Sous une autre mouture, mais même convivialité.
*En préparant
"le boeuf en guenilles"avec Lania
Il était une fois Lania ... Il était une fois Luisa ...Vous ne les connaissez pas, croisez les doigt, elles repasseront par là et vous verrez Cuba !
Vous avez manqué le Festival Salsa Bretana, lecture-spectacle au centre cultruel à Cesson-Sévigné avec Lania, ne vous désolez pas, ce spectacle reviendra.
Un décor tout en suggestion ... des voilages légers, colorés, des livres posés cà et là couverts d'un papier fin ocré, quelques feuilles brunes, comme des feuilles de tabac négligemment enroulées, une très vieille bicyclette perdue là, qui attend son histoire ... au centre, un tableau : le beau visage de Luisa
Et commence un spectacle tout en couleurs, tout en saveurs. Lania est là ...
Luisa, la Cubaine, du haut de son tableau, la guide, la regarde, l'inspire.
Lania va d'un livre à l'autre, d'un objet à l'autre, elle lit et sa voix fait se lever les sensations, effleure l'émotion. Un petit rire vous chatouille, une pointe d'amertume sourd au plus profond de vous.
Et pftt ... Lania interroge Luisa.
Que manque-t-il encore à notre boeuf en guenilles ? les oignons, le piment et ... une autre histoire.
Et Lania lit, raconte, effleure, effeuille de ses longs doigts, livres et papiers.
Ses bracelets se dessinent avec grâce sur son bras tendu tandis que les mots esquissent, sussurent, évoquent et vous laissent le voir, le dire, le créer ... Quoi donc ?
Votre Cuba ! C'est un plaisir de choix.
Vous quittez le spectacle avec l'envie de l'essayer ce boeuf en guenilles ! et puis ... et puis ... avec un insinuant, gourmand, gargantuesque appétit de lire la littérature cubaine.
Un petit conseil, n'achetez pas la cuisine cubaine. Vous seriez déçus par la recette du boeuf en guenilles, un peu trop simple, à mon goût. Prenez celle que Lania vous offrira, peut-être, à la fin du spectacle sur une belle feuille de tabac... N'y voyez aucun un encouragement à la contrebande.
Remerciements, quelques années plus tard à ce texte écrit par
Marie Odile
"Les odeurs, les savoirs, les couleurs, la chaleur, tout nous transporte au milieu de la vie cubaine" nous raconte encore
Elisabeth, une spectatrice à remercier encore aujourd'hui.
La marmite se remplit peu à peu d'ingrédients pimentés et d'assaisonnements de textes signés Zoé Valdès, Régine Déforge, Jesus Dias, Ruben Diario et Mimi Barthélémy ...
Le souffle des mots nous invite à sentir la dureté de la vie quotidienne, celle de l'exil. Très vite, à la manière Cubaine, cette réalité est transformée par le mystère et l'envoûtement .. la mer, le sang, l'au-delà imprègnent l'atmosphère, le rêve aussi ..."