Plus tard on dira "C'était le 13 décembre 2014"
Le haut de Dinan était en liesse et la rue de Jerzual allait de l'avant. Grâce à une partie des commerçants présents.
La convivialité était là, offerte à tout passant : des gâteaux, des boissons à l'entrée de chaque boutique, de l'accueil.
Le départ se faisait dans le haut de la rue, devant la boutique dans laquelle quiconque peut acheter ceintures et bracelets. Au son du mélodica Lania entraîne l'écoute du joli groupe d'oreilles qui lui fait face en lançant
"Il y avait dix filles dans un pré"
Les spectateurs ne sont pas longs à reprendre le refrain avec enthousiasme, certains connaissent les couplets. Il y a du souvenir dans l'air.
Dix filles dans un pré et un prince qui passait. L'instant bascule dans le Moyen Age.
Dix filles dans un pré et un Père Noël qui se lamentait. Une voix masculine succède à la voix de Lania c'est celle de Yacine Abdhallah. La voix rieuse de ce conteur scotche les enfants présents, trois jolis lutins et lutines. Il fait froid et pourtant personne ne bouge. Les applaudissement résonnent, une proposition est lancée : "Suivez-nous, randonnons ensemble".
"Il y avait dix filles dans un pré"
Les spectateurs ne sont pas longs à reprendre le refrain avec enthousiasme, certains connaissent les couplets. Il y a du souvenir dans l'air.
Dix filles dans un pré et un prince qui passait. L'instant bascule dans le Moyen Age.
Dix filles dans un pré et un Père Noël qui se lamentait. Une voix masculine succède à la voix de Lania c'est celle de Yacine Abdhallah. La voix rieuse de ce conteur scotche les enfants présents, trois jolis lutins et lutines. Il fait froid et pourtant personne ne bouge. Les applaudissement résonnent, une proposition est lancée : "Suivez-nous, randonnons ensemble".
Certains suivent, d'autres pas, mais qu'ils montent ou descendent, il y a toujours des visiteurs qui choisissent de se laisser aller à l'instant et rejoignent l'assemblée. Et le groupe s'étoffe ou se délite au gré des escales.
Les boutiques se succèdent. Celles de peintres, sculpteurs, de bois, de verre, bijoutiers, souffleurs de verre, illustrateurs, créateurs ; les contes soulignent les thèmes de la création mêlée à celui du bonheur. Le rire, l'apprentissage, la recherche de la paix, la ruse et le plaisir sont les ingrédients. Et "ça marche et surprend" tout comme l'inattendue pancarte, sur laquelle chacun peut lire "rendez-nous notre sapin", invite Yassine à conter comment une autre a justement permis à Nazrreddine Hodja de retrouver l'âne qui lui avait été volé au marché. Fous rires à "donf"
Lania et Yassine sont contents. Certes il ne fait plus que 1° tout au bout de la rue bien connue, température propice à glisser un conte russe, mais ils se rappellent déjà le soudain rayon de soleil qui a animé de sa chaleur les mobiles à la Calder glissés dans la tour, le moelleux au chocolat, les tranches de pain d'épices et le fameux vin chaud sans une seule once de vin, offert par la charmante hôtesse de la Maison Bleu Lin Maison Bleu Lin à Dinan et tous ceux de la rue qui ont partagé ces instants.
Merci à tous et à chacun.
Et pour eux et tous ceux qui aiment lire, petit cadeau de l'Avent Noël, l'histoire qui suit : bon rêve.
Et pour eux et tous ceux qui aiment lire, petit cadeau de l'Avent Noël, l'histoire qui suit : bon rêve.
Il était une fois
parce qu'une fois suffit bien
parce qu'une fois suffit bien
C'était peut-être à Meillonnec.
C'était peut-être pas, qui peut savoir ?
Mais à l'école de Meillonnec, la maîtresse, et ça c'est vrai, avait averti les enfants qu'un symposium de sculpture se déroulerait sur la place de Meillonnec. Maîtresse et élèves sont allés voir voir l'arrivée des fantastiques blocs de granit. Et les enfants ont pris plaisir à écouter le bruit des burins. L'un d'eux avait tant pris goût à leur sonorité, que chaque soir il s'attardait et regardait travailler les sculpteurs. Et surtout l'un d'entre eux, dont il suivait, poussière comprise, chaque outil dans son chant et le mouvement des mains du sculpteur.
Au fur et à mesure des jours l'élève n'eut plus qu'une idée : poser la question qui lui brûlait les lèvres.
Enfin le dernier jour est arrivé. L'enfant tremblait en voyant le sculpteur essuyer son burin d'un vieux chiffon défiguré puis, se reculer pour souligner son ouvrage d'un ultime geste, quasi câlin. Avec courage il s'est approché.
Et le sculpteur a demandé "Pourquoi tires-tu sur ma manche, petit ?"
"Parce que je veux savoir !"
"Quoi, petit, que veux-tu savoir ?"et en prononçant ces mots le sculpteur plongea ses yeux et ses sourcils hirsutes dans le regard transparent de l'enfant qui a répondu
"Je veux savoir comment tu as su qu'il y avait un cheval dans le bloc de pierre ?"
pierre, tronçonneuse, culture, sculpteur, symposium
pierre, tronçonneuse, culture, sculpteur, symposium
Vous pouvez découvrir cette histoire dans le volume "Le cercle des menteurs" de Jean Claude Lacarrière. Beau livre pour un super cadeau de Noël ou de 1er de l'An.
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