jeudi 25 février 2010

Conte lamentable ? A vous de dire. L'un de mes préférés

Il était une fois, dans un pays loin d'ici, en Carélie, des champs, un fleuve, un arbre dans un jardin.
Et la pluie qui se met à tomber. Une pluie torrentielle. L’eau monte. Bientôt elle atteindra la fourche du nid de la Corneille. Justement les oeufs qu'elles couvent se craquèlent. Et elles découvrent ses oisillons. Comme ils sont mignons mes petits.
La Corneille s’inquiète en regardant l'eau. Et si l’eau….
Le conte traînaille
Le conteur va droit au but
Au dessus du fleuve elle questionne l’oisillon
« Quand je serai vieille que feras-tu pour moi ? »


« Quelle drôle de question, Mère Corneille, je m’occuperai de toi ! »
« Dommage pour toi » dit la Corneille.
Et les flots tumultueux emportent le pauvre corps de l’oisillon.

A tout ailes ouvertes, la Corneille se presse, se pose. Sur le nid, sur une des fourches de l'arbre. Il est temps. Les eaux montent à grande allure. Menaçantes elles tourbillonnent autour du tronc. L’un des oisillons a les plumes humides. La corneille se précipite, l'attrape, l’emporte et l’interroge au-dessus du fleuve.
« Que feras-tu de moi quand je serai devenue vieille ? »
« Quelle question Mère Corneille je veillerai sur toi ! »
« Tant pis pour toi » dit la Corneille et les eaux boueuses avalent le corps de l’oisillon.

A grandes ailes déployées la Corneille se dépêche. Heureusement car cette fois, bleup bleup bleup, son petit dernier a de l’eau plein le bec. Elle le saisit au vol et fonce, fonce par-dessus le grand fleuve. Pourtant au plein milieu elle n’oublie pas.
« Mère Corneille pourquoi cette question, tu connais la réponse. Tu as vécu ta vie, je vivrai la mienne ! » dit l’oiseau.

"Bien répondu fiston" ! dit la Corneille
Et de poursuivre ensemble la traversée du fleuve et de ses eaux tumultueuses.

Nini, la souris traverse la prairie. C'est fini
http://seurasaari.tesenca.info/galeries/corneille/?numero_page=0 page trop mignonne

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