Il était une fois une salle d'attente. Plutôt drôle la salle d'attente. Surtout le paon aux mille couleurs sur le chêne en réplique. La maman de la petite ingrid attend son tour. Un bébé pleure derrière une porte.
Bé Bé
Bé Bé
répète la petite Ingrid qui décline bé bé sur tous les tons, de tous les sons, de tous ses doigts qui dessinent une partition aérienne. Puis le bébé apparaît. La petite Ingrid le montre du doigt
Bé Bé
Bé Bé et chante sa petite comptine en souriant. Puis le bébé disparaît comme la maman de la petite Ingrid. "Bé Bé Bé où elle est ma maman ?". Ingrid perd son sourire, trépigne, pleure. "Hé bé Hé bé" dit la grande soeur. "Joue ma belle joue !" Et dans la main de la petite Ingrid apparaît un étui de mouchoirs en papier.
Rien de mieux pour jouer.
Idéal pour faire du sport. Ingrid ravie, pose les pieds au sol et entre deux chaises se courbe. "Et pourquoi que je ne jetterai pas mon étui de mouchoirs ? Hein, pourquoi pas ?" pense son regard. Voilà le paquet jeté. Alors Ingrid bascule jusqu'à l'horizontale pour le ra masser ! Elle rit. Gagné ! "Et pourquoi que je le jetterai pas une deuxième fois mon étui de mouchoirs ? Hein, pourquoi pas ?" Et l'étui tombe et Ingrid rebascule à l'horizontale et se redresse d'un air triomphal, étui en main. Plus fabuleux que le jeu de l'étui de mouchoirs, y a pas mieux ! Surtout que l'un d'eux tiré, puis déplié au bout de mille patiences, y a pas mieux posé devant les yeux pour jouer à "Coucou je suis-là Tata". Désopilante attente. A n'en pas voir le temps passer. Merci petite Ingrid. Vive les étuis des mouchoirs en papier. Vive l'automne humide. Le jeu est le propre d'Ingrid.
mercredi 31 octobre 2007
vendredi 26 octobre 2007
No comment
« Qu’est-ce que le bonheur sinon l’accord vrai entre un homme
et l’existence qu’il mène ? »
Albert Camus
et l’existence qu’il mène ? »
Albert Camus
jeudi 25 octobre 2007
Pensée du jour : Civilisation du regard : danger ?
Amusant de lire ceci au cours de la semaine LIRE EN FETE : 40 % des gens se souviennent mieux de ce qu'ils voient que de ce qu'ils entendent ou lisent !
Conteurs et lecteurs danger ? Pourquoi pas tous à la langue des signes (je ne plaisante pas)
Conteurs et lecteurs danger ? Pourquoi pas tous à la langue des signes (je ne plaisante pas)
lundi 22 octobre 2007
Toujours d'actualité
En effet, comme on dit "dans les meilleures librairies musicales...., soit à Rennes chez
ROUSSEAU MUSIQUE (02.99.38.68.05 ou Librairie musicale 02.99.38.71.49)
Des extraits peuvent toujours être écoutés sur www.microphaune.com (ou fr) : ce site est en lien dans les liens du site www.lcomlania.com
Belle écoute
ROUSSEAU MUSIQUE (02.99.38.68.05 ou Librairie musicale 02.99.38.71.49)
Des extraits peuvent toujours être écoutés sur www.microphaune.com (ou fr) : ce site est en lien dans les liens du site www.lcomlania.com
Belle écoute
dimanche 21 octobre 2007
"Fâchée" toujours à la Chapelle des Fougeretz
La dernière image faisant preuve de l'effet Lania "999 personnes réunies dans la forge et qui ne savaient pas qu'elles le seraient "Ah la diablesse !" Elle antendu "ça c'est super !" et croit pouvoir dire aux sourires de tous que "c'était vrai"
Elle en profite pour remercier chacun chacune de s'être prêté(e)s au jeu, et dans la foulée, Monsieur le Président "Dédé" et Nono, et Annie, et Catherine et j'en oublie mais seulement sur le papier car dans la mémoire ils restents présents. Merci à Mimi et Gérard et à tous de m'avoir invitée à conter des histoires d'ici et d'ailleurs, toutes du fond du coeur.
"Fâchée" côté contée à la Chapelle des Fougeretz
"Fâchée" à La Chapelle des Fougeretz côté musique
Aux instruments -guitare et accordéon- un duo : Duodénum : derrière ce nom et devant les spectateurs attablés, Delphine et Arnaud. A leur côtés le magicien du son : David. Et sur l'estrade réservée à quelques tablées un enfant délicat, un petit garçon non loin de sa maman. Il porte une guitare en plastique et il la gratte avec une gravité émouvante. Quelques instants plus tard il descend auprès des musiciens et de quelques autres enfants allongés à même le plancher. Ses doigts pianotent sur ses genoux, puis il se lève et toujours avec la même gravité il place ses doigts sur un accordéon virtuel et il joue, dupliquant les gestes de l'accordéoniste ! Qui me précisera qu'il est l'enfant du magicien. "Pomme tombe pas loin pommier", aurait dit ma mère de l'est.
"Fâchée" à la Chapelle des Fougeretz
Pas de fâchée sans feu : celui de la grillée de châtaignes comme on peut le voir prise au vif de la nuit
Mais pas du tout, pas du tout fâchée, bien au contraire, jolie soirée : "fâchée" indiquant en Ardèche "une veillée châtaignes". Amusant de se faire une fâchée sympathique. Les chapelois et chapelloises étaient forts agréables et les musiciens Delphine et Laurent soulignés par un technicien au doigté magique ont emballé chacun, à faire frétiller pieds et souliers.
Mais pas du tout, pas du tout fâchée, bien au contraire, jolie soirée : "fâchée" indiquant en Ardèche "une veillée châtaignes". Amusant de se faire une fâchée sympathique. Les chapelois et chapelloises étaient forts agréables et les musiciens Delphine et Laurent soulignés par un technicien au doigté magique ont emballé chacun, à faire frétiller pieds et souliers.
vendredi 19 octobre 2007
Conte au Volume
A ne pas confondre avec la vente à la chandelle. De notre côté (Jean Michel Corbineau et moi-même représentants de l'action diffusion du conte de l'APC, association pour la Promotion du conte), la soirée conte s'est enchaînée avec subtilité : les enfants attentifs, les rires et les sourires fusants, la réactivité excellente, les parents formidables, l'accueil agréable ; un fantastique plaisir pour suivre les aventures
du Filleul de la mort,
de la famille Plancha,
de la Maoués-noz la lavandière de la nuit,
de Jean le Chanceux et celles
de l'apiculteur contant au Pacha de la Kasbbah
et tout ceci sans oublier
la ponctuation musicale du sanza sous les doigts du conteur,
ni la chanson de la scie,
ni le refrain de la berçeuse bretonne :
"heu han eta toutouic lala, Heu han eta toutouic lala.."
Alors, à une autre fois, si vous le voulez bien. Merci Jean Michel
du Filleul de la mort,
de la famille Plancha,
de la Maoués-noz la lavandière de la nuit,
de Jean le Chanceux et celles
de l'apiculteur contant au Pacha de la Kasbbah
et tout ceci sans oublier
la ponctuation musicale du sanza sous les doigts du conteur,
ni la chanson de la scie,
ni le refrain de la berçeuse bretonne :
"heu han eta toutouic lala, Heu han eta toutouic lala.."
Alors, à une autre fois, si vous le voulez bien. Merci Jean Michel
Contes FantastiKA2 à Vern sur Seiche (35)
La nuit, la mer, les chemins, les fiancés, l'atelier fou, les bruits, les chuchotis, le vent, les ombres brrrrrrrrrrrrrrr en compagnie de la belle voix de Jean Michel Corbineau. Pour nous écouter, droit sur Le Volume, près de la Médiathèque à Vern sur Seiche, dès 20 h 30. C'EST GRACIEUX, traduisez offert par la médiathèque donc, traduisons : gratuit. Emportez vos bébés baillonnés et les plus grands, yeux scotchés oreilles grandes ouvertes. A tout à l'heure.
mercredi 17 octobre 2007
Bon, alors, Le Volume à Vern Sur Seiche (35)
ce vendredi 19 octobre au soir, je vous y retrouve, n'est-ce pas ? FantastiKA2 avec vous tous. Je ne serai pas seule : Jean Michel Corbineau et moi nous nous donnerons la parole, à tour de rôle, côte à côte, l'un après l'autre, petit à petit jusqu'au bout d'une bonne heure de nuit ! Alors CETOKE ? Vous avez réservé ? Comment ça non, mais faites-le ! A bientôt. A vendredi. LE VOLUME, c'est à Vern sur Seiche : on n'oublie pas. Amitié.
C'était la fête au CIU ce mercredi 17 octobre
petits gâteaux, jus d'orange, petits sacs à dos, crayons et bloc pour illustrer le conte et offrir si gracieusement à la conteuse.
Mais avant il y eut les histoires,
celle de la révolution des outils,
celle sur le chemin du conteur,
celle des trois p'tit loups qui essaient de construire une maison qui tient debout. Pas si simple surtout avec la visite du grand méchant cochon. Et aussi celle de la maison que Pierre a bâtie. Et pourquoi pas, pour se donner du coeur à l'ouvrage comme faisaient dans le temps les ouvriers, une petite chanson rythmée genre percussions africaines* Enfin, l'histoire du face à face facétieux du petit Merlin, rieur et impertinent avec le méchant Vortigen. Et la tour n'y a pas pris garde ! Elle est tombée. Merci à Lisa du CE1 et Erwann pour leur présence.
*Chanson créée en utilisant des termes concernant les essences de bois et dans le sens alphabétique. (sera déposée)
Une appréciation en retour un mois plus tard : "... un magnifique moment très "privilégié" et agréable à ma fille et à moi. ...! Si vous revoyez la conteuse remerciez-la..."
Mais avant il y eut les histoires,
celle de la révolution des outils,
celle sur le chemin du conteur,
celle des trois p'tit loups qui essaient de construire une maison qui tient debout. Pas si simple surtout avec la visite du grand méchant cochon. Et aussi celle de la maison que Pierre a bâtie. Et pourquoi pas, pour se donner du coeur à l'ouvrage comme faisaient dans le temps les ouvriers, une petite chanson rythmée genre percussions africaines* Enfin, l'histoire du face à face facétieux du petit Merlin, rieur et impertinent avec le méchant Vortigen. Et la tour n'y a pas pris garde ! Elle est tombée. Merci à Lisa du CE1 et Erwann pour leur présence.
*Chanson créée en utilisant des termes concernant les essences de bois et dans le sens alphabétique. (sera déposée)
Une appréciation en retour un mois plus tard : "... un magnifique moment très "privilégié" et agréable à ma fille et à moi. ...! Si vous revoyez la conteuse remerciez-la..."
lundi 15 octobre 2007
Surprise de photographe
Sa plus surprenante photo : elle-même n'avait rien remarqué.
Et oui, c'est comme ça, le conte, beurk, pouah,... c'est pas pour moi, c'est pour les petits....
Visiblement il ravit aussi les plus grandes. Je la remercie et je lui donne rendez-vous le 15 décembre 2007... ni vue ni reconnue, promis ! Grand sourire à elle. Bien évidemment si elle désire que j'enlève la photo, je te lui manigance une magie et hop là, plus de photo. En attendant, sa présence rend cette dernière très intéressante.
Et oui, c'est comme ça, le conte, beurk, pouah,... c'est pas pour moi, c'est pour les petits....
Visiblement il ravit aussi les plus grandes. Je la remercie et je lui donne rendez-vous le 15 décembre 2007... ni vue ni reconnue, promis ! Grand sourire à elle. Bien évidemment si elle désire que j'enlève la photo, je te lui manigance une magie et hop là, plus de photo. En attendant, sa présence rend cette dernière très intéressante.
A l'intérieur de Blanc Lait Chamelle Bleu Vert Bambou
Pléthore de photos ? Une fois n'est pas coutume.
Belle journée d'ici le prochain rendez-vous mâtiné de Russie-Sibérie-Iakoutie-musiki le samedi 15 décembre à 16 h 30 Médiathèque de Saint-Jacques de la Lande - parking à volonté ; 02.99.31.18.08 pour réserver en temps et heure ; voyage en troïka pour se rendre dans la bulle.....
samedi 13 octobre 2007
Après Blanc Lait Chamelle et Bleu vert Bambou....
Rien que de belles images ! Tout au moins de mon côté. Carrément des instants magiques. Mes deux petits chamelons qui viennent chacun à leur tour dans mes bras et qui se calment aussitôt. C'était pas beau ! Spectaculaire et émouvant. Les yeux des petits, leur regard, (si seulement mes yeux pouvaient être des objectifs, quelles belles photos aurions-nous) Et le mimétisme de cette petite fille mignonnette qui répétait mes mots, ou dessinaient les escaliers comme je faisais, m'invite à penser que je ne me fourvoie pas en étant dans la proximité. Le langage demande du temps ; parler demande du temps ; le temps pour l'enfant qu'il reçoive la parole ; le temps pour l'enfant de l'entendre et de lui donner sens. Je voudrais préciser qu'il est normal que les moins de trois ans bougent : j'aurais quelques craintes à ce qu'ils ne le fassent pas. Et non seulement je ne leur en veux pas mais ensuite je me dis que je peux utiliser ce qu'ils font. Ils sont une partie de mon imaginaire. C'était la première rencontre. Pour être régulièrement dans d'autres lieux, je sais qu'il y a des habitudes à prendre, ainsi les mamans se laissent-elles aller à répondre à mes suggestions, ainsi leurs enfants sont-ils heureux de voir leur maman prendre de l'intérêt à l'activité qui les concernent. Ainsi les enfants reconnaissent-ils une certaine façon d'être et de faire. Et jouent-ils à leur tour le jeu. Ce qui est important : c'est le moment. Ce qui est encore plus important, c'est ce qu'ils feront de ce moment. Là encore le temps sera de la partie. Ils ne feront pas immédiatement. Faudrait prendre le temps de les observer. Reprendre aussi quelques ouvrages interprétés "De Carl Norac et Carll Cneut : Un secret pour grandir" par exemple. Quasi certaine que chacun reconnaîtra le petit bonhomme avec son chapeau, ses babouches et sa besace rouge. Même si, pour de vrai, l'illustratrice l'aura aquarellée rayée. Non, mais dis donc, qui c'est le conteur !* (clin d'oeil d'elle)
Petite histoire : je n'ai jamais su pourquoi ma mère me réprimandait fort sévèrement -du moins en ai-je le souvenir- quand j'employais -allez savoir pourquoi- cette expression "non mais dis donc !" (l'enfance est un mystère... que les mystères ne reconnaissent pas : nouveau proverbe du jour signé "DemoAh"" A bientôt pour d'autres photos.
vendredi 12 octobre 2007
Désert. A propos de silence....... rendez-vous sur....
WWW.CYBERSAHARA.COM
Tintamarre impératif, la noce se fête sept jours pour la première fois, sinon trois jours. Les yeux légèrement bridés, noircis au khôl, sous le chèche noir indigo, enfoncés dans les orbites, placides et attentifs, vous pensez bien que Baji, occupé à discuter, peut communiquer ses états d’âme aux héros de cavalerie. Raconter, bavarder, se confier, ainsi qu’il le fait, ne le fatigue pas. Cela s’explique. à cheval sur les principes, jamais, au grand jamais, ô les grands mots, candide, communicatif, spontané, expansif, quitte à parler pour parler, rieur digne de ce nom, quand le silence pointe le bout du nez, un nomade ne se tait pas.
– Aouallah.
– Tidit anek.
Le silence n’est pas bon. Tu as raison. Invalidant, il plonge dans le sommeil. Résolvant ses paradoxes, sommeil de chaque nuit, n’est-il pas un peu de cette mort qui partage au quotidien notre existence ?
Le silence favorise l’amnésique laisser-aller, l’embardée, le fatalisme et le défaitisme. En un battement de paupière, il atténue l’acuité.
Il n’est pas temps de piquer un somme. Les trois larrons savent que plus on en raconte, plus le temps passe vite et plaisant. Il ne faut pas perdre le fil de la discussion, rater le sens codé de l’image et de l’expression. On pense aux métaphores, à tout et à rien. S’endormir au volant pourrait s’avérer d’un ennui mortel. اa sent l’essence quelque part, ça bruit de ferraille, de portières, d’outils. Concurrence hétéroclite, boulons, écrous, pêle-mêle, fil de fer, jerricanes de métal.
– On ne s’entend plus.
Moulay Rachid fait signe à la fine poussière ambiante de s’éluder. Il lui intime l’ordre d’éviter ses yeux, cligne de l’œil, louche, glisse une larme. Il ajuste le fond de l’horizon au gré mobile du repaire. Monceaux de pierre, il reconnaît les rejems. Et s’il n’y en a point dans sa ligne de mire, il conjure Baji de s’arrêter dés qu’il aperçoit une, deux, trois ou quatre pierres.
Ils fredonnent ensemble un air connu.
– Un caillou, une pierre.
– Une pierre, un caillou.
Histoire d’ajuster les pierres l’une sur l’autre, d’élever un nouveau point de repère, de commettre l’action méritoire, autant que d’enlever les pierres obstacles sur la piste. Le cairn, ou la tikniout, est une indication précieuse, utile au voyageur. Une pierre sur la piste peut facilement déséquilibrer un véhicule. Exactement de la même façon que le caillou en travers du mejbed, la piste animalière qui t’attire, peut blesser les soles ou provoquer la chute d’un dromadaire.
Moulay Rachid prend la parole...." Si ça vous intéresse, poursuivre sur le site.
Tintamarre impératif, la noce se fête sept jours pour la première fois, sinon trois jours. Les yeux légèrement bridés, noircis au khôl, sous le chèche noir indigo, enfoncés dans les orbites, placides et attentifs, vous pensez bien que Baji, occupé à discuter, peut communiquer ses états d’âme aux héros de cavalerie. Raconter, bavarder, se confier, ainsi qu’il le fait, ne le fatigue pas. Cela s’explique. à cheval sur les principes, jamais, au grand jamais, ô les grands mots, candide, communicatif, spontané, expansif, quitte à parler pour parler, rieur digne de ce nom, quand le silence pointe le bout du nez, un nomade ne se tait pas.
– Aouallah.
– Tidit anek.
Le silence n’est pas bon. Tu as raison. Invalidant, il plonge dans le sommeil. Résolvant ses paradoxes, sommeil de chaque nuit, n’est-il pas un peu de cette mort qui partage au quotidien notre existence ?
Le silence favorise l’amnésique laisser-aller, l’embardée, le fatalisme et le défaitisme. En un battement de paupière, il atténue l’acuité.
Il n’est pas temps de piquer un somme. Les trois larrons savent que plus on en raconte, plus le temps passe vite et plaisant. Il ne faut pas perdre le fil de la discussion, rater le sens codé de l’image et de l’expression. On pense aux métaphores, à tout et à rien. S’endormir au volant pourrait s’avérer d’un ennui mortel. اa sent l’essence quelque part, ça bruit de ferraille, de portières, d’outils. Concurrence hétéroclite, boulons, écrous, pêle-mêle, fil de fer, jerricanes de métal.
– On ne s’entend plus.
Moulay Rachid fait signe à la fine poussière ambiante de s’éluder. Il lui intime l’ordre d’éviter ses yeux, cligne de l’œil, louche, glisse une larme. Il ajuste le fond de l’horizon au gré mobile du repaire. Monceaux de pierre, il reconnaît les rejems. Et s’il n’y en a point dans sa ligne de mire, il conjure Baji de s’arrêter dés qu’il aperçoit une, deux, trois ou quatre pierres.
Ils fredonnent ensemble un air connu.
– Un caillou, une pierre.
– Une pierre, un caillou.
Histoire d’ajuster les pierres l’une sur l’autre, d’élever un nouveau point de repère, de commettre l’action méritoire, autant que d’enlever les pierres obstacles sur la piste. Le cairn, ou la tikniout, est une indication précieuse, utile au voyageur. Une pierre sur la piste peut facilement déséquilibrer un véhicule. Exactement de la même façon que le caillou en travers du mejbed, la piste animalière qui t’attire, peut blesser les soles ou provoquer la chute d’un dromadaire.
Moulay Rachid prend la parole...." Si ça vous intéresse, poursuivre sur le site.
Toujours d'actualité "Quand la musique nous est....
contée".
Pour entendre le piano
pour entendre la voix
pour écouter
un extrait de texte parmi ceux proposés
courir
sur liens sur www.lcomlania.com
cliquer
sur microphaune
et
naviguer sur le site
Si le coeur vous en dit, éditer le bon de commande et
commander
rédiger l'adresse
Isabelle Lecerf Dutilloy
Association ANACROUSE
17 Rue du Parc
35830 Betton
timbrer.
L'association Anacrouse fera le reste (Betton - 35)
Elle a été créée par Isabelle Lecerf Dutilloy dans le but de faire accéder chacun à la connaissance du répertoire pianistique
-et autres : Isabelle Lecerf est de tempérament éclectique-
Plus direct, moderne, voire actuel, il vous reste
le téléphone :
02.99.55.80.51
ou futuriste, le portable :
06.81.93.81.13
et
pour finir le p'tit chouchou, le mail :
isa.lecerf-dutilloy@wanadoo
Merci beaucoup à vous tous de soutenir le pit'chou et à bientôt à vous
Pour entendre le piano
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Isabelle Lecerf Dutilloy
Association ANACROUSE
17 Rue du Parc
35830 Betton
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L'association Anacrouse fera le reste (Betton - 35)
Elle a été créée par Isabelle Lecerf Dutilloy dans le but de faire accéder chacun à la connaissance du répertoire pianistique
-et autres : Isabelle Lecerf est de tempérament éclectique-
Plus direct, moderne, voire actuel, il vous reste
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ou futuriste, le portable :
06.81.93.81.13
et
pour finir le p'tit chouchou, le mail :
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Merci beaucoup à vous tous de soutenir le pit'chou et à bientôt à vous
Au hasard avant d'aller dormir
Mélusine
Les bras nus cerclés d'or et froissant le brocart
De sa robe argentée aux taillis d'aubépines,
Mélusine apparaît entre les herbes fines,
Les cheveux révoltés, saignante et l'oeil hagard.
La splendeur de sa gorge éblouit le regard
Et l'émail de ses dents a des clartés divines ;
Mais Mélusine est folle et fait dans les ravines
Paître au pied des sapins la biche et le brocart.
Depuis cent ans qu'elle erre au pied des arbres fées,
Elle est fée elle-mème ; un charme étrange et doux
La fait suivre à minuit des renards et des loups.
Ses yeux au ciel nocturne enchantent les hiboux,
Et près d'elle, érigeant ses fleurs en clairs trophées,
Jaillit un glaïeul rose à feuillage de houx.
Jean LORRAIN - 1805-1906 - "L'ombre ardente"
Les bras nus cerclés d'or et froissant le brocart
De sa robe argentée aux taillis d'aubépines,
Mélusine apparaît entre les herbes fines,
Les cheveux révoltés, saignante et l'oeil hagard.
La splendeur de sa gorge éblouit le regard
Et l'émail de ses dents a des clartés divines ;
Mais Mélusine est folle et fait dans les ravines
Paître au pied des sapins la biche et le brocart.
Depuis cent ans qu'elle erre au pied des arbres fées,
Elle est fée elle-mème ; un charme étrange et doux
La fait suivre à minuit des renards et des loups.
Ses yeux au ciel nocturne enchantent les hiboux,
Et près d'elle, érigeant ses fleurs en clairs trophées,
Jaillit un glaïeul rose à feuillage de houx.
Jean LORRAIN - 1805-1906 - "L'ombre ardente"
mercredi 10 octobre 2007
Blanc Lait Chamelle et Bleu Vert Bambous
La maman de la délicieuse Ophélie, délicate mignonne mignonnette était étonnée par l'écoute de son enfant. Je l'ai été aussi, par celle de tous. Combien étaient-ils ? Une belle dizaine attentive vaut mieux que trois qui s'épuisent. (nouveau proverbe) Pourtant, nouvelle difficulté : en simultané les 5-10 ans face aux tout pitchous* ! Un certain challenge ; d'autant plus que, côté lecteurs ce n'était pas le silence. Merci à Marion qui a entraîné chacun dans un choeur sur l'expression "pas question" machonnée "à la chameau" ; Merci à Arnaud, mon DJ du jour, sans lequel on n'aurait pu écouter la merveilleuse musique relaxante dont je livre la référence immédiatement -vu que la séance est gratuite- : "Les secrets de l'Orient" Music from EMI N° 09468 95172 8 Sujet de l'histoire : Pourquoi le chameau a-t-il une bosse, par Rudyard Kypling. Vue que c'est Lire en Fête, me suis amusée à le faire : les enfants ont fort bien écouté. Pas si simple pourtant : son écriture est présentée à mon goût de façon délicieusement maniérée : ça marche quand même.Pour terminer je redirai :
Je
suis
le
conteur
de
grain
de
sable : vers qui n'est pas de moi mais de, Oh, le nom m'échappe.... je reviendrai pour vous préciser le nom de ce poète peut-être Kabyle qui me paraît être universitaire à Rennes. Qu'il me pardonne.
Bisous à vous les enfants et amitiés aux mamans avec lesquelles j'ai échangé quelques palabres.
A propos de palabres, elles furent très intéressantes de 18 à 19 h sur les instruments de percussions africaines et plus préciséments mandingues ou mandés (soit Afrique de l'Ouest)Merci à la Cie Dounia et à ses intervenants. Contente d'être restée.
*-certains se sont lancés dans les escaliers, aussi baroudeurs que le petit Ahmed qui désirait grandir, : aucune chute ouf !(attirés je pense par le balancement de ma voix : trop mignon)
Je
suis
le
conteur
de
grain
de
sable : vers qui n'est pas de moi mais de, Oh, le nom m'échappe.... je reviendrai pour vous préciser le nom de ce poète peut-être Kabyle qui me paraît être universitaire à Rennes. Qu'il me pardonne.
Bisous à vous les enfants et amitiés aux mamans avec lesquelles j'ai échangé quelques palabres.
A propos de palabres, elles furent très intéressantes de 18 à 19 h sur les instruments de percussions africaines et plus préciséments mandingues ou mandés (soit Afrique de l'Ouest)Merci à la Cie Dounia et à ses intervenants. Contente d'être restée.
*-certains se sont lancés dans les escaliers, aussi baroudeurs que le petit Ahmed qui désirait grandir, : aucune chute ouf !(attirés je pense par le balancement de ma voix : trop mignon)
samedi 6 octobre 2007
Qui a dit ça ? De qui parle-t-il ?
" Le monde n’a pas de tour si forte que la prison d’air où elle m’a enserré. "
lundi 1 octobre 2007
C'est pour le samedi 13 octobre
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