jeudi 29 novembre 2007

mardi 27 novembre 2007

dimanche 25 novembre 2007

Je le lis et j'entends ta voix Denise, comme un chant Corse

I
O chi vita pastore
a matina à l'albore
T'aisi cume lu fiore
Aspetendu lu to sole

II
O chi vita pastore
Che lu piovi o fasci ventu
Che lu nevi, sempre prontu
U to ghjornu hé tantu longu

III
Cusi fieru pastore
Quandu sonamu allegre
Fallendu di lu so areghju
Hé natu u to primu agnellu

IV
Quantu passi pastore
Filighjendu a to campia
Da li monti à la marina
U to core in armunia

V
O chi lagnu pastore
Hé passatu lu banditu
U to machjone fiuritu
Ti la tuttu inbrustulitu

VI
Sempre solu pastore
A pusa nantu una tepa
Cu la to cania fineta
Hé l'ora di la sachetta

VII
Sempre solu pastore
Sopra à té c'hé lu signore
Chi ti da forza é calore
Si lu so piu bellu fiore

VIII
E tu canti pastore
E si la to vita hé dura
Vai à tempu à la natura
d'un passu senza peura

IX
E tu canti pastore
A liberta tantu bramata
Ora mai l'hai truvata
Ma quantu l'hai sudata

X
O qui vita pastore
Quanti passi pastore
E tu canti pastore
Tra-la-la-la-la-la
Denise - 07/1999





"Sainte-Catherine" parce que c'est l'actualité

Dans ta chapelle si modeste,
par des chemins très escarpés,
nous venons puisque c'est ta fête
pour te chanter et te prier
Refrain : Sainte Catherine, Sainte Catherine
Sainte Catherine d'Alexandrie (bis)
Etre chrétien c'est difficile,
En ce temps-là dans ton pays,
Tu rêvais d'une vie tranquille
Tes bourreaux ne l'ont pas permis. (refrain)

Tu n'as pas transgressé la loi,
Pourtant on t'a emprisonnée,
Tu n'as pas renié ta foi,
Alors tu fus martyrisée. (refrain)

Le destin est parfois étrange
Toi qui as dû subir la roue,
Depuis on chante tes louanges
Depuis on te prie à genoux (refrain)

Je veux bien croire à la légende,
Cette légende qui nous dit
Que tu fus portée par des anges (refrain)
Dans ton tombeau d'Alexandrie.

Dans ta chapelle si modeste,
Mais qui est belle à en pleurer,
Nous venons, puisque c'est ta fête,
Pour te chanter et te prier. (refrain)
Denise

Poèmes de mon amie 2nyse

Lettre à Cédric

Je t'appelle "mon petit Cédric"
Depuis que tu n'es plus là.
Ce n'est pas très logique
ça ne t'étonnera pas !

Ici on est mal sans toi.
Même qu'on ne peut y croire !
Même si c'est bien là-bas,
Nous, on voudrait te revoir.

C'est comment, où l'on s'en va ?
Y fait-il toujours soleil ?
Les fleurs que l'on n'arrose pas
Ont-elles un parfum de miel ?

Il est comment ce pays
sans nouvelles et sans retour !
Y as-tu beaucoup d'amis,
Amis qui t'aiment et t'entourent ?

A tous ceux partis déjà
Veux-tu le dire pour nous,
-Même si ça ne se voit pas-
Que nous les aimons beaucoup.

Et ma prière en ce jour,
en ce beau jour de Noël,
A vous tous paix et amour,
auprès de Dieu, dans le ciel.

Et toi, mon petit Cédric,
Même si je pleure un peu,
même si ce n'est pas logique,
j'en suis sûre, tu es heureux !

2nise - février 2002

Et si on jouait avec les doigts ?

Petite précision : mes photos se sont placées en sens inverse. Du coup si vous voulez suivre le sens de l'histoire, précipitez-vous sur la dernière photo et remontez l'espace.
Désolée
"Et si nous passions à un jeu de doigt plus rigolo ?" Elle l'a dit, elle l'a fait. Mais il n'y a pas eu de photos. Une autre fois.

"Puisque c'est ainsi je le jette à l'étang". Et le plus petit (l'auriculaire) fait ce qu'il dit
gloup gloup gloup : il n'y a plus de Petit Méchant

"Huishhhhhhhhhh je bois tout son sang" dit le quatrième ! (l'annulaire)
"Moi je l'égorge" dit le troisième (l'index)


"Gla gla gla", dit le deuxième, "moi je l'abats"
Et pan, ça s'entend.


Alors le plus gros (le pouce) crie
"Cachez-vous, je vois le P'tit Méchant"



D'abord il y a un champ tout plat :
quelqu'un joue dedans

samedi 24 novembre 2007

Après Corps Nuds

Cette séance était gracieusement offerte, sous couvert APC association promotion du conte, et donnée en compagnie du grand et agréable Dimitri et de sa belle voix posée.


Vingt et un enfants sont présents sauf exception, plutôt moins 4 ans. Sans oublier les petitous, tous silencieux et pourtant pas endormis du tout, dans les bras de leur maman. Leurs regards sont exceptionnels, leurs mouvements de bras répètent en miroir ceux du conteur : étonnant.

Je regrette de n'avoir pas au bout de mes cils d'appareil numérique et si j'en avais eu, de ne pouvoir déposer sur ce blog la photo des visages heureux des enfants devant les histoires proposées : la randonnée de "celui qui avait avalé une mouche", les jeux de doigts (l'histoire effrayante du "Petit momillon blanc", celle pour s'en remettre du P'tit Indien Hisquiwiwi et de l'hippopotame Haskawhawha), celle du Loup qui ne savait plus faire hou ! et quelques autres encore.
Soit près de 45 mn voire une heure, d'histoires contées, je n'avais pas montre en main.
Quel dommage, mais quel dommage. Cependant, à bientôt, GOECN. Traduisons : Grandes Oreilles Enthousiastes de Corps Nuds : même livre en main, même pouce en bouche, même gigotis gigotas... elles étaient ouvertes. A penser que les doigts peuvent dessiner loup et lapins. A vos crayons, amis pitchous.

mardi 20 novembre 2007

Coup de foudre

alain mabanckou memoires de porc-épic memoires Conteurs pas lu cet ouvrage vite vous le procurer j'en titube au Seuil seule concession à la majuscule

lundi 19 novembre 2007

19 novembre 2007 atmosphère










Entre l'asphalte miroitant

et le ciel de plomb

les frondaisons s'enflamment.







Qu'y vois je ? L'un des sept nains,
une libellule, une tortue, le monde en main,
un petit poisson, une vieille grenouille
en attente de plongeon ...
Et me revient soudain, rebondissant sur ce tremplin, une courte histoire fort connue.
Il était une fois, au bord d'une mare, une grenouille et une tortue. Elles devisent gaiement. La grenouille est très vieille : elle sait tout sur tout. La tortue n'est guère plus jeune. Parfois elle se tait. Elle sait qu'elle sait, tout simplement. Alors que la discussion atteint un pic, plouf une goutte d'eau tombe du ciel.
"Ciel en effet", dit la grenouille, "Voilà qu'il pleut mon amie, mettons-nous à l'abri "
et elle plonge dans la mare.
Tortue se retire silencieusement dans ses appartements. Pas si bête, tout de même.

vendredi 16 novembre 2007

RIVEJAN....

Le mal ? Des maux, des maux, rien que des mots.

Mal ade
Mal propre
Mal portant
Mal gracieux
Mal poli............................. pas brillant
Mal à l'aise
Mal léché
Mal odorant
Mal adroit........................ trop gauche
Mal avisé
Mal chanceux
Mal appris....................... mâle à prendre
Mal bâti
Malveillant
Mal thusien
Mal axé........................... désaxé
Mal séant
Mal otru.......... et ..........
Mal au coeur
Mal mené
Mal gré
Mal habil
Mal faisant..................... dindon d'la farce
Mal frat
Mal éable
Mal ingre........................ j'ai pas d' violon
Mal voyant
Mal veillant
Mal formé....................... vous avez dit forme ?
Mal traité
Mal saint ?
une....
Mal donne.
Mal édiction.................. j'en bégaye
c'est pas
Mal hein

'Mince alors je ne t'ai pas demandé ton autorisation : j'en suis mal aisée"

mercredi 14 novembre 2007

Soirée avec Veronica



Aux Champs de Mars - un cercle rouge ; une table basse ; une chaise rouge ; deux micros hauts ; deux spots lumineux : un rond de lumière.
C'est peu mais ça suffit.
Quand elle entre, c'est avec la simplicité d'une organisatrice. Mais c'est bel et bien l'artiste. Elle s'installe, sans mot dire. Sait-elle seulement que nous sommes présents ? Elle libère ses bras d'une grand nombre de feuilles volantes qu'elle dépose sur la table basse -je pense, allez savoir pourquoi, -mais j'ai soudain ma petite idée à moi - à cette façon qu'il avait de placer en dizaines de tas, les feuilles de ses manuscrits sur toute surface plane- à Soljenitsyne. Elle dispache, dispache des feuilles et des feuilles de textes sur la table ; puis elle nous regarde.
Elle saisit sa guitare ; traîne ses doigts sur les cordes ; s'attarde sur un son, un autre ; elle dit. Nous nous faisons silencieux. Les mains volubiles, elle s'arrête parfois et sous quelques instants de vie, enchantant en français, on reconnaît la conteuse ; on devine humour et recul. "Ici en France, vous avez des grèves. Chez nous en Russie, nous avons de la neige -aparté : il en est beaucoup tombé ces jours-ci- Elle relève la tête. Retrait. "Chez nous, en Russie, il n'y a pas la grève".
L'air de rien.
Chance que Elena se soit mise à regretter l'oubli de son appareil photo. J'avais le mien. Les photos sont de lui.
Véronica, merci.
Elena et Bretagne-Russie aussi.

lundi 12 novembre 2007

Après le Melti-Potes

il y eut ce matin, ma drôle de version dela si belle histoire de la ligne d'horizon : elle a fait beaucoup rire et bien sûr, sur sa conclusion, plongé tout le monde dans le silence de sa vérité. Très différente de celle, si courageusement dite et bien dite, par la soeur de Baboubosco (quand elles se prêtèrent au jeu de la prise de parole en public ce dernier vendredi 9 de novembre)
Autrement dite.
Soit si le coeur vous en dit, chez vous ou ailleurs : prendre un fil, le filer, l'offrir, et suggérer qu'il soit encore filé.
Ambiances filées filent et défilent : à chaque nouveau fil, nouvelle mouture, nouveaux émois. Parole.

samedi 10 novembre 2007

Après le MeltiPotes, 3ème arrêt sur images

Ouf le pire est évité. Tout va très bien rassurez-vous. Madame la fileuse ravit le Forgeron de même : désormais ils fileront le fil ensemble et s'ils ne sont pas morts ils le fileront encore.

Après le MeltiPotes, deuxième arrêt sur images

Hou là la, l'heure est grave hou la la la est-il possible qu'elle s'aggrave ?
Vite, consultez "Arrêt sur Images n° 3"

Après le MeltiPotes, premier arrêt sur Images


Bon alors faisons simple : "Et oui, c'est ce qu'elle disait, ni plus ni moins, de merveilleuses paroles ô combien, j'en conviens, merci pour vos applaudissements"

Et maintenant, à qui le tour ? Mais oui, bien sûr, pourquoi pas vous. C'était la soeur. Et aussitôt d'entrer dans le vif du sujet "Regardez les yeux qu'il faisait !!!"

Non mais incroyable, hier Terrasseentchatche était au Meltipotes !

Sur l'initiative de l'Institut Culturel Breton et de l'APC.
Qu'en dire ? Mais que du bien ! Le conte était là entre de bonnes mains, et il est reparti entre de bonnes mains. Qui ont joué le jeu de la toute première fois en public (ah gla gla gla, je m'émeus) :


  • l'histoire belge racontée de main de maître par surprise et par l'ami ;
  • la randonnée du petit rat blanc qu'était tout beau bien plus beau que tous les autres rats et qui pourtant se noya, oh la là mais à ce rythme-là, c'est qu'elle emballa le public ;
  • et la ligne d'horizon dite par la soeur avec tant de nuances -ah virus, virus, contagion du conte- que je ne la dévoilerai pas davantage, pour lui garder son délicieux secret sinon ainsi : vive les radoteuses vieilles et surtout tendez-leur bien, vos oreilles.
Qu'entendîmes-nous encore -ah, délicieux et suranné passé simple que je me plais à utiliser pour rire, tant il disparaît- ? L'histoire de François, le menuisier d'Orléans et du coup, dans la foulée, celle de la naissance d'une bercelonnette dans un atelier du même métier ; l'évocation de la trace qui permet d'un seul coup d'oeil de supposer qu'on est en présence du "vrai" conteur ; Havana -toi, dont le prénom est digne d''être celui d'une conteuse- tu la possèdes ! L'histoire de la soupe réputée du cordonnier de Laillé : impossible de ne pas en avoir le goût sous la langue tant le conteur se faisait gourmand ; celle courageuse et désopilante, d'une leçon de vie d'un père à son fils ; celles, de la femme qui filait son fil et du conte du Mensonge le plus doux à destination du maître des lieux.
Oui maître, j'utiliserai dorénavant le terme Pacha.
Oui, j'ai bien entendu le souhait, la prochaine fois nous glisserons quelques histoires du célèbre Naz'rhedin !
Oui, les histoires d'ordinaire, ce n'est pas court, .... c'est long : j'ai bien entendu ce regret émis : intéressant en cette époque de zapping, zaz...pingggggg, zap... za...pongggggggg
Oui Thierry, un jour, c'est promis, je dirai les six histoires qu'elle contient. Et pour finir, le tout souligné par les doigts magiciens de, -non je ne dirai pas son nom, mais tous ceux qui le connaissent le reconnaîtont à cela-, ... sur le délicat sanza africain. Alors, des regrets de ne point vous être déplacés ? Ben... c'est bon pour le moral et vous pourrez y revenir car cette soirée ne s'arrêtera pas là. Amicalement à tous. Au fait, pour le thé à la menthe ou la tisane pomme-cannelle, non non, cette fois, vous ne le trouverez pas vous-même. Laissez faire le Pacha, s'il vous plaît. Dans la jolie boîte, il a bon doigté et sur le visage, beau sourire. Tout un régal au Meltipotes.

vendredi 9 novembre 2007

On n'oublie pas aujourd'hui Veillée contée


au Bar le MELTI POTES, Boulevard de Beaumont à RENNES : ça ne se passera pas au comptoir mais dans une petite salle arrière dédiée à la parole, celle des conteurs (2) et pourquoi pas à la votre, si la langue vous en disait.

jeudi 8 novembre 2007

Le cyclamen de Nina

Automne
Eclats cyclamen
il rosit

Haïku ?

A prévoir après la veillée conte, la prochaine heure du conte


à Cesson ne sera pas consacrée à l'appréhension de la non voyance (comme cette photo prise au cours de LudiKCéCité en témoigne) mais à la gourmandise.
Elle se déroulera, dès 15 h 30 le mercredi 14 novembre


Elle s'intitule "Manger du Paon.... Pouah !"


Elle tournera autour de la gourmandise comme toutes les séquences de l'année.

Pour Pitchous (les 15 1ères minutes environ)


Au delà un conte merveilleux suivra, à déguster, parole de paon.


A bientôt. Lania

dimanche 4 novembre 2007

Taraboi pe balcon : le Babygrain' se dévoile en roumain

Je demande à tous ceux qui lisent le roumain dans le texte d'excuser la difficulté de gestion des signes typiques du roumain avec certains navigateurs, pour lire la version originale en pdf avec les accents c'est ici


Tărăboi pe balcon

A fost odată ca niciodată...
Intr-o noapte liniştită,
Un balcon la etaj, un sezlong întins,
Un cer de catifea, o lună foarte rotundă.

In noaptea liniştită a balconului,
poetul visa, luna strălucea
şi liniştea tăcea.

Dar, brusc, un ţipăt,
Zgomot, zarvă, tărăboi şi-un salt!
Al poetului care tresare, se trezeşte şi vede-n faţa ochilor
O sămânţă; o boabă mititică şi speriată,
Si pământ care zboară din toate părţile;
(Dar cum s-ajungă boaba o floare naltă, -nvolburată, frumos colorată...
Dacă nu mai rabdă un pic să stea-n ghiveci?)

Bebeboabă de Volbură vrea să plece?

„Hei, stai locului, strigă el,
De ce arunci pământul în toate părţile, Bebeboabă de volbură?”

„Mi-e frică de-ntuneric,
Vreau lumină!” spuse ea
Si strigă şi ţopăi de mama focului!

Lumină, întrebă poetul,
dar unde cauţi tu lumina,
doar avem aici!

Poetul întoarse niţeluş capul
Si văzu o minunată lanternă chinezească.

„Lantern’Chineză, eşti exact ce ne trebuie!
Nu vrei tu s-o luminezi pe Bebeboaba de Volbură?
Ii e tare frică de-ntuneric, şi doar lumina ta dragă
ar putea s-o adoarmă la loc!”

Doar că Lantern’Chineza nu vrea să lumineze!

„Mă sperie liniştea asta!
Vreau niste muzică!” zise ea încăpăţânată.


Acuma vrea muzică!
Unde cauţi tu muzica,
Doar avem aici!

Poetul întoarse niţeluş capul
Si văzu un clopot japonez.

Clopot-Japonez, ţi-e cântul cel mai cristalin!
Nu vrei tu să bati ding-dong-dong,
să poată Lantern’Chineza s-o lumineze
pe Bebeboaba de Volbură, care s-adoarmă
ca un pui în plăpumioara de pământ?

Dar Clopot-Japonez nu vrea sa bata ding-dong-dong!
„E prea cald, nu pot să-mi mişc limba!
Vreau să mi se facă-ncet vânt cu evantaiul!” bombăni el.

Vrei evantai?
Cum să nu!
Avem unul chiar aici!

Poetul işi întoarse numai niţeluş capul
Si văzu o mândreţe de evantai:

Drag-Evantai, ai picat la ţanc!
Nu vrei tu sa-i faci vânt lui Clopot-Japonez,
ca să bată ding-dong-dong pentru Lantern’Chineză,
care s-o lumineze
pe Bebeboaba de Volbură, care s-adoarmă
ca un pui în plapumioara de pământ?

Insă Drag-Evantaiul nu vrea să facă vânt!
„Mă plictisesc!
Vreau să vad zorelele dansând!” zise el, cu un aer capricios.

Să vezi zorelele dansând!
Numai cât te gândeşti,
Si iată! zorelele sunt aici!

Poetul îşi întoarse numai niţeluş capul
Si văzu niste zorele sfioase:

Zorele-de-Zori, nu vreţi voi să dansaţi pentru
Drag-Evantai, care să-i facă vânt lui
Clopot-Japonez, ca să bată ding-dong-dong pentru
Lantern’Chineză, care s-o lumineze
pe Bebeboaba de Volbură, care s-adoarmă
ca un pui în plăpumioara de pământ?

Insă Zorelele-de-Zori nu vor să danseze!
„Oh, suntem atât de toropite!
Vrem un duş revigorant!” spuseră ele, cu un aer nesuferit.

Vreţi un duş revigorant?
Dar iată un duş chiar aici!


Poetul îşi întoarse numai niţeluş capul
Si văzu o stropitoare de toată frumuseţea:


Strop-Stropitoare, nu vrei tu să le stropeşti pe
Zorelele-de-Zori, ca să poată dansa pentru
Drag-Evantai, care să-i facă vânt lui
Clopot-Japonez, ca să bată ding-dong-dong pentru
Lantern’Chineză, care s-o lumineze
pe Bebeboaba de Volbură, care s-adoarmă
ca un pui în plăpumioara de pământ?

Dar Strop-Stropitoarea nu vrea să stropeasca!
„Mi-e prea sete!
Vreau sa beau apă limpede de ploaie!” spuse ea cu un aer însetat.

Veţi fi servită-ntr-o clipită!
Avem un robinet chiar aici!

Poetul îşi întoarse numai niţeluş capul
Si-o vazu pe Domnişoara Nor-cu-Ploaie:

Bine-aţi venit, Domnisoară Nor-cu Ploaie! Nu doriţi să plouaţi puţin pentru
Strop-Stropitoare, care să le stropeasca pe
Zorelele-de-Zori, ca ele să poată dansa pentru
Drag-Evantai, care să-i facă vânt lui
Clopot-Japonez, ca să bată ding-dong-dong pentru
Lantern’Chineză, care s-o lumineze
pe Bebeboaba de Volbură, care s-adoarmă
ca un pui în plăpumioara de pământ?

Dar Domnişoara Nor-cu Ploaie nu vrea să plouă!
„Vreau o întâlnire cu furtuna!
Vreau să-i vad ocheadele, să-i aud inima cum bate!” E aşa îndrăgostită...!

Poetul îşi întoarse numai niţeluş capul
Il zări pe Domnul Aprig-ca-Furtuna, şi-l luă la intrebări:


Domnule Aprig-ca-Furtuna, nu doriţi să vă-ntâlniţi cu
Domnişoara Nor-cu Ploaie, ca să vrea să plouă puţin pentru
Strop-Stropitoare, care să le stropească pe
Zorelele-de-Zori, ca ele să poată dansa pentru
Drag-Evantai, care să-i facă vânt lui
Clopot-Japonez, ca să bată ding-dong-dong pentru
Lantern’Chineză, care s-o lumineze
pe Bebeboaba de Volbură, care s-adoarmă
ca un pui în plapumioara de pământ?

Dar Domnul Aprig-ca-Furtuna nu vrea să se arate!
„Vreau să am curcubeul ca martor!” spuse el exigent.

Poetul a obosit.
Nu ştie încotro să se mai întoarcă.

Ce-i de făcut?

Bebeboaba de Volbură o sa fugă din jardinieră, asta-i sigur!

Deodată, însă, poetul zâmbi: fără să-şi fi dat măcar seama,

Curcubeul apăru pe cer,
Domnul Aprig-ca-Furtuna işi dezvălui ocheadele şi inima ce bătea cu putere,
Domnişoara Nor-cu Ploaie plouă pic! pic! de plăcere,
Strop-Stropitoarea bău apă şi stropi strop! strop!
Zorelele-de-Zori, răcorite, dansară pline de graţie,
Drag-Evantaiul încurajat făcu vânt uşor, uşor,
Clopotul-Japonez, revigorat, făcu ding-dong-dong,
Lantern’Chineza râse şi lumină din belşug,
iar Bebeboaba de Volbură se cuibări în jardinieră şi încolţi cuminţică,
sub plăpumioara de pământ.

Si poetul?
Se intinse în şezlongul său şi visă...

Sus pe cer luna luci
Nici urmă de zgomot, nici un strigăt.
Nici urmă de zarvă sau de tărăboi.
Liniştea domneşte pretutindeni.


A doua zi dimineaţa, toţi vecinii voiau să afle ce se întâmplase.
Au coborât în parcare. Au început atunci să se-ntrebe, să discute...
Cine? Cine? Cine? Poetul?
Acela care locuieşte la balconul cu flori?
Si-au ridicat cu toţii capul. Apoi mâinile, ca să cleagă bucheţele albastre- roz- violet de
Bebeboabă de Volbură.

Iar poetul işi spunea poezia plină de flori.babygrainroumain.pdf

jeudi 1 novembre 2007

Mais où donc sera donc la prochaine veillée contée ?




Avec Jean Michel Corbineau ci-dessus et moi-même ci-dessous

le vendredi 9 novembre dès 20 h 45 au bar Le Melti-Potes, boulevard de Beaumont, sur la gauche de la gare quand on sort du Métro Rennaissur la droite, en haut de l'avenue Janvier quand on voudrait s'y rendre en "automobile" : plus prudent s'y rendre à pied. Un repère, le restaurant "Le Gascon" ami de l'association conviviale "Occi-Tagne"
Et cela, dans le cadre de la 3ème veillée contée intaurée par l'Institut Culturel de Bretagne -voir leur site- Alors à vous voir. Et à bientôt à tous