dimanche 28 octobre 2018

Route du Rhum à Saint Malo bientôt Guadeloupe

Saint-Malo
sa gare, 
sa médiathèque, à gauche de sa gare,
la rue Waldeck-Rousseau, 
le rond-point de l'étoile,
poissons rouges et papyrus le délicieux jardin
les histoires de sa charmante propriétaire

les maisons neuves bâti urbain
le cinéma -la chasse à l'ours-
la place
le magasin où s'achète tout et n'importe quoi
la poste
les quais
l'escalier pour descendre sur
les brise-lames jamais vus auparavant par quelqu'une :-)
leur légende *
la plage
ses couleurs : des bleus des blancs des gris des violets verts ou roses humides
sa fraîcheur
son ciel
ses nuages
leurs reflets
les flots glacés dans lesquels se mirent
son Grand-Bé
le petit chien
la voix radiophonique d"Axel"
la vieille entrée aux pavés chiants, pour les pieds à talons
la rue principale
la rue du bar aux poupées
Le café du coin d'en bas de la rue du bout de la ville d'en face du port. La java, noire de monde. Sa carte à 2 Zorros :-)
 Mais c'est où la Route du Rhum ?
Certitude, le départ des marins se fera dans un prochain week-en
le 4 novembre :-(
Alors c'est quoi la Route du Rhum ?
C'est, passé les remparts, tout le long des quais.
C'est par où qu'on entre ?
Vérité vérité vraie par l'entrée.
Vive la Radio, France culture, France Info, les ateliers de France-Bleu, ça ne pouvait pas mieux tomber. Où l'on présente "le conducteur" pour une heure d'émission, si on veut. Si on veut ????
Causer du projet ? On en cause un peu, mais on laisse la place aux jeunes ados qui s'en régalent.
Ils sont où les bateaux ?
il est où le catamaran de SoDeBo ? (je mets les majuscules sinon le robot m'offre Sodexo ! :-(
Tout au bout du bout... ah non, on a déjà été dans le café aux poupées;
Désaccord. Non, il ne faut pas sortir du lieu. Ah bon, tu crois ? Oui, il ne l'a pas dit. Ah bon, je croyais l'avoir entendu. Bon OK je m'adapte. L'important c'est le chemin.
Chemin. Très encombré. Beaucoup de visiteurs. Certaines avec poussettes, Beaucoup avec appareils photos. D'autres avec parapluies. Le temps se gâte justement. Bonne idée pour eux et elles. Car il tombe grêle, les parapluies s'ouvrent. Faut lever les yeux, se dresser sur la pointe des pieds.  Que voit-on ? #SODEBO ! Entrons. Le vigile est amusant : nous échangeons. Vous venez voir Thomas ? Thomas ? Mais oui #Thomas Coville. Chance, il est là, submergé par les goûteurs de signatures. Un gâteau ? Mais avec plaisir ? Et nous apprenons qu'ils sont faits maisons.  Comme qui dirait de sol en bouche. Ils sont bons.
Laisser la place. 
Et le catamaran ? On le voit où ? 
"Les géants ?" Pour cause de hauteur de mât ils sont exposés tout au bout du bout du quai qui n'est pas du côté du café du coin d'en bas de la rue du bout de la ville d'en face du port. La Java :-) nous dit notre guide avec un charmant sourire.
Et nous voilà parties. 
"Faï fret", aurait dit en patois Occitan ou en Occitan mon grand-père que je n'ai jamais entendu parler. Mort à la guerre sitôt déclarée. Famille Padchanz :-(
Tout au bout, découvertes, photos, quel froid, mais bel espace. Rephotos.
On s'en va ?
Pas sans photographier la mouette "immobilissimement" immobile sur un poteau. Indifférente à la nuée de goélands.

C'est quoi ces 2 grands igloos blancs bleus ? La porte est ouverte, entrons. Posters aimablement offerts. 
Une vedette : H2O l'hydrogène, tout un projet, on ne vous monte pas un bateau, on y revient... Il s'appelle Energy Observer. Projet de deux marins malouins Victorien Erussard et Jérôme Delafosse, celui-ci, très grand gaillard blond viking, présent dans le lieu. Beau moment : dauphins et requins, tortues et poissons au-dessus de nos têtes, l'avenir en question sur écran géant. 
Il faut bien partir. J'aurais bien vu dans ce lieu quelques conviviales algues à grignoter.
connaîtraient-Iils  @breizhAlgaeSchool ? J'ai bien aimé l'assistante communication.

Le ciel s'obscurcit, les lumières colorées s'allument, les grues prennent couleurs, les mâts de même. Magie du rassemblement marin. 

On s'prend un café ? 
Yes, besoin de se réchauffer. Ce seront deux verres d'un bon Côte du Rhône et, of course, rillettes de poissons avant concert rock. Un peu tard celui-ci. 

Remonter les quais
S'inouïr de la vague d'humains qui les submerge à la hauteur du casino où trône un immense panneau publicitaire de  SoDeBo. Meilleure vue, y a pas mieux.
Involontaire.
Les vagues frappent les brise-lames. Derniers regards.
Marche rapide : tentative pour échapper au froid. 
Moins de 15 mn "pieschcom" plus tard, non loin d'un cimetière, la fidèle et courageuse Twingo pousse un soupir de soulagement. "Ça faisait longtemps". 

Retour sans difficulté. Sous le regard de Lune Pleine encore.

mercredi 3 octobre 2018

Leçon de poésie avec Christian Pozlaniec, une décision journalière

Faire sérieusement un plan de travail

Chaque matin : cirer les rayons de soleil

Encaustiquer les feuilles de saule
Bien brosser les ombres poussiéreuses
Pour qu'elles cachent
                  au plus noir
             d'elles-mêmes
les insectes voraces

Peigner soigneusement l'herbe verte des près
       Briquer le soleil levant
Et repeindre
qu pinceau
le dos des coccinelles

      Épousseter les oiseaux au plumeau et
Laver la lumière jusqu'à la transparence
           Et puis se dépêcher
d'attraper la cote de

sept-heure dix -sept

Découvrez l'auteur Christian Pozlaniec d'un clic
 

Leçons de Poésie à Galicie avec #ChristianPozlaniec et #Guillevic

Leçon de poésie

Si j'étais un poème
écrit par un enfant,
je creuserais des trous dans les émotions fortes
pour regarder à l'intérieur,
pour en connaître la couleur.

Puis je caresserais
les pattes des matous,
le bec des hirondelles,

le poli des cailloux,
le rugueux des moustaches,
pour voir comment ça fait.

J'écouterais longtemps tout ce qui fait du bruit,
le froissement des feuilles,
la craie sur le tableau,
le cliquetis des clés qui ouvrent les mystères,
les pas sur les pavés.

Je fourrerais mon nez partout où ça sent drôle,
partout où ça sent bon,
et même où ça ne sent
ni l'œillet ni la rose.

Il me faudrait tout ça pour qu'un enfant m'écrive
et me nomme poème.
Des bouquets d'émotions,

Des tas de sensations
véritables,
vécues.

Après, il chercherait des mots pour vous le dire.


Christian Poslaniec 
(Le chat de mon école marque toujours midi)

Vernissage à Rennes, square de Galicie, en présence de Monsieur Eric Berroche

Les douze piliers étaient brut de béton depuis près de vingt ans.
L'équipe artistique de l'Association Le Souffle et la Flamme (fb) les a décorsetés : #KarenAraneda, #KoalaLoco #MarieYet, #Lania



puis lynchés au Karcher : attention aux retombées, obligation travail masquée.


Les douze piliers nettoyés, on a sorti l'acrylique et on a attaqué le relooking.  Avec la rieuse participation des enfants toujours plein d'idées.

et de bonjour en toutes langues : Nihaou, spam haleîkoum, ! holà ! como estes, bonjour,
demat, dobridienne, 
hello, tsémarambourou (langue Pounou) guttenmorgen...
                                                   pour démarrer  "la danse des pinceaux"




Simultanément, les enfants participent à des ateliers aux thèmes divers : atelier bulles géantes, atelier mandalas de laine (on passe par là Karen, est-ce que je me trompe Lania ? Comment on change de couleurs...), atelier bijoux, ateliers mots, chansons et poésie, atelier déplacements chorégraphiques...
L'objectif étant la détente et le plaisir partagé.


Acrylique et pinceaux, de leur côté les piliers continuent de se vêtir :

point par point, trait après trait
remplissage et choix des couleurs
"Ouais... ça prend "couture"
"Une petite balade fera du bien"
"Je peux dépasser ? Heu non... mieux vaut que tu...
... peignes au milieu"
Allez, vas-y, à ton tour, lance-toi !"
"Regarde comme ta soeur est heureuse"
Les moments contes de 17 h 15 à 18 h 15, suivi d'un goûter attirent la participation de conteurs de l'association "Les Tisseurs de contes" et la présence des enfants. Sans oublier le spectacle de marionnettes de la Cie "Mono Pulpo" pour clôturer "la saison" Les piliers, les voilà, vêtus de haut en bas.

 Regarde Aurélie, comme je danse bien "papillon"

 Belle écoute

 On peut essayer de conter ?
 Beau paon
"Va enfant, et que le vélo t'emmène où tu désires !"
Les bosquets slaves prennent des couleurs.
 Un papa s'essaie aux bulles
 Difficile de ne pas rire des marionnettes
 et scotchée, après s'être précipitée, de s'étonner "Oh mais cékouaça ?"
 Ça ? C'est un beau public
pense Papillon Bleu. Désormais je reste ici.

Au tout début "on" n'osait pas nous parler, peu à peu l"on" a osé. Un peu, beaucoup, et bientôt presque "à la folie". Certains habitants-habitantes, mettent la main à la pâte avec de grands sourires, des remerciements et l'une  d'elles, va jusqu'à offrir un cadeau gourmand
"C'est trop beau ce que vous faites, ceci est pour vous" dit une habitante heureuse.

On signale tout de même que c'est un projet #ArchipelHabitat #LeSouffleetlaFlamme #ColectifGalicie, #DirectiondeQuartier #APRAS #Rennes.

Et l'équipe, aimablement surprise, de déguster sur l'herbe, en fin de journée de délicieux gâteaux dus au savoir-faire du boulanger du Landrel qui lie entre eux les habitants du quartier Landrel-Galicie-Blosne : son étal offre à sa clientèle autant de gâteaux marocains que de gâteaux français, autant de baguettes que de pains ronds et chauds comme aux Maroc, aussi bons que dans "Le conte du Mensonge le plus doux" conte éveillé que Lania adore dire quand elle ne fait pas faire au public du vernissage un feu d'artifice éclatant en levers de bras en haut, en bas, à droite, à gauche et partout pschittttttttt pour présenter l'élu du quartier #MonsieurEricBerroche.
Qui dira un discours orienté sur le prochain développement professionnel et culturel de l'ensemble de la zone. d'habitation du Blosne ;
Un discours traitant de la nécessité de la création et de la présence artistique.
Le vernissage s'est terminée chaleureusement sur le traditionnel goûter et le spectacle offert par les talentueux et délicieux musiciens du groupe La Petaquita -du nom d'une berceuse sud américaine- assisté de la joyeuse bande d'enfants de l'été, manipulant avec aisance des maracas-bâtons de pluie avec un grand talent et la complicité des musiciens et de la chanteuse : un final au bel engouement face à un public venu nombreux.
Un beau moment qui a fait descendre certains et certaines, des immeubles, pour le vivre et continuer à le vivre. Ces piliers semblent avoir un effet thérapeutique. : ils amènent à sourire, à toucher, à échanger... Pas si mal.