lundi 21 juillet 2014

"La fête médiévale des remparts de Dinan" ce dimanche 20 juillet et pourquoi pas ?

"Dring dring Coucou Lania, "La Fête des Remparts de Dinan" cela te dirait-il ?"
Inattendue proposition. Que pensez-vous que j'ai répondu ? Oui, bien sûr ! "Bonne idée, la fête médiévale des remparts de Dinan il y a longtemps que je n'y suis pas allée, je t'attends"
Et nous voilà parties. Et nous voilà arrivant. Direction le parking. Quelqu'un de généreux a la bonne idée de quitter les lieux. Nous sommes à trois pas de la rue qui n'en finit pas de monter -pour ceux qui connaissent Dinan. 
Et d'admirer le pavage le long du quai. 
Et de monter en constatant que Dinan est l'égale de Babel : de tout côtés, langues étrangères. Soleil en sus comme souvent. Qu'on se le dise. il ne pleut pas souvent sur Dinan surtout pur la Fête médiévale des remparts.
Les échoppes se succèdent. Celle de Capucine, illustratrice entre autres, de livres de contes. Le mot est lancé.
L'échoppe Emergences, celle du peintre-sculpteur que vous pouvez découvrir sur Jacques Degan, avec lequel nous avons eu une conversation très intéressante, à propos du chemin artistique, du blanc et du noir, du vide et du plein à faire penser à François Cheng Vide et plein, et l'ensemble à faire me faire penser à Charles de Gaulle écrivant "La durée est une nécessité d'accomplissement" ou encore celle de Gérard Macé in "la Nef des Fous"
"L'inspiration est une improvisation à la manière d'un souffle"
 Plus que la coiffure d'un bouffon, 
plutôt un air de statue de la liberté !
 Cékoissa ? Ne serait-ce pas un célèbre doudou ?
 Transparence ensoleillée
Lania
 A propos de souffle, il s'agit dans la montée de ne pas le perdre. Les admirables fenêtres fleuries nous permettent d'y arriver, sous le fallacieux prétexte de les admirer.  Ainsi les roses trémières et bien d'autres. 
Pendant que nous gravissons, d'autres descendent, nombreux en costume d'époque. 
Enfin, nous pénétrons dans Dinan la belle. Nous sommes au coude à coude ; croisons forgerons, soldats, manants et manantes avec leurs charrettes et parfois leurs cochons roses et noirs ; rencontrons  belles dames et damoiseaux, chevaliers ; chanteurs et chanteuses et chansons grivoises, en sus distributions de baisers s'il vous plaît ; nous intéressons aux vêtements du Moyen-Âge ; rêvons sur les coiffures,, chausses et  larges ceintures de cuir ; apprenons à faire la différence entre les différentes de montage de manche ; les différents tissus : lin, chanvre -ai-je bien écrit chanvre ?- soie et justement si ceux-là vous disent, sur commande, artisan costumier historique.
 non ce n'est pas le monsieur inconnu le plus important. C'est la belle qui soudain a posé.
 Arthur et la belle Guenièvre ?
 Tiens je n'avais pas vu qu'ils s'embrassaient. Qu'en pense-t-il celui-ci, qui traversait la foule le pas lent et indifférent ?
Le roi Hardor et sa reine Guénola incognito, hors de leur château brocéliandais.


Un instrument que je ne peux pas nommer mais un beau moment d'écoute et un regret celui de ne pas m'avoir obéi et achetant son CD


Le roi Arthur et sa reine la jolie Guenièvre





Les plus drôles, vêtus comme des gros bébés, et à chanter des chants marins !

Suivre tout ce beau monde a pris du temps. Il a passé comme si de rien n'était, si bien que nous avons eu faim. La crêperie du Gouverneur fut la bienvenue. Histoire... à suivre.


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