lundi 26 octobre 2009

Y a pas que l'argent dans la vie

Il en avait même rêvé. C'était comme on dit, le contrat du siècle. Il travaillait sur cette signature depuis deux ans au moins. Le dossier, il l'avait sous la main. Sous sa paume et il lui semblait ressentir la douce chaleur de la certitude La rame filait. Il tenta plusieurs fois de lire l'heure sur le cadran qui surgissait avec régularité.
Au feu rouge il récapitulait, tous ses paragraphes, ses soulignés, ses arguments. Il imagina les questions, tous les pièges. Sauf celui-ci.

Quand il quitta la station du haut de l'escalier il sut qu'il était midi. Foin de contrat, qu'il tombait amoureux. Jamais il n'oublia sa jupe rouge ourlée d'or et ses milliers de bras qui s'agitaient pour l'accueillir. Ils succombent toujours au même endroit.




dimanche 25 octobre 2009

Changement horaire

Certitudes : vous n'allez pas toutes, à reculons. Vérité du jour.
Premier frimas cotonneux
fait l'après-midi joyeux.
Soleil sans souci se réjouit
Tic tac, tic tac, l'horloge aux fruits peints, égrène les heures Les verres ont soif
Le feu a faim,
qui s'espère à dorer ces trois grasses pommées

tic tac tic tac à déguster.
Dans sa caverne Laugre se réjouit.

mardi 20 octobre 2009

Vernissage de Serge Palaric et et Estelle Feugueur le 14 octobre 2009 : ils y allèrent tous d'un bon pas


















Quand Serge Palaric ne témoigne pas de la nature il garde un oeil sur l'actualité


















Estelle et Serge, Roi et Reine du vernissage

















































C'est sûr la dessinatrice fait aussi de l'effet quand elle cause.




Nouveau projet ?
YAPLUKAPARTIR

«Poust vsegda boudet solntse. Poust vsegda boudet neba…*»[Pourvu qu'il y ait toujours le soleil, pourvu qu'il y ait toujours un ciel... et l'amitié] l'amitié d'un verre échangé au cours d'un vernissage, celui de Serge Palaric et de Estelle Feugueur au bar du parc des bois aux Gayeulles.
Chanson enfantine de L.Ochanine (1962), toujours très populaire, rappelant que contre le malheur, contre la guerre, il y aura toujours le soleil, le ciel… et l’amitié.

lundi 19 octobre 2009

En pensant au père de ma mère

Juin toulousain

L’horizon
trois petits points des oiseaux ouvrent le sens de la route…

Horyzont
Wielokropek ptakow otwiera sens drogi...


Czerwiec
Przebudzeni Wczesnym sniegems loncalepimy biala,kule, poranka...

Juin
Réveillés par la neige matinale du soleil
formons la boule
blanche du petit matin…


La foi
Imagine un verre d’eau qui désire devenir une cascade.

Wiara
Wyobraz sobie : szklanka wodyktora pragniestac siewodospadem
Katarzyna Micholewska


Découverts sur http://users.belgacom.net/lesfrerespils/idees.htm

vendredi 16 octobre 2009

Les photos de Baylonezoo racontent des histoires,

invitent aux histoires : http://www.babylonezoo.fr/photo.php?no=528&serie=0 allez-y voir. Rien qu'une suggestion. Belle journée

L'inattendu. "Mais oui, madame riez, je ris aussi"

Inattendu. Elle a pris le métro à revers.
Inattendu. Pas de voie inscrite sur le tableau, seulement deux initiales : GR (grande randonnée ?)
"Votre train est sur le quai n° 13 de la Gare Routière Madame !" dit l'homme en casquette soudain bienvenu. Tête de Madame, qui partie à l'heure s'inquiète et s'apprête à ne pas être en retard : omission de compostage et au pas de course.
Elle n'est pas seule. Foule sur le quai. Ambiance. Brouillard. Silence. Apparition de l'autobus. Du conducteur qui en descend. Face à lui des hommes, des femmes compactement silencieusement silencieux. Soutes ouvertes. Dépôts des sacs et paquets. Soutes fermées. Sans parole, les uns installent leurs ordis, leurs oreillettes, leur livre ou journal, reprennent leurs rêves, finissent leur nuit.
Et si quelqu'un criait "bonjour !" ?
Personne ne crie bonjour. Le brouillard avale l'autobus.
1 h 20 plus tard, arrivée au grand soleil. 20 ' d'attente. Café, photos. Accueil casquetté
"Vous allez à Bordeaux ? Vous avez une réservation ?" Affirmatif. Bug bug bug, réponse inattendue :
"Voiture 14, asseyez-vous où vous voulez !"
La Dame en profite pour s'installer côté salon. Ce n'est que sur la fin du voyage que quelqu'une osera s'installer face à elle. Bonne idée, du genre à faire penser à Emmanuel Mounier. Une jolie conversation. Comme en connivence. Un très bon moment. Heureusement différent de la séquence qui suit. Quoique.
La dame est sur la plate-forme. Le train ralentit. Cahote. Heurt d'un sac mou du talon. Déséquilibre. La Dame lève et bouge ses longs bras. Les bat, les agite. "M'aggriper, m'aggriper" Tout va très vite. Ne s'aggripe à rien. Pire. S'enfonce cul dans marches, en un V qui n'a rien de victorieux.
Et de penser à ce qui se passerait si la porte s'ouvrait. La voilà qui s'étrangle de rire. Malgré la surprise, le choc et la douleur. En pensant à toutes ces histoires de têtes coupées qu'elle collectionne. Le rire, c'est bien connu, est communicatif.
"Ne vous excusez pas, faites comme moi, riez !"
dit-elle à la jeune femme qui le faisant à gorge déployée lui demande tout piteusement
"Pardonnez-moi, je ris alors que je devrais vous aider. "
Et d'une main, et même deux, voilà la dame remontée. Inattendu.

mercredi 14 octobre 2009

Toulouse, 18 ans et deux pieds de cuir... Bravo Vincent

Difficile de ne pas voir apparaître la corde à sauter dans l'univers d'un boxeur

Impossible de ne pas évoquer Nougaro et son fameux

"Quatre boules de cuir

tournent dans la lumière

de ton oeil électrique Boxe, Boxe

Ô déesse de pierre"....

Plutôt devinette ou rébus ?

On y ramène le cheval et c'est une tranche de temps : qui suis-je ?

Mon 1er brait, mon second est une saison, mon 3ème a des bois, mon tout est un fameux jour : qui suis-je ?

Jean Pierre HERVE : Vernissage aux Gayeulles

L'artiste
Carrée, la maîtrise du geste de la maîtresse des lieux

Tablée, conviviale

Estelle Feugueur future vernisseuse, vernissante, exposante : portraits à venir
S'avance le moment de
s'éloigner Il est temps de rentrer. Retour au bercail

L'été où j'ai vu le fabuleux SOAF

Anomalie :
cet animal toulousain et fabuleusement fantastique, du haut de ses 54 ans minimum -je le connais depuis mes six ans- n'a pas l'air d'aimer se rafraîchir. Pourtant
à Toulouse, cet août 2009 chaud, très chaud, il fait chaud,.... "tout le monde il a chaud"
Et chacun le dit à haute voix. Quel est ce concert soudain ?
Celui des Gargouilles de la cathédrale Saint-Etienne. Que disent-elles ?
Qu'elles ont soif ! C'est vrai ça, fait chaud, au moins se...
rafraîchir !
.... se rafraîchir...avec une petite mousse bienvenue, n'est-ce pas les fleurs ?
La constellation grasse ne se plaint pas. Elle se réjouit et s'étale.
Quelle heure est-il ?
Pieds et tête en l'air
....l'heure de farnienter... Sitôt dit, sitôt fait.

Après quelques jours d'absence, visite éclair toulouzen'

Raison : un anniversaire conté. Thème : l'univers de la Boxe. Pas si évident ? Mais pas du tout : il y avait... et aussi... et encore... et surtout les excellents Tri Yann et Nougaro. Challenge réussi. Témoignage offert :
Chère Lania,
J'espère que tu es bien rentrée chez Toi. Nous te remercions encore pour avoir amené du bonheur dans ta "hotte" à l'ensemble de notre famille. Cela restera un souvenir unique et c'est ce que j'espérais pour marquer les 18 ans de Vincent. Grosses bises. Claire

Merci beaucoup Claire de me donner l'autorisation de déposer ton témoignage.
Et sur ce, vous qui me lisez, je vous le dis, c'est décidé, je fais dans l'unique. Confiez-moi un thème, une date, quelques éléments sur vous ou quelques vôtres, et j'entre en écriture, en sons, en chants, en scène pour elle l'a écrit "un souvenir unique". Je reste moi-même confondue par le lien que le conte peut créer entre tous.
Mais c'est sûr, dans cette famille, de quatre à 77 ans, il y avait d'excellentes oreilles joueuses et un traiteur exceptionnel. Clin d'oeil à qui sait.