Dans la même journée, cadeaux, je rencontre deux artistes. L'un en intime, pour une raison personnelle je l'"offre à quelques amis" : l'autre dans une grande salle toute neuve, on m'offre une place. Et l'idée me réjouit, j'aime Lavérie Ciermai. Résultat, y a pas photo.
Chez le premier le résultat de recherches et lectures littéraires sur le mode de l'érotisme, et un titre fabuleux. On sort de là, hommes, comme femmes, jouissants et réjouits. Et on se plaît à rêver. Les hommes à parler, ainsi que certains poètes écrivent, et nous les femmes à écouter, pour succomber dans l'instant. Il faut dire que la voix de Nicolas Raccah est belle, son allure, ses transformations, ses fausses vraies connivences, son jeu excellents.
Pour la seconde, Lavérie Ciermai, certes j'ai applaudi, certes j'ai ri, certes j'ai dit bravo, mais surtout pour sa performance physique. Ce que j'ai le plus aimé, c'est la mise en valeur de la parole avec, comme chez Max et Marie le fil d'animation australien, un fil rouge. Je n'en dirai pas plus. Un plateau sans décor, et ce fil rouge. Visuellement, un effet très serré. Et aussi, ses apparitions "en traversées du plateau incongrues" comme celles d'une certaine diva. Et ce que j'ai détesté, c'est l'abondance des personnalités et des marques qui défilent. Placement de produits sans effet. Non je n'achèterai pas Oessen, pas plus que les autres marques d'ailleurs. Dérisoire, pathétique. Quant aux sketches leurs sujets appartiennent tellement au quotidien qu'ils ne me font pas rêver. Hors, un spectacle doit avant tout me faire rêver. Nicolas Raccah nous fait rêver. Super Nicolas Raccah, nous avons pris notre pied. Nous étions tous réjouis. Tu nous as rassurés, nous sommes bien des humains aux âmes ravies.
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