C'est vrai, tout en contant j'avais noté qu'elle s'en allait. C'est possible, ça arrive et ça fait partie du jeu. Aujourd'hui (soit six mois plus tard) que me dit-elle ? Que toutes ces portes qui s'ouvraient sur d'autres portes, toutes ces propositions surprenantes, inattendues et facétieuses, ces retours en arrière, ces illustrations la fatiguaient. Aujourd'hui qu'ajoute-t-elle ? Que c'est pourtant grâce à cette séance de contes à propos des Mille et une Nuits qu'elle entre et peut comprendre la pensée et l'auteur d'un certain livre de littérature orientale.
Je prends cela pour un compliment. Je prends cela pour un compliment qui ne regarde pas que moi, qui concerne tous les conteurs. Nous jouons avec les mots, les idées et les images, c'est vrai, nous facettons nos facéties, et ainsi nous faisons passer discrètement des pensées essentielles, ou graves, qui pourraient heurter dites tout autrement : prend qui veut ce qu'il veut.
N'allez pas écouter les conteurs : ils sont dangereux. ils peuvent vous transformer. Merci "Régine" pour cette retombée. Belle année 2010 à tous et poussez poussez les portes, ouvrez ouvrez les oreilles.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire