vendredi 25 juillet 2008

A un seau de sable près, l'Egypte à Dinard c'était hier.

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Une température mitigée -mais au soleil il n'est que 9 heure du matin- ; une gare, comme pour faire un vrai voyage ; un autobus pour aller direct jusqu'à Dinard ; une deux fois deux voies, quelques quatre vingt dix minutes de transport tranquille et au bout de la belle avenue, de part et d'autres encadrée d'arbres magnifiquement taillés, la Manche, bleue comme la Méditerranée. Mais, pour ne pas s'y tromper, les célèbres cabines blanches et bleues si rayées que même les nuages le sont. Smarties the cloudies ! La journée se déroule, belle et généreuse, dès que le soleil monte au zénith, c'est à dire 14 heures à nos montres. Attention peaux dangers. Le sublime c'est, qu'à trop dorer, je me suis endormie sous la couverture de mes nouvelles brésiliennes. Hormis les palmiers c'est pourtant bien en Egypte que je me suis réveillée. Mon pharaon et moi-même avec des airs de Cléôpâtre, nous retrouvions avec tous nos amis en bordure de mer. Les vents qui viennent du sud nous distraient aux sons du "Delta", le magnifique orchestre de papyrus. Je porte ma très célèbre ceinture aux lapis lazuli enchanteurs et l'air altier sous ma frange rousse. Tout est parfait. Les serviteurs m'éventent, mes servantes s'agitent lorsque soudain des cris d'enfants me font tourner le regard. C'est alors que sur ma peau crépitent des grains de sable qui m'extraient de ma douce somnolence. Je soulève mes paupières et découvre deux gamins qui se chamaillent : l'un pleure sa pyramide égyptienne détruite d'un coup de pied ravageur par son frère. L'eau de ses larmes plaque sur ses joues un masque étrange : le voilà pharaonisé d'un bel éclat doré. Etonnant sable d'or que celui de la plage de Dinard.

1 commentaire:

LANIA a dit…

Ce jour-là une enfant était avec moi : elle s'ennuyait. Toutes les sept minutes trois quarts et encore. Je lui propose d'aller sur les rochers. La Manche s'est déjà beaucoup retirée : grande moue. J'insiste. Nous voilà escaladant. La voilà regardant les enfants heureux comme rois et reines de pêcher des crevettes dans les piscines d'eau qui existent entre les rochers quand la mer se retire. Ils rient, crient, s'esclaffent, comparent parient : ils sont joyeux. Nous continuons notre escalade. Déboulons sur le chemin de ronde -dont j'apprendrai au retour qu'il était interdit d'y cheminer -mais des adultes le font de façons délibérés- Sur ce chemin l'idée lui vient de jeter des cailloux dans la mer. Je commente les dangers du geste et le lui interdit : mais rapidement, elle fait seulement ce qu'elle voulait faire. Heureusement que nous n'étions pas en train de nous promener sur le chemin de ronde de Bonifaccio. Rien qu'à l'idée que nous aurions pu nous retrouver en prison : je frémis. Aucun de nos gestes, aucun de nos mots ne sont sans incidence : et si j'ai de la peine pour les parents du bébé -une peine irréparable c'est sûr- j'ai tout de même de la peine pour les deux jeunes adolescents : vaut mieux être adultes pédophiles ou viioleurs : certains impunis ou non soignés, courent encore dans les rues. Les enfants responsables sont coupables faciles pour les adultes. Je pense que les enfants corses ont besoin de grand soutien, comme les parents et pourquoi pas ensemble justement, pourquoi pas ? Je pèse mes mots : je les pense et ils pourraient panser plutôt qu'opposer.