous. A demain. Merci
Cadre référent : la semaine de la solidarité (voir sur le net)
mercredi 17 novembre 2010
lundi 8 novembre 2010
Sa soupe
Combien de pommes de terre
pour faire la soupe à ma grand-mère
Combien de pommes de terre pour faire
La soupe à ma grand-mère
Combien de pommes de terre pour faire
La soupe à ma grand-mère
diminuendo………..
En parlant de soupe à la grand-mère, ça me fait penser à la célèbre soupe d’une mamée
En ce temps-là c’était au tout début des temps de la ville.
on devenait instituteur On épousait une belle fille On allait habiter à la ville On quittait les campagnes
on montait le nouveau foyer
Dans un petit immeuble
Façe à un autre petit immeuble
On avait un propriétaire
On payait son loyer
On ne faisait plus son pain
Mais la belle fille faisait sa soupe ou plutôt la soupe de sa mère, à lui, car il y pensait souvent
"C’est drôle toi quand tu fais la soupe elle n’est pas comme celle de ma mère, c’est dommage"C’était comme une habitude, un besoin
Un soir elle a dit
"C’est peut-être à cause des pommes de terre. Je les achète. Elles viennent de l’épicerie. Ta mère choisit les semences, ce sont de vraies Bintje, elle les plante elle-même, les soigne, les arrose, les surveille, les ramasse avec amour elle-même, c’est certainement à cause des pommes de terre que tu ne reconnais pas la soupe de mère !" Il a dit
"Dimanche matin je monterai voir ma mère et je te ramènerai des pommes de terre pour faire ta soupe !"
Elle a pensé "Faire ta soupe.. tu pourrais dire, ma soupe !"
Le dimanche matin le mari a pris leur fils et il est monté dans le village de son enfance. Elle n’a pas voulu y aller, car il fallait bien le dire, elles, au pluriel, n’étaient pas tout à fait d’accord.
L’une avait pris le fils de l’autre tout de même. Et l’autre en savait tellement sur la vie qu’elle raccourcissait les expériences de l’une. Chacune de son côté avait décidé de ne plus rencontrer l’autre.
Le lendemain soir, elle avait fait la soupe avec les nouvelles pommes de terre; Des vraies Bintje. Qui n’avaient rien à voir avec la soupe aux pommes de terre de l’épicière. Et maintenant face à la soupière de Sarreguemines,
elle le regardait, la main crispée sur sa serviette, en attente de son commentaire. Un peu inquiète. Quel serait son verdict. C’est sûr, il goûtait. Les lèvres sur la cuillère, ni trop ni trop peu, l’œil, dans le goût. Finalement il a dit
Ah Non, même avec Ses pommes de terre à Elle, ta soupe c’est pas encore sa soupe à Elle
Elle les avait pelées avec amour, cuites, juste le temps nécessaire, presque surveillées avec tendresse. Elle a dit
"C’est peut-être à cause
des carottes ! j’suis sûre que ça vient des carottes ! Elle mettait des carottes de son jardin elle Moi, je suis obligée de les acheter, tu vois, et qui sait d’où viennent-elles ? Sûr qu’elles ont perdu les trois quarts des sept huitième de leur qualité, j’en suis sûre, ça vient des carottes !"
Il a dit
"Dimanche prochain je te ramènerai des pommes de terre et des carottes de son potager !"
Il est parti au volant de leur petite quatre chevaux en compagnie de leur fils. Et il a tenu parole. Au soir, il a ramené des carottes et des pommes de terre, dans le beau panier tressé à l’ancienne qu’Elle avait rempli elle-même, dans un grand silence comme si carottes avaient égalé rubis
Le lendemain matin, quand ils ont échangé un baiser, quand il lui a dit « à ce soir », elle pensait déjà à la soupe.
Elle a pelé les pommes de terre, elle a gratté les carottes, elle a nettoyé les poireaux, du sel du poivre, de l’eau froide, posé le faitout sur le feuQuand il est rentré il a dit « hum ça sent bon » elle a souri. Le porte manteau a accueilli chapeau manteau, chaussures ; l’eau lui a lavé les mains, le journal offert ses articles. Ils se sont retrouvés autour de la table ronde, lumière basse et jaune, soupière fumante au milieu.
Elle lui a servi une première louche, deux et même trois, son fils et elle tout pareil. La main sur la serviette comme hier, à l’écoute de sa dégustation. Car il déguste. ; Silence. Les lèvres sur la cuillère, ni trop ni trop peu, l’œil…. dans le goût. Finalement il a dit
"Ah Non, même avec Ses pommes de terre et ses carottes à Elle des Carrousel m’a-t-elle dit, ta soupe c’est pas encore sa soupe à Elle"
Elle a pensé "Ta soupe ta soupe, parle plutôt de ta soupe" mais elle a dit « Alors c’est à cause des…. Poireaux ? Je me souviens moi-même de ses poireaux vinaigrettes, je le reconnais ils étaient à baver ! C’est carrément à cause des poireaux
Il a hoché la tête et il a dit « lundi tu auras ses poireaux
Et le lundi suivant elle avait non seulement les pommes de terre, des vraies, des Bintje, les carotte,s des vraies, des Carrousel sans cœur, mais aussi de beaux poireaux qui dépassaient du panier sans vergogne. C’était manifeste ils n’avaient qu’un seul désir, se faire remarquer. Quand il a dit "Ce sont des Fahrenheit tu sais" : elle a compris, les poireaux Fahrenheit ont un port dressé remarquable y compris dans le panier sauf qu'il est allongé.
Elle lui a mis le chapeau, il l’a embrassée, quand la porte s’est refermée elle a souri. Cette fois il allait trouver la soupe délicieuse. Il allait retrouver sa soupe
Pommes de terre Bintje, carottes Carroussel et poireaux Farenheit, du feu dans le potage qu’elle se disait. Aujourd’hui elle ajouterait « une pincée de gingembre »
Mais c’était hier, que dire, avant-hier, presque déjà avant-avant-hier, pas aujourd’hui
Pommes de terre pelées, carottes grattées, poireaux nettoyés du sel, du poivre, de l’eau froide, faitout sur le feu et eau qui bout hummmmmmm
Quand il est entré il a dit tout de suite « hummmmm il sent bon ton potage ! »
Elle a pensé ton potage ton potage, dis plutôt mon potage mais elle s’est contentée de dire "Bonjour mon chéri." Porte manteau, pantoufles, mains, articles de journal, il lève l’œil quand elle dépose la soupière sur la table ronde. Elle est fumante. Une louchée deux et trois pour lui comme pour elle et leur fiston. Silence, plongée de cuillère et élévation, le geste est grave, la dégustation rapide et les regrets sûrs et certains
Non, rien à voir avec la soupe de Mamée.
Il a dit « Mamée », il n’a pas dit « ma mère ! »
Alors si ce n’est pas à cause des pommes de terre, des vraies des Bintje,
Si ce n’est pas à cause des carottes, des vraies, des Carrousel,
Si ce n’est pas à cause des poireaux, des vrais, des Fahrenheit, "c’est à cause de l’eau dit-elle, moi je suis obligée de prendre l’eau du robinet
et dieu sait ce qu’ils y mettent dedans ! Ta Mamée comme tu dis, elle prends de l’eau de source mon ami.
Après le fromage blanc à la vraie pomme râpée, il a dit, comme s’il y avait pensé tout le temps du repas, lundi prochain je te ramènerai une bombonne d’eau de source.
Et le dimanche matin elle les a vus : lui, déposer la bonbonne vide à l’arrière de la voiture, son fils se poser à côté pour la caler et lui, s'installer au volant pour démarrer.
le soir elle a vu l’inverse. Et elle a entendu le pas lourd dans l’escalier. Si bien qu’elle lui a ouvert la porte. Dépôt bonbonne, dépôt panier Bintje, Carrousel, Farhenheit, baiser à l’un, bisou à l’autre, chapeau, manteau, chaussures, eau, table ronde, lumière jaune, pain perdu à la vanille et vite au dodo.
Le lendemain soir, dès l’escalier il pense qu’elle sera bonne la soupe de sa Mamée. Il rie déjà C’est comme un jeu. Chapeau manteau chaussons évier table ronde soupière fumante. Il rie en soulevant le couvercle. Elle rie aussi. Il goûte. Il hoche la tête. Attends je regoute. Mais il hoche la tête.
Ta soupe n’est toujours pas la soupe à ma Mamée
Elle fait la moue, elle dit qu’elle en a assez, qu’il n’a qu'à se la faire sa soupe à la mamée et le repas se termine dans le silence. Quoique. Car soudain elle sursaute, et dit « je sais pourquoi" Le père et le fils la regardent
"C’est à cause du gaz, c’est vrai ta mère elle cuit sa soupe dans la cheminée. Ce n'est pas la même chaleur".Ils ont tous regardé la cheminée de l’appartement. Etait-elle seulement décorative ? Informations prises auprès du propriétaire, la cheminée était normale. Elle fonctionnait.
Il a dit "dimanche je ramènerai aussi du bon bois coupé par ma Mamée, tu peux venir avec nous si tu veux tu sais ?"Elle a répondu non non non et ajouté je ne viendrai pas mais ramène toujours le bois
Et toute la semaine, mise en état de la cheminée, meubles protégés pour cause de poussière de cendres partout, cette histoire de soupe à la mamée il faut bien le dire commençait à la fatiguer, recherche de chenêts, d’un trépied, d'un pare-feu, d’une crémaillère, .
Le dimanche à son retour il y eut plusieurs allées et venues dans l’escalier
Panier Bintje, Carrousel, Farenheit,
bonbonne et
panier rectangulaire pour transport de bûches de ses bois.
Solemnelle mise à feu et...
Brouillard illico, fumée rejetée, yeux qui piquent, tout le monde qui tousse, que sera la soupe !
Il n’y a pas de mots pour le dire
Mais la conclusion s’impose : il faut qu’Elle vienne la faire ici elle-même
Fronts et sourcils renfrognés de la belle-fille !
Elle est venue. La rencontre était courtoise. Sans plus. L’une laissa l’autre faire. Et au soir verdict.
Toutes les cuillères sont au travail, toutes les langues aussi, il y a tout
Les pommes de terre
Les carrottes
Les poireaux
Le sel
Le poivre
Le bon faitout
La bonne eau
Le bon feu, en cheminée
La Mamée qui y va
Le silence est lourd. Que dira-t-elle ? Elle se réserve. Elle y retourne. Elle donne son verdict « Je ne reconnais pas ma soupe ! Je ne vois qu'une seule chose ma Bru : si votre mari veut goûter la soupe de sa mamée il faudra qu'il vienne la goûter chez moi !»
Le dimanche suivant une quatre chevaux quittait la ville.
A son bord, et souriants : un mari, sa femme, leur fils et leur Mamée.
D'après le souvenir du texte de Jean Pierre CHABROL (in Contes à mi-voix - 1)
pour faire la soupe à ma grand-mère
Combien de pommes de terre pour faire
La soupe à ma grand-mère
Combien de pommes de terre pour faire
La soupe à ma grand-mère
diminuendo………..
En parlant de soupe à la grand-mère, ça me fait penser à la célèbre soupe d’une mamée
En ce temps-là c’était au tout début des temps de la ville.
on devenait instituteur On épousait une belle fille On allait habiter à la ville On quittait les campagnes
on montait le nouveau foyer
Dans un petit immeuble
Façe à un autre petit immeuble
On avait un propriétaire
On payait son loyer
On ne faisait plus son pain
Mais la belle fille faisait sa soupe ou plutôt la soupe de sa mère, à lui, car il y pensait souvent
"C’est drôle toi quand tu fais la soupe elle n’est pas comme celle de ma mère, c’est dommage"C’était comme une habitude, un besoin
Un soir elle a dit
"C’est peut-être à cause des pommes de terre. Je les achète. Elles viennent de l’épicerie. Ta mère choisit les semences, ce sont de vraies Bintje, elle les plante elle-même, les soigne, les arrose, les surveille, les ramasse avec amour elle-même, c’est certainement à cause des pommes de terre que tu ne reconnais pas la soupe de mère !" Il a dit
"Dimanche matin je monterai voir ma mère et je te ramènerai des pommes de terre pour faire ta soupe !"
Elle a pensé "Faire ta soupe.. tu pourrais dire, ma soupe !"
Le dimanche matin le mari a pris leur fils et il est monté dans le village de son enfance. Elle n’a pas voulu y aller, car il fallait bien le dire, elles, au pluriel, n’étaient pas tout à fait d’accord.
L’une avait pris le fils de l’autre tout de même. Et l’autre en savait tellement sur la vie qu’elle raccourcissait les expériences de l’une. Chacune de son côté avait décidé de ne plus rencontrer l’autre.
Le lendemain soir, elle avait fait la soupe avec les nouvelles pommes de terre; Des vraies Bintje. Qui n’avaient rien à voir avec la soupe aux pommes de terre de l’épicière. Et maintenant face à la soupière de Sarreguemines,
elle le regardait, la main crispée sur sa serviette, en attente de son commentaire. Un peu inquiète. Quel serait son verdict. C’est sûr, il goûtait. Les lèvres sur la cuillère, ni trop ni trop peu, l’œil, dans le goût. Finalement il a dit
Ah Non, même avec Ses pommes de terre à Elle, ta soupe c’est pas encore sa soupe à Elle
Elle les avait pelées avec amour, cuites, juste le temps nécessaire, presque surveillées avec tendresse. Elle a dit
"C’est peut-être à cause
des carottes ! j’suis sûre que ça vient des carottes ! Elle mettait des carottes de son jardin elle Moi, je suis obligée de les acheter, tu vois, et qui sait d’où viennent-elles ? Sûr qu’elles ont perdu les trois quarts des sept huitième de leur qualité, j’en suis sûre, ça vient des carottes !"
Il a dit
"Dimanche prochain je te ramènerai des pommes de terre et des carottes de son potager !"
Il est parti au volant de leur petite quatre chevaux en compagnie de leur fils. Et il a tenu parole. Au soir, il a ramené des carottes et des pommes de terre, dans le beau panier tressé à l’ancienne qu’Elle avait rempli elle-même, dans un grand silence comme si carottes avaient égalé rubis
Le lendemain matin, quand ils ont échangé un baiser, quand il lui a dit « à ce soir », elle pensait déjà à la soupe.
Elle a pelé les pommes de terre, elle a gratté les carottes, elle a nettoyé les poireaux, du sel du poivre, de l’eau froide, posé le faitout sur le feuQuand il est rentré il a dit « hum ça sent bon » elle a souri. Le porte manteau a accueilli chapeau manteau, chaussures ; l’eau lui a lavé les mains, le journal offert ses articles. Ils se sont retrouvés autour de la table ronde, lumière basse et jaune, soupière fumante au milieu.
Elle lui a servi une première louche, deux et même trois, son fils et elle tout pareil. La main sur la serviette comme hier, à l’écoute de sa dégustation. Car il déguste. ; Silence. Les lèvres sur la cuillère, ni trop ni trop peu, l’œil…. dans le goût. Finalement il a dit
"Ah Non, même avec Ses pommes de terre et ses carottes à Elle des Carrousel m’a-t-elle dit, ta soupe c’est pas encore sa soupe à Elle"
Elle a pensé "Ta soupe ta soupe, parle plutôt de ta soupe" mais elle a dit « Alors c’est à cause des…. Poireaux ? Je me souviens moi-même de ses poireaux vinaigrettes, je le reconnais ils étaient à baver ! C’est carrément à cause des poireaux
Il a hoché la tête et il a dit « lundi tu auras ses poireaux
Et le lundi suivant elle avait non seulement les pommes de terre, des vraies, des Bintje, les carotte,s des vraies, des Carrousel sans cœur, mais aussi de beaux poireaux qui dépassaient du panier sans vergogne. C’était manifeste ils n’avaient qu’un seul désir, se faire remarquer. Quand il a dit "Ce sont des Fahrenheit tu sais" : elle a compris, les poireaux Fahrenheit ont un port dressé remarquable y compris dans le panier sauf qu'il est allongé.
Elle lui a mis le chapeau, il l’a embrassée, quand la porte s’est refermée elle a souri. Cette fois il allait trouver la soupe délicieuse. Il allait retrouver sa soupe
Pommes de terre Bintje, carottes Carroussel et poireaux Farenheit, du feu dans le potage qu’elle se disait. Aujourd’hui elle ajouterait « une pincée de gingembre »
Mais c’était hier, que dire, avant-hier, presque déjà avant-avant-hier, pas aujourd’hui
Pommes de terre pelées, carottes grattées, poireaux nettoyés du sel, du poivre, de l’eau froide, faitout sur le feu et eau qui bout hummmmmmm
Quand il est entré il a dit tout de suite « hummmmm il sent bon ton potage ! »
Elle a pensé ton potage ton potage, dis plutôt mon potage mais elle s’est contentée de dire "Bonjour mon chéri." Porte manteau, pantoufles, mains, articles de journal, il lève l’œil quand elle dépose la soupière sur la table ronde. Elle est fumante. Une louchée deux et trois pour lui comme pour elle et leur fiston. Silence, plongée de cuillère et élévation, le geste est grave, la dégustation rapide et les regrets sûrs et certains
Non, rien à voir avec la soupe de Mamée.
Il a dit « Mamée », il n’a pas dit « ma mère ! »
Alors si ce n’est pas à cause des pommes de terre, des vraies des Bintje,
Si ce n’est pas à cause des carottes, des vraies, des Carrousel,
Si ce n’est pas à cause des poireaux, des vrais, des Fahrenheit, "c’est à cause de l’eau dit-elle, moi je suis obligée de prendre l’eau du robinet
et dieu sait ce qu’ils y mettent dedans ! Ta Mamée comme tu dis, elle prends de l’eau de source mon ami.
Après le fromage blanc à la vraie pomme râpée, il a dit, comme s’il y avait pensé tout le temps du repas, lundi prochain je te ramènerai une bombonne d’eau de source.
Et le dimanche matin elle les a vus : lui, déposer la bonbonne vide à l’arrière de la voiture, son fils se poser à côté pour la caler et lui, s'installer au volant pour démarrer.
le soir elle a vu l’inverse. Et elle a entendu le pas lourd dans l’escalier. Si bien qu’elle lui a ouvert la porte. Dépôt bonbonne, dépôt panier Bintje, Carrousel, Farhenheit, baiser à l’un, bisou à l’autre, chapeau, manteau, chaussures, eau, table ronde, lumière jaune, pain perdu à la vanille et vite au dodo.
Le lendemain soir, dès l’escalier il pense qu’elle sera bonne la soupe de sa Mamée. Il rie déjà C’est comme un jeu. Chapeau manteau chaussons évier table ronde soupière fumante. Il rie en soulevant le couvercle. Elle rie aussi. Il goûte. Il hoche la tête. Attends je regoute. Mais il hoche la tête.
Ta soupe n’est toujours pas la soupe à ma Mamée
Elle fait la moue, elle dit qu’elle en a assez, qu’il n’a qu'à se la faire sa soupe à la mamée et le repas se termine dans le silence. Quoique. Car soudain elle sursaute, et dit « je sais pourquoi" Le père et le fils la regardent
"C’est à cause du gaz, c’est vrai ta mère elle cuit sa soupe dans la cheminée. Ce n'est pas la même chaleur".Ils ont tous regardé la cheminée de l’appartement. Etait-elle seulement décorative ? Informations prises auprès du propriétaire, la cheminée était normale. Elle fonctionnait.
Il a dit "dimanche je ramènerai aussi du bon bois coupé par ma Mamée, tu peux venir avec nous si tu veux tu sais ?"Elle a répondu non non non et ajouté je ne viendrai pas mais ramène toujours le bois
Et toute la semaine, mise en état de la cheminée, meubles protégés pour cause de poussière de cendres partout, cette histoire de soupe à la mamée il faut bien le dire commençait à la fatiguer, recherche de chenêts, d’un trépied, d'un pare-feu, d’une crémaillère, .
Le dimanche à son retour il y eut plusieurs allées et venues dans l’escalier
Panier Bintje, Carrousel, Farenheit,
bonbonne et
panier rectangulaire pour transport de bûches de ses bois.
Solemnelle mise à feu et...
Brouillard illico, fumée rejetée, yeux qui piquent, tout le monde qui tousse, que sera la soupe !
Il n’y a pas de mots pour le dire
Mais la conclusion s’impose : il faut qu’Elle vienne la faire ici elle-même
Fronts et sourcils renfrognés de la belle-fille !
Elle est venue. La rencontre était courtoise. Sans plus. L’une laissa l’autre faire. Et au soir verdict.
Toutes les cuillères sont au travail, toutes les langues aussi, il y a tout
Les pommes de terre
Les carrottes
Les poireaux
Le sel
Le poivre
Le bon faitout
La bonne eau
Le bon feu, en cheminée
La Mamée qui y va
Le silence est lourd. Que dira-t-elle ? Elle se réserve. Elle y retourne. Elle donne son verdict « Je ne reconnais pas ma soupe ! Je ne vois qu'une seule chose ma Bru : si votre mari veut goûter la soupe de sa mamée il faudra qu'il vienne la goûter chez moi !»
Le dimanche suivant une quatre chevaux quittait la ville.
A son bord, et souriants : un mari, sa femme, leur fils et leur Mamée.
D'après le souvenir du texte de Jean Pierre CHABROL (in Contes à mi-voix - 1)
mercredi 3 novembre 2010
Anastasia Larose (Alias Lania) conte et conte les 17 et 20 novembre 2010
Le mercredi 17 novembre à partir de 15 h 30, dans la médiathèque de Vezin le Coquet, rue des Violettes -ça s'impose pour une ex-toulousaine. Au menu paroles, méli-mélo-melios de mots pour les moyens et les petiots. Entre Noël, rentrée scolaire et Halloween, quelques petites frayeurs avec une Charlotte de mauvaise humeur, un poisson bleu, une petite souris bien dégourdie, chansons et petites poésies à reprendre et fredonner.
Le samedi 20 novembre, randonnée à travers les jardins de Villejean et Beauregard de 13 h 30 à 16 h 30. Au départ de la Ferme de la Harpe. Contes thèmes jardins en cinq continents. Précisions seront données ultérieurement. En alternance avec le groupe musical andin LLapaku (site suit : http://www.llapaku.net/les-musiciens/les-musiciens.html)
A vous retrouver. A bientôt
Prochaines prestations 17 nov et 20 nov
17 nov 2010 Médiathèque Vezin le Coquet, réapparition de Anastasia Larose, pour les petits grands ou grands petits (3- 6-7 ans)
20 novembre 2010 13 h 30 Place d'Aulnette à Beauregard, quartier rennais, près Villejean.
Quand Villejean fait Salon, Beauregard fait Jardins. Promenade randonnée musicale et contée pour engranger beaucoup d'informations sur les Jardins associatifs, du coeur, de la Harpe...avec fleurs, arbres, légumes, amoureux, soleil, pommes de terre, soupe.... A vous rencontrer en compagnie de German et son groupe LLAPAKU
A bientôt
20 novembre 2010 13 h 30 Place d'Aulnette à Beauregard, quartier rennais, près Villejean.
Quand Villejean fait Salon, Beauregard fait Jardins. Promenade randonnée musicale et contée pour engranger beaucoup d'informations sur les Jardins associatifs, du coeur, de la Harpe...avec fleurs, arbres, légumes, amoureux, soleil, pommes de terre, soupe.... A vous rencontrer en compagnie de German et son groupe LLAPAKU
A bientôt
samedi 30 octobre 2010
Les Chemins Féminin à la bibliothèque de melesse
ont étés suivis par de forts belles oreilles. Nombreuses ? Pas forcément, mais de qualité. Donc une soirée punchy, où les semelles se sont usées de bord de mer en mur à bord de mer en île, de femme filant à femme parlant, de femme cherchant son enfant à femme amoureuse, d'enfant à l'étrange noisette d'Esméraldiable la somptueuse grâce à laquelle nous aurions tous le diable au corps. Enfantin ? Pas tant que cela. Féminin ? Pour sûr. C'était le programme : de Mer du Nord à l'Océan pour le vent, de falaises irlandaises à jardin géorgien, de vache tarn-et-garonnaise en pain double chaud et sucré pour le boulanger. Voyage, voyage, on a tous bien voyagé.
mardi 26 octobre 2010
C'est un cuatro ? Non c'est un charango
Je sors de l'atelier de mon amie peintre. Brrrrr la rue est glaciale. D'où viens qu'aussitôt je me retrouve un verre de jus de fruit de la passion et tout le parfum des citrons verts de même parce que c'est le choix de quelqu'un d'autre à la buvette vénézuélienne ?
La musique qui court la ruelle. Je vois l'étui sur le sol. Et mon regard remonte 20 cm au-dessus de ma taille, anciennement pas petite. Je croise un regard souriant et j'ose "C'est un cuatro ?" Il me répond "Non, un charango !"
Aussitôt je me rappelle la leyenda, je me souviens mieux, la "cage de résonnance, la carapace du tatou, l'instrument à cordes pincées inspiré de la guitare et originaire de Bolivie, de la ville de Potosí, au XVII e siècle.
(un lien pour en savoir davantage : http://www.los-koyas.com/charango.htm et découvrir de magnifiques charangos ;
et un autre un autre pour écouter de beaux morceaux : http://antonio.perez.chez-alice.fr/parcours.htm)
Tout ça grâce au grand et souriant Baptiste, improvisateur in the street. Beaucoup de musique à lui et d'oreilles pour écouter cet instrument particulier. Olà
samedi 16 octobre 2010
Pluie, parapluie, pluie, étui, parapluies, étuis : histoire urbaine
On l’attendait. Elle apparut sans prévenir. Elle tomba à verse, à seaux. Les parapluies s’ouvrirent.. La terre s'abreuvait s’imbibait, se gouluait, s’enivrait. L’eau montait, les caniveaux débordaient, les mers s’étalaient, les océans s’éparpillaient, dans les Pôles la glace fondait....
J'arrête c'est trop teau, pardon trop tôt.
En clair il pleuvait et ça tombait mal –si j’ose écrire- : son bel ensemble sortait pour la première fois. Neuf de chez Neuf. Les parapluies s'ouvrirent. Sauf le sien. Et pour cause. Elle n'en possédait point. Impossible de tergiverser. Fallait le protéger. Il n'y eut que l'embarras du choix. Pas côté prix. Le sujet était réglé, elle les perdait toujours, ce serait un petit prix. Pas petit prix, côté motif. Chaque parapluie a le sien. Un tachetis, un mouchetis bref quelque chose qui passait inaperçi, pardon inaperçu.
Achat fait, cliquer ! D’un clic d'un seul ! Magnifique l’objet s’ouvre au doigt et à l’œil. Petit prix, beau visu. Et dès le premier instant l'a pas chômé le parapluie : elle a couru partout, suivi la manifestation, filé à tous ses rendez-vous. Quelle journée.
Le lendemain, pluie, comme durant toute la nuit. Nécessité oblige, clic clic, toujours d'un seul doigt. Joli mouvement. Joli parapluie. Il pleut à verse.
Le surlendemain pluie encore, pluie toujours. Nécessité oblige, cliquons, aïe ça coince, le doigt. Insistons. Poussons. Appuyons. Elle pousse, elle appuie, elle dérape. Main droite, le manche ! Main gauche le parapluie. Structuré, mais encombrant. Heureusement le vent ne s'y s'y met pas. Heureusement. Essayez de retenir un umbrella sans manche dans le vent, vous ! Sportif d’accord mais inefficace.
La journée passe. A chaque entretien, parapluie secoué, séché, plié dans étui. Vive les parquets cirés. Pour ne pas inonder vive l’étui. Salon, canapé, TV, repas –non pas plateau-repas, elle a horreur de manger sur ses genoux-
Bon bref, repas, télé, dodo, rêve : influence du jour, Niagara falls. Quand elle se réveille une nuit a suffit pour améliorer les performances de son dos crawlé. Elle est épuisée. Mais faut se lever. Bain, déjeuner, vêtements, escarpins tout le tintouin et…. la porte entrouverte y invite. Comme hier, comme avant-hier ce sera pa ra pluie.
A verse à seaux, toute la journée elle tombe la pluie. Elle, court, s’arrête, parapluie plié, étui déroulé, parapluie ouvert, plié, plétui, ouvert, plié, plétui, ouvert... l’étui tombe à son insu. Parapluie ouvert plié, où est l’étui ? Perdu ? Le chercher ? Misère tant pis peine perdue. Plus d'étui ! Ne pas se laisser abattre, système D le pochon de la vendeuse de pinceaux -elle adore la peinture à l’eau- fera l'affaire. Faut dire.... qu'elle convient au temps l'illustration est une aquarelle. Ce n'est pas pour déplaire au parapluie..... C'est le dernier rendez-vous. Il pleut. Mais pas sur les jardins alanguis, ni sur les roses de la nuit, et puis il ne pleut que des larmes de pluie, il pleut, c'est à pleurer parce qu'elle n'entend pas le clapotis, elle, le clapotis du bassin qui se remplit, elle ne peut pas dire Oh mon Dieu, que c'est joli, non non non la pluie, elle voudrait que ce soit fini. Si encore elle avait l'étui. Où est-il celui-ci ? Mais le soir chez elle dès l'entrée, l'étui, il manque à pluirer. Elle déteste son plancher mouillé. Heureusement il y a le bac à douche ou le lavabo, dans ces univers rétrécis parfois on ne sait pas !
Le lendemain toujours la pluie. Même combat, toujours sans étui.
Elle remonte l'artère principale, tête baissée, car le vent se lève Non pas réveille-toi*, ou enfin si, réveille-toi il faut que tu t'accroches le vent est si fort ! Et c'est à ce moment-là que les mains accrochées au manche et les yeux collés dans le miroir de l'asphalte elle l'aperçoit. Qui ? Son étui. Oui, c'est bien lui, même dans l'obscurité elle reconnaîtrait l'étui, le motif, le mouchetis, le tachetis assorti au parapluie, rien à dire, c'est le sien ! Ah le hasard, l'étui se repose devant l'entrée de la boutique où elle a acheté le parapluie. Trois jours qu'il était perdu ! Naïve va !!! Quoi, que dites-vous ? Attention. Méfiez-vous,elle pourrait vous lire.
En pensée elle remercie tous ceux qui voulaient s'arrêter pour le ramasser et qui ne l'ont pas fait. Un bonheur, c'est un bonheur. Elle a retrouvé son étui. La pluie fait des claquettes, non, faux, à vrai dire, c'est elle qui danse, de joie ! Mais en y regardant bien, il y a quelque chose de Nougaro dans ses pas. Pas de l'oie, oie du capitole ! L'étui est imperméable, comme son parapluie. L'étui brille. Elle n'en croit pas toujours pas ses yeux et pourtant si, c'est bien le même et le plus drôle -non c'est pas drôle- pendant qu'elle se penche sur l'étui pour le ramasser, l'eau des baleines -elles devraient arrêter de s'ébrouer celles-là-. lui coule dans le dos. Entre sa peau et le chemisier de soie bleue. Heureusement que c'est de la soie. C'est mieux. Elle ne craint pas la pluie la soie. Trève de tergiversation, elle plonge et attrape l'étui. Non, elle ne le range pas dans son sac. Vous vous rendez compte des dégâts que peut faire un parapluie... humide dans un sac de femme. N'imaginons pas ou imaginons c'est comme vous voulez.
Ding ding, il y a foule, ça pousse, pousse, elle file au fond c'est la consigne. Ouf la voilà assise. Quelle pluie, sa frange goutte. Elle essuie. Et sort le vieux roman retrouvé, celui qui fait que chaque fois que vous le lisez, les pages sont déjà mouillées. Le titre ? "La mousson" Difficile de faire plus et son parapluie est fermé. Comment ça pas du tout qu'en savez-vous vous qui lisez ? Mais bien sûr que pas du tout, vous n'avez pas rangé votre parapluie. Comment ça je n'ai pas rangé mon parapluie. Voyez comme elle vérifie. Entendez, elle s'insulte elle-même. Mais c'est vrai suis-je sotte. Et où est-il mon parapluie. Elle cherche partout. Jusque à remonter l'allée. Rien du tout. Le parapluie a fait sa malle. Elle reprend son livre. Etourdie, l'étui devient marque page. Au bout du voyage livre et étui sont dans son bagage.
Il pleut toujours à verse. Quelle journée. Le miroir lui renvoie une chevelure frisée crêpue. Friction-serviette, plateau-repas, quelques pages à lire avant le sommeil. Devinez ce qu'elle trouve dans son sac, cherchant "La Mousson" : deux étuis identiques, mêmes motifs, mouchetis, tachetis. Mais plus de parapluie.
Il pleut toute la nuit. S'endormir. Rêver. Au programme Vénézuéla toute et les chutes du Salto Angel. Le saut à n'en plus finir. Mais pas que le Salto Angel. Elle ne saute plus, elle nage, elle cabriole, elle dauphine, elle glisse par la cascade Biberon, s'échappe par la Ravine et plonge dans l'Océan Indien. Plage de sable fin, soleil paradisiaque....
Après le rêve, le réveil. A-t-elle vraiment nagé toute la nuit, la voilà en maillot de bain ?
Il pleut toujours le matin. Deux étuis pas de parapluie !
Quatre jours de pluie c'est trop. Elle ne se souvient de rien. Sauf que que qu'elle à cinq entretiens. Une vraie fusée entre dans la salle de bain, déjeune, s'habille se chausse, ah les escarpins, coup d'oeil furibard, elle aimerait un peu plus de quotidien. Après tout serait-elle vraiment différente si elle portait ses Ekin ?
Catastrophe, elle n'a plus de parapluie. Et ses cinq entretiens. C'est la cata c'est la cata imaginez l'allure qu'elle aura ! Oui, la pauvre, vous imaginez bien.
Boulot, bus. Voyageurs, voyageuses. Elle a le cheveu dégouline
Chance. Dans l'autobus y a sa voisine. Celle qui pare à tout. Oui vous avez bien sous-lu, elle a deux parapluies. Prêt. Emprunt. Et pendant qu'elles papotent l'une tend l'oreille. Sur la banquette voisine une voix s'exprime qui dit à sa vraie voisine "Vous n'auriez pas perdu un parapluie, je l'ai trouvé hier soir dans l'allée du bus il est identique au mien !"
Alors elle s'est penchée pour demander
"Il ne vous manquerait pas son étui par hasard !"
Chacune a retrouvé qui son étui, qui son parapluie. Elles ont bien ri. Les voilà amies.
*Djane est une viel’femme qui dort sans souci
ses rames au repos et son parapluie aussi
Le vent se lève réveille-toi ….. (je cherche la suite. Merci)
Photo de l'ami Bernard Patin
J'arrête c'est trop teau, pardon trop tôt.
En clair il pleuvait et ça tombait mal –si j’ose écrire- : son bel ensemble sortait pour la première fois. Neuf de chez Neuf. Les parapluies s'ouvrirent. Sauf le sien. Et pour cause. Elle n'en possédait point. Impossible de tergiverser. Fallait le protéger. Il n'y eut que l'embarras du choix. Pas côté prix. Le sujet était réglé, elle les perdait toujours, ce serait un petit prix. Pas petit prix, côté motif. Chaque parapluie a le sien. Un tachetis, un mouchetis bref quelque chose qui passait inaperçi, pardon inaperçu.
Achat fait, cliquer ! D’un clic d'un seul ! Magnifique l’objet s’ouvre au doigt et à l’œil. Petit prix, beau visu. Et dès le premier instant l'a pas chômé le parapluie : elle a couru partout, suivi la manifestation, filé à tous ses rendez-vous. Quelle journée.
Le lendemain, pluie, comme durant toute la nuit. Nécessité oblige, clic clic, toujours d'un seul doigt. Joli mouvement. Joli parapluie. Il pleut à verse.
Le surlendemain pluie encore, pluie toujours. Nécessité oblige, cliquons, aïe ça coince, le doigt. Insistons. Poussons. Appuyons. Elle pousse, elle appuie, elle dérape. Main droite, le manche ! Main gauche le parapluie. Structuré, mais encombrant. Heureusement le vent ne s'y s'y met pas. Heureusement. Essayez de retenir un umbrella sans manche dans le vent, vous ! Sportif d’accord mais inefficace.
La journée passe. A chaque entretien, parapluie secoué, séché, plié dans étui. Vive les parquets cirés. Pour ne pas inonder vive l’étui. Salon, canapé, TV, repas –non pas plateau-repas, elle a horreur de manger sur ses genoux-
Bon bref, repas, télé, dodo, rêve : influence du jour, Niagara falls. Quand elle se réveille une nuit a suffit pour améliorer les performances de son dos crawlé. Elle est épuisée. Mais faut se lever. Bain, déjeuner, vêtements, escarpins tout le tintouin et…. la porte entrouverte y invite. Comme hier, comme avant-hier ce sera pa ra pluie.
A verse à seaux, toute la journée elle tombe la pluie. Elle, court, s’arrête, parapluie plié, étui déroulé, parapluie ouvert, plié, plétui, ouvert, plié, plétui, ouvert... l’étui tombe à son insu. Parapluie ouvert plié, où est l’étui ? Perdu ? Le chercher ? Misère tant pis peine perdue. Plus d'étui ! Ne pas se laisser abattre, système D le pochon de la vendeuse de pinceaux -elle adore la peinture à l’eau- fera l'affaire. Faut dire.... qu'elle convient au temps l'illustration est une aquarelle. Ce n'est pas pour déplaire au parapluie..... C'est le dernier rendez-vous. Il pleut. Mais pas sur les jardins alanguis, ni sur les roses de la nuit, et puis il ne pleut que des larmes de pluie, il pleut, c'est à pleurer parce qu'elle n'entend pas le clapotis, elle, le clapotis du bassin qui se remplit, elle ne peut pas dire Oh mon Dieu, que c'est joli, non non non la pluie, elle voudrait que ce soit fini. Si encore elle avait l'étui. Où est-il celui-ci ? Mais le soir chez elle dès l'entrée, l'étui, il manque à pluirer. Elle déteste son plancher mouillé. Heureusement il y a le bac à douche ou le lavabo, dans ces univers rétrécis parfois on ne sait pas !
Le lendemain toujours la pluie. Même combat, toujours sans étui.
Elle remonte l'artère principale, tête baissée, car le vent se lève Non pas réveille-toi*, ou enfin si, réveille-toi il faut que tu t'accroches le vent est si fort ! Et c'est à ce moment-là que les mains accrochées au manche et les yeux collés dans le miroir de l'asphalte elle l'aperçoit. Qui ? Son étui. Oui, c'est bien lui, même dans l'obscurité elle reconnaîtrait l'étui, le motif, le mouchetis, le tachetis assorti au parapluie, rien à dire, c'est le sien ! Ah le hasard, l'étui se repose devant l'entrée de la boutique où elle a acheté le parapluie. Trois jours qu'il était perdu ! Naïve va !!! Quoi, que dites-vous ? Attention. Méfiez-vous,elle pourrait vous lire.
En pensée elle remercie tous ceux qui voulaient s'arrêter pour le ramasser et qui ne l'ont pas fait. Un bonheur, c'est un bonheur. Elle a retrouvé son étui. La pluie fait des claquettes, non, faux, à vrai dire, c'est elle qui danse, de joie ! Mais en y regardant bien, il y a quelque chose de Nougaro dans ses pas. Pas de l'oie, oie du capitole ! L'étui est imperméable, comme son parapluie. L'étui brille. Elle n'en croit pas toujours pas ses yeux et pourtant si, c'est bien le même et le plus drôle -non c'est pas drôle- pendant qu'elle se penche sur l'étui pour le ramasser, l'eau des baleines -elles devraient arrêter de s'ébrouer celles-là-. lui coule dans le dos. Entre sa peau et le chemisier de soie bleue. Heureusement que c'est de la soie. C'est mieux. Elle ne craint pas la pluie la soie. Trève de tergiversation, elle plonge et attrape l'étui. Non, elle ne le range pas dans son sac. Vous vous rendez compte des dégâts que peut faire un parapluie... humide dans un sac de femme. N'imaginons pas ou imaginons c'est comme vous voulez.
Ding ding, il y a foule, ça pousse, pousse, elle file au fond c'est la consigne. Ouf la voilà assise. Quelle pluie, sa frange goutte. Elle essuie. Et sort le vieux roman retrouvé, celui qui fait que chaque fois que vous le lisez, les pages sont déjà mouillées. Le titre ? "La mousson" Difficile de faire plus et son parapluie est fermé. Comment ça pas du tout qu'en savez-vous vous qui lisez ? Mais bien sûr que pas du tout, vous n'avez pas rangé votre parapluie. Comment ça je n'ai pas rangé mon parapluie. Voyez comme elle vérifie. Entendez, elle s'insulte elle-même. Mais c'est vrai suis-je sotte. Et où est-il mon parapluie. Elle cherche partout. Jusque à remonter l'allée. Rien du tout. Le parapluie a fait sa malle. Elle reprend son livre. Etourdie, l'étui devient marque page. Au bout du voyage livre et étui sont dans son bagage.
Il pleut toujours à verse. Quelle journée. Le miroir lui renvoie une chevelure frisée crêpue. Friction-serviette, plateau-repas, quelques pages à lire avant le sommeil. Devinez ce qu'elle trouve dans son sac, cherchant "La Mousson" : deux étuis identiques, mêmes motifs, mouchetis, tachetis. Mais plus de parapluie.
Il pleut toute la nuit. S'endormir. Rêver. Au programme Vénézuéla toute et les chutes du Salto Angel. Le saut à n'en plus finir. Mais pas que le Salto Angel. Elle ne saute plus, elle nage, elle cabriole, elle dauphine, elle glisse par la cascade Biberon, s'échappe par la Ravine et plonge dans l'Océan Indien. Plage de sable fin, soleil paradisiaque....
Après le rêve, le réveil. A-t-elle vraiment nagé toute la nuit, la voilà en maillot de bain ?
Il pleut toujours le matin. Deux étuis pas de parapluie !
Quatre jours de pluie c'est trop. Elle ne se souvient de rien. Sauf que que qu'elle à cinq entretiens. Une vraie fusée entre dans la salle de bain, déjeune, s'habille se chausse, ah les escarpins, coup d'oeil furibard, elle aimerait un peu plus de quotidien. Après tout serait-elle vraiment différente si elle portait ses Ekin ?
Catastrophe, elle n'a plus de parapluie. Et ses cinq entretiens. C'est la cata c'est la cata imaginez l'allure qu'elle aura ! Oui, la pauvre, vous imaginez bien.
Boulot, bus. Voyageurs, voyageuses. Elle a le cheveu dégouline
Chance. Dans l'autobus y a sa voisine. Celle qui pare à tout. Oui vous avez bien sous-lu, elle a deux parapluies. Prêt. Emprunt. Et pendant qu'elles papotent l'une tend l'oreille. Sur la banquette voisine une voix s'exprime qui dit à sa vraie voisine "Vous n'auriez pas perdu un parapluie, je l'ai trouvé hier soir dans l'allée du bus il est identique au mien !"
Alors elle s'est penchée pour demander
"Il ne vous manquerait pas son étui par hasard !"
Chacune a retrouvé qui son étui, qui son parapluie. Elles ont bien ri. Les voilà amies.
*Djane est une viel’femme qui dort sans souci
ses rames au repos et son parapluie aussi
Le vent se lève réveille-toi ….. (je cherche la suite. Merci)
Photo de l'ami Bernard Patin
mercredi 13 octobre 2010
Prochain rendez-vous : en suivant les "Chemins Féminin"Melesse vendredi 29 octobre 2010
Féminin, sans "s" parce que c'est mon droit et pour plagier qui savez mais surtout parce le féminin se promène partout en devisant, en chantant, en causant, en contant, en se souvenant sous de nombreux vis'âges.
Ou encore,à la manière d'un kaléïdoscope, offrir les multiples facettes de la femme - fille, femme, mère, épouse ; tour à tour curieuse, joyeuse, sauvage, tenace, obstinée - à travers un choix de contes d'ici et d'ailleurs.
Soirée pour tous à partir de 8 ans (durée 60 mn)
Horaire : 19 h, dans la cour de l'actuelle bibliothèque de Melesse.
Intervenante : Lania elle-même.
A bientôt et merci pour votre présence.
jeudi 7 octobre 2010
Spectacle de Noël avec Lania conteuse
"Le jour où le Père Noël a perdu les Doudous !" Même le petit Renne au Nez Rouge s'en souvient
Spectacle sportif, : les enfants peuvent imiter le Père Noël :
Pour distribuer les jouets il faut s'entraîner. Le Père Noël fait sa gym. Enfants et parents font leur gym.
Le Père Noël s'entraîne sur la Voie Lactée. Enfants et parents s'entraînent sur la Voie Lactée.
Le Père Noël est fin prêt. Que va-t-il lui arriver.
C'est au tour des Doudous de raconter. Quelle nuit, mes amis, quelle nuit.
mardi 28 septembre 2010
22 septembre 2010 Médiathèque Vezin le Coquet
15 h 30 Heure du conte. Rendez-vous avec les grands des Korrigans. Mais tout le monde peut venir. Qu'on se le dise.
Il s'en est passé des choses pendant les vacances. Visite rigolote et dans le désordre du château de Tuiles Plates (adaptation) et de ses visiteurs obstinés, histoire de faire rimer les mots.
A coup de chat caché dans le rutabaga de Ruth Tabaga le voilà sauva mais pas si sûr pour "Le fils du chasseur" histoire Outches (territoire de Russie). Moment d'inquiétude où l'on apprend qu'il est bon d'écouter ses rêves -sauf exception comme dit l'un avec sagesse-
Dans les châteaux il y a des cuisines et dans les cuisines des cuisinières qui mettent de l'ordre. Pauvres carottes, céleris, choux-fleurs, pissenlits, poireaux, haricots qui ne servent même pas à cuisiner la soupe aux lentilles* de Mère de la mère de la mère de la mère de la mère de la mère de sa mère. A n'en plus retrouver la recette ? Que nenni puisque la voici, offerte par les grands des Korrigans, de vrais amis des mots et des histoires.
[...nous avons adorer les contes. Nous te donnons une recette de la soupe aux lentilles.
_ des lentilles
_ de l'eau chaude
_ de la lavande
_ du persil
_ 3 oufs -amusant, je laisse, ça me fait rire et le rire est le propre de Lania-
_ de la ciboulette
_ des oignons
_ de la crème fraîche
.... Maël, Clémentine, Maxence, Maxime, Hugo, Sarah, Ewen, Téo, Nino, Corentin, Pauline, Tom,Thomas, Célénie, Antoine. Un grand merci à eux. Y a plus qu'à vous y mettre. A au fait, roses, les lentilles, roses évidemment. A bientôt les gars les filles.
Prochain RDV avec Anastasia LaRose (Lania) pour les plus petits des Korrigans, le 17 novembre, même heure, 15 h 30 et même lieu domaine de Corinne, Médiathèque de Vezin le Coquet, rue des Violettes, bus N° 53
* Célèbre histoire turque où l'on apprend que les grands-mères sont des rusées, et que la moustache de l'homme turc est un ornement précieux comme une balayette à toilettes. ??? Si si Messieurs, croyez Fille de la fille de la fille de la fille de la fille de sa mère. Bon enfin confiance ou pas, mais confiance tout de même, il y avait, il n'y avait pas, voilà c'est fini.
Photo signée Mathieu Galliussi
Il s'en est passé des choses pendant les vacances. Visite rigolote et dans le désordre du château de Tuiles Plates (adaptation) et de ses visiteurs obstinés, histoire de faire rimer les mots.
A coup de chat caché dans le rutabaga de Ruth Tabaga le voilà sauva mais pas si sûr pour "Le fils du chasseur" histoire Outches (territoire de Russie). Moment d'inquiétude où l'on apprend qu'il est bon d'écouter ses rêves -sauf exception comme dit l'un avec sagesse-
Dans les châteaux il y a des cuisines et dans les cuisines des cuisinières qui mettent de l'ordre. Pauvres carottes, céleris, choux-fleurs, pissenlits, poireaux, haricots qui ne servent même pas à cuisiner la soupe aux lentilles* de Mère de la mère de la mère de la mère de la mère de la mère de sa mère. A n'en plus retrouver la recette ? Que nenni puisque la voici, offerte par les grands des Korrigans, de vrais amis des mots et des histoires.
[...nous avons adorer les contes. Nous te donnons une recette de la soupe aux lentilles.
_ des lentilles
_ de l'eau chaude
_ de la lavande
_ du persil
_ 3 oufs -amusant, je laisse, ça me fait rire et le rire est le propre de Lania-
_ de la ciboulette
_ des oignons
_ de la crème fraîche
.... Maël, Clémentine, Maxence, Maxime, Hugo, Sarah, Ewen, Téo, Nino, Corentin, Pauline, Tom,Thomas, Célénie, Antoine. Un grand merci à eux. Y a plus qu'à vous y mettre. A au fait, roses, les lentilles, roses évidemment. A bientôt les gars les filles.
Prochain RDV avec Anastasia LaRose (Lania) pour les plus petits des Korrigans, le 17 novembre, même heure, 15 h 30 et même lieu domaine de Corinne, Médiathèque de Vezin le Coquet, rue des Violettes, bus N° 53
* Célèbre histoire turque où l'on apprend que les grands-mères sont des rusées, et que la moustache de l'homme turc est un ornement précieux comme une balayette à toilettes. ??? Si si Messieurs, croyez Fille de la fille de la fille de la fille de la fille de sa mère. Bon enfin confiance ou pas, mais confiance tout de même, il y avait, il n'y avait pas, voilà c'est fini.
Photo signée Mathieu Galliussi
samedi 25 septembre 2010
Une grande salle, un plancher, des boiseries pour Andrée Thévenot
Trois chaises, une bouteille d'eau, deux projecteurs et autres. Andrée entre en scène. Sobre. Elle se raconte. Elle est censée être âgée. Comme le plancher. Ce qui ne les empêche pas d'être superbes. La voix est posée, le débit fluide. Le décor planté. La Normandie. Domfront. Une vie simple. Des soirées au rythme de la Mythologie grecque, par une mère, lue. Une mère qui lit. Ne dit mot. A sa pensée à elle. Un fil de vie, dans la chronologie. Mariage. Guerre d'algérie. Veuvage. Un travail. Evolution. L'étranger qui apparaît. Ce que l'on dit de lui. Le coeur qui s'en mêle. La désignation. La disparition. Pourquoi sans lui dire ? Elle-même n'en sait rien. Le départ ailleurs. Le retour définitif. Ce n'est pas qu'une énumération. L'émotion monte. L'actualité fait écho. L'histoire familiale aussi. Moments de surprise. Fin Silence. Applaudissements nourris. "Andrée Thévenot" de Thierry Beucher. Beau texte. Bien porté. Brigitte. Vezin le Coquet. Salle des Fêtes. Je vous l'avais bien dit... qu'il fallait venir.
http://www.ville-vezinlecoquet.fr/
http://www.ville-vezinlecoquet.fr/mediatheque.htm
http://www.ville-vezinlecoquet.fr/
http://www.ville-vezinlecoquet.fr/mediatheque.htm
samedi 18 septembre 2010
Nerveux comme gémeaux sont les guppys
C'est étonnant : ils vont et viennent bien plus vite qu'hier Et beaucoup moins que demain ? Vite très vite, beaucoup trop vite. J'apprends qu'ils auraient une difficulté mes petiots. J'entends leur chant muet u u u u u u u u u u u u Deux... ? c'est trop peu ? Misère, que faire ? 3 + 2 font cinq dit-on 5 C'est beaucoup mieux que 2 Bouche aidant, ces deux là me mirent de travers. Ils se font exigeants "Bulp bulp bulp glup glup Lania, solution s'il te plaît" Oui mes chéris, comptez sur moi J'irai ainsi, demain peut-être, Et vous ramènerai qui désirez A bientôt pour une autre Vie des hauts, vie des Bas
samedi 11 septembre 2010
Extraits Festival Terre d'Harmonies et soirée Iakoute "La Ve Enchantiée"
Quelques extraits de l'atelier mené par Zarina en présence de Ilya et de Emilie Maj, organisatrice de leurs déplacements pour l'association La Maison Européennes des Imaginaires. Il est possible de visiter l'association en copiant-collant le lien suivant http://eurimaginaires.canalblog.com/albums/zarina_kopyrina___ilya_zhirkov_en_tournee/index.html
A vos essais
A vos essais
jeudi 9 septembre 2010
Bonjour Maître ou maîtresse Snoopy doit changer de domicile
Bonjour. C'est vrai. Cette chienne qui a accompagné notre été avec tranquillité et sérénité doit quitter ses maîtres. Alors je me déchaîne et ouvre un appel d'offre et d'autant plus que je la connais bien. Qui possèderait un jardin, qui pourrait lui offrir du temps, des rires, de l'argent, peut me joindre sur le tcommetartine@gmail.com afin d'entrer en relation avec Rozenn sa maîtresse, par mon intermédiaire.
samedi 28 août 2010
Le, la, féminin, masculin... vaste sujet... Leçon de grammaire amusante
Un homme :
Leçon de grammaire amusante....
Pourquoi, dès que c'est UNE galère, c'est tout de suite au FÉMININ ?
LA pluie, LA neige, LA grêle, LA tempête, tout ça, c'est pour vous les FEMMES!
Nous, les hommes, c'est LE soleil, LE beau temps, LE printemps, LE paradis!
Vous, vous n'avez vraiment pas de chance : LA vaisselle, LA cuisine, LA bouffe, LA poussière, LA saleté, LA balayeuse
Nous, c'est LE café dans LE fauteuil avec LE journal en écoutant LE hockey et ça pourrait être LE bonheur si vous ne veniez pas semer LA discorde et LA chicane.
Pour retrouver LE calme, je crois que nous devrions laisser LE genre décider.
Vous pouvez regarder LA télé, mais Nous choisissons LE poste. Même si LA télécommande vous appartient, nous avons LE contrôle.
D'ailleurs dès que c'est sérieux, comme par hasard, c'est tout de suite au MASCULIN :
On dit UNE rivière, UNE marre d'eau mais on dit UN fleuve, UN océan.
On dit UNE trottinette mais UN avion à réaction! Et quand il y a UN problème dans UN avion, c'est tout de suite UNE catastrophe.
C'est toujours la faute d'UNE erreur de pilotage, d'UNE panne d'essence, d'UNE mauvaise visibilité, bref toujours à cause d'UNE connerie.
Et alors là, attention mesdames, dès que LA connerie est faite par UN homme ça ne s'appelle plus UNE connerie, ça s'appelle UN impondérable.
Enfin, moi, si j'étais vous les FEMMES, je ferais UNE pétition. Et il faut faire très vite parce que votre situation s'aggrave de jour en jour.
Y'a pas si longtemps, vous aviez LA logique, LA bonne vieille logique FÉMININE.
Ça ne nous a pas plu, nous les HOMMES, nous avons inventé LE logiciel.
Mais vous avez quand même quelquefois des petits avantages: Nous avons LE mariage, LE divorce; vous avez LA pension, LA maison. Vous avez LA carte de crédit, nous avons LE découvert.
Réponse d'une femme :
Cher Monsieur, si vous aviez consulté une femme avant de publier votre fameuse leçon, vous auriez sans doute renoncé à le faire bien que marrante soit-elle!
Mais quand même, voilà en retour la vraie leçon qui a dû vous échapper :
Pourquoi à chaque fois qu'il y a UNE réussite, UNE victoire ou UNE gloire, il y a toujours UNE FEMME derrière ?
Mais quand il y a UN drame, UN malheur, UN vol, UN viol et UN harcèlement sexuel, il y a UN HOMME derrière ?
Et voyons le masculin sur quelques plans :
Côté Météo :
LE mauvais temps, LE nuage, LE vent, L'orage, LE tonnerre, dans tout ça, LA visibilité n'a pas de place et boom, voilà UN accident! Quel drame!
Côté santé :
Quel malheur quand l'humanité a connu : LE cancer, LE SIDA, LE SARSE.
Au féminin, ce n'est que LA grippe, LA fatigue, et ça passe!
Côté social:
C'est LE crédit, LE chômage, LE malaise, LE stress, LE crime, LE vol, LE viol, LE suicide, LE terrorisme, et voilà LE massacre !
Ceci a tué LA tranquillité, LA sérénité, LA stabilité, LA paix et LA sécurité !
Côté Amour :
Au masculin : c'est LE coeur en fer, LE coup de foudre, L'abandon et LE chagrin d'amour causé à LA femme !
Au féminin : c'est LA fidélité, LA sincérité, L'honnêteté, LA stabilité, LA vigilance, LA responsabilité et LA veille de LA préservation de LA vie conjugale.
Côté travail :
Au masculin c'est LE retard, LE laisser-aller, LE café, LE prétexte, L'égoïsme et ....!
LA femme c'est LA ponctualité, LA rentabilité, LA responsabilité et LA conscience professionnelle!
LA preuve / c'est lors d'UNE réunion, on vous donne LA permission d'exprimer votre avis mais en conclusion, nous avons LA décision car on a LA bonne vision, LA précision et LA certitude !
Tout cela Vous dérange et en fin de jour, vous attendez impatiemment LA nuit pour vivre LA relaxation et LA détente.
Enfin, cher Monsieur, comme vous l'avez dit dans votre leçon :
Nous avons LA logique! Oui nous l'avons toujours et avec fierté, et si vous avez inventé LE logiciel, malheureusement vous avez toujours LE virus en parallèle car vous n'avez pas bien étudié L'affaire!
Pour clore mon message qui n'est autre qu'une réaction au votre cher Monsieur:
Si vous les hommes désirez avoir un peu de privilèges que nous avons nous les femmes, alors c'est simple, on vous a accordé un terme pour l'utiliser :
Tout simplement ne dites plus : je suis UN homme....... .....
Dites plutôt : je suis UNE personne.... ..., vous auriez peut être une chance de nous ressembler; et encore une moindre de nous égaler!!!!!!! !!!!!!!!! !!!!!!!!! ! '
SOURIEZ QUAND MÊME, LES GARS!.... LE MONDE EST MAL, MAIS...LA VIE EST BELLE !
Leçon de grammaire amusante....
Pourquoi, dès que c'est UNE galère, c'est tout de suite au FÉMININ ?
LA pluie, LA neige, LA grêle, LA tempête, tout ça, c'est pour vous les FEMMES!
Nous, les hommes, c'est LE soleil, LE beau temps, LE printemps, LE paradis!
Vous, vous n'avez vraiment pas de chance : LA vaisselle, LA cuisine, LA bouffe, LA poussière, LA saleté, LA balayeuse
Nous, c'est LE café dans LE fauteuil avec LE journal en écoutant LE hockey et ça pourrait être LE bonheur si vous ne veniez pas semer LA discorde et LA chicane.
Pour retrouver LE calme, je crois que nous devrions laisser LE genre décider.
Vous pouvez regarder LA télé, mais Nous choisissons LE poste. Même si LA télécommande vous appartient, nous avons LE contrôle.
D'ailleurs dès que c'est sérieux, comme par hasard, c'est tout de suite au MASCULIN :
On dit UNE rivière, UNE marre d'eau mais on dit UN fleuve, UN océan.
On dit UNE trottinette mais UN avion à réaction! Et quand il y a UN problème dans UN avion, c'est tout de suite UNE catastrophe.
C'est toujours la faute d'UNE erreur de pilotage, d'UNE panne d'essence, d'UNE mauvaise visibilité, bref toujours à cause d'UNE connerie.
Et alors là, attention mesdames, dès que LA connerie est faite par UN homme ça ne s'appelle plus UNE connerie, ça s'appelle UN impondérable.
Enfin, moi, si j'étais vous les FEMMES, je ferais UNE pétition. Et il faut faire très vite parce que votre situation s'aggrave de jour en jour.
Y'a pas si longtemps, vous aviez LA logique, LA bonne vieille logique FÉMININE.
Ça ne nous a pas plu, nous les HOMMES, nous avons inventé LE logiciel.
Mais vous avez quand même quelquefois des petits avantages: Nous avons LE mariage, LE divorce; vous avez LA pension, LA maison. Vous avez LA carte de crédit, nous avons LE découvert.
Réponse d'une femme :
Cher Monsieur, si vous aviez consulté une femme avant de publier votre fameuse leçon, vous auriez sans doute renoncé à le faire bien que marrante soit-elle!
Mais quand même, voilà en retour la vraie leçon qui a dû vous échapper :
Pourquoi à chaque fois qu'il y a UNE réussite, UNE victoire ou UNE gloire, il y a toujours UNE FEMME derrière ?
Mais quand il y a UN drame, UN malheur, UN vol, UN viol et UN harcèlement sexuel, il y a UN HOMME derrière ?
Et voyons le masculin sur quelques plans :
Côté Météo :
LE mauvais temps, LE nuage, LE vent, L'orage, LE tonnerre, dans tout ça, LA visibilité n'a pas de place et boom, voilà UN accident! Quel drame!
Côté santé :
Quel malheur quand l'humanité a connu : LE cancer, LE SIDA, LE SARSE.
Au féminin, ce n'est que LA grippe, LA fatigue, et ça passe!
Côté social:
C'est LE crédit, LE chômage, LE malaise, LE stress, LE crime, LE vol, LE viol, LE suicide, LE terrorisme, et voilà LE massacre !
Ceci a tué LA tranquillité, LA sérénité, LA stabilité, LA paix et LA sécurité !
Côté Amour :
Au masculin : c'est LE coeur en fer, LE coup de foudre, L'abandon et LE chagrin d'amour causé à LA femme !
Au féminin : c'est LA fidélité, LA sincérité, L'honnêteté, LA stabilité, LA vigilance, LA responsabilité et LA veille de LA préservation de LA vie conjugale.
Côté travail :
Au masculin c'est LE retard, LE laisser-aller, LE café, LE prétexte, L'égoïsme et ....!
LA femme c'est LA ponctualité, LA rentabilité, LA responsabilité et LA conscience professionnelle!
LA preuve / c'est lors d'UNE réunion, on vous donne LA permission d'exprimer votre avis mais en conclusion, nous avons LA décision car on a LA bonne vision, LA précision et LA certitude !
Tout cela Vous dérange et en fin de jour, vous attendez impatiemment LA nuit pour vivre LA relaxation et LA détente.
Enfin, cher Monsieur, comme vous l'avez dit dans votre leçon :
Nous avons LA logique! Oui nous l'avons toujours et avec fierté, et si vous avez inventé LE logiciel, malheureusement vous avez toujours LE virus en parallèle car vous n'avez pas bien étudié L'affaire!
Pour clore mon message qui n'est autre qu'une réaction au votre cher Monsieur:
Si vous les hommes désirez avoir un peu de privilèges que nous avons nous les femmes, alors c'est simple, on vous a accordé un terme pour l'utiliser :
Tout simplement ne dites plus : je suis UN homme....... .....
Dites plutôt : je suis UNE personne.... ..., vous auriez peut être une chance de nous ressembler; et encore une moindre de nous égaler!!!!!!! !!!!!!!!! !!!!!!!!! ! '
SOURIEZ QUAND MÊME, LES GARS!.... LE MONDE EST MAL, MAIS...LA VIE EST BELLE !
mercredi 25 août 2010
Ce soir pas de promenade avec Snoopy
Elle a retrouvé sa Maîtresse avec un grand bonheur. J'en étais émue.
Ce soir, lecture. Du Télérama de la semaine. Pour "les Rroms : Histoire d'un peuple toujours rejeté".
Incroyable. On dirait que cet exemplaire a été édité pour moi.
De quoi y parle-t-on ? De sujets qui m'intéressent.
Bertrand Blier de son père. La relation au père m'obsède.
Des boucs émissaires, le sujet de l'été. Bien pratiques les boucs émissaires. Et puis on m'a souvent reproché mon côté gitane. J'avais les cheveux frisés, des jupes à volants, un peau cannelle et je marchais pieds-nus. Je marche toujours pieds-nus. Et ça suffit ?
D'Esméralda Romanez
"Au nom de tous les miens". Qu'on le sache, Esméralda, qui a foulé le parc des Gayeulles alors que je proposais un moment conté pour ramasser quelque menue monnaie pour les roms aux caravanes dévastées dans le Var, reviendra à Rennes pour une conférence. Je donnerai la date.
Du peintre Claude Monet "Un Homme" dont je donnais un lien sur face book hier et sur l'article qui précède un peu celui-ci.
http://www.youtube.com/watch?v=i3dK2pDB9Fc
Les Indiens de Puerto Ayacucho une ville vénézuélienne où se rendait régulièrement le père de mon fils quand nous habitions dans ce pays...
Un amoureux de Debussy/ le pianiste cubain Chucho Valdès et le profil d'une grand-mère telle que je voudrais être et ne serai vraisemblablement jamais.
Et pour terminer le film "Le passager de la pluie" avec la photo -quel dommage- de l'instant qui m'a faite pousser le hurlement du siècle jamais entendu dans un cinoche en regardant Marlène Jobert, aujourd'hui conteuse.
Bref, un Télérama pour moi. Esméralda, merci.
Tchoum et à bientôt avec Serge Palaric
Ce soir, lecture. Du Télérama de la semaine. Pour "les Rroms : Histoire d'un peuple toujours rejeté".
Incroyable. On dirait que cet exemplaire a été édité pour moi.
De quoi y parle-t-on ? De sujets qui m'intéressent.
Bertrand Blier de son père. La relation au père m'obsède.
Des boucs émissaires, le sujet de l'été. Bien pratiques les boucs émissaires. Et puis on m'a souvent reproché mon côté gitane. J'avais les cheveux frisés, des jupes à volants, un peau cannelle et je marchais pieds-nus. Je marche toujours pieds-nus. Et ça suffit ?
D'Esméralda Romanez
"Au nom de tous les miens". Qu'on le sache, Esméralda, qui a foulé le parc des Gayeulles alors que je proposais un moment conté pour ramasser quelque menue monnaie pour les roms aux caravanes dévastées dans le Var, reviendra à Rennes pour une conférence. Je donnerai la date.
Du peintre Claude Monet "Un Homme" dont je donnais un lien sur face book hier et sur l'article qui précède un peu celui-ci.
http://www.youtube.com/watch?v=i3dK2pDB9Fc
Les Indiens de Puerto Ayacucho une ville vénézuélienne où se rendait régulièrement le père de mon fils quand nous habitions dans ce pays...
Un amoureux de Debussy/ le pianiste cubain Chucho Valdès et le profil d'une grand-mère telle que je voudrais être et ne serai vraisemblablement jamais.
Et pour terminer le film "Le passager de la pluie" avec la photo -quel dommage- de l'instant qui m'a faite pousser le hurlement du siècle jamais entendu dans un cinoche en regardant Marlène Jobert, aujourd'hui conteuse.
Bref, un Télérama pour moi. Esméralda, merci.
Tchoum et à bientôt avec Serge Palaric
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