dimanche 28 novembre 2010
A domicile "La pomme de terre à la frite et vous l'entendez bien" ...
ça réchauffe par ces temps d'hiver. Pendant la randonnée de Beauregard, les oreilles ont suivi le Cacique Indien qui descendait des Hauts Plateaux pour savoir enfin comment les dieux font ? Font quoi, à qui, avec qui ? Vous pourriez vous poser la question si vous me demandiez de conter chez vous, à domicile "La pomme de terre a la frite et vous l'entendez bien". Rire, chansons, émotion, chaleur assurées. Merci aux organisateurs de la randonnée de Beauregard pour m'avoir donné la parole. Merci au vice-Président de la MIR. Pour m'avoir fait confiance. Merci à la MIR, Maison Internationale de Rennes. Merci au groupe LLAPAKU
Hasta luego
samedi 27 novembre 2010
Centro cultural espagnol samedi 27 11 10 - Buenos dias
los amigos y bravo. Usted cantó bien. Usted puede escucharse aquí.
jeudi 25 novembre 2010
Jour de la Jupe, 25 novembre 2010 Peit papotage
Pati tapo
topi pata
Deux femmes
belles
rieuses
un brin zinzins
se sont croisées
sur le chemin
Tapa poti
Pota tipo
papotant
rentrent chez elles.
Ne remarquant
dans l'autobus
qu'elles portaient
jourd'hui
papo tipa
topa pati
de beaux chapeaux
Papo pito
pota papa
aussi beaux
que 1er jour de neige
papi topi
poti pita
chapo chapi
C'est On qui l'dis
Dany
topi pata
Deux femmes
belles
rieuses
un brin zinzins
se sont croisées
sur le chemin
Tapa poti
Pota tipo
papotant
rentrent chez elles.
Ne remarquant
dans l'autobus
qu'elles portaient
jourd'hui
papo tipa
topa pati
de beaux chapeaux
Papo pito
pota papa
aussi beaux
que 1er jour de neige
papi topi
poti pita
chapo chapi
C'est On qui l'dis
Dany
lundi 22 novembre 2010
Oiseaux Oiselos Oiselettes
Ce ne sont fauvettes
1, 2, 3, 4...
Quelle aisance voyez comme elles
balancent sur Balconnier
comme elles
rambardent
rythmes rompent ruptent sûres
scansent
s'évaderaient
à bicyclette
s'envoleraient
de bois
en bambous
sotillements
sovives
so légères
so so
green
yellow
mousses
and white galons blancs sur bustiers
soulignés
sur filés
Face à face
Dos tournés
agitation
élégance
Bal de mésanges
pour Balconnier
to much to much
this week end
For me
1, 2, 3, 4...
Quelle aisance voyez comme elles
balancent sur Balconnier
comme elles
rambardent
rythmes rompent ruptent sûres
scansent
s'évaderaient
à bicyclette
s'envoleraient
de bois
en bambous
sotillements
sovives
so légères
so so
green
yellow
mousses
and white galons blancs sur bustiers
soulignés
sur filés
Face à face
Dos tournés
agitation
élégance
Bal de mésanges
pour Balconnier
to much to much
this week end
For me
samedi 20 novembre 2010
20 novembre 2010 :Semaine de la solidarité à Beauregard, quartier rennais.
Il était une fois, il y avait il n'y avait pas, c'est déjà du passé. C'était beau c'était bien.
Côté LLAPAKU, un répertoire bolivien des Aymaras et côté Contes un répertoire sud américain, slave, oriental, africain. Une alternance en lien. Un public attachant : 4 adultes et une bonne trentaine d'enfants !!!! Clin d'oeil.
Ascension du Machu Pichu
Hommage au Soleil. Hommage à une célèbre sculptrice des lieux.
Symposium de sculptures pour un hommage à Aurélie Nemours.
BaoBaB grand fort beau haut et prétentieux "Courbez-vous ! Admirez-moi !"
Nous foulons le cadran solaire en musique avec LLAPAKU et leurs instuments de musiques flûtes de pan et tambours avec German, Miguel, Marie, et les trois autres musiciens du groupe LLAPAKU.
Arrêt devant les jardins associatifs situés derrière la Maison du Parc.Il est bon d'apprendre pourquoi l'Epouvantail assis sur le banc semble effondré. Où l'on voit qu'il n'est pas drôle d'être jeune grand, beau, riche, et toujours célibataire, mais qu'il est bon d'avoir un jardinier et avec son aide de se salir histoire de trouver chaussure à son pied. Tout du moins en Géorgie.
Mot-clé Jardinier, le mot est lâché. Emilie notre guide, nous invite à rencontrer Rémi, un des jardiniers associatifs des 17 parcelles. Nous écoutons ses explications passionnées.
Légende de l'oiseau brésilien Uirapuru, oiseau difficile à remarquer au milieu de la forêt amazonienne du fait de son plumage terne. Quand il chante, tous les autres oiseaux et animaux se taisent. Celui qui a la chance de l'entendre ne peut plus jamais être malheureux. (D'après la conteuse et écrivaine Béatrice Tanaka in "La Fille du Grand Serpent" Contes du Brésil)
J'ai pour ma part, adoré apprendre qu'on pouvait améliorer la terre en semant un mélange de graines de moutarde et autres. Quand le semis opusse, le jardinier coupe le tout mais le laisse sur place à pourrir pour nourrir la terre.
Nouvelle direction : les serres de l'Epi et les Jardins du coeur.
Bienveillante représentation de la Pacha Mama Déesse de la Terre
Passage au-dessus de la rocade. Les rythmes des Hauts Plateaux Andins nous entraînent sur le chemin. Les musiciens sont excellents. C'est un plaisir que de les écouter et de nous laisser aller à danser derrière eux. APP : arrêt plaisir paroles.
Les pommes de terre sont nées des plateaux andins, mais il est international qu'ont se fatigue à les ramasser, surtout en pays Lissou (à deux pas du Thibet, quatre du VietNam). Mots-clé : grand-père et tambour. German nous apprend que le chant que le groupe vient d'exécuter concernait justement la pomme de terre.
Arrêt sous les serres de l'EPI. Insertion par le maraîchage, vente de paniers de légumes bio, toutes les explications sont transmises sur les contraintes et les techniques issues du Bio et la nécessité de l'existence de telles structures.
Et l'on reprend le chemin. Les rencontres se croisent. On papote avec celui-ci,
On papote avec celle-là. L'ambiance est très agréable. Chacun découvre et constate que Beauregard n'est pas seulement constitué d'immeubles, d'un "phare" et d'un centre commercial. Beauregard est un quartier ouvert sur la campagne.
Retour à la Maison du Parc.
Le groupe LLAPAKU nous offre une partition rondement menée et frappée : nous la suivons avec plaisir, sourire et mains qui claquent.
Toutes les bonnes choses ont une fin. Une bonne fin. Conclusion café et jus de fruits marché équitable pour ne pas les nommer. Excellente idée chaleureuse car il faisait frais et humide ce jour.
Une dernière parlote destinée aux quatre adultes [dont celui au penbazh] Grand Chef Cacique descendant des Hauts Plateaux pour lever le doute et savoir non pas pourquoi, mais "Comment les Dieux font avec les Déesses"
Parlote pour eux comme pour TousToutes
La dernière histoire nous entraîne sur le continent Africain. C'est celle d'une petite gourmande courageuse. Mots-clés : papa, maman, mon frère et le lion. Face à moi, deux panneaux. Quelques mots : Sénégal, Bamako, la Famille. Roââârh, foi de lion dévoré. Cerise sur le gâteau. Mais pas la dernière.
Retour par l'autobus. Je parle avec mon beau voisin. Il est géorgien, comme l'histoire du jardinier. Cool ! Et de deux.
Et de trois, un livre de contes du Niger devrait prendre place sur mes étagères. Merci beaucoup Madame l'aimable Professeure de Français. Sans oublier l'évocation inattendue de Gigi Bigot et Pépito Matéo ! Excellent. Merci Nadège. Reste à féliciter les initiateurs de cette randonnée. La boucle est bouclée, comme bien souvent dans le conte. Il y avait. Il n'y avait pas. Qui l'a dit ? Pas moi ! dit la conteuse. FIN
Côté LLAPAKU, un répertoire bolivien des Aymaras et côté Contes un répertoire sud américain, slave, oriental, africain. Une alternance en lien. Un public attachant : 4 adultes et une bonne trentaine d'enfants !!!! Clin d'oeil.
Ascension du Machu Pichu
Hommage au Soleil. Hommage à une célèbre sculptrice des lieux.
Symposium de sculptures pour un hommage à Aurélie Nemours.
BaoBaB grand fort beau haut et prétentieux "Courbez-vous ! Admirez-moi !"
Nous foulons le cadran solaire en musique avec LLAPAKU et leurs instuments de musiques flûtes de pan et tambours avec German, Miguel, Marie, et les trois autres musiciens du groupe LLAPAKU.
Arrêt devant les jardins associatifs situés derrière la Maison du Parc.Il est bon d'apprendre pourquoi l'Epouvantail assis sur le banc semble effondré. Où l'on voit qu'il n'est pas drôle d'être jeune grand, beau, riche, et toujours célibataire, mais qu'il est bon d'avoir un jardinier et avec son aide de se salir histoire de trouver chaussure à son pied. Tout du moins en Géorgie.
Mot-clé Jardinier, le mot est lâché. Emilie notre guide, nous invite à rencontrer Rémi, un des jardiniers associatifs des 17 parcelles. Nous écoutons ses explications passionnées.
Légende de l'oiseau brésilien Uirapuru, oiseau difficile à remarquer au milieu de la forêt amazonienne du fait de son plumage terne. Quand il chante, tous les autres oiseaux et animaux se taisent. Celui qui a la chance de l'entendre ne peut plus jamais être malheureux. (D'après la conteuse et écrivaine Béatrice Tanaka in "La Fille du Grand Serpent" Contes du Brésil)
J'ai pour ma part, adoré apprendre qu'on pouvait améliorer la terre en semant un mélange de graines de moutarde et autres. Quand le semis opusse, le jardinier coupe le tout mais le laisse sur place à pourrir pour nourrir la terre.
Nouvelle direction : les serres de l'Epi et les Jardins du coeur.
Bienveillante représentation de la Pacha Mama Déesse de la Terre
Passage au-dessus de la rocade. Les rythmes des Hauts Plateaux Andins nous entraînent sur le chemin. Les musiciens sont excellents. C'est un plaisir que de les écouter et de nous laisser aller à danser derrière eux. APP : arrêt plaisir paroles.
Les pommes de terre sont nées des plateaux andins, mais il est international qu'ont se fatigue à les ramasser, surtout en pays Lissou (à deux pas du Thibet, quatre du VietNam). Mots-clé : grand-père et tambour. German nous apprend que le chant que le groupe vient d'exécuter concernait justement la pomme de terre.
Arrêt sous les serres de l'EPI. Insertion par le maraîchage, vente de paniers de légumes bio, toutes les explications sont transmises sur les contraintes et les techniques issues du Bio et la nécessité de l'existence de telles structures.
Et l'on reprend le chemin. Les rencontres se croisent. On papote avec celui-ci,
On papote avec celle-là. L'ambiance est très agréable. Chacun découvre et constate que Beauregard n'est pas seulement constitué d'immeubles, d'un "phare" et d'un centre commercial. Beauregard est un quartier ouvert sur la campagne.
Retour à la Maison du Parc.
Le groupe LLAPAKU nous offre une partition rondement menée et frappée : nous la suivons avec plaisir, sourire et mains qui claquent.
Toutes les bonnes choses ont une fin. Une bonne fin. Conclusion café et jus de fruits marché équitable pour ne pas les nommer. Excellente idée chaleureuse car il faisait frais et humide ce jour.
Une dernière parlote destinée aux quatre adultes [dont celui au penbazh] Grand Chef Cacique descendant des Hauts Plateaux pour lever le doute et savoir non pas pourquoi, mais "Comment les Dieux font avec les Déesses"
Parlote pour eux comme pour TousToutes
La dernière histoire nous entraîne sur le continent Africain. C'est celle d'une petite gourmande courageuse. Mots-clés : papa, maman, mon frère et le lion. Face à moi, deux panneaux. Quelques mots : Sénégal, Bamako, la Famille. Roââârh, foi de lion dévoré. Cerise sur le gâteau. Mais pas la dernière.
Retour par l'autobus. Je parle avec mon beau voisin. Il est géorgien, comme l'histoire du jardinier. Cool ! Et de deux.
Et de trois, un livre de contes du Niger devrait prendre place sur mes étagères. Merci beaucoup Madame l'aimable Professeure de Français. Sans oublier l'évocation inattendue de Gigi Bigot et Pépito Matéo ! Excellent. Merci Nadège. Reste à féliciter les initiateurs de cette randonnée. La boucle est bouclée, comme bien souvent dans le conte. Il y avait. Il n'y avait pas. Qui l'a dit ? Pas moi ! dit la conteuse. FIN
vendredi 19 novembre 2010
Samedi 20 novembre, initiative Québécoise, journée du Bonjour
Si vous croisez des distributeurs disant bonjour en vous tendant des carrés verts, ce seront leurs ambassadeurs.
Prenez, répondez. Répondez et prenez. Continuez en passant le tissu et disant ou ne disant pas ou ne passant pas. Chacun fait ce qu'il veut. Mais disant ou pas disant la date est là. Demain 20 novembre, de BONJOUeRez à BONJOUeRons. Il fera bon dire BONJOUR, BONJOUR, BON JOUR.
Prenez, répondez. Répondez et prenez. Continuez en passant le tissu et disant ou ne disant pas ou ne passant pas. Chacun fait ce qu'il veut. Mais disant ou pas disant la date est là. Demain 20 novembre, de BONJOUeRez à BONJOUeRons. Il fera bon dire BONJOUR, BONJOUR, BON JOUR.
Demain samedi 20 novembre à Beauregard Randonnée en Jardins Urbains
Dans le cadre de la Solidarité si Villejean fait Salon, Beauregard à Rennes fait Jardins. Jardins associatifs, jardins du coeur, jardins du Breil, jardins communs, seront sur le trajet.
Rendez-vous à 13 h 20,
départ prévu à 13 h 30 à partir de la place d'Aulnette.
Si pas voiture, comment se déplace-t-on ?
Prendre le Métro direction Villejean à Rennes République ou St Anne ou autre.
Descendre Villejean Terminus.
Emprunter la ligne STAR du 30.
On descend à la hauteur du centre commercial. Arrêt prévu. Je n'ai pas repéré le nom.
Parapluies, bottes et imperméables ? Mais oui pourquoi pas ? En tout cas, bienvenus. Qu'en pensent les nuages ? Même Maithéo ne sait pas ce qu'en pensent Miss Nuage.
On parlera Jardins entre amateurs et professionnels, on écoutera, en alternance, le groupe LLAPAKU et la conteuse Lania, le long du trajet prévu.
Remarquera-t-on les oiseaux ? Pourquoi pas ? C'est prévu. La preuve.
Retour vers 16 H 30-17 h à la Maison du Parc pour une petite collation.
Suivez-nous. A demain. Merci
Cadre référent : la semaine de la solidarité (voir sur le net)
mercredi 17 novembre 2010
lundi 8 novembre 2010
Sa soupe
Combien de pommes de terre
pour faire la soupe à ma grand-mère
Combien de pommes de terre pour faire
La soupe à ma grand-mère
Combien de pommes de terre pour faire
La soupe à ma grand-mère
diminuendo………..
En parlant de soupe à la grand-mère, ça me fait penser à la célèbre soupe d’une mamée
En ce temps-là c’était au tout début des temps de la ville.
on devenait instituteur On épousait une belle fille On allait habiter à la ville On quittait les campagnes
on montait le nouveau foyer
Dans un petit immeuble
Façe à un autre petit immeuble
On avait un propriétaire
On payait son loyer
On ne faisait plus son pain
Mais la belle fille faisait sa soupe ou plutôt la soupe de sa mère, à lui, car il y pensait souvent
"C’est drôle toi quand tu fais la soupe elle n’est pas comme celle de ma mère, c’est dommage"C’était comme une habitude, un besoin
Un soir elle a dit
"C’est peut-être à cause des pommes de terre. Je les achète. Elles viennent de l’épicerie. Ta mère choisit les semences, ce sont de vraies Bintje, elle les plante elle-même, les soigne, les arrose, les surveille, les ramasse avec amour elle-même, c’est certainement à cause des pommes de terre que tu ne reconnais pas la soupe de mère !" Il a dit
"Dimanche matin je monterai voir ma mère et je te ramènerai des pommes de terre pour faire ta soupe !"
Elle a pensé "Faire ta soupe.. tu pourrais dire, ma soupe !"
Le dimanche matin le mari a pris leur fils et il est monté dans le village de son enfance. Elle n’a pas voulu y aller, car il fallait bien le dire, elles, au pluriel, n’étaient pas tout à fait d’accord.
L’une avait pris le fils de l’autre tout de même. Et l’autre en savait tellement sur la vie qu’elle raccourcissait les expériences de l’une. Chacune de son côté avait décidé de ne plus rencontrer l’autre.
Le lendemain soir, elle avait fait la soupe avec les nouvelles pommes de terre; Des vraies Bintje. Qui n’avaient rien à voir avec la soupe aux pommes de terre de l’épicière. Et maintenant face à la soupière de Sarreguemines,
elle le regardait, la main crispée sur sa serviette, en attente de son commentaire. Un peu inquiète. Quel serait son verdict. C’est sûr, il goûtait. Les lèvres sur la cuillère, ni trop ni trop peu, l’œil, dans le goût. Finalement il a dit
Ah Non, même avec Ses pommes de terre à Elle, ta soupe c’est pas encore sa soupe à Elle
Elle les avait pelées avec amour, cuites, juste le temps nécessaire, presque surveillées avec tendresse. Elle a dit
"C’est peut-être à cause
des carottes ! j’suis sûre que ça vient des carottes ! Elle mettait des carottes de son jardin elle Moi, je suis obligée de les acheter, tu vois, et qui sait d’où viennent-elles ? Sûr qu’elles ont perdu les trois quarts des sept huitième de leur qualité, j’en suis sûre, ça vient des carottes !"
Il a dit
"Dimanche prochain je te ramènerai des pommes de terre et des carottes de son potager !"
Il est parti au volant de leur petite quatre chevaux en compagnie de leur fils. Et il a tenu parole. Au soir, il a ramené des carottes et des pommes de terre, dans le beau panier tressé à l’ancienne qu’Elle avait rempli elle-même, dans un grand silence comme si carottes avaient égalé rubis
Le lendemain matin, quand ils ont échangé un baiser, quand il lui a dit « à ce soir », elle pensait déjà à la soupe.
Elle a pelé les pommes de terre, elle a gratté les carottes, elle a nettoyé les poireaux, du sel du poivre, de l’eau froide, posé le faitout sur le feuQuand il est rentré il a dit « hum ça sent bon » elle a souri. Le porte manteau a accueilli chapeau manteau, chaussures ; l’eau lui a lavé les mains, le journal offert ses articles. Ils se sont retrouvés autour de la table ronde, lumière basse et jaune, soupière fumante au milieu.
Elle lui a servi une première louche, deux et même trois, son fils et elle tout pareil. La main sur la serviette comme hier, à l’écoute de sa dégustation. Car il déguste. ; Silence. Les lèvres sur la cuillère, ni trop ni trop peu, l’œil…. dans le goût. Finalement il a dit
"Ah Non, même avec Ses pommes de terre et ses carottes à Elle des Carrousel m’a-t-elle dit, ta soupe c’est pas encore sa soupe à Elle"
Elle a pensé "Ta soupe ta soupe, parle plutôt de ta soupe" mais elle a dit « Alors c’est à cause des…. Poireaux ? Je me souviens moi-même de ses poireaux vinaigrettes, je le reconnais ils étaient à baver ! C’est carrément à cause des poireaux
Il a hoché la tête et il a dit « lundi tu auras ses poireaux
Et le lundi suivant elle avait non seulement les pommes de terre, des vraies, des Bintje, les carotte,s des vraies, des Carrousel sans cœur, mais aussi de beaux poireaux qui dépassaient du panier sans vergogne. C’était manifeste ils n’avaient qu’un seul désir, se faire remarquer. Quand il a dit "Ce sont des Fahrenheit tu sais" : elle a compris, les poireaux Fahrenheit ont un port dressé remarquable y compris dans le panier sauf qu'il est allongé.
Elle lui a mis le chapeau, il l’a embrassée, quand la porte s’est refermée elle a souri. Cette fois il allait trouver la soupe délicieuse. Il allait retrouver sa soupe
Pommes de terre Bintje, carottes Carroussel et poireaux Farenheit, du feu dans le potage qu’elle se disait. Aujourd’hui elle ajouterait « une pincée de gingembre »
Mais c’était hier, que dire, avant-hier, presque déjà avant-avant-hier, pas aujourd’hui
Pommes de terre pelées, carottes grattées, poireaux nettoyés du sel, du poivre, de l’eau froide, faitout sur le feu et eau qui bout hummmmmmm
Quand il est entré il a dit tout de suite « hummmmm il sent bon ton potage ! »
Elle a pensé ton potage ton potage, dis plutôt mon potage mais elle s’est contentée de dire "Bonjour mon chéri." Porte manteau, pantoufles, mains, articles de journal, il lève l’œil quand elle dépose la soupière sur la table ronde. Elle est fumante. Une louchée deux et trois pour lui comme pour elle et leur fiston. Silence, plongée de cuillère et élévation, le geste est grave, la dégustation rapide et les regrets sûrs et certains
Non, rien à voir avec la soupe de Mamée.
Il a dit « Mamée », il n’a pas dit « ma mère ! »
Alors si ce n’est pas à cause des pommes de terre, des vraies des Bintje,
Si ce n’est pas à cause des carottes, des vraies, des Carrousel,
Si ce n’est pas à cause des poireaux, des vrais, des Fahrenheit, "c’est à cause de l’eau dit-elle, moi je suis obligée de prendre l’eau du robinet
et dieu sait ce qu’ils y mettent dedans ! Ta Mamée comme tu dis, elle prends de l’eau de source mon ami.
Après le fromage blanc à la vraie pomme râpée, il a dit, comme s’il y avait pensé tout le temps du repas, lundi prochain je te ramènerai une bombonne d’eau de source.
Et le dimanche matin elle les a vus : lui, déposer la bonbonne vide à l’arrière de la voiture, son fils se poser à côté pour la caler et lui, s'installer au volant pour démarrer.
le soir elle a vu l’inverse. Et elle a entendu le pas lourd dans l’escalier. Si bien qu’elle lui a ouvert la porte. Dépôt bonbonne, dépôt panier Bintje, Carrousel, Farhenheit, baiser à l’un, bisou à l’autre, chapeau, manteau, chaussures, eau, table ronde, lumière jaune, pain perdu à la vanille et vite au dodo.
Le lendemain soir, dès l’escalier il pense qu’elle sera bonne la soupe de sa Mamée. Il rie déjà C’est comme un jeu. Chapeau manteau chaussons évier table ronde soupière fumante. Il rie en soulevant le couvercle. Elle rie aussi. Il goûte. Il hoche la tête. Attends je regoute. Mais il hoche la tête.
Ta soupe n’est toujours pas la soupe à ma Mamée
Elle fait la moue, elle dit qu’elle en a assez, qu’il n’a qu'à se la faire sa soupe à la mamée et le repas se termine dans le silence. Quoique. Car soudain elle sursaute, et dit « je sais pourquoi" Le père et le fils la regardent
"C’est à cause du gaz, c’est vrai ta mère elle cuit sa soupe dans la cheminée. Ce n'est pas la même chaleur".Ils ont tous regardé la cheminée de l’appartement. Etait-elle seulement décorative ? Informations prises auprès du propriétaire, la cheminée était normale. Elle fonctionnait.
Il a dit "dimanche je ramènerai aussi du bon bois coupé par ma Mamée, tu peux venir avec nous si tu veux tu sais ?"Elle a répondu non non non et ajouté je ne viendrai pas mais ramène toujours le bois
Et toute la semaine, mise en état de la cheminée, meubles protégés pour cause de poussière de cendres partout, cette histoire de soupe à la mamée il faut bien le dire commençait à la fatiguer, recherche de chenêts, d’un trépied, d'un pare-feu, d’une crémaillère, .
Le dimanche à son retour il y eut plusieurs allées et venues dans l’escalier
Panier Bintje, Carrousel, Farenheit,
bonbonne et
panier rectangulaire pour transport de bûches de ses bois.
Solemnelle mise à feu et...
Brouillard illico, fumée rejetée, yeux qui piquent, tout le monde qui tousse, que sera la soupe !
Il n’y a pas de mots pour le dire
Mais la conclusion s’impose : il faut qu’Elle vienne la faire ici elle-même
Fronts et sourcils renfrognés de la belle-fille !
Elle est venue. La rencontre était courtoise. Sans plus. L’une laissa l’autre faire. Et au soir verdict.
Toutes les cuillères sont au travail, toutes les langues aussi, il y a tout
Les pommes de terre
Les carrottes
Les poireaux
Le sel
Le poivre
Le bon faitout
La bonne eau
Le bon feu, en cheminée
La Mamée qui y va
Le silence est lourd. Que dira-t-elle ? Elle se réserve. Elle y retourne. Elle donne son verdict « Je ne reconnais pas ma soupe ! Je ne vois qu'une seule chose ma Bru : si votre mari veut goûter la soupe de sa mamée il faudra qu'il vienne la goûter chez moi !»
Le dimanche suivant une quatre chevaux quittait la ville.
A son bord, et souriants : un mari, sa femme, leur fils et leur Mamée.
D'après le souvenir du texte de Jean Pierre CHABROL (in Contes à mi-voix - 1)
pour faire la soupe à ma grand-mère
Combien de pommes de terre pour faire
La soupe à ma grand-mère
Combien de pommes de terre pour faire
La soupe à ma grand-mère
diminuendo………..
En parlant de soupe à la grand-mère, ça me fait penser à la célèbre soupe d’une mamée
En ce temps-là c’était au tout début des temps de la ville.
on devenait instituteur On épousait une belle fille On allait habiter à la ville On quittait les campagnes
on montait le nouveau foyer
Dans un petit immeuble
Façe à un autre petit immeuble
On avait un propriétaire
On payait son loyer
On ne faisait plus son pain
Mais la belle fille faisait sa soupe ou plutôt la soupe de sa mère, à lui, car il y pensait souvent
"C’est drôle toi quand tu fais la soupe elle n’est pas comme celle de ma mère, c’est dommage"C’était comme une habitude, un besoin
Un soir elle a dit
"C’est peut-être à cause des pommes de terre. Je les achète. Elles viennent de l’épicerie. Ta mère choisit les semences, ce sont de vraies Bintje, elle les plante elle-même, les soigne, les arrose, les surveille, les ramasse avec amour elle-même, c’est certainement à cause des pommes de terre que tu ne reconnais pas la soupe de mère !" Il a dit
"Dimanche matin je monterai voir ma mère et je te ramènerai des pommes de terre pour faire ta soupe !"
Elle a pensé "Faire ta soupe.. tu pourrais dire, ma soupe !"
Le dimanche matin le mari a pris leur fils et il est monté dans le village de son enfance. Elle n’a pas voulu y aller, car il fallait bien le dire, elles, au pluriel, n’étaient pas tout à fait d’accord.
L’une avait pris le fils de l’autre tout de même. Et l’autre en savait tellement sur la vie qu’elle raccourcissait les expériences de l’une. Chacune de son côté avait décidé de ne plus rencontrer l’autre.
Le lendemain soir, elle avait fait la soupe avec les nouvelles pommes de terre; Des vraies Bintje. Qui n’avaient rien à voir avec la soupe aux pommes de terre de l’épicière. Et maintenant face à la soupière de Sarreguemines,
elle le regardait, la main crispée sur sa serviette, en attente de son commentaire. Un peu inquiète. Quel serait son verdict. C’est sûr, il goûtait. Les lèvres sur la cuillère, ni trop ni trop peu, l’œil, dans le goût. Finalement il a dit
Ah Non, même avec Ses pommes de terre à Elle, ta soupe c’est pas encore sa soupe à Elle
Elle les avait pelées avec amour, cuites, juste le temps nécessaire, presque surveillées avec tendresse. Elle a dit
"C’est peut-être à cause
des carottes ! j’suis sûre que ça vient des carottes ! Elle mettait des carottes de son jardin elle Moi, je suis obligée de les acheter, tu vois, et qui sait d’où viennent-elles ? Sûr qu’elles ont perdu les trois quarts des sept huitième de leur qualité, j’en suis sûre, ça vient des carottes !"
Il a dit
"Dimanche prochain je te ramènerai des pommes de terre et des carottes de son potager !"
Il est parti au volant de leur petite quatre chevaux en compagnie de leur fils. Et il a tenu parole. Au soir, il a ramené des carottes et des pommes de terre, dans le beau panier tressé à l’ancienne qu’Elle avait rempli elle-même, dans un grand silence comme si carottes avaient égalé rubis
Le lendemain matin, quand ils ont échangé un baiser, quand il lui a dit « à ce soir », elle pensait déjà à la soupe.
Elle a pelé les pommes de terre, elle a gratté les carottes, elle a nettoyé les poireaux, du sel du poivre, de l’eau froide, posé le faitout sur le feuQuand il est rentré il a dit « hum ça sent bon » elle a souri. Le porte manteau a accueilli chapeau manteau, chaussures ; l’eau lui a lavé les mains, le journal offert ses articles. Ils se sont retrouvés autour de la table ronde, lumière basse et jaune, soupière fumante au milieu.
Elle lui a servi une première louche, deux et même trois, son fils et elle tout pareil. La main sur la serviette comme hier, à l’écoute de sa dégustation. Car il déguste. ; Silence. Les lèvres sur la cuillère, ni trop ni trop peu, l’œil…. dans le goût. Finalement il a dit
"Ah Non, même avec Ses pommes de terre et ses carottes à Elle des Carrousel m’a-t-elle dit, ta soupe c’est pas encore sa soupe à Elle"
Elle a pensé "Ta soupe ta soupe, parle plutôt de ta soupe" mais elle a dit « Alors c’est à cause des…. Poireaux ? Je me souviens moi-même de ses poireaux vinaigrettes, je le reconnais ils étaient à baver ! C’est carrément à cause des poireaux
Il a hoché la tête et il a dit « lundi tu auras ses poireaux
Et le lundi suivant elle avait non seulement les pommes de terre, des vraies, des Bintje, les carotte,s des vraies, des Carrousel sans cœur, mais aussi de beaux poireaux qui dépassaient du panier sans vergogne. C’était manifeste ils n’avaient qu’un seul désir, se faire remarquer. Quand il a dit "Ce sont des Fahrenheit tu sais" : elle a compris, les poireaux Fahrenheit ont un port dressé remarquable y compris dans le panier sauf qu'il est allongé.
Elle lui a mis le chapeau, il l’a embrassée, quand la porte s’est refermée elle a souri. Cette fois il allait trouver la soupe délicieuse. Il allait retrouver sa soupe
Pommes de terre Bintje, carottes Carroussel et poireaux Farenheit, du feu dans le potage qu’elle se disait. Aujourd’hui elle ajouterait « une pincée de gingembre »
Mais c’était hier, que dire, avant-hier, presque déjà avant-avant-hier, pas aujourd’hui
Pommes de terre pelées, carottes grattées, poireaux nettoyés du sel, du poivre, de l’eau froide, faitout sur le feu et eau qui bout hummmmmmm
Quand il est entré il a dit tout de suite « hummmmm il sent bon ton potage ! »
Elle a pensé ton potage ton potage, dis plutôt mon potage mais elle s’est contentée de dire "Bonjour mon chéri." Porte manteau, pantoufles, mains, articles de journal, il lève l’œil quand elle dépose la soupière sur la table ronde. Elle est fumante. Une louchée deux et trois pour lui comme pour elle et leur fiston. Silence, plongée de cuillère et élévation, le geste est grave, la dégustation rapide et les regrets sûrs et certains
Non, rien à voir avec la soupe de Mamée.
Il a dit « Mamée », il n’a pas dit « ma mère ! »
Alors si ce n’est pas à cause des pommes de terre, des vraies des Bintje,
Si ce n’est pas à cause des carottes, des vraies, des Carrousel,
Si ce n’est pas à cause des poireaux, des vrais, des Fahrenheit, "c’est à cause de l’eau dit-elle, moi je suis obligée de prendre l’eau du robinet
et dieu sait ce qu’ils y mettent dedans ! Ta Mamée comme tu dis, elle prends de l’eau de source mon ami.
Après le fromage blanc à la vraie pomme râpée, il a dit, comme s’il y avait pensé tout le temps du repas, lundi prochain je te ramènerai une bombonne d’eau de source.
Et le dimanche matin elle les a vus : lui, déposer la bonbonne vide à l’arrière de la voiture, son fils se poser à côté pour la caler et lui, s'installer au volant pour démarrer.
le soir elle a vu l’inverse. Et elle a entendu le pas lourd dans l’escalier. Si bien qu’elle lui a ouvert la porte. Dépôt bonbonne, dépôt panier Bintje, Carrousel, Farhenheit, baiser à l’un, bisou à l’autre, chapeau, manteau, chaussures, eau, table ronde, lumière jaune, pain perdu à la vanille et vite au dodo.
Le lendemain soir, dès l’escalier il pense qu’elle sera bonne la soupe de sa Mamée. Il rie déjà C’est comme un jeu. Chapeau manteau chaussons évier table ronde soupière fumante. Il rie en soulevant le couvercle. Elle rie aussi. Il goûte. Il hoche la tête. Attends je regoute. Mais il hoche la tête.
Ta soupe n’est toujours pas la soupe à ma Mamée
Elle fait la moue, elle dit qu’elle en a assez, qu’il n’a qu'à se la faire sa soupe à la mamée et le repas se termine dans le silence. Quoique. Car soudain elle sursaute, et dit « je sais pourquoi" Le père et le fils la regardent
"C’est à cause du gaz, c’est vrai ta mère elle cuit sa soupe dans la cheminée. Ce n'est pas la même chaleur".Ils ont tous regardé la cheminée de l’appartement. Etait-elle seulement décorative ? Informations prises auprès du propriétaire, la cheminée était normale. Elle fonctionnait.
Il a dit "dimanche je ramènerai aussi du bon bois coupé par ma Mamée, tu peux venir avec nous si tu veux tu sais ?"Elle a répondu non non non et ajouté je ne viendrai pas mais ramène toujours le bois
Et toute la semaine, mise en état de la cheminée, meubles protégés pour cause de poussière de cendres partout, cette histoire de soupe à la mamée il faut bien le dire commençait à la fatiguer, recherche de chenêts, d’un trépied, d'un pare-feu, d’une crémaillère, .
Le dimanche à son retour il y eut plusieurs allées et venues dans l’escalier
Panier Bintje, Carrousel, Farenheit,
bonbonne et
panier rectangulaire pour transport de bûches de ses bois.
Solemnelle mise à feu et...
Brouillard illico, fumée rejetée, yeux qui piquent, tout le monde qui tousse, que sera la soupe !
Il n’y a pas de mots pour le dire
Mais la conclusion s’impose : il faut qu’Elle vienne la faire ici elle-même
Fronts et sourcils renfrognés de la belle-fille !
Elle est venue. La rencontre était courtoise. Sans plus. L’une laissa l’autre faire. Et au soir verdict.
Toutes les cuillères sont au travail, toutes les langues aussi, il y a tout
Les pommes de terre
Les carrottes
Les poireaux
Le sel
Le poivre
Le bon faitout
La bonne eau
Le bon feu, en cheminée
La Mamée qui y va
Le silence est lourd. Que dira-t-elle ? Elle se réserve. Elle y retourne. Elle donne son verdict « Je ne reconnais pas ma soupe ! Je ne vois qu'une seule chose ma Bru : si votre mari veut goûter la soupe de sa mamée il faudra qu'il vienne la goûter chez moi !»
Le dimanche suivant une quatre chevaux quittait la ville.
A son bord, et souriants : un mari, sa femme, leur fils et leur Mamée.
D'après le souvenir du texte de Jean Pierre CHABROL (in Contes à mi-voix - 1)
mercredi 3 novembre 2010
Anastasia Larose (Alias Lania) conte et conte les 17 et 20 novembre 2010
Le mercredi 17 novembre à partir de 15 h 30, dans la médiathèque de Vezin le Coquet, rue des Violettes -ça s'impose pour une ex-toulousaine. Au menu paroles, méli-mélo-melios de mots pour les moyens et les petiots. Entre Noël, rentrée scolaire et Halloween, quelques petites frayeurs avec une Charlotte de mauvaise humeur, un poisson bleu, une petite souris bien dégourdie, chansons et petites poésies à reprendre et fredonner.
Le samedi 20 novembre, randonnée à travers les jardins de Villejean et Beauregard de 13 h 30 à 16 h 30. Au départ de la Ferme de la Harpe. Contes thèmes jardins en cinq continents. Précisions seront données ultérieurement. En alternance avec le groupe musical andin LLapaku (site suit : http://www.llapaku.net/les-musiciens/les-musiciens.html)
A vous retrouver. A bientôt
Prochaines prestations 17 nov et 20 nov
17 nov 2010 Médiathèque Vezin le Coquet, réapparition de Anastasia Larose, pour les petits grands ou grands petits (3- 6-7 ans)
20 novembre 2010 13 h 30 Place d'Aulnette à Beauregard, quartier rennais, près Villejean.
Quand Villejean fait Salon, Beauregard fait Jardins. Promenade randonnée musicale et contée pour engranger beaucoup d'informations sur les Jardins associatifs, du coeur, de la Harpe...avec fleurs, arbres, légumes, amoureux, soleil, pommes de terre, soupe.... A vous rencontrer en compagnie de German et son groupe LLAPAKU
A bientôt
20 novembre 2010 13 h 30 Place d'Aulnette à Beauregard, quartier rennais, près Villejean.
Quand Villejean fait Salon, Beauregard fait Jardins. Promenade randonnée musicale et contée pour engranger beaucoup d'informations sur les Jardins associatifs, du coeur, de la Harpe...avec fleurs, arbres, légumes, amoureux, soleil, pommes de terre, soupe.... A vous rencontrer en compagnie de German et son groupe LLAPAKU
A bientôt
Inscription à :
Articles (Atom)