Départ pour Locmariaquer : température un brin frisquette. Ex toulousaine la voyageuse étonne : dès qu'elle aperçoit un rayon de soleil elle se découvre.
L'autobus s'ébranle. C'est parti. La Vénus anyadomène s'incline sur son passage.
Il est rare que la Voyageuse aperçoive les horizons ainsi. Photo.
Lochmariaquer, tout le monde descend. Bienvenue. Petit vent à peine frais. Le soleil brille. Au Syndicat d'initiative le renseignement est offert sourire compris. Plaisant. La plante grasse est étonnante.
Accueil sur les murs d'un sourire et d'une poignée de pousse-pieds.
La Voyageuse collectionne les photos de girouette. Le coq de l'église est une belle prise.
1914-1918, dans l'église ceux morts pour la France. Parmi les prénoms Mathurin a la cote.
Dans l'église, une surprise : le magnifique escalier en fer forgé façon dentelle, pour se rendre dans le clocher et le faire sonner
Trois petites notes de musique... heu non, la Voyageuse fait erreur, trois étranges petites lucarnes
La jolie porte bleue
le diabolo bio nommé "roses trémières" auprès du bar du Golfe elle y mange elle y mange
la Voyageuse y prend le café et elle y rencontre des Tarn et Garonnais, des Albigeois. Le chapeau de paille au ruban noir. Impossible de ne pas échanger quelques palabres.
Un must. Un plaisir. L'accent multiplié.
Bateau morbihannais
Beau décor
Par où on passe ? Gauche ? Droite ? Droite s'impose.
Les vigiles du Golfe
Maman les petits bateaux qui vont sur l'eau ont-ils des jambes ?????
Entrée
L'amie de la Voyageuse
Voiles blanches
Quand elles ont vu le crâne elles ont plaisanté. Laquelle a dit "Crâne qui t'a mené là ?"
Peu importe. Mais elles ont répété la phrase pour rire, comme ça, au moins une fois chacune. Puis elles ont fait silence.
Alors les mâchoires du crâne se sont ouvertes en crissant. Puis elles se sont abaissées et elles ont articulé la réponse "La parole !" Elles répétaient chacune "La parole, le crâne a parlé, le crâne a dit "la parole" il a répondu à notre question. le crâne a parlé, il faut le dire au maire" Elles dansaient sur le sable en riant puis elles se sont retrouvées à la mairie. Le maire n'en a rien voulu croire.
"j'ai du travail à faire, des dossiers à terminer, je ne peux pas vous suivre..."
"Il le faut Monsieur le Maire, nous vous l'assurons, le crâne a parlé, un crâne qui parle, sur votre plage c'est extraordinaire. Il a dit "la parole" quand nous lui avons demandé "Qui t'a mené là ?" "Vous devez interroger cet étrange administré !"
"j'ai du travail à faire, des dossiers à terminer, je ne peux pas vous suivre..."
"Il le faut Monsieur le Maire, nous vous l'assurons, le crâne a parlé, un crâne qui parle, sur votre plage c'est extraordinaire. Il a dit "la parole" quand nous lui avons demandé "Qui t'a mené là ?" "Vous devez interroger cet étrange administré !"
Monsieur le Maire a cédé. La voiture de fonction s'est avancée et elles sont montées après lui. Bientôt sous leurs pieds le sable crissait. "Alors, il est où votre crâne ? De toute façon s'il ne répond pas, craignez pour vos têtes !"
Elles ont dit
"oh nous ne craignons rien, nous l'avons vu et entendu et nous sommes deux à avoir vu cela". Enfin Monsieur le Maire à son tour a remarqué le crâne. Osseux, troué, sifflant, le vent s'engouffrant dans les orbites et le nez.
"oh nous ne craignons rien, nous l'avons vu et entendu et nous sommes deux à avoir vu cela". Enfin Monsieur le Maire à son tour a remarqué le crâne. Osseux, troué, sifflant, le vent s'engouffrant dans les orbites et le nez.
Laquelle a dit : "Crâne qui t'a mené là "? Elles l'ont dit une fois, deux fois, trois fois. Monsieur le Maire parlait de ses dossiers qui prenaient du retard. Il a pris colère
"ce crâne ne parle pas, un crâne n'a jamais parlé, on n'a jamais ni vu ni entendu un crâne parler !" Au comble de sa colère, d'un geste désordonné, mal dirigé, il a fait tomber leurs têtes.
Ebahi, sous le choc, il a quitté les lieux. Pendant que les têtes roulantes ont roulé, roulé, roulé et se sont arrêtées au pied du crâne. Façon de parler.
Ebahi, sous le choc, il a quitté les lieux. Pendant que les têtes roulantes ont roulé, roulé, roulé et se sont arrêtées au pied du crâne. Façon de parler.
Les mouettes ont arrêté de crier ; les poissons se sont arrêtées de nager. Aucun bruit, aucun mouvement, aucun grain de sable à se déplacer. Le silence pur et dur.
Soudain les mâchoires ont crissé, et le crâne a véritablement parlé. Il a dit en regardant leurs têtes.
"Têtes, qui vous a menées là ?"
La vierge et l'enfant qui veillent sur les bateaux et leurs équipages qu'ils sortent ou qu'ils rentrent, légende pour preuve à découvrir dans l'église
La Voyageuse tente de garder l'équilibre sous le vent soufflant
Le cerf-volant tient tête au vent violent
Kerpenhir le lieu dit
Les deux voiliers
Bonheur
Les trois marches à descendre pour goûter l'eau : design.
Ouf, vlà l'bout
La photo préférée de la Voyageuse
Retour. Tout le monde embarque.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire