mardi 1 septembre 2015

Un conte merveilleux écrit par une douce Aurore celui de "Monsieur Boule-Haut et Mademoiselle Pleulouse"






Monsieur Boule-Haut et Mademoiselle Pleulouse




I - IL ÉTAIT UNE FOIS…

C’est une vieille histoire.
Il était une fois il y a longtemps au village de Patanksa


Un jour de grand vent fé…oz heu pardon féroce, Monsieur Boule-Haut fut poussé jusqu’à miss Pleulouse. Il était si content, si content qu’il pensait la prendre dans ses bras pour lui dire tout l’amour qu’il avait pour elle.

II - GRRRR UN OGRRRRRRE !

Mais voilà, soudain, sorti d’on ne sait où, un ogre!!!!!!!!! attrape Pleulous et l’emporte  dans sa caverne. Affolé et en colère, Monsieur Boule-Haut s’élance à la poursuite du RK, soit le Ravisseur-Kidnappeur.
Il allonge ses bras mais ses pieds, trop enfoncés, dans le sol le retiennent. 
« A l’aide » crie-t-il à ses amis de l’autre côté de la haie. 
« On t’aide » lui disent-ils en choeur. Mais leurs pieds trop enfoncés dans le sol les retiennent aussi.

Pauvre Boule-Haut. Il est consterné. Sa belle Pleulouse,  Monsieur L’Orgrelaid la serre dans ses bras et l'emporte. Ils ne sont plus. 


III - Boulo par ci, Boulo par là, et patati et patata, scratch» 

Le plus jeune de tous les Boulhaut se penche. Il dit« Comptez sur moi, les Boule-Haut, je vais vous aider ! »

Les vieux Boulhaut répondent « Nous aider ? Toi ? » répondent les Vieux Boulhaut, « pfff tu es trop petit, minuscule rikiki rabougri ! ».

Le petit Boulhaut sait que tout le monde l’appelle Minus d’un raccourci se vexe. « Pas du tout, il faut seulement que je répète trois fois ma phrase magique fort et haut comme une comptine ! » Voilà ma phrase magique ! 
« Boulo par ci, Boulo par là, et patati et patata, scratch» 

Et Minus répète haut et fort par trois fois la formule magique. Vous qui lisez aidez-le à répéter haut et fort !
« Boulo par ci, Boulo par là, et patati et patata, scratch» 
« Boulo par ci, Boulo par là, et patati et patata, scratch» 
« Boulo par ci, Boulo par là, et patati et patata, scratch» 
Bravo Minus

Tous les Boulhaut ont dit « SCRATCH ! » Bravo les Boulhaut et ils ont si bien dit « SCRATCH ! » que leurs corps frissonnent, que  leurs pieds se soulèvent, s’arrachent du sol et se  se mettent en marche; 
Monsieur Boule-Haut est tout  excité :  il hurle 
«Allons-y les amis, poursuivons  l’odieux Orgrelaid »


« Félicitation Minus, heu pardon SCRATCH ! » Tout le monde applaudit Scratch. Il sourit, heureux.

IV - QUELLE POURSUITE ! 

Toute la troupe se met en route bien décidée à retrouver Pleulouse.

Mais sur le chemin nos Boulhaut rencontrent un bûcheron. Il se précipite vers eux en agitant son arme fatale, une hache. Heureusement Scratch courageux, tend sa jambe aussi loin qu’il peut. Le bûcheron trébuche.  L’ennemi est assommé.Il ne bouge plus d’un pouce. Les Boulhaut reprenent leur chemin.

Mais sur le chemin une bande de chauves-souris voulut leur monter dessus. Une fois de plus Scratch intervient « Secouez-vous les gars » 
crie-t-il pour motiver tout le monde. Tous les Boulhaut secouent leur chevelure et les chauves-souris s’envolent. Scratch reprend sa formule magique, une fois, deux fois, trois fois. A la troisième fois scraaaaaatch elles oiseaux noirs s’immobilisent dans le ciel, agglutinées les unes aux autres elle deviennent de lourds nuages noirs totalement immobiles. 
Les Boulhaut reprennent la route.

Mais cette fois au bout de la route ils butent sur une rivière. Catastrophe, aucun Boulhaut ne sait nager. Rien d’autre à faire que de réfléchir. Comment passer l’obstacle ?
Alors ils entendent une voix

« Que voulez-vous ? »
La voix était celle de Saules-pleureurs qui ne pleuraient pas.

Les Boulhaut répondent 
  • « Nous voulons traverser la rivière »
  • « Nous pouvons vous aider » disent les Saules-Pleureurs mais à une condition ! »
  • « Laquelle ? »
  • « L’Orgrelaid est passé avec une prisonnière et il nous a volé notre mouchoir. Sans mouchoir nous ne pouvons plus pleurer : rapportez-le nous ! »
  • « Nous vous promettons de vous ramener le mouchoir, nous sommes justement à la poursuite d’Orgrelaid »

Alors à l’instant de ces paroles, les Saules-Pleureurs des deux rives  croisi crois croisa , ont croisé 
leurs branches créant un pont d’un seul tissage. La route continue  :   les BoulHaut traversent.

Peu après le chemin s’est mis à grimper sous leurs pieds, ils le suivent, précipice d’un côté, rochers de l’autre. La route est difficile. Soudain ils entendent des gémissements. Ils tendent tous l’oreille et dans le silence chacun comprend. Les  plaintes sortent d’un buisson. L’un des Boulhaut s’écrie 
« c’est une hirondelle ! elle souffre » 
Il plongea ses mains dans le buisson. L’oiseau obéit aux mille précautions délicates. Elle les remercie tous et déclare 
« si un jour vous avez besoin de quoi que ce soit, appelez-moi ! » 
Et la pauvre petite hirondelle s’envole, les ailes toutes froissées.

En la regardant s’envoler les BoulHaut découvrent l’entrée d’une grotte. Ils s’approchent. Quelqu’un pleure encore.
« C’est Pleulouse, sauvons-la ! »
Monsieur Boule-Haut a reconnu la voix de sa bien-aimée.

Entre la caverne et Boule-Haut il y avait un interstice. Monsieur Boulehaut regarde et chuchote à ses amis 
« Je vois Pleulouse, elle pleure et elle est tondue ! »

Malgré son chuchotement Pleulouse l’a entendu. Elle tourne la tête. Ses yeux et sa bouche s’illuminent d’une joie éclatante. A son tour elle chuchote « Seule une graine de volubilis peut me rendre mes cheveux, svp cher BouleHaut rapportez-la moi !»

Où se trouve-t-elle  cette graine ?
Pleulouse ne répond pas, elle ne sait pas. Monsieur BouleHaut est très ennuyé… quand il se souvient de la promesse de l’hirondelle. Il l’appelle.

Damirondelle ne tarde pas. Dans l’instant elle apparaît légère, fine, audacieuse 
« Ai-je eu un appel manqué ? Avez-vous besoin de moi ou ai-je mal lu votre SMS ? »
Monsieur BouleHaut est tout content 
« Merci d’être venue Damirondelle, smartphone ou sms j’ai une petite difficulté, je ne sais comment la résoudre ! »

Et elle de dire « Que se passe-t-il ? » 
Et lui de répondre ce que toi lecteur tu sais déjà.

« C’est pourtant simple » répond-elle, « il suffit de… » et sous les yeux ahuris de Monsieur BouleHaut et de tous ses amis, en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire, la disparue était revenue.
Du bout du bec elle donne à monsieur Boulehaut de petites graines noires, des graines de volubilis

« Toutes sont magiques, mais une seule condition aidera Mademoiselle Pleulouse à retrouver ses beaux cheveux verts. »

  • « Quelle condition ?» dit l’amoureux

« A la seule et unique condition suivante : que vous donniez vous-même les graines à mademoiselle Pleulouse »

Dans la main de Monsieur Boulehaut les graines sont soudain présentes. En deux trois pas il entre dans la caverne mais qui arrive sur ses talons  ? Monsieur L’Orgrelaid lui-même. Dans un rugissement effroyable il hurle « que faites-vous là, ces graines sont empoisonnées

  • « Mais non, mais non » chante Monsieur Boulehaut

  • « Je ne vous crois pas », hurle Monsieur L’Orgrelaid et il attrape toutes les graines pour les avaler d’un seul coup. Alors sa gorge gonfle gonfle et il éclate.

c’est la confusion, tout le monde se précipite pour trouver la graine unique, mais comment la reconnaître ?
Pendant ce temps une seule graine se pose sur la tête tondue de Mademoiselle Pleulouse. D’un seul coup elle retrouve tous ses merveilleux cheveux verts.

Elle passe une main légère dans ses longs cheveux verts. Monsieur BouleHaut ramasse sur le sol un morceau de tissu blanc.
« N’est-ce pas le mouchoir de nos amis Saules Pleureurs ? »


Tous les Boulhaut applaudissent sauf Scratch qui se réveille et demande

  • « Mais pourquoi applaudissez-vous ? » 

Ils lui répondent,

  • « Suis-nous et tu sauras le fin mot de l’histoire »


C’est vrai notre histoire n’est pas terminée.
Tous les BoulHaut rentrent chez eux. 
En chemin sur qui butent-ils ? 
Sur la rivière sans pont ! Comment faire ?
Monsieur Boule-Haut secoua le mouchoir.
Les Saules-Pleureurs qui ne pleuraient plus pleurèrent de joie et tout contents croisi croisa, ils croisent leurs branches  en créant un pont d’un seul tissage. 
Les Boulhaut traversèrent. Ils poursuivirent leur trajet. 

Ils passent sous les chauves-souris toujours  suspendus en l’air et immobiles comme des statues.

IIs passent prudemment près du bûcheron qui ne bouge toujours pas. 


V - La liesse, la joie, le bonheur

Arrivés au village de Patanksa c'est la liesse pour tous et toutes. Le clocher s'en empare, ses cloches sonnent à tout va et Monsieur Boule-Haut et Mademoiselle Pleulouse pénètrent dans la chapelle. C'est le mariage.  Scratch est très fier : il appose sa signature dans le Grand Livre des mariages : il est leur premier témoin.
Pan pan pan pan 
pan pan pan pan
pan pan pan PAN…..

Et la fête a commencé. Le tambour roule l'information rhâ rhârhârhâ rhâ rhâ   grand banquet pour tout le monde au village de Patanksa. Jusqu'au dernier des mendiants personne n'a été oublié, pas même, je crois bien, les chauves souris.
Kig ha far et Kouign aman, cidre doux et couchant  si vous tendez l’oreille les amis, je crois bien que Yann est monté sur sa barrique et qu'il joue de son accordéon ; je crois bien qu'il entame une gavotte et que tout le monde se met en place pour gavotte ! Allos-y les amis, entrons dans la danse, gavottons aussi. 


S’ils ne sont pas morts Pleulouse et BouleHaut sont toujours vivants : les Boulhaut et Scratch, auprès d’eux, tout heureux.

Oeuvre à deux voix et quatre mains et pas posthume de Aurore E. et Lania conteuse
Si la vidéo fonctionne, sachez qu'elle a été prise à Saint Suliac en août 2015 par moi-même, Lania, un très joli moment de bonheur.
25 août 2015






















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