jeudi 8 août 2013

"Une poétesse" ainsi me présente-t-il.

Je manifeste de l'étonnement
"Elle écrit" explique-t-il à quelqu'un qui se tient non loin de nous deux. Donc, il paraît que j'écris.
Mais oui, j'écris et même je progresse. Influencé par le parler adapté de ma mère étrangère j'ai compris Pourquoi je n'employais pas les articles.
Pourquoi j'étais autant dans la suggestion.
Pourquoi j'obligeais le lecteur à la traduction.
Après avoir écouté Jean D'Ormesson, j'essaie de ne plus le faire. Mais si ça m'arrive, je ne corrige pas. Cette façon d'écrire est avant tout mon essence.
J'écris et justement je traduis. Preuve en est ce qui suit en islandais signé Olöf P. langue que je n'ai jamais apprise

Eftir skyjafall *
vaknar veröld nybvegin*
ekki sést enn sol*

* manquent des signes typographiques

S'étire qui s'affole
au traquenard du béguin
Siestes à même le sol

Pour sortir de ce billet, petite promenade en troïka

Un hiver

Sous ses yeux

Pensée séchée
Plume veloutée
Trèfle quatre fois vert
Chacun cueilli l'été passé

Et soudain
une horloge
Les ailes d'un moulin
La forêt de sapin
Le son sec du claquement d'un fouet
Le son clair des clochettes qui tintent sous le bleu froid de l'air
Le son sourd sur la neige des pas lourds des chevaux crinières au vent
Et la troïka qui vogue

Echarpe moussue et chevelure d'or
sous chapka noire
Bouche en coeur et joues rosies
Mains sous manchon d'hermine
D'où vient-elle la belle demoiselle ?
Où va-t-elle ?

La suivre.

Pensée, plume, trèfle, troïka, chapka, tourbillon. Disparition.
Dans le silence de l'hiver
l'assurance de l'été à venir.

Belle soirée, merci pour la visite.
Et n'oubliez pas, le p'tit commentaire fait toujours plaisir.


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